IV.1 INTRODUCTION
La maintenance en aéronautique, est la clef de
voûte de la sécurité des vols, indispensable à toute
exploitation d'aéronefs. Sans cesse plus exigeante, elle connaît
de profonds changements avec la prolifération des avions de
dernières technologies.
Dans cette partie on va présenter un type de
maintenance, qui est la maintenance de ligne du CMC, car ce
dernier, ces risques de tomber en panne sont minimes et son dépannage
dans le cas contraire se fait dans l'atelier ou à l'étranger
IV. 2 GÉNÉRALITÉS DE LA
MAINTENANCE
IV.2.1 Définition
générale
La maintenance est définie comme étant
"l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien
dans un état spécifié ou en mesure d'assurer un service
déterminé. Maintenir c'est donc effectuer des
opérations qui permettent de conserver le potentiel du matériel
pour assurer la continuité et la qualité de la production.
L'organigramme de différentes formes de
maintenance
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
IV.2.2 Les différentes formes de
maintenance
IV.2 .2.1 La maintenance corrective
Il s'agit d'une "maintenance effectuée après
défaillance". C'est une politique de maintenance qui correspond à
une attitude de réaction à des évènements plus ou
moins aléatoires et qui s'applique après la panne.
IV.2.2.2 La maintenance préventive
Q Maintenance systématique
"Maintenance préventive effectuée
selon un échéancier établi en fonction du temps ou du
nombre d'unités d'usage".
Q La maintenance conditionnelle
Maintenance préventive subordonnée
à un type d'évènement prédéterminé
révélateur de l'état de dégradation d'un bien.
IV.2.3 la maintenance embarquée
L'augmentation de la taille des avions ainsi que le
développement des systèmes avioniques ont impliqué une
croissance du fardeau, qui est la maintenance.
Pour assurer la sécurité, la fiabilité et
surtout la réduction du coût d'exploitation de la maintenance, le
système embarque de maintenance vient à ses buts.
IV.2.3.1 Niveaux de maintenance
L'information de défaillance délivrée par
le CMS correspond à plusieurs niveaux de maintenance.
Q maintenance de ligne :
Cette maintenance est caractérisée par
l'intervention rapide du personnel de la maintenance en un court délai
et elle se limite à l'isolation et remplacement de l'équipement
défaillant
Cette action consiste à identifier et /ou confirmer la
condition de la défaillance, l'isolation de la défaillance et le
remplacement de l'unité défaillante LRU.
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
Un test est effectué avant la procédure du
remplacement et de l'installation afin de vérifier si le système
de l'opération est correct.
Q Hangar ou maintenance de base
principale
Cette maintenance est caractérisée par une
intervention du personnel de la maintenance en une plus longue durée. Et
elle concerne généralement les actions qui ne peuvent être
effectués en maintenance en ligne parce que les procédures sont
très longues ou parce que l'intervention du personnel plus
qualifié est nécessaire.
Q Maintenance dans l'atelier
Ces actions de maintenances sont effectuées dans des
intervalles réguliers
(Check A, A2, B.)
L'intervention personnelle de la maintenance est donc
programmée suivant l'utilisation de l'appareil et concerne les items des
équipements dont lesquelles certaines pièces mécaniques ne
sont pas testées. Ses défaillances sont appelées les
défaillances cachées.
IV.2.4 l'équipement d'essai incorporé
(BITE)
On a décrit le BITE dans le chapitre
précédent, dans cette partie on verra le test BITE du
CMC.
Le BITE fournit dans un avion les fonctions suivantes.
-Mise en mémoire des pannes rencontrées en
vol
- La déclaration de l'état des pannes en vol et
au sol
- Les fonctions d'essais incorporées servaient à
isoler les unités défectueuses, la vérification de la
performance spécifiée d'un équipement et les essais au
niveau du système.
IV.2.4.1 BUT DU BITE :
- Aider le technicien à accomplir les taches de
maintenance de l'avion
- L'amélioration de l'efficience des activités
de maintenance.
- Réduction des coûts de maintenance.
- Les simplifications des procédures de maintenance
(technicien).
- En plus faciliter la correction des problèmes en
labo.
IV .2.4.2 ROLE DU BITE :
1- Détecter les conditions de défaillance du
système hôte.
2- Assister le mécanicien lors de l'isolation d'une
défaillance
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
3- Aider le mécanicien à établir le bon
fonctionnement du système hôte
IV .2.4.3 Diverses classes de
pannes
Les pannes détectées par le système BITE
sont classifiées dans trois catégories (classe 1, 2,3) eu
égard à leur conséquences sur la sûreté et la
disponibilité de l'avion.
Pour une panne donnée, MMEL
« Master Minimum
Equipment List »* (voir
annexe) indique au pilote si l'avion peut continuer de voler ou pas
selon trois catégories :
· GO : l'avion (A/C) peut continuer
de voler sans instruction.
· -GO IF : conditions a respecter
(essais, disponibilité de système, conditions
atmosphériques).
· NO GO : intervention obligatoire
avant la sortie de l'avion en service.
IV .2.4.3.1 1es Pannes de classe 1
Ces pannes sont détectées par les
systèmes, qui peuvent avoir une conséquence opérationnelle
(aspect de sécurité) sur le vol courant. Elles sont
indiquées à l'équipage en vol
· par les messages (niveau 1, 2,3) sur EWD"
Engine/warning display (EWD)
· par des drapeaux sur PFD (primary flight display ou sur
le navigation display (ND) ou sur le SD system display
· par des messages sonores dans le cockpit.
IV .2.4.3.2 1es Panne de classe 2
Ces pannes sont détectées par les
systèmes, qui n'ont pas une conséquence opérationnelle
(aspect de sécurité) sur le vol courant ou sur le suivant vol
mais peut avoir une conséquence si une deuxième panne
apparaît Elles sont indiquées au sol par les rapports de l'ECAM
après l'arrêt des moteurs.
IV.2.4.3.3 1es Panne de classe 3
Ces pannes sont détectées par les
systèmes, qui n'ont pas des conséquences ni sur la
sécurité de l'avion ni sur la disponibilité. Elles
peuvent être corrigées pendant l'opération
programmée de maintenance et elles ne sont pas indiquées à
l'équipage.
Le tableau ci-dessous résume cette classification:
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
|
Classe1
|
Classe 2
|
Classe 3
|
Indication à l'équipage
|
-Message affiché dans le cockpit
-alarmes\ avertissement sur le EWD
-drapeau sur le PFD, ND ou SD
-alarmes locales
|
Lumière clignotante à la fin du vol
|
Pas d'indication à l'équipage
|
Expédition Conséquences
|
Entrée du MEL :
GO
GO IF
NO GO
|
Préambule du MEL : GO
|
MEL non applicable
|
TRAITEMENT
|
Correction en conformité avec le contenu du MEL
(Délai du temps...)
|
La correction peut être reportée pendant 500 heures
de vol.
|
Aucun temps fixe pour la correction: mais, elle est
recommandée pour améliorer la fiabilité
d'expédition
|
Indication à l'équipe
Maintenance
|
Présenté automatiquement à la fin de vol
:
Tirage du rapport de vol le PFR
|
Idem pour classe1
|
Présenté en demande quand il est nécessaire
:
Messages de pannes sur le CMC rapport classe
3
|
IV.2.5 Les tests
Un test a pour but d'assurer le bon fonctionnement de
différents éléments d'un appareil. Son déroulement
peut être divisé en 4 groupes:
Q test spécifique
Q test de démarrage
Q test cyclique (périodique)
Q test du système
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
IV.2.5.1 le test de démarrage
Ce test est le premier test de sécurité, son but
est d'assurer la conformité avec les objectives de
sécurité.
Il est exécutable seulement au sol après un long
délestage (coupure de courant supérieur à 200ms), sa
durée est en fonction du système qui n'est pas
opérationnel durant le test de démarrage.
Si l'avion est en vol, le test de démarrage est
limité aux quelques pièces seulement pour permettre un retour
rapide de l'opération du système.
Les taches typiques de ce test sont:
-test de microprocesseur
-test de mémoire
-test de l'ARINC et les divers circuits I/O
-test de configuration
IV. 2.5.2 test cyclique
Ce test est effectué en permanence, il ne perturbe pas
l'opération du système
Les taches typiques de ce test sont:
-le test de watchdog (dispositif capable de redémarrer
le microprocesseur si le logiciel échoue).
-le test de RAM
-contrôle permanant, effectue par le programme
opérationnel (ex:l'ARINC 429validité de messages).
IV.2.5.3 test de
système
Le but de ce test est de fournir au personnel de la
maintenance les possibilités de tester les systèmes et les
dépanner.
- peut être effectué après un remplacement
de LRU pour vérifier (contrôler) l'intégrité (qui
est en bon état) du système ou sous-système.
- il est similaire au test de démarrage mais plus
complet, il s'effectue avec le fournisseur de tous les
périphériques.
IV.2.5.4 test spécifique
Le but de ce test est de produire un stimulus aux diverses
commandes tel que les vérin ou les valves, il peut avoir une
conséquence importante sur l'avion (déplacement automatique des
volets ou du bec de bord d'attaque, ventilation du moteur sec).
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
IV. 3 Test de BITE du CMC
Le CMC peut être affecté par
F Pannes internes
F Pannes d'interfaces
IV.3.1 pannes internes du CMC : les
résultats du BITE associé dirigent depuis les résultats
de contrôle BITE dans le CMC, le software et le
hardware.
A- définition de monitoring
(contrôle) interne du CMC : cette fonction peut
être activée suite à :
Ø Test cyclique
Ø Apres un reset manuel
Ø Après POST Power
On Self Tests
Ø D'autres tests
Le tableau qui suit montre un exemple sur la liste des
composants compliqués dans ces tests
Désignation du test
|
Composants internes testés
|
Composants externes testés
|
Durée
|
Condition d'activation
|
Cyclique
|
-l'étage de commutation : contrôle la
source de courant
-contrôle de input ARINC d'interface
- test de panne du CMC opposé
- contrôle de output discret
d'interface ....
|
|
|
|
Après un reset manuel
|
-contrôle du microprocesseur
-contrôle
d'alimentation de la RAM
|
|
|
|
Après POST
|
-conformité du
software/hardware
- contrôle de composants électriques
d'atterrissage
- contrôle de RAM/ EEPROM/EPROM
-auto test du watchdog
|
|
40 s
|
Coupure de courant > 5s et train d'atterrissage
comprimé
|
autres tests
|
- erreur du watchdog
-contrôle de inputs discrets
-erreur de la carte ARINC
|
|
|
|
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
B - structure de message de panne : il
existe deux messages internes du CMC
ATA ref
|
Messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
(interne /
externe)
|
Détection
|
Power up
test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
451334
|
CMCi (1TMi)
i = 1 ou 2
|
2
|
INT
|
OUI
|
NO
|
OUI
|
451334
|
CMCi (1TMi)
i = 1 ou 2
|
3
|
INT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
451334
|
CMCi (1TMi)
i = 1 ou 2
|
2
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
451334
|
CMCi (1TMi)
i = 1 ou 2
|
3
|
EXT
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
IV.3.2 définition du contrôle
d'interfaces (bus de réception ARINC)
Input ARINC est contrôlé par le
CMC, à travers les étiquettes de maintenance.
Le CMC accompli le monitoring d'interface
suivant :
Q NO REFRESH (pas de rafraîchissement)
Le NO REFRESH de bus vaut dire la confirmation de l'expiration
du temps correspondant
Le temps limite = le max de
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
F 5 cycles nominaux de l'étiquette la plus lente de bus
utilisé par le CMC
F 5 secondes minimales
Q INVALIDITY (invalidité)
Les événements ci-dessous sont
considérés comme des invalidités
- le SSM de l'étiquette dans le cas
FW (Failure Warning) ou
FT (Functional Test)
- la donné acquise n'est pas compatible avec
l'étiquette (ex : l'étiquette 126- phase et vols- la
donnée doit être entre 1 et 10).
IV.3.3 structure de message de panne (bus de
réception ARNIC)
Cette structure dépend de l'architecture de
système connecté au CMCs, (un seul
CMC ou les deux) , le tableau
- NO REFRESH détecté par les
deux CMCs : structure de message est comme suit
ATA réf
|
messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
|
Détection
|
Power up test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
xxxxxx
|
B (FIN de B)
B=non du périphérique
xxxxxx = ATA n° de périphérique
|
Généra-lement
3 ou 1
|
EXT OU
INT
|
Dépend de la connexion au CMC
|
OUI
|
OUI
|
212634
|
AEVC (2HQ)
|
1
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
316234
|
DMC2(1WT2)/ DMC3(1WT3)
|
3
|
EXT
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
231233
|
VHFi (1RCi)
i= 1 ou 2 ou 3
|
1
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
261234
|
FDUi (2DGi)
i = 1 ou2 ou3 ou 4
|
1
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
304234
|
WHCi (2DGi)
i = 1 ou 2
|
1
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
312121
|
CLOCK (2FS)
|
1
|
EXT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NOTA :
Dans le cas d'INVALIDITÉ la
structure de message de panne est identique au cas NO REFRESH
indiquée dans le tableau précèdent
IV.3.4 pannes d'interfaces avec les outputs
discrets
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
Les outputs discrets sont cycliquement contrôlés
par le CMC avec un feedback
ATA ref
|
messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
|
Détection
|
Power up test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
451334
|
CMCi (1TMi)
i = 1,2
|
3
|
INT
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
IV.3.5 pannes d'interfaces : coupure de
courant
· 1ER CAS : coupure de
courant >5s
La structure de message est la suivante :
ATA ref
|
messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
|
Détection
|
Power up test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
240000
|
Interruption de l'alimentation
|
1
|
EXT
|
OUI
|
NON
|
NON
|
· 2éme CAS : coupure de
courant < 5s
Pas de message dans le BITE
· 3éme CAS : reset manuel
Le message de panne identique au 1er cas
· 4éme CAS : étage de
commutation (28 V) (>5s)
La structure de message est comme suit
ATA ref
|
messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
|
Détection
|
Power up test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
240000
|
CMCi (1TMi)
Alimentation de commutation
|
3
|
EXT
|
OUI
|
NON
|
NON
|
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
IV.3.6 contrôle de systèmes de type
3
La structure de message est comme
suit :
ATA ref
|
messages
|
Classe de panne
|
Type de panne
|
Détection
|
Power up test
|
Test depuis le MCDU
|
Permanent
|
xxxxxx
|
B (FIN de B)
B=non du périphérique
xxxxxx = ATA n° de périphérique
|
1 (pour les syst controlés en vol)
2 (pour le contraire)
|
EXT
|
Non
|
NON
|
yes
|
Nota :
· Systèmes contrôlés en
vol comme ICE D1 (ice detector), PAX OXY (oxygène de passagers)
etc ...
· Systèmes non contrôlés en
vol comme GCU EMERGENCY (Generator
Control Unit), APU AFE (APU
Automatic Fire shut down) etc....
IV .4 PRESENTATION DE LA MAINTENANCE EN LIGNE
« LINE MAINTENANCE »
Il en existe trois sortes. Elles sont effectuées dans les
escales ou sur la base de maintenance et concernent l'ensemble de
l'avion.
- visite de transit, après chaque vol
- visite journalière (VJ), toutes les 24 heures -
visite hebdomadaire ou 'weekly' (S ou W)
Les taches de la maintenance de ligne sont des taches sur la
ligne de vol entre deux vols consécutifs :
· L'identification / Confirmation d'une condition de
défaillance
· L'isolation de la défaillance à 1
unité / composante unique
· Le remplacement de l'unité / composante
défective
· Vérification du Bon fonctionnement du
système rétabli suite à la réparation /
remplacement
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
· L'exécution des essais de vérification de
fonctionnement du système assujettie au temps disponible /
réglementation de navigabilité aérienne (systèmes
critiques / essentiels au vol).
IV .4 .1 CONFIGURATION DE MAINTENANCE ET
PANNES
On a dit que le CMC est affecté par
· Pannes internes du CMC
· Pannes d'interfaces
Type de panne du CMC
généralement sont des pannes de classe 2 et 3 seulement
Figure IV. 1 : Configuration de maintenance et
pannes du CMC
On a présenté déjà les messages de
pannes du CMC dans la partie BITE TEST du CMC
Les deux tableaux suivants vont les résumer :
Tableau 1
CHAPITRE IV
LA MAINTENANCE DE LIGNE « LINE
MAINTENANCE » DU CMC
|
Tableau 2
NOTA : Défaut de
collage
Présence de points figés en permanence au niveau
logique « 0 » ou « 1 ».
|