Dédicace
A mes parents : M. Idrissa. S. Kobyagda et Mme
Alizéta Kobyagda/Sina pour les sacrifices qu'ils ont consentis pour mon
éducation, ma formation et mon bien être.
A mon oncle M. Alidou Georges Kobyagda pour ses
soutiens multiformes et à M. Idriss Ouedraogo pour son appui constant
et M.Gaoussou Ouedraogo.
A mes frères et soeurs bien aimés
qui ont toujours témoigné leurs attachements et leurs appuis
chaleureux.
A mes adorables ami(e) s qui ont toujours eu
confiance en moi: Romain G. Kima, Alfred, Emmanuel et Jonas Guiatin, Judith P.
Kinda, Raphaël Kaboré, Albert Pouya.
A tous ceux qui d'une manière ou d'une autre
ont contribué à m'apporter courage, abnégation et soutien
financier ou moral qu'ils trouvent par ce mémoire l'expression de ma
profonde gratitude.
Que le Seigneur Jésus nous bénisse et
nous comble de ses Grâces.
Amen !!!
Sigles et abréviations
ADF : Dickey-Fuller Augmenté
APD : Aide publique au
développement
BCEAO : Banque Centrale des Etats de
l'Afrique de l'Ouest
BIRD : Banque Internationale pour la
Reconstruction et le Développement
CADTM : Comité pour l'Annulation de la
Dette du Tiers Monde
CNUCED : Conférence des Nations Unies
sur le Commerce et le Développement
CPIA : Country Policy and Institutional
Assessment (indicateur de qualité politique et institutionnelle de la
Banque mondiale)
CVD : Cadre de Viabilité de la
Dette
DDP : Direction de la Dette Publique
DTS : Droits de Tirage
Spéciaux
D.S.R.P : Document Stratégique de
Réduction de la Pauvreté
EU : Etats Unis
F.M.I: Fonds Monétaire International
FRPC : Facilité pour la
Réduction de la Pauvreté et la
Croissance
IADM : Initiative d'Allègement de
la Dette Multilatérale
IBW : Institutions de Bretton Woods
IDA : Association Internationale de
Développement
IDE : Investissement Direct Etranger
IFI : Institutions Financières Internationales
IPPTE : Initiative en faveur de Pays
Pauvres Très Endettés
OCDE : Organisation de
Coopération et de Développement Economiques
OMD : Objectifs du Millénaire
pour le Développement
PAS : Programme d'Ajustement
Structurel
P.I.B : Produit Intérieur Brut
P.N.B : Produit National Brut
PPTE : Pays Pauvres Très
Endettés
TICR : Taux d'Intérêt
Commercial de Référence
U.E.M.O.A : Union Economique et
Monétaire Ouest Africain
VAN : Valeur Actuelle Nette
Résumé
Le fardeau de la dette internationale demeure l'un des
principaux obstacles au développement des pays pauvres en
général et du Burkina Faso en particulier. Celle-ci s'est
nettement alourdie au cours des quinze dernières années. La dette
publique du Burkina est passée de 286,794 milliards FCFA en 1990
à 1249 milliards FCFA en 2005. L'encours de la dette élevé
pèse sur la croissance en ralentissant aussi bien l'accumulation de
capital que la progression de la productivité totale des facteurs. En
effet, pour le Burkina Faso, les estimations montre qu'au-delà du seuil
de 25,11% du PIB, la dette extérieure commence à avoir des effets
négatifs sur la croissance économique. Ensuite, les
résultats montrent que la réduction substantielle de la dette
extérieure au titre de l'IPPTE aura pour effet d'ajouter directement 0,8
à 1,1 point au taux de croissance du PIB par habitant. En fait l'impact
positif de l'allègement de la dette se traduit peut être
déjà par les taux de croissance plus favorables (en moyenne 5%)
contrairement aux résultats médiocres des années 90.
Abstract
The burden of the international debt in general remains one of
the principal obstacles to the development of the poor countries and Burkina
Faso in particular. This one was clearly weighed down during fifteen last
years. The national debt of Burkina passed from 286,794 billion FCFA in 1990 to
1249 billion FCFA into 2005. Incure debt high weighs on the growth by slowing
down as well the accumulation of capital as the progression of the total
productivity of the factors. Indeed, for Burkina Faso, the estimates shows
that beyond the threshold of 25,11% GDP, the foreign debt starts to have
negative negotiable instruments on the economic growth. Then, the results show
that the substantial reduction of the foreign debt discounts with the bond of
the IPPTE will cause to directly add 0,8 to 1,1 point at the growth rate of
the GDP per capita. In fact the positive impact of the lightening of the debt
is translated can be already by the growth rates more favorable (on average 5%)
contrary to the results poor of the Nineties.
|