Conclusion
La législation congolaise a le mérite
d'être pionnier en matière de conservation des ressources
naturelles par la création des secteurs et zones protégées
de diverses catégories. Cette noble oeuvre se heurte aujourd'hui aux
multiples pressions des populations riveraines qui, elles aussi, ne sont pas
dépourvues de droits sur les ressources naturelles. Face à
l'inefficacité flagrante des textes de lois, une restructuration
légale et institutionnelle tenant compte des droits et
responsabilités de chacun des partenaires est plus que nécessaire
avec le noble objectif de garantir une conservation durable et une gestion
équitable des ressources naturelles à tous les échelons
grâce à un partage juste des coût et des avantages.
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