CHAPITRE 0
INTRODUCTION
0.1.
PROBLEMATIQUE
Le système scolaire congolais suscite actuellement,
chez les enfants comme chez les parents et même chez les enseignants, des
sentiments négatifs de méfiance, d'inquiétude, de
désarroi, bref de rejet.
En fait, l'enseignement congolais est rongé aujourd'hui
par d'innombrables maux dont notamment :
- les structures administratives inadaptées ;
- les mauvaises structures pédagogiques ;
- la démission des responsables politiques ;
- le faible impact sur le bien-être des produits
formés ;
- la sous - qualification du personnel enseignant ;
- l'insuffisance de contrôle et de l'évaluation
pédagogique ;
- etc.
Ce dernier problème a attiré notre attention.
C'est pour cette raison que nous voulons évaluer le niveau des
connaissances acquises par les élèves de 5è année
commerciale et administrative en économie financière. Ce cours
est l'une des branches principales pour cette option. Mais son assimilation
pose d'énormes problèmes à un bon nombre
d'élèves. Ces problèmes sont liés soit aux maux
précités, soit à la qualification des enseignants ou
à une mauvaise élaboration du programme officiel. Que ce soit
l'une ou l'autre raison de la non assimilation de la matière
d'économie financière, ce cours continue à être
dispensé. Ce qui nous amène alors à évaluer le
niveau d'acquisition de ce cours et en proposer des remèdes
appropriés.
Ceci étant, notre problématique pourrait se
résumer en ces termes :
- Quelles seraient les causes de la non - maîtrise du
cours d'économie financière par les élèves de
5è année ?
- Quelles sont les performances réalisées par
les élèves des écoles de BUKAVU en cette
matière ?
Telles sont les préoccupations auxquelles nous
tenterons de répondre tout au long de notre étude et d'apporter
si possible quelques propositions de solutions.
0.2. HYPOTHESE ET
VARIABLES DU TRAVAIL
Pour donner réponse à cette
problématique, nous avons formulé l'hypothèse selon
laquelle « le niveau d'acquisition des connaissances en
économie financière est insuffisant pour les élèves
de la 5è année secondaire, option commerciale et
administrative ».
Néanmoins, ce niveau d'acquisition de connaissances
peut être fonction de plusieurs facteurs. Citons entre autres, la
qualification des enseignants, la documentation des enseignants, leur
ancienneté, le programme bien adapté et le sexe.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
En vue de répondre à l'un des objectifs que le
gouvernement assigne à l'I.S.P. à savoir : « les
Instituts Supérieurs ont pour but d'organiser la recherche dans le
domaine de la pédagogie en vue de découvrir les meilleures
méthodes susceptibles d'améliorer la qualité de
l'enseignement primaire et secondaire » et à cause des
difficultés que les enseignants et les élèves rencontrent
dans l'enseignement du cours de l'économie financière, nous avons
décidé de faire une étude évaluative du niveau de
connaissances en économie financière dans la ville de BUKAVU pour
cette année scolaire 2005 - 2006.
En effet, si l'I.S.P. avait voulu ouvrir l'option sciences
commerciales et administratives dans la ville de BUKAVU, c'était pour
mettre fin aux nombreux problèmes de qualification des enseignants, en
envoyant sur le marché de l'emploi des enseignants qualifiés pour
les cours figurant dans le programme national de l'option sciences commerciales
et administratives.
Néanmoins, une question se pose : pourquoi avons -
nous choisi ce sujet ? En réponse à cette
préoccupation, nous pouvons dire que nous avons eu le souci de
revaloriser l'enseignement de l'économie financière en 5è
année commerciale et administrative et d'examiner le niveau des
connaissances de ce cours par les élèves concernés.
Bien plus, cette étude présente un
intérêt particulier pour tout éducateur soucieux de
connaître l'acquisition des connaissances des enfants dans une branche
donnée et les remèdes qu'on pourrait y apporter. Nous mettrons
donc à la disposition des responsables de l'éducation, un travail
qui pourra leur permettre de rectifier le tir de notre système
éducatif.
0.4. DELIMITATION DU
SUJET
Dans ce travail, nous essayerons de voir si l'enseignement de
l'économie financière a été effectivement
assuré et maîtrisé dans toutes les écoles de la
ville de BUKAVU à savoir : les écoles de la commune
d'Ibanda, commune de Kadutu et commune de Bagira au cours de cette
année scolaire 2005 - 2006. Et donc nos conclusions ne seront valables
que pour les écoles de la ville de BUKAVU et pour cette année
scolaire.
0.5. DIFFICULTES
RENCONTREES
Pour donner un sens aux chiffres et aux mots de ce travail,
nous nous sommes heurté à des multiples difficultés parmi
lesquelles nous avons retenu : le manque de moyens financiers, car pour
avoir les données nous devrions faire plusieurs déplacements
partout dans la ville, la saisie et l'impression du test de connaissances ainsi
que le questionnaire d'enquête pour les enseignants. Ensuite,
l'accès dans certaines écoles n'était pas facile et pour
d'autres l'exigence d'une lettre de recommandation était de nuise.
0.6. SUBDIVISIONS DU
TRAVAIL
Outre l'introduction, notre travail est subdivisé en
trois chapitres.
Le premier chapitre traite des considérations d'ordre
théoriques. Il comprend l'étude du programme du cours
d'économie financière, les notions d'évaluation et
l'état de la question.
Le deuxième chapitre traite du cadre
méthodologique qui présente les populations sur lesquelles
l'enquête a été menée et les techniques
utilisées pour constituer notre échantillon d'étude et
enfin la procédure utilisée pour composer notre questionnaire
d'enquête.
Quant au troisième chapitre, il essaie d'analyser et
interpréter, après dépouillement, les résultats
recueillis grâce au test d'évaluation des connaissances et aux
informations récoltées auprès des enseignants à
partir du questionnaire d'enquête.
La conclusion générale clôturera enfin de
compte l'ensemble du travail.
CHAPITRE 1
CADRE THEORIQUE
Ce premier chapitre est consacré à des
considérations d'ordre théorique. Il comprend trois points,
à savoir :
- l'étude du programme du cours d'économie
financière en 5è année commerciale et
administrative ;
- les notions d'évaluation ;
- l'état de la question.
1.1. ETUDE DU PROGRAMME
Par souci de conformité à ce qui doit
s'enseigner en 5è année commerciale et administrative, nous avons
présenté et analysé minutieusement le programme
d'économie financière. Il s'agit ici de déterminer les
matières de ce cours figurant sur le programme national et qui va servir
de base à l'élaboration du test de connaissances, notre
instrument de travail.
Selon le programme officiel (C. Van Lierde, 1999), le cours
d'économie financière est subdivisé en trois grands
chapitres ci - après :
Chapitre 1 : Le crédit
1.1. Le secteur privé du crédit :
les banques
1.1.1. Définition
1.1.2. Classification
1.1.3. Rôle économique des banques
1.1.4. Ressources des banques
1.1.5. Les opérations courantes des banques de
dépôt.
1.2. le secteur public du crédit
1.2.1. La banque nationale de la R.D.C. (B.N.C.)
1.2.2. La CADECO
1.2.3. La SOFIDE
1.3. le secteur international du crédit
1.3.1. Le fonds monétaire international (F.M.I.)
1.3.2. La banque mondiale (BIRD).
1.3.3. L'association internationale pour le
développement (A.I.D.)
1.3.4. Le fonds européen de développement
(F.E.D.)
Chapitre 2 : Les bourses
2.1. Notions générales.
2.1.1. Définition
2.1.2. Classification
2.1.3. Marché monétaire et marché
financier
2.1.4. Utilité des bourses de la valeur
mobilière
2.2. Les valeurs mobilières
2.2.1. Définition
2.2.2. Avantages
2.2.3. Classification
2.3. Organisation de la bourse et opération sur
titres
2.3.1. Organisation de la bourse
2.3.2. Opération sur titre
2.4. Formation et variation de cours
2.4.1. Formation de cours
2.4.2. Facteurs déterminant la variation de cours en
bourse
Chapitre 3 : Les intérêts
composés et les annuités
3.1. Les intérêts composés
3.2. Les annuités
3.2.1. Premier but : constitution du capital
32.2. Deuxième but : remboursement d'un emprunt ou
d'une dette.
Après cette présentation, émettons
quelques commentaires.
Chapitre 1 : Le crédit
Ce chapitre traite de notions relatives à la banque.
On définit la banque comme étant une entreprise commerciale qui
utilise les dépôts reçus à la distribution de
crédits, à des placements (achats d'actions et obligations) et
à d'autres investissements rentables comme, par exemple, les meubles de
rapport. Ce qui veut dire que le banquier fait du commerce d'argent. Il
reçoit en dépôt l'argent des personnes.
Pour enseigner ce chapitre, l'enseignant va
sélectionner ces différentes notions pour donner une brève
information aux élèves. Il s'agit de:
v Secteur privé du crédit (les banques)
v Secteur public du crédit (BCC, CADECO, SOFIDE)
v Secteur international du crédit (FMI, BIRD, AID,
FED,...)
Notons que si l'enseignant parvient à terminer ces
notions, l'élève aura une base suffisante devant lui permettre
d'affronter avec succès certains cours de l'enseignement
supérieur.
Chapitre 2 : Les bourses
Ce chapitre traite de notions générales sur les
bourses ; on définit les bourses comme étant des
marchés où les biens à échanger sont seulement
représentés par des titres, des documents de
propriété comme des actions, des obligations, des connaissements,
etc.
A ce chapitre, l'enseignant va ensuite sélectionner
les notions synthétiques de bourses. Car les notions de bourses sont
vastes, il doit donc tirer l'essentiel pour permettre aux élèves
une acquisition générale des bourses c'est - à - dire, il
doit parler de (les, la ou l') :
v Notions générales sur les bourses,
v Valeurs mobilières,
v Organisation de la bourse et l'opération sur titre
v Formation et la variation du cours.
Telles sont des notions recommandées par le programme
national.
Chapitre 3 : Les intérêts
composés et les annuités
Ce chapitre vise à apprendre aux élèves
à bien calculer les intérêts composés et les
anuités. Ici, il sera question de montrer aux élèves que
l'intérêt composé est utilisé aux placements
à long terme, c'est - à - dire à la fin de chaque
période (soit 3 mois, 6 mois ou plus généralement 1
an) ; l'intérêt est additionné au capital initial et
porte lui - même intérêt pour la période suivante. On
dit, dans ce cas, que les intérêts sont capitalisés. Et
cela par la formule :. Il doit montrer aux élèves qu'à partir de cette
formule, on peut déterminer : le capital initial (Co)
et à ce moment la formule deviendra
et pour déterminer le taux (r) ou (i)
et le temps (n), on utilise la formule générale de
l'intérêt composé telle que proposé par l'Ass. N.
BAHATI, (2004). «Pour ce qui est de la formule de l'intérêt
composé, nous pouvons retenir qu'elle s'écrit sous la forme
logarithmique en posant U = 1 + i, et on aura Cn =
Co.Un, la formule deviendra ainsi logCn = logCo +
nlogU ».
A ce point, nous pouvons dire qu'à partir de cette
formule, on peut facilement déterminer : (r) ou
(i) qui est le taux du placement et (n) la durée du
placement d'un certain capital.
Pour le deuxième point de ce chapitre, portant sur les
annuités, l'enseignant doit d'abord faire savoir aux
élèves qu'on appelle annuité une suite de versements
égaux effectués à intervalles de temps égaux dans
le but soit de constituer un capital, soit de rembourser un emprunt ou une
dette. Ensuite, chacun de versement s'appelle « terme de
l'annuité » et porte intérêt composé
pendant le temps qui s'écoule entre la date du versement et la date de
la constitution du capital ou de l'extinction de la dette. Nous remarquons avec
G. Barussaud et al. (1989, P.205) « que si la période est
le semestre, on parle de semestrialités ; si c'est le trimestre on
parle de trimestrialités et si c'est le mois, on parle de
mensualités ».
Pour ce qui est du premier but : constitution du
capital, il suffira de rechercher la valeur du capital constitué
(Vn) par la formule , le taux de placement (i),
la durée (n) et enfin le terme de
l'annuité.
Pour le deuxième but : remboursement d'un emprunt
ou d'une dette, il sera question de faire la recherche du capital
emprunté ou de la valeur actuelle d'une annuité par la
formule : , Vo étant la valeur actuelle ou la valeur du
capital emprunté ;
enfin le terme de l'annuité sera déterminé
par la formule : ,
Comme nous venons de le dire, ce chapitre vise à
apprendre aux élèves à bien calculer les
intérêts composés , les annuités et les
préparer comme les professionnels des opérations
financières, alors l'enseignant doit démontrer aux
élèves les formules nécessaires de calcul et
déterminer d'autres variables si elles sont inconnues.
Et comme nous pouvons le remarquer, le programme
d'économie financière est trop vaste et par conséquent
très ambitieux. L'enseignant veillera à donner l'information
générale dans le temps prévu par semaine (soit une heure
par semaine) et évitera d'entrer en profondeur au risque de ne pas
terminer le programme.
C'est à la lumière de ce point (Etude du
programme) que nous avons pu élaborer, notre test de connaissances.
1.2. NOTION D'EVALUTION
1.2.1.
L'évaluation
Pour ce qui est de la définition du concept
« évaluation », elle varie selon les auteurs et
selon les domaines dans lesquels on l'oriente. Nous allons essayer d'examiner
quelques unes des définitions qui lui sont données.
Dans le langage courant «évaluer » peut
signifier : juger, peser, estimer, apprécier ou mesurer. C'est
estimer une quantité en la comparant avec une autre quantité
déterminée.
Selon J.M. DE KETELE (1982 P.12) ;
« évaluer signifie examiner le degré
d'adéquation entre un ensemble de formation et un ensemble de
critères adéquats à l'objet fixé, en vue de prendre
une décision ». Il schématise cette définition
comme suit :
EVALUER =
Examiner le degré
d'adéquation entre :
Un ensemble de
formations
Adéquate à l'objet fixé
Un ensemble de critères
Pour prendre une
décision
Selon J. CARDINET (1986, P
67) : « évaluer, c'est se situer par rapport au
but ; prendre des informations sur le résultat déjà
atteint, c'est une démarche fondamentale de toute activité qui
tend vers un but. L `évaluation pédagogique est ainsi une
démarche d'observation et d'interprétation des effets de
l'enseignement, visant à guider les décisions nécessaires
au bon fonctionnement de l'école ».
Selon R. LAFON (1963), « l'évaluation est
une détermination, une estimation ou une mesure approximative soit de
capacités ou qualités présentées par un sujet de
l'efficacité et de la valeur d'une action poursuivie ».
Selon G. DE LANDSHEERE (1979, P111) :
« évaluation, c'est une estimation par une note d'une
modalité ou d'un critère considéré dans un
comportement ou un produit. Plus spécialement, l'évaluation
pédagogique peut être définie comme le processus
systématique visant à déterminer dans quelle mesure des
objectifs éducatifs sont atteints par les
élèves ».
Très souvent les élèves progressent
davantage grâce à l'évaluation (si elle est bien conduite)
que grâce à l'apprentissage. Selon J.M. DE KETELE
« L'évaluation doit être une composante de
l'apprentissage, les décisions importantes à prendre suite
à l'évaluation sont soit :
- sanctionner la réussite ou l'échec en fin
d'année,
- faire des bilans partiels,
- attribuer une mention,
- diagnostiquer.
Ce sont les quatre objectifs principaux de
l'évaluation tels que la plupart des enseignants
pratiquent ».
L'évaluation concerne un jugement de valeur,
une opinion, un point de vue personnel sur un message, un
phénomène de méthodes, une situation. C'est pour cette
raison que les enseignants devraient poser aux élèves des
questions objectives pour que ces derniers répondent de cette
manière afin de ne pas mettre cette évaluation en
difficultés. Pour bien conduire leur travail d'apprentissage, les
élèves ont besoin de savoir ce qu'ils ont acquis. Pour les
élèves, une évaluation de situation joue un rôle
effectif de renforcement tout autant que de correction. Pour les enseignants,
c'est l'évaluation qui est un moyen de savoir si leurs démarches
pédagogiques ont été structurées ou non et pour
quelques élèves, un appui individualisé reste encore
nécessaire. Si une question est mal posée, les
élèves à leur tour répondront de cette
manière et l'évaluation des enseignants sera en
difficulté.
Il faut noter aussi qu'une bonne évaluation
dépend des objectifs pédagogiques qui sont clairement
définis, disposant des bases sûres pour le choix des moyens et des
méthodes d'enseignement. Les enseignants, avant d'évaluer leurs
élèves, ils devront se fixer des objectifs et se choisir
différentes méthodes en vue de l'efficacité.
Parlant des objectifs pédagogiques, R.F. MAGER (1974,
P11), « nous dit qu'il est impossible d'évaluer avec
efficacité la valeur d'un cours ou d'un programme lorsqu'il n'y a pas
d'objectifs clairement définis. Autrement dit, l'enseignant n'est
efficace que dans la mesure où il atteint un objectif primordial
souhaité. S'il n'y parvient pas c'est qu'il est stérile et
improductif ».
1.2.1.1. Sortes
d'évaluations
Pour ce qui est de sortes d'évaluation, M.N. MAGABE
(1988-1989, P 46), nous dit que: « selon des auteurs, il existe
plusieurs critères pour établir les différents types
d'évaluation. Si l'on tient compte des moments pendant lesquels
l'évaluation se réalise dans le processus enseignement -
apprentissage; trois types d'évaluations sont à distinguer :
l'évaluation prédictive, l'évaluation formative et
l'évaluation sommative.
a. l'évaluation sommative
L'évaluation sommative intervient à la fin du
processus enseignement - apprentissage. Elle permet d'établir le bilan
de la leçon ou du programme. Elle se traduit sous forme de
résultat à un examen.
b. l'évaluation formative
L'évaluation formative cherche à situer les
difficultés de l'élève pour l'aider à
découvrir les procédures qui lui permettent de progresser dans
son apprentissage. Selon N.L. GAGE, cité par H. MUGANDAKAZI (2001-2002,
P. 7) « l'évaluation formative se déroule en continu
pendant tous le cours de l'activité éducative, de manière
à obtenir des renseignements qui peuvent ensuite être introduits
dans le circuit pour vérifier que les buts et les objectifs visés
ont bien été atteints ».
c. l'évaluation prédictive
L'évaluation prédictive, est celle
centrée sur les aptitudes que présente l'élève et
l'acquisition d'un certain pré - requis. Elle se fait avant d'amorcer un
programme, un cours, une leçon. Elle doit préciser si
l'élève sera en mesure d'aborder l'apprentissage sans
difficultés. Elle permet d'émettre un pronostic sur
l'apprentissage ultérieur de l'élève. Elle permet en fin
une orientation.
1.2.1.2. Importance de
l'évaluation
Pour ce qui est de l'importance de l'évaluation,
« elle se résume en ces trois buts que poursuit
l'évaluation : « elle vise à sanctionner le niveau
des connaissances atteint par l'élève, le niveau qui permet de
déterminer son succès ou son insuccès ; elle vise
aussi à situer les difficultés de l'élève afin de
l'aider à progresser sûrement vers les objectifs
préalablement établis ; enfin elle vise à
émettre un pronostic et à orienter l'élève dans une
voie correspondante à son pré - requis ».
I.2.1.3. Instruments
d'évaluation
Pour évaluer les connaissances des
élèves, les enseignants utilisent des instruments ou
épreuves d'évaluation. On distingue principalement trois,
à savoir : les examens traditionnels, les épreuves
objectives et les tests scolaires.
Les instruments d'évaluation sont constitués par
des révélateurs ou items ou encore de questions
d'évaluation. Il existe plusieurs types. Pour évaluer les
connaissances des élèves, l'enseignant est donc porté
à choisir les révélateurs qui permettent d'obtenir des
informations plus ou moins détaillées. Le choix dépend
donc du niveau d'information que l'on désire.
Pour J.M. DE KETELE « ainsi donc, distingue - t - on
généralement deux types fondamentaux de
révélateurs, à savoir : items de production ou
questions ouvertes et items de sélection ou questions fermées.
a. Items de production
Les questions ouvertes ou items de production laissent au
sujet examiné la liberté de structurer lui - même une
réponse et de l'exprimer dans son langage. Elles comprennent des
questions à réponses courtes et à réponses
longues.
b. Items de sélection
Les questions fermées ou à sélection sont
celles qui définissent d'avance les différentes formes de
réponses possibles. Elles contraignent le sujet qui doit
répondre, à choisir entre les réponses
proposées.
Les questions fermées ou à sélection sont
soit alternatives, à choix multiples (QCM) ou encore à
appariement.
Selon J.M. DE KETELE « les instruments
d'évaluation peuvent se classer de la manière suivante :
1. Item de production
1.1. à réponse courte
1.1.1. la question classique
1.1.2. le message à compléter
1.2. à réponse longue
2. Item de sélection
2.1. Item vrai - faux
2.2. Item à choix multiple
2.3. Item à appariement.
Il importe de faire remarquer que chaque forme des questions
présente des avantages et des inconvénients ; c'est ainsi
par exemple la question à production ou à réponse longue
présente la difficulté d'évaluer objectivement tandis que
celle à production courte ne fait pas apparaître le cheminement de
la pensée de l'élève.
La question à production longue permet
l'évaluation des capacités supérieures
(créativité, esprit critique), la seconde (question à
production courte) a une facilité et une objectivité plus grande.
Elle permet un contrôle rapide.
1.2.2. Le niveau de
connaissances
1.2.2.1. Le
niveau
Pour G. DE LANDERSHEERE, « le niveau (scolaire) est
l'ensemble des acquisitions réalisées par un élève
par comparaison au programme scolaire correspondant normalement à son
âge chronologique ».
Selon le dictionnaire usuel Larousse, (1987, P. 217)
« le niveau (mental ou intellectuel) est le degré de
développement intellectuel d'un individu par rapport à la
moyenne, apprécie par divers tests ».
I.2.2.2. La
connaissance
La connaissance est définie par le dictionnaire usuel
Larousse (1987, P. 617) : « comme étant une
activité intellectuelle visant à avoir la compétence de
quelque chose ».
Dans le cadre de notre travail, nous pouvons donc dire que le
niveau des connaissances est le degré de développement atteint
par les élèves après l'enseignement du cours
d'économie financière.
I.3. ETAT DE LA QUESTION
Notre étude s'inscrit dans le cadre de la recherche en
pédagogie appliquée et plus précisément en
enseignement de l'économie financière.
Un certain nombre des travaux a été
déjà réalisé dans ce domaine à
l'I.S.P./BUKAVU. A ce sujet, nous avons retenu les mémoires et travaux
de fin d'études suivants :
1. Hortense MUGANDAKAZI CIKWANINE ;
évaluation des connaissances en comptabilité
générale élémentaire en troisième
commerciale et administrative : révélateur
amélioré au niveau de troisième
année.
Après sa recherche, elle a trouvé que les
questions posées par les enseignants de comptabilité
générale élémentaire comportent les faiblesses ou
erreurs de formulation et elle a trouvé bon qu'il fallait les
améliorer ; c'est ce qu'elle avait fait.
2. M'MELENGE Shabombo Tony ;
évaluation des connaissances en arithmétique
commerciale en troisième commerciale et administrative dans la ville de
Bukavu.
Celui-ci a trouvé que les élèves de la
ville de Bukavu ont présenté un rendement faible en
arithmétique commerciale. Il a montré que le niveau qu'ils ont ne
peut leur permettre d'appréhender avec succès les
opérations commerciales dans les banques et au niveau des entreprises
commerciales non bancaires.
3. Béatrice CIZANYI Nyandwi ;
évaluation du niveau de maîtrise en technique de
commerce chez les élèves de la troisième année
commerciale et administrative : cas des écoles de grand
renommée de la ville de Bukavu (année scolaire 2001 -
2002).
Après sa recherche, elle a trouvé que, bien que
les écoles auxquelles elle a travaillé connaissent un niveau
d'organisation élevée, le niveau des connaissances des
élèves n'est pas satisfaisant. Ensuite elle a constaté que
d'une manière générale le programme national n'a pas
été couvert dans son entièreté malgré le
niveau d'organisation élevé; alors que les activités des
enseignants sont supposées être contrôlées de
façon régulière.
4. MUKANDILWA BYEMBA Kandé;
évaluation des connaissances en comptabilité
approfondie au niveau de quatrième commerciale et administrative dans la
ville de Bukavu.
Il a trouvé que le rendement moyen était faible
dans l'ensemble (soit de 44,042 %), il a témoigné qu'à la
fin de l'apprentissage de la comptabilité, les élèves de
quatrième commerciale et administrative de la ville de Bukavu ne
parvenaient pas à acquérir des connaissances suffisantes en cette
matière.
En fin de compte, nous remarquons qu'aucun des travaux
mentionnés ci- haut n'a traité le thème de notre
travail.
Notre contribution en ce domaine est le fait d'avoir
analysé le niveau d'acquisition de connaissance en économie
financière en 5e année commerciale et administrative.
Ceci constitue l'originalité de notre étude.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons étudié le cadre
théorique de notre travail; il était question d'aborder les
notions fondamentales d'ordre théorique.
Au premier point, nous avons présenté et
analysé le programme d'économie financière; c'est à
partir de ce point que nous avons pu élaborer notre test de
connaissances.
Au deuxième point, nous avons défini les
concepts : tels que l'évaluation et le niveau de connaissances.
Enfin, nous avons présenté l'état de la
question de notre travail.
CHAPITRE 2
CADRE METHODOLOGIQUE
2.1. INTRODUCTION
Ce chapitre présente les populations sur lesquelles
l'enquête a été menée et la technique
d'échantillonnage à laquelle nous avons fait recours pour
l'interprétation des données recueillies.
Il est également question de montrer le cheminement de
la construction de notre test de connaissances et celui de notre questionnaire
auprès des enseignants ainsi que la technique statistique
utilisée pour interpréter les données.
2.2. POPULATION ET
ECHANTILLON
Selon H.S. Donald et F. ALLARD, (1992, p. 172), on appelle
population ou univers, l'ensemble de toutes les données relatives
à un phénomène. En d'autres termes, la population est la
totalité des unités de n'importe quel genre pris en
considération par le statisticien. C'est donc un ensemble
d'unités prises en considération dans une analyse statistique.
L'échantillon est un segment ou sous ensemble de la
population étudiée. Il est utilisé pour la plupart des cas
parce que le chercheur se trouve souvent dans l'impossibilité d'aborder
tous les éléments de la population.
Les populations dans lesquelles nous avons tiré nos
échantillons étaient constituées des élèves
et des enseignants.
2.2.1. La
population d'élèves
Dans la ville de BUKAVU, 29 écoles organisent la
section commerciale et administrative; parmi lesquelles 24 écoles ont
les classes de 5ème année. Les autres écoles
sont en progression.
Le nombre total d'élèves de ces 24 écoles
s'élève à 691 et se répartissent dans le tableau
ci-dessous :
Tableau n° 1 :
Tableau d'élèves dans les 24
écoles
N°
|
ECOLES
|
Nombre de classes
|
Nombre
d'élèves
|
Régime
|
1
|
ALFAJIRI
|
1
|
23
|
C.C.
|
2
|
AVENIR
|
1
|
24
|
C.C.
|
3
|
Mgr GUIDO
|
1
|
7
|
C.C.
|
4
|
Mgr MULINDWA
|
1
|
24
|
C.C.
|
5
|
KASALI
|
2
|
56
|
C.C.
|
6
|
NYAKAVOGO
|
1
|
18
|
C.C.
|
7
|
WIMA
|
1
|
54
|
C.C.
|
8
|
BYA'ENE
|
1
|
24
|
C.P.
|
9
|
IMANI PANZI
|
1
|
42
|
C.P.
|
10
|
TUMAINI
|
1
|
35
|
C.P.
|
11
|
DE BUKAVU
|
1
|
57
|
N.C.
|
12
|
EDAP/I.S.P.
|
1
|
43
|
N.C.
|
13
|
IBANDA
|
3
|
83
|
N.C.
|
14
|
I.T.C.B.
|
1
|
24
|
N.C.
|
15
|
NIDUNGA/NYOTA
|
1
|
21
|
N.C.
|
16
|
EDAC/ISGEA
|
1
|
13
|
P.A.
|
17
|
ESPOIR
|
1
|
46
|
P.A.
|
18
|
BEATITUDE
|
1
|
15
|
P.A.
|
19
|
GRADIENAT
|
1
|
10
|
P.A.
|
20
|
JUHUDI
|
1
|
4
|
P.A.
|
21
|
LA SAPINIERE
|
1
|
10
|
P.A.
|
22
|
LUMIERE
|
1
|
16
|
P.A.
|
23
|
OLIMBA
|
1
|
34
|
P.A.
|
24
|
SUKA/ LAPEREAUX
|
1
|
8
|
P.A.
|
TOTAL
|
27
|
691
|
////
|
Source : nos enquêtes
Légende : N.C. :
écoles Non Conventionnées
C.C. : écoles
Conventionnées Catholiques
P.A. : écoles
Privées Agréées
C.P. : écoles
Conventionnées Protestantes
2.2.2. La
population enseignante
Pour les 24 écoles qui organisent la section
commerciale et administrative et qui possèdent la classe de 5è
année, quel que soit le nombre de classe, nous avons trouvé qu'il
y a 24 enseignants qui dispensent le cours d'économie financière.
Ainsi, notre population enseignante de référence est
constituée de 24 enseignants.
2.2.3.
L'échantillon d'élèves
Pour le choix des élèves devant constituer notre
échantillonnage, nous avons utilisé l'échantillonnage
aléatoire simple.
Selon L. D'HAINAUT, (1975, p.38), la méthode
d'échantillonnage aléatoire simple consiste à inscrire sur
un morceau de papier la référence de chaque élément
de la population, à bien agiter et à tirer au hasard le nombre
voulu de morceaux de papiers. C'est de cette façon que nous avons
tiré au hasard 8 écoles sur 24 et dans ces écoles nous
avons tiré un échantillon de 120 élèves sur une
population de 691, ce qui représente 17,37%. Ceux-ci ont
été tirés dans 8 écoles à raison de 15
élèves par écoles.
Les données se présentent dans le tableau
ci-après :
Tableau n°
2 : Tableau d'effectif d'élèves
enquêtés par école
N°
|
ECOLES
|
Effectif total
|
Echantillon
|
1
|
AVENIR
|
24
|
15
|
2
|
EDAP/I.S.P.
|
43
|
15
|
3
|
BYA'ENE
|
24
|
15
|
4
|
OLIMBA
|
34
|
15
|
5
|
KASALI
|
56
|
15
|
6
|
TUMAINI
|
35
|
15
|
7
|
WIMA
|
54
|
15
|
8
|
IMANI/PANZI
|
42
|
15
|
TOTAUX
|
312
|
120
|
2.2.4.
L'échantillon d'enseignants
Nous avons administré notre questionnaire à 8
enseignants des écoles retenues. Notons que ces enseignants n'ont pas
été tirés au hasard, du fait que nous avons tout
simplement considéré les enseignants des écoles en
question.
2.3. LA CONSTRUCTION DU
TEST DE CONNAISSANCES
Dans sa construction même, écrit A. Bonboir
(cité par Z. MUKE, 1976, p. 14) : « une épreuve de
rendement peut être considérée comme la suite normale d'une
étude longue et laborieuse d'une branche
déterminée ».
Le but de ce test, était de mesurer les apprentissages
réalisés en économie financière au cours de
l'année scolaire 2005 - 2006.
Pour élaborer notre test de connaissances, nous nous
sommes référé aux notes de certaines écoles et
plus précisément au programme officiel du cours d'économie
financière.
Ainsi, dans son élaboration, les items devront
respecter les grandes phases de la construction d'un examen tel qu'il est
proposé par G. De Landsheere (1970, p. 51), à savoir :
1. Définir l'objet et les objectifs
2. Rédiger les questions
3. Standardiser la présentation, l'administration et la
correction
Ce test ainsi conçu « permettra de
déceler les points de programme qui, mal compris ou ignorés,
empêchent une bonne acquisition des notions fondamentales apprises par
les élèves ». (S. M'MELENGE, 2002 - 2003, p.18).
2.3.1. La forme des
items et la cotation
Notre test était subdivisé en quatre grandes
parties, à savoir :
v la première partie était destinée aux
renseignements à compléter par le répondant,
v la deuxième partie aux consignes à suivre,
v la troisième partie à l'exemple, et
v la quatrième partie aux questions auxquelles il faut
répondre.
Le test était constitué de 25 items à
choix multiples. Pour ces items, nous avons utilisé les lettres :
a, b, c, d, e pour désigner les assertions parmi lesquelles il n'y avait
qu'une bonne réponse.
Pour la cotation de notre épreuve, nous avons tenu
compte des critères suivants :
· un point pour la bonne réponse;
· zéro point pour la fausse réponse;
· zéro point pour l'omission de réponse;
· zéro point pour une réponse
raturée ou surchargée.
2.3.2. Le
pré - test
Notre test de connaissances a été
précédé d'un pré - test. Autant que possible,
écrit G. De Landsheere (1971, p. 74), il faut essayer les questions
avant de les utiliser pour un examen. Ainsi, on découvre les
imprécisions, les défauts de rédaction, les erreurs
matérielles et aussi le niveau de difficulté.
Le but était d'essayer les items sur un
échantillon réduit d'élèves. Les résultats
devraient nous permettre d'opérer un choix sur les items qui se
révéleraient mieux appropriés, plus clairs, plus
significatifs ou encore plus difficiles que d'autres.
Selon G. De Landsheere (1971, p. 73), pour être valide
et équitable, un examen doit presque toujours comporter un grand nombre
de questions. Ainsi, notre test d'essai était constitué de 25
items représentant l'ensemble du programme.
a. L'administration du pré -
test
Nous avons administré au cours du mois de mai notre
test expérimental à 30 élèves tirés au
hasard dans une population de 77 élèves. Cette population se
regroupe dans 2 écoles : l'institut OLIMBA et l'EDAP/I.S.P.
Avant l'administration, nous avons demandé aux
élèves de ne garder qu'un stylo bleu, une calculatrice, une
feuille de brouillon et les tables financières. Après
distribution de protocoles, nous prenions soin de lire à leur intention
les consignes, et après avoir répondu aux questions de mise au
point pour la bonne compréhension des consignes, nous les invitions
à prendre leurs stylos et à y répondre. En suite, nous les
prévenions que le travail est individuel.
b. Le dépouillement et la
cotation
La notion d'un test composé d'items à choix
multiples, écrit G. De Landsheere (1971, p. 130), s'opère par
simple comptage du nombre de choix corrects. Dans la correction, nous avons
tenu compte de critères tels que repris au point 2.3.1. ci - haut :
un point pour la bonne réponse, zéro point pour l'omission de
réponse, zéro point pour la fausse réponse et zéro
point pour une réponse raturée ou surchargée.
c. La présentation des résultats du
pré - test
Notre échantillon a porté sur un effectif de 30
élèves répartis dans 2 écoles différentes.
Après dépouillement et cotation, nous avons relevé que les
élèves n'ont pas répondu à toutes les questions de
la même manière.
Ainsi, le tableau n° 4 montre l'allure de la variation
des pourcentages de réussite et d'échecs à toutes les
questions.
Tableau n° 4 :
Pourcentage de réussite aux items du pré -
test.
Items
|
% de réussite
|
Items
|
% de réussite
|
Items
|
% de réussite
|
Items
|
% de réussite
|
Items
|
% de réussite
|
1
|
13,33
|
6
|
30,00
|
11
|
0,67
|
16
|
43,33
|
21
|
40,00
|
2
|
63,33
|
7
|
6,67
|
12
|
20,00
|
17
|
00,00
|
22
|
40,00
|
3
|
63,33
|
8
|
36,67
|
13
|
66,67
|
18
|
10,00
|
23
|
63,33
|
4
|
56,67
|
9
|
10,00
|
14
|
03,33
|
19
|
46,67
|
24
|
23,33
|
5
|
13,33
|
10
|
60,00
|
15
|
76,67
|
20
|
53,33
|
25
|
00,00
|
Ce premier essai de nos items, nous a permis de recueillir
les indications suivantes (G. De Landersheere, cité par Z. MUKE, 1976.
p. 16) :
1. la difficulté des items : les items trop
difficiles étaient éliminés, selon le critère
précis (plus de 90 % de réussite : item trop facile avec
moins de 20 % de réussite : item trop difficile) ;
2. la validité des items : items confus,
ambigus ;
3. la pertinence des consignes données ;
4. le temps d'administration, la durée de la correction
et les difficultés possibles de la notation.
Ainsi les items 1, 5, 7, 9, 11, 14, 17, 18 et 25 ont
été éliminés, car ils ont fait moins de 20 %
de réussite.
2.3.3.
L'administration du test définitif et son
dépouillement
1. L'administration
du test
Notre test définitif composé de 16 items, a
été appliqué à 120 élèves à la
fin du mois de mai.
A l'en - tête de chaque protocole, il était
mentionné les prescriptions suivantes :
· les renseignements à compléter par le
répondant :
- nom et post - nom ....................
Prénom.........................
-
Ecole........................................................................
-
Sexe.........................................................................
-
Age..........................................................................
· les consignes étaient les suivantes:
- Lire attentivement les questions et les assertions
proposées,
- Encercler la bonne réponse
- Si la bonne réponse ne figure pas parmi les
assertions ; vous encerclez la lettre (f).
- Une assertion raturée n'a aucune valeur
- Durée : 2 heures et 30 minutes
- Utiliser seulement : la calculatrice, le stylo bleu, le
papier brouillon, les tables financières et la feuille d'examen.
Notons que la passation du test avait eu lieu soit dans
l'avant midi soit dans l'après midi suivant l'organisation de
l'école. Et après lecture des consignes par nous même, les
élèves étaient invités à travailler seuls et
en silence.
2. Le
dépouillement
Notons que, comme pour le pré - test, le
dépouillement et la cotation de l'épreuve définitive
étaient réalisés conformément aux critères
fixés dans le paragraphe ci-dessus.
2.4. LA CONSTRUCTION ET
L'ADMINISTARTION DU QUESTIONNAIRE ADRESSEE AUX ENSEIGNANTS
2.4.1.
L'élaboration et la rédaction du
questionnaire
Le questionnaire est de toutes les méthodes
d'observation, la méthode la plus connue et la plus fréquemment
utilisée, soutient H. Chauchat (cité par Z. MUKE, 2001, p. 72).
Cette méthode présente de nombreux avantages notamment le fait
que les observations sont systématiques. Un autre avantage qu'il
convient de relever est la possibilité d'atteindre un grand nombre
d'individus.
Selon R. Mucchielli (cité par Bamwisho, 1975, p. 53) le
questionnaire est une suite des propositions ayant une certaine forme et un
certain ordre sur lesquels on sollicite l'avis, le jugement ou
l'évaluation d'un sujet interrogé.
Notons que notre questionnaire a été aussi bref
que possible. G. De Landsheere (1970, p.57) affirme que « plus les
réponses exigent de temps, moins il y a de chance qu'elles soient
fournies. On groupe également les items qui concernent un même
sujet ou un même aspect du problème. Dans chaque groupe les
questions sont présentées dans un ordre logique.
Dans le cadre de notre travail, le questionnaire qui a
été élaboré avait pour but d'avoir des
renseignements sur les points suivants :
- la qualification des enseignants qui dispensent ce
cours ;
- l'ancienneté de ces enseignants ;
- leur appréciation du programme ;
- leur façon de dispenser le cours ;
- les causes des échecs des élèves en
économie financière.
2.4.2.
L'administration du questionnaire et le
dépouillement
Notre questionnaire définitif a été
constitué de 14 items. L'administration s'est déroulée
durant le mois de mai.
Nous avons demandé aux enseignants de lire
attentivement les questionnaires et de les remettre après trois jours
tout au plus, cela dans le but de répondre à toutes les questions
posées.
Après rassemblement des protocoles, nous avons
procédé à leur dépouillement manuel. Ce qui nous a
permis de procéder aux calculs fréquentiels.
2.5. LA TECHNIQUE
STATISTIQUE D'ANALYSE DES DONNEES
Les chiffres ne parlent pas d'eux - mêmes. Il faut faire
apparaître les relations qui existent entre eux. Les tableaux à
double entrée et les schémas expérimentaux sont les outils
indispensables à cette analyse, écrits G. De
Landsheere (1970, p. 236).
Pour analyser les données statistiques relatives
à notre étude, nous avons fait recours au test
d'hypothèses sur deux pourcentages.
Un test d'hypothèses sur deux pourcentages,
écrit H.S Donald (1992, p. 328), vise à déterminer
à partir des résultats échantillonnaux s'il existe
vraisemblablement une différence statistique significative entre les
pourcentages de deux populations.
En ce qui concerne notre étude, il sera question de
vérifier avec le test Z s'il existe une
différence significative entre :
- le pourcentage de réussite des élèves
dont les enseignants sont gradués et ceux dont les enseignants sont
licenciés ;
- le pourcentage de réussite des élèves
selon l'ancienneté des enseignants ;
- le pourcentage de réussite des élèves
dont les enseignants sont documentés et ceux qui ne le sont pas.
2.6. CONCLUSION
PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons exposé le cadre
méthodologique adopté dans la réalisation de ce
travail.
Au premier point, nous avons fait l'introduction de ce
chapitre, c'est - à - dire il a été question de montrer ce
qui a constitué ce chapitre ; au second point nous avons
défini la population et l'échantillon de notre travail ; au
troisième point nous avons expliqué la démarche suivie
pour construire le test en passant par le pré-test. Nous avons ensuite
procédé à l'élaboration du test définitif,
son administration et son dépouillement.
Le quatrième point était relatif à la
construction, l'administration et le dépouillement du questionnaire
d'enquête administré aux enseignants.
Enfin, nous avons décrit la technique statistique
d'analyse des données que nous avons utilisée pour
interpréter les résultats.
CHAPITRE 3
PRESENTATION ET ANALYSE
DES RESULTATS
Dans le présent chapitre, nous allons analyser et
interpréter les résultats recueillis grâce à notre
test de connaissances et à d'autres informations récoltées
auprès des enseignants au moyen d'un questionnaire d'enquête.
3.1.
PRESENTATION GLOBALE DES RESULTATS DES ELEVES
Notre test a porté sur un échantillon de 120
élèves tirés aléatoirement sur une population de
312 élèves, répartis dans 8 écoles
différentes.
Les résultats de notre étude indiquent une plus
grande variabilité qui doit faire l'objet de d'analyse. Les
données sont consignées dans le tableau suivant :
Tableau n° 5 :
Présentation globale des résultats
N°
|
ECOLES
|
Nbre
|
m
|
s
|
p
|
D
|
Qi
|
Qs
|
Rdt
|
1
|
AVENIR
|
15
|
7,73
|
2,54
|
11
|
3
|
5
|
10
|
48,31%
|
2
|
BYA'ENE
|
15
|
10,73
|
1,75
|
13
|
8
|
9
|
12
|
67,06%
|
3
|
EDAP/ISP
|
15
|
5,93
|
1,28
|
9
|
4
|
6
|
6
|
37,06%
|
4
|
OLIMBA
|
15
|
5,67
|
2,52
|
9
|
0
|
5
|
7
|
35,44%
|
5
|
IMANI/PANZI
|
15
|
6,40
|
2,06
|
10
|
2
|
5
|
8
|
40,00%
|
6
|
L. WIMA
|
15
|
4,87
|
1,77
|
8
|
1
|
4
|
6
|
30,44%
|
7
|
KASALI
|
15
|
7,80
|
1,86
|
10
|
2
|
7
|
9
|
48,75%
|
8
|
TUMAINI
|
15
|
12
|
1,07
|
14
|
10
|
11
|
12
|
75,00%
|
TOTAUX
|
120
|
7,64
|
3,02
|
14
|
0
|
6
|
10
|
47,76%
|
Source: Nos enquêtes.
Légende :
m = moyenne
Nbre = nombre total des
élèves enquêtés par école
s = écart-type
p = première cote
D = dernière cote
Qs = Quartile supérieur
QI = Quartile inférieur
Nombre d'items = 16
A la lumière de ce tableau, nous constatons que
l'institut TUMAINI vient en tête avec une moyenne de 12, soit un
rendement de 75 % et un écart type de 1,07. La cote la plus
élevée est de 14 points sur 16, la cote la moins
élevée est de 10 points sur16, et par apport à la moyenne
nous avons trouvé que 75 % des résultats se trouvent au-dessus de
11 points et 50% se trouvent entre 11 et 12 points, ce qui montre que
l'épreuve était facile pour ces élèves. Ce
rendement s'explique par plusieurs facteurs : les enseignants
qualifiés, les bonnes infrastructures et un bon équipement
matériel, la discipline rigoureuse, etc. Pour en connaître
davantage, nous nous sommes entretenu avec l'enseignant du cours, ce dernier
nous a informé que ses élèves sont plus appliqués
et attentifs en classe.
Après vient l'institut BYA'ENE à la
deuxième place avec une moyenne de 10,73 points sur 16, soit un
rendement de 67,06 % et un écart type de 1,75. La première cote
est de 13 points sur 16 et la cote la moins élevée est de 8
points sur 16. Par rapport à la moyenne, nous avons trouvé que
75% des résultats se trouvent au dessus de 9 points et 50% se trouvent
entre 9 et 12 points, ce qui prouve que le test était facile. Ce
rendement serait dû à l'organisation interne de l'école qui
incite les élèves à faire des travaux et des recherches
personnels en se documentant par-ci, par-là.
Respectivement viennent les écoles qui ont
réalisé le résultat entre 50% et 40%. Nous pouvons citer
à la troisième place l'institut KASALI avec une moyenne de 7,8
points, soit un rendement de 48,75% et un écart type de 1.86. La
première cote est 10 points, la dernière est de 2 points. Par
rapport à la moyenne , nous avons trouvé que 75% des
résultats se trouvent en dessous de 9 points et 50% se trouvent entre 7
et 9 points ce qui prouve que le test a semblé être difficile pour
cette école. L'enseignant, lui, suppose que ses élèves
sont bien appliqués dans ce cours et si les élèves
étaient préparés, ils devraient réaliser un bon
rendement. Mais pour les élèves, ils maîtrisent mieux la
partie pratique que la partie théorique.
Puis vient l'institut AVENIR, avec une moyenne de 7.73 points
soit un rendement 48.31% et un écart type de 2.54. La cote la plus
élevée de 11 points, la moins élevée est de 3
points; entre 9,5 et 4,5 points se trouvent 50% des résultats moyens.
Ensuite, vient à la cinquième place l'institut
IMANI/PANZI avec une moyenne de 6.40 points avec un rendement de 40% et un
écart type 2,06. La première cote est de 10 et la dernière
est de 2 points. Par rapport à la moyenne , nous avons trouvé que
75% de résultats se trouvent en dessous de 10 points et 50% se
trouvent entre 5 et 10 points ce qui prouve que le test n'était pas
facile pour cette école.
Enfin, nous trouvons les écoles qui ont
réalisé un rendement inférieur à 40%. Il s'agit
de :
o EDAP-ISP,
o OLIMBA,
o LYCEE WIMA.
Une question se pose : comment peut-on expliquer le
faible rendement des écoles qui sont réputées être
bien organisées telles que l'EDAP/ISP et le LYCEE WIMA ?
En réponse à cette question, l'enseignant du
cours nous a dit que les élèves ont tout simplement
négligé à bien répondre ou à prendre au
sérieux le questionnaire étant donné qu'ils étaient
déjà au courant que le résultats n'entreront pas en ligne
de compte dans la cotation scolaire. En ce qui concerne l'institut OLIMBA,
l'enseignant de ce cours, nous a dit que les élèves ont un niveau
bas tout simplement.
Notons que dans l'ensemble, toutes ces écoles ont
réalisé une moyenne de 7,64 points sur 16 points, soit un
rendement de 47,7 % avec un écart type de 3,02. La première cote
est de 14 points sur 16 et la dernière cote a été
réalisée par deux élèves de l'institut OLIMBA qui
ont obtenu 0 sur 16 points. Pour l'ensemble des écoles, par rapport
à la moyenne, nous avons trouvé que 75% de résultats
tombent en dessous de 10 points sur 16 et 50% se trouvent entre 6 et 10
points.
Nous constatons donc que le rendement moyen est très
faible dans toutes les écoles, soit 47.7 %, ce qui nous conduit à
affirmer notre hypothèse selon laquelle : « le
niveau d'acquisition des connaissances en économie financière est
insuffisant pour les élèves de la 5e année
secondaire, option commerciale et administrative ».
Ainsi, ce rendement nous a poussé à comparer
les résultats des élèves suivant leurs régimes de
gestion.
Le tableau ci-dessous présente les résultats
des écoles selon leurs régimes de gestion.
Tableau n° 6 :
Résultat des écoles selon leurs régimes de
gestion
N°
|
REGIMES
|
Nbre
|
m
|
s
|
p
|
D
|
Qi
|
Qs
|
Rdt
|
1
|
E.C. CATH
|
45
|
6,80
|
2,46
|
11
|
1
|
5
|
8
|
42,5%
|
2
|
E.C.P.
|
45
|
9,71
|
2,93
|
14
|
2
|
7.5
|
12
|
60,69%
|
3
|
E.N.C.
|
15
|
5,93
|
1,28
|
9
|
4
|
5
|
6
|
37,06%
|
4
|
E.P.A.
|
15
|
5,67
|
1,34
|
9
|
0
|
5
|
7
|
35,44%
|
Source : nos enquêtes.
Les chiffres que ce tableau visualise, nous renseignent que
les écoles conventionnées protestantes viennent en premier lieu
avec une moyenne de 9.71 points sur 16, soit un rendement de 60,69 % et un
écart type de 2,93. La première cote étant de 14 et la
dernière cote de 2 points, 75% des résultats tombent en dessous
de 12 points et 50% se trouvent entre 7.5 et 12 points. C'est ce qui montre que
le test était ni facile ni difficile. Ce rendement s'explique par le
fait que ces écoles disposent des enseignants qualifiés et
compétents qui s'occupent de la formation de leurs
élèves.
En second lieu viennent respectivement les écoles
conventionnées catholiques avec une moyenne de 6.8 points, soit 42,5% de
rendement et occupent la deuxième place ; les écoles non
conventionnées occupent la troisième place avec une moyenne de
5.93 points, soit un rendement 37,06 % et un écart type de 1,28. Et
enfin les écoles privées agréées occupent la
dernière place avec une moyenne de 5.67 points soit 35,44 % de rendement
et un écart type de 1,34. Notons cependant, que ces trois derniers,
n'ont pas eu la chance de réaliser même 50% pour des causes que
nous avions cité ci - haut.
3.2.
PRESENTATATION DES RESULTATS SELON LES VARIABLES
RETENUES
Eu égard à ce résultat global, nous
avons essayé étudier les facteurs qui pourraient être
à la base de ces échecs en tenant compte de quelques variables,
à savoir : la qualification des enseignants, l'ancienneté et
la documentation.
3.2.1.
Présentation des résultats selon la variable qualification des
enseignants
Le tableau ci-dessous présente les niveaux de
qualification des enseignants par école.
Tableau n° 8 :
qualification des enseignants.
N°
|
ECOLES
|
QUALIFICATION
|
1
|
AVENIR
|
L2 Sciences commerciales et administratives
|
2
|
BYA'ENE
|
G3 Sciences commerciales et administratives
|
3
|
EDAP/ISP
|
G3 Sciences commerciales et financières
|
4
|
OLIMBA
|
L2 Informatique et gestion
|
5
|
IMANI/PANZI
|
L2 Sciences commerciales et administratives
|
6
|
L.WIMA
|
L2 Sciences commerciales et administratives
|
7
|
KASALI
|
L2 Sciences commerciales et administratives
|
8
|
TUMAINI
|
G3 Sciences commerciales et administratives
|
Source : Nos enquêtes.
Dans ce tableau, nous constatons que cinq enseignants sont
licenciés et trois sont gradués, tous étant des
enseignants d'économie financière en 5è année
commerciale et administrative.
En tenant compte de cette variable, nous avons obtenu les
résultats qui se présentent dans le tableau ci - dessous :
Tableau n° 9 : Résultats des
élèves selon la qualification des enseignants
N°
|
Catégories d'élèves
|
Nbre
|
m
|
s
|
p
|
D
|
Qi
|
Qs
|
Rdt
|
1
|
Elèves enseignés par les licenciés
|
75
|
6,49
|
2,41
|
11
|
0
|
5
|
8
|
40,56 %
|
2
|
Elèves enseignés par les gradués
|
45
|
9,56
|
2,97
|
14
|
4
|
6
|
12
|
59,75%
|
Source : Nos enquêtes.
Dans ce tableau, nous trouvons que la première place
est occupée par les élèves enseignés par les
gradués avec une moyenne de 9.56 points, soit un rendement de 59.75% et
un écart type de 2.97. Ce sont ces élèves qui ont
réalisé la cote la plus élevée de 14 points et la
moins élevée est de 4. Nous référant à la
moyenne nous avons trouvé que 75% de résultats sont en dessous de
12 points, ce qui indique que le test était moyen. Par contre, la
deuxième place est occupée par les élèves
enseignés par les licenciés avec une moyenne de 6.49 et un
rendement de 40.56 %. Ce résultat nous donne matière à
réflexion. Comment peut-on expliquer ce phénomène ?
Cette différence constatée entre ces deux catégories,
est-elle significative ou non ?
En recourant au test z, nous avons trouvé que
la différence est significative ( zc = 2.77 ; zt #177; 1.96, au
seuil de 0.05). ce qui dénote, dans ce cas d'espèce, que le fait
d'être licencié ou gradué ne joue nullement sur les
rendement scolaire : un gradué qui est documenté, par
exemple, en matière d'enseignement peut être efficace par rapport
à un licencié qui vient de démarrer sa carrière
enseignante. Cela signifie, qu'à part la qualification, d'autres
facteurs peuvent jouer dans l'action éducative.
3.2.2. Présentation des
résultats selon la variable ancienneté.
Le tableau ci - dessous présente les niveaux
d'ancienneté des enseignants par école:
Tableau n° 10 :
Ancienneté des enseignants
N°
|
ECOLES
|
ANCIENNETE
|
1
|
AVENIR
|
3 ans
|
2
|
BYA'ENE
|
3 ans
|
3
|
OLIMBA
|
4 ans
|
4
|
IMANI / PANZI
|
2 ans
|
5
|
LYCEE WIMA
|
5 mois
|
6
|
KASALI
|
6 ans
|
7
|
EDAP / ISP
|
7 ans
|
8
|
TUMAINI
|
1 an
|
Nous avons constaté que seuls deux enseignants ont une
ancienneté de plus de 5 ans et les autres n'ont qu'une ancienneté
de moins de 5 ans.
Le tableau suivant montre les résultats des
élèves selon la variable ancienneté.
Tableau n° 11 :
Résultats des élèves selon l'ancienneté des
enseignants.
N°
|
ANCIENNETE
|
Nbre
|
m
|
s
|
p
|
D
|
Qi
|
Qs
|
Rdt
|
1
|
Elèves dont les enseignants ont moins de 5ans
|
90
|
7,9
|
3,44
|
14
|
0
|
6
|
11
|
49,36 %
|
2
|
Elèves dont les enseignants ont plus de 5 ans
|
30
|
6,87
|
1,84
|
10
|
2
|
6
|
8
|
42,94 %
|
Source : Nos enquêtes.
Nous constatons que les élèves dont les
enseignants ont une ancienneté de moins de 5 ans, ont une moyenne de
7.9 points, soit un rendement de 49,36 % et un écart type de 3.33. Ce
sont eux qui ont réalisé la première cote et la
dernière, soit 14 et 0 points. Ensuite les élèves dont les
enseignants ont une ancienneté de plus de 5 ans ont
réalisé 50% des résultats moyens se trouvant entre 3.5 et
8.5points avec un rendement de 42,94 % et un écart type de 1,84.
Compte tenu de ces résultats, il paraît paradoxal
que la variable « ancienneté » n'ait joué
aucun effet sur la réussite des élèves. Ce qui indique que
d'autres facteurs seraient donc à la base d'un bon rendement. Sur ce,
examinons alors l'effet de la
variable « documentation ».
3.2.3.
Présentation des résultats selon les enseignants
documentés et
ceux qui sont moins documentés
Tableau n° 12 :
Variable documentation
N°
|
ECOLES
|
OUVRAGES UTILISES
|
1
|
AVENIR
|
- Arithmétique commerciale ou économie
financière de CRUTZEN-CUYPERS
- Economie financière de WAUTHY ET DUCHESNE
|
2
|
BYA'ENE
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
- Notes de cours d'opérations de banques et de
bourses
- Lexiques de droit des affaires zaïrois
|
3
|
OLIMBA
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
- Cahiers d'autres écoles.
|
4
|
IMANI/PANZI
|
- Chr. Van Lierde, Economie financière et droit
commercial, C.P.R., Kin., 1999
- Notes de cours de mathématiques financières
- S. LAURENT et R. LAURENT, Algèbre et B
|
5
|
EDAP/ISP
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
- Syllabus de mathématiques financières
|
6
|
LYCEE WIMA
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
|
7
|
KASALI
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
- Notes de cours d'opérations des banques et de
bourses
- Notes de cours de mathématiques financières
- Notes de cours de gestion financière
|
8
|
TUMAINI
|
- Livre d'économie financière, 5è CA
- Notes de cours de mathématiques financières
|
Source : Nos enquêtes.
Les données de ce tableau nous révèlent
que trois enseignants utilisent plus de 3 ouvrages et cinq autres utilisent
moins de 3 ouvrages. Alors nous avons testé s'il existe une
différence significative entre les résultats
d'élèves dont les enseignants utilisent plus de trois ouvrages et
ceux dont les enseignants utilisent moins de trois ouvrages.
Le tableau suivant visualise les résultats obtenus.
Tableau n° 13 :
Résultats des élèves selon la variable
documentation
N°
|
Nombre d'ouvrages
|
Nbre
|
m
|
s
|
p
|
D
|
Qi
|
Qs
|
Rdt
|
1
|
Plus de 3 ouvrages
|
45
|
8,31
|
2,60
|
13
|
2
|
7
|
10
|
51,94 %
|
2
|
Moins de 3 ouvrages
|
75
|
7,20
|
3,05
|
14
|
0
|
5
|
10
|
45,25 %
|
Ce tableau montre que le rendement des enseignants utilisant
plus de trois ouvrages est supérieur, soit un rendement de 51.94 % et
une moyenne de 8.31 points et un écart type de 2.60. Par contre ceux
qui utilisent moins de trois ouvrages,leurs élèves ont obtenu une
moyenne de 7.24 points, soit un rendement de 45.25 % et un écart type de
3.19.
Aussi, le test z révèle qu'il existe une
différence significative entre les résultats des
élèves dont les enseignants utilisent plus de trois ouvrages et
ceux qui utilisent moins de trois ouvrages (zc : - 3.93 ;
zt= 1,96, = 0.05).
Eu égard à ce résultat, nous avons
confirmé notre hypothèse selon laquelle, il existe une
différence significative entre les résultats des
élèves dont les enseignants utilisent plus de trois ouvrages et
ceux qui utilisent moins de trois ouvrages. Ce qui dénote que la
documentation est très indispensable dans le processus enseignement -
apprentissage.
3.3.
PRESENTATION DES RESULTATS EN RAPPORT AVEC L'ENQUETE MENEE AUPRES DES
ENSEIGNANTS.
Après analyse des résultats des
élèves selon les variables retenues et pour avoir des
informations supplémentaires, nous avons adressé un questionnaire
d'enquête aux enseignants dont le but était de recueillir des
informations qui devraient nous éclairer sur l'apprentissage de
l'économie financière.
En tenant compte de la variable qualification des
enseignants, nous constatons ce qui suit : 5 sur 8, soit 62,5%, sont des
licenciés, 3 sur 8, soit 37,5%, sont des gradués ; 75% sont
du département de sciences commerciales et administratives, soit 6 sur
8; 12,5% soit 1/8 est de sciences commerciales et financières et 1/8,
soit 12,5%, est d'informatique et gestion.
S'agissant des enseignants qui utilisent le programme
officiel, 7/8, soit 87,5%, l'utilisent et 1/8, soit 12,5%, ne l'utilisent pas
sous prétexte que l'école n'en dispose pas.
A la question de savoir si les enseignants parviennent
à terminer le programme, 4/8 soit 50%, ont répondu positivement
et 4/8, soit 50%, ont répondu par la négation en disant que le
programme d'économie financière est trop vaste par rapport au
nombre d'heures prévues par semaine, soit une heure par semaine.
En ce qui concerne la question relative aux notions du
programme pour lesquelles, ils éprouvent des difficultés pendant
les enseignements, 3/8, soit 37,5%, ont dit que les intérêts
composés et les annuités leur semblent être difficiles et
5/8, soit 62,5% ont affirmé qu'ils n'en approuvent aucun
problème.
Pour ce qui est de la question relative aux notions qu'on
devrait éliminer dans le programme, 1/8, soit 12,5 %, seulement a
répondu positivement. Les autres, soit 87,5% trouvent que la
matière est bien adaptée.
A la question relative à la fréquentation des
bibliothèques riches en documents ayant trait à l'économie
financière, 6/8, soit 75%, ont dit qu'ils se documentent suffisamment
dans les bibliothèques de la place. Les autres ont avancé
l'argument du manque de temps.
Quant à la question relative à l'utilisation
des matériels didactiques dans les leçons, 2/8, soit 25%,
seulement ont répondu positivement et 6/8, soit 75%, des enseignants
dispensent leurs enseignements sans user du support pédagogique. Ce qui
entraîne, certes, la baisse du niveau intellectuel des
élèves.
En rapport avec la question de savoir si les
élèves réussissent facilement en économie
financière, 4/8, soit 50%, y ont répondu positivement. Tandis que
4/8soit 50 % des enseignants ont affirmé que certains
élèves y échouent par manque d'assiduité ou par le
fait qu'ils sont chassés de temps en temps suite au non payement des
frais scolaires.
CONCLUSION GENERALE
Après avoir parcouru pas à pas toutes les
étapes de notre étude, nous voici maintenant à son terme.
Nous allons présenter la synthèse des aspects essentiels de notre
investigation et des résultats obtenus.
Notre problème a été celui d'examiner
les connaissances acquises en économie financière au niveau de
5è année commerciale et administrative. Cela nous a amené
à formuler l'hypothèse selon laquelle : « le
niveau des connaissances en économie financière est insuffisant
pour les élèves de la 5è année secondaire, option
commerciale et administrative ». Afin de vérifier cette
hypothèse, nous avons mis sur pied un plan dont voici le
contenu :
Le premier chapitre a été consacré au
cadre théorique du travail. Il était question de faire un survol
du programme du cours d'économie financière en 5è
année commerciale et administrative, d'évoquer quelques notions
d'évaluation. Ensuite nous avons traité de l'état de la
question de notre étude.
Au deuxième chapitre, nous avons
présenté les populations sur lesquelles l'enquête a
été menée et la technique d'échantillonnage
à laquelle nous avons eu recours pour interpréter les
données recueillies. Il était également question de
montrer le cheminement de la construction de notre test de connaissances et
celui de notre questionnaire d'enquête auprès des enseignants.
Ensuite, nous avons parlé de la technique statistique que nous avons
utilisée pour interpréter les données.
Le troisième chapitre a porté sur la
présentation et l'analyse des résultats. A cet égard, nous
avons d'abord présenté les résultats des
élèves en rapport avec le test de connaissances. Ainsi le
résultat se présente comme suit : la moyenne était de
7,64 points sur 16, soit un rendement global de 47,76 % et un
écart type de 3,02. De ce résultat, nous avons constaté
que le niveau des connaissances était faible en économie
financière, ce qui ne pourrait permettre aux élèves
d'avoir un pré - requis nécessaire pour l'acquisition facile des
notions de certains cours de l'enseignement supérieur.
De même, en nous basant sur les variables
indépendantes que nous avons retenues et grâce au test z, nous
avons vu qu'il existe des différences significatives entre les
résultats des élèves selon les variables retenues. Etant
donné que, le rendement total a été faible, nous avons
constaté que la responsabilité de cette faiblesse incombe, d'une
part, aux enseignants et d'autre part, aux élèves.
Pour les enseignants, nous avons constaté, grâce
à notre questionnaire, qu'il y a ceux qui éprouvent des
difficultés dans certaines notions du cours et parfois les exigences
recommandées par la didactique ne sont pas respectées. Quant aux
élèves, nous avons trouvé plusieurs causes relatives
à ce faible rendement, notamment : le niveau très bas des
élèves dû au manque d'une base nécessaire, la
négligence et les absences exagérées, la non acceptation
de redoubler une classe dans laquelle ils ont échoué,...
Eu égard à l'insuffisance du rendement, nous
émettons ces quelques recommandations:
- Au niveau des élèves : qu'ils
reconnaissent le fait, qu'il sont les premiers bénéficiaires de
la connaissance, celle-ci eux pour et la société entière,
d'une grande importance. Ils doivent fournir un effort considérable pour
assimiler non seulement l'économie financière mais aussi toutes
les branches inscrites au programme.
- Au niveau des enseignants : nous leurs demandons de
pendre au sérieux les enseignements à leurs charges en se
documentant dans leurs disciplines respectives et en préparant
sérieusement les leçons.
- Aux chefs des établissements : de
réglementer le recouvrement qui semble être à la base des
ces échecs, de promouvoir la qualité de l'enseignement par des
visites des classes et d'améliorer les conditions de travail des
enseignants en achetant les matériels didactiques et les fournitures
scolaires.
- Au gouvernement et aux organismes internationaux de prendre
en mains leur responsabilités en payant les enseignants un salaire
décent et régulier, en mettant à leur disposition de
matériels nécessaires pouvant permettre l'acquisition des
connaissances en économie financière.
En somme, notre étude tient à son terme et
dégage comme constat : l'inefficacité du rendement des
élèves en économie financière ; nous croyons
avoir ouvert une nouvelle piste pour d'autres chercheurs; nous aimerions qu'ils
nous complètent pour d'autres aspects que cette étude n'a pas
abordé afin d'améliorer le niveau d'acquisition des connaissances
des élèves. Nous voulons reconnaître nos manquements, c'est
pourquoi nous resterons attentifs à toutes les remarques qui nous seront
adressées par nos lecteurs.
BIBLIOGRAPHIE
a. OUVRAGES
1. BAMWISHO M., Introduction à la
méthode de la recherche en éducation, PUZ,
Kinshasa, 1975.
2. CARDINET J., Pour apprécier le travail
des élèves, De Boeck - Wesmael, Bruxelles,
1986
3. BARUSSAUD, et al. ,
Mathématiques, éd.
FOUCHER, Paris, 1989.
4. DE KETELE J.M., Docimologie, introduction
aux concepts et aux pratiques, CABAY, Louvain - la - neuve,
1982.
5. DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de
l'évaluation et de la recherche en éducation, PUF,
Paris, 1979.
6. DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de
l'évaluation et de la recherche en éducation, PUF,
Paris, 1976
7. DE LANDSHEERE G., Evaluation constante et
examens, précis de docimologie, éd.
Labor, Bruxelles, 1971.
8. DE LANDSHEERE G., Introduction à la
recherche en éducation, éd. Labor, George Thone,
Liège, 1970.
9. D'HAINAUT L., Concepts et méthodes de la
statistique, éd. Labor, George Thone, Liege, 1970.
10. DONALD H.S, Les statistiques, une approche
nouvelle, Mc, Graw-Hill, Québec, 1992
11. MAGER R.F., Comment définir les
objectifs pédagogiques, GAUTHIER - VILLARS, Paris -
Bruxelles - Montréal, 1974.
12. VAN LIERDE Chr., Economie financière et
droit commercial, C.P.R., Kinshasa1, 1999.
b. DICTIONNAIRES
Dictionnaire usuel LAROUSSE, 17 Rue
du Mont PARNASSE, 75298, Paris, CEDEX 06
c. THESES
MUKE Z., Facteurs de fréquentation scolaire
dans la province du Sud Kivu, thèse,
inédite, UNIKIS, 2001.
d. ARTICLE
MUKE Z. al., Evaluations des connaissances acquises en
géographie à la fin de la première année
secondaire, in cahiers du CERUKI, N° 06, juin
1982.
e. MEMOIRES ET TRAVAUX DE
FIN DE CYCLE
1. MUGANDAKAZI C., Evaluation des connaissances en
comptabilité élémentaire, révélateurs
améliorés pour la classe de 3e année
commerciale, 2001 - 2002
2. M'MELENGE S., Evaluation des connaissances en
arithmétique commerciale en
3e année commerciale et administrative dans la ville de
BUKAVU, 2002 - 2003.
f. NOTES DE COURS ET
AUTRES DOCUMENTS
1. Déo MUNDENGA M., Notes de cours de
didactique générale, inédit, G1 SCA,
ISP/BUKAVU, 2003-2004.
2. MAGABE M.N. Jean - Charles, U.E.R. de
didactique, 1ère version, 1988 - 1989
3. RAPPORT SYNTHESE, séminaire de recyclage
des enseignants de cours d'option en
section technique commerciale et administrative, Bwindi,
du
05 au 10 avril
2004.
4. BAHATI N., Cours de mathématiques
financières, inédit, G1 SCA, ISP/BUKAVU,
2003 - 2004.
TABLE DE
MATIERES
EPIGRAPHE................................................ ......................I
IN
MEMORIAM..................................................................................
....II
DEDICACE ................................. ...................................III
REMERCIEMENTS.............................................................IV
CHAPITRE 0 :
INTRODUCTION......................................................................
1
0.2.HYPOTHESE ET VARIABLES
DU TRAVAIL
2
0.3.CHOIX ET INTERET DU
SUJET
2
0.4.DELIMITATION DU
SUJET
3
0.5.DIFFICULTES
RENCONTREES
3
0.6. SUBDIVISIONS DU TRAVAIL
3
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE
4
1.1. ETUDE DU PROGRAMME
4
1.2. NOTION D'EVALUTION
8
1.2.1. L'évaluation
8
1.2.1.1. Sortes
d'évaluations
9
1.2.1.2. Importance de
l'évaluation
10
I.2.1.3. Instruments
d'évaluation
10
1.2.2. Le niveau de connaissances
12
1.2.2.1. Le niveau
12
I.2.2.2. La connaissance
12
I.3. ETAT DE LA QUESTION
12
1.4 CONCLUSION
PARTIELLE
14
CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE
15
2.1. INTRODUCTION
15
2.2. POPULATION ET ECHANTILLON
15
2.2.1. La population
d'élèves
15
2.2.2. La population enseignante
17
2.2.3. L'échantillon
d'élèves
17
2.2.4. L'échantillon d'
enseignants
17
2.3. LA CONSTRUCTION DU TEST DE
CONNAISSANCES
18
2.3.1. La forme des items et la
cotation
18
2.3.2. Le pré - test
19
2.3.3. L'administration du test
définitif et son dépouillement
20
1. L'administration du test
20
2. Le
dépouillement
21
2.4. LA CONSTRUCTION ET L'ADMINISTARTION
DU QUESTIONNAIRE ADRESSEE AUX ENSEIGNANTS
21
2.4.1. L'élaboration et la
rédaction du questionnaire
21
2.4.2. L'ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE ET LE
DEPOUILLEMENT
22
2.5. LA TECHNIQUE STATISTIQUE D'ANALYSE DES
DONNEES
22
2.6. CONCLUSION PARTIELLE
23
CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE
DES RESULTATS
24
3.1. PRESENTATION GLOBALE DES RESULTATS DES
ELEVES
24
3.2. PRESENTATATION DES RESULTATS SUIVANT LES
VARAIBLES
27
RETENUES
27
3.2.1. Présentation des
résultats suivants la variable qualification des enseignants
27
3.2.2. Présentation de
résultat selon la variable ancienneté.
29
3.2.3. Présentation de
résultats selon les enseignants documentés et
30
ceux qui sont moins
documentés
30
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS EN RAPPORT AVEC
L'ENQUETE MENEE AUPRES DES ENSEIGNANTS.
31
CONCLUSION GENERALE
33
BIBLIOGRAPHIE
35
TABLE DE MATIERES
37
ANNEXE I
39
ANNNEXE II
45
ANNEXE I
TEST DE CONNAISSANCES EN ECONOMIE FINANCIERE
I. Renseignements à compléter par le
répondant.
- Nom et post-nom :
....................................Prénom :.............
-
Ecole :..........................................................................
- Sexe : ................................................
Age : ..................
II. Consignes à suivre
- Encercler la bonne réponse
- Lire attentivement les questions et les assertions
proposées
- Si la bonne réponse ne figure pas parmi les
assertions ; vous encerclez la lettre (f).
- Une assertion raturée n'a aucune valeur
- Durée : 2 heures et 30 minutes
- Utilisez seulement la calculatrice, le stylo bleu, le papier
brouillon, les tables financières et la feuille d'examen.
III. Exemple
Indiquez la bonne proposition.
a) Les banques sont des maisons privées où se
fait l'achat et la vente des marchandises.
b) Les banques de dépôt sont constituées
de la banque nationale et toutes autres banques de la R.D.C.
c) Les banques sont les entreprises commerciales qui
utilisent les dépôts reçus à la distribution de
crédits, à des placements et à d'autres investissements
rentables.
d) Les banques d'affaires possèdent le pouvoir
d'émettre la monnaie.
e) Les banques de dépôts reçoivent de
dépôts à long terme et octroient des crédits
à long terme au moyen des dépôts reçus et de leurs
capitaux propres.
f) Questions à répondre
1. L'une de propositions suivantes est fausse, il
s'agit de :
1. La banque d'émission est la banque officielle de
l'Etat.
2. La banque d'émission possède le pouvoir
d'émettre la monnaie.
3. Le rôle économique des banques consiste avant
tout à récolter l'épargne et à la redistribuer
ensuite.
4. Les banques d'affaires reçoivent des
dépôts à vue et à court terme et octroient du
crédit à court terme.
5. A part la banque nationale, toutes les banques de la
R.D.C. sont des banques de dépôts.
2. Indiquez la fausse proposition parmi les
dépôts des clients, on distingue :
a. Les dépôts à vue b. Les
dépôts à terme fixe
c. Les comptes courant d. Le
crédit aux pouvoirs publics
e. Les dépôts à prévis
3. L'extrait du compte-chèque envoyé
au titulaire du compte indique :
a. Les intérêts de retard
b. Le solde antérieur du compte
c. Le montant au début ou au crédit.
d. L'opération qui vient d'avoir lieu.
e. La situation ou le solde actuel
4. Indiquer la proposition fausse concernant les
précautions à prendre par le banquier pour faire face à
tous les risques d'être payé ; il
doit :
1. exiger des garanties meubles uniquement
2. diviser les risques
3. étudier le bilan (l'affaire) de son client
4. limiter les risques
5. prêter uniquement à ceux qui ont le pouvoir de
remboursement
5. Indiquer la proposition
erronée :
1. Faire du crédit sans ouverture du crédit
à quelqu'un c'est lui prêter une somme en la lui remettant
entièrement et immédiatement.
2. Le billet de banque c'est la monnaie fiduciaire
3. Par titres, il faut entendre : les factures, les bons
de commandes et autres pièces.
4. Le crédit à la consommation peut se
réaliser sous forme des prêts personnels à
tempérament et sous forme de financement à
tempérament.
5. Lorsque le bien mis en garantie est mobilier, la garantie
porte le nom de gage et lorsqu'il est immobilier, il porte le nom
d'hypothèque.
6. Les buts poursuivis par le client qui
dépose son argent à la banque sont
entre autres :
1. Effectuer un placement qui apporte de
l'intérêt
2. Le préserver du vol et de l'incendie
3. Eloigner la tentation de le dépenser
4. effecteur des opérations de paiement
5. Constituer avec la banque des sociétés
commerciales desquelles, il tirera les dividendes.
7. Toutes ces opérations d'encaissement
sont effectuées par la banque à l'exception
de :
1. Le versement par un tiers ou le titulaire
lui-même
2. La domiciliation d'effets et des factures.
3. Les virements effectués par des tiers
4. l'encaissement d'effets ou de chèques
endossés à la banque
5. L'encaissement des coupons de dividendes échus.
8. Indiquer la bonne
proposition :
1. Les cours des changes ne sont pas fixés
journellement et ne varient pas
librement en fonction de l'offre et de la demande.
2. La cote de changes est la liste de prix de la monnaie
nationale dans une banque.
3. La cote des changes est la liste des prix officiels de
devises indiquées sur un tableau.
4. Les cours de changes, c'est le prix auquel est
négocié la monnaie nationale.
5. Les cours de changes n'existent pas.
9. Quelle est à BUKAVU, la valeur actuelle
d'un effet de 9.000 UDS payable dans 26 jours au taux de 6 % ; côte
officielle : 1 UDS = 450 FC. Cette valeur est de :
a. 234.000 FC c. 4.032.450 FC e. 8.961 FC
b. 8.961 USD d. 4.032.450 USD
10. Toutes ces fonctions, sont des fonctions de la
banques centrale de la R.D.C.
sauf :
1. Emettre la monnaie scripturale.
2. Contrôler et gérer le marché des
charges.
3. Aider les banques commerciales et privées en
réescomptant leur portefeuille-effet.
4. Réglementer le crédit accordé par les
banques privées à leurs clients.
5. Contrôler le crédit accordé par les
banques privées à leurs clients.
11. Indiquer la proposition
inexacte :
1. Les activités de la CADECO sont celles de
récolter de fonds et celles d'effecteur des paiements.
2. Le rôle de la CADECO est d'encourager les
épargnes.
3. Le but de la SOFIDE est de faciliter les investissements en
vue d'accélérer le développement du pays.
4. La CADECO signifie : Caisse des Associations d'Epargne
et de Crédit du Congo.
5. Seule la banque nationale détient le pouvoir
d'émettre des billets et de frapper des pièces.
12. Le secteur public du crédit est
constitué de :
a. La SOFIDE c. la banque nationale de la R.D.C
b. La CADECO d. La BIRD
13. Cocher la proposition inexacte. Le secteur
international du crédit est constitué de :
a. FMI c. AID e. Banque centrale.
b. BIRD d. FED
14. Indiquez la proposition
erronée :
1. Les bourses sont des marchés où les biens
à échanger sont seulement représentés par des
titres, de documents de propriété comme des actions, des
obligations, des encaissements.
2. Il y a deux sortes de bourses : de marchandises et des
valeurs mobilières.
3. Le marché monétaire est celui où
s'effectuent les opérations de dépôts et de crédit
à court terme.
4. Le marché financier est représenté par
la bourse des valeurs mobilières.
5. Le marché financier est celui où ne sont pas
concentrées les offres et les demandes de capitaux à long terme
destinés au financement des investissements des entreprises et des
pouvoirs publics.
15. Indiquer la mauvaise
réponse :
1. Les valeurs mobilières prêtées
à l'Etat portent le nom de fonds publics.
2. Les valeurs mobilières prêtées aux
sociétés privées portent le nom des obligations.
3. Les valeurs mobilières engagées dans les
sociétés privées portent le nom des actions
4. Les valeurs mobilières ne sont pas transmissibles
quand elles sont au porteur.
5. Les valeurs mobilières sont accessibles à
tous : riche ou moins riches ; du fait de la variété
de leur prix.
16. Parmi ces facteurs influençant
l'ensemble du marché boursier (pour les facteurs déterminant la
variation des cours en bourse) ; une seule est fausse, il s'agit
de :
1. La conjoncture économique générale.
2. L'abondance ou l'insuffisance de capitaux.
3. La confiance ou la méfiance à l'égard
de la monnaie.
4. La date de remboursement.
5. Le niveau du taux d'intérêt.
17. La valeur d'un capital de 85.000 FC
placé à intérêt composé pendant 4 ans au
taux de 4,5 % est de :
a. 101.264,08 FC c. 101.064,09 FC e. 111.264,08 FC.
b. 101.364,08 FC d. 111.364,08 FC
18. Un capital placé à
intérêt composé à 8 % pendant 7 ans devient de
13.250 FC. Ce capital est de :
a. 8.349,75 FC c. 8.449,75 FC e. 8.648,53 FC.
b. 8.249,75 FC d. 8.149,75 FC
19. le taux appliqué à un capital de
9.000 FC conduit à une valeur acquise de 17.375 FC au bout de 9 ans est
de :
a. 8,584 % b. 6,542 % c.7,583 % d. 8,66 % e.
7,51 %
20. Pendant combien de temps, un capital de 10.000
FC conduit à une valeur acquise de 19.000 FC au taux de 9 % ? Le
temps de placement est de :
a. 7,20 ans c. 8 ans e. 5,45 ans.
b. 7,45 ans d. 3,25 ans
21. La valeur acquise par une suite
d'annuités de 12 annuités constantes est égale chacune
à 10.000 FC, taux de capitalisation 7,5 %, est
de :
a. 184.237,28 FC c. 194.137,28 FC e. 164.237,28 FC.
b. 185.337,28 FC d. 174.237,28 FC
22. Pour des annuités de 20.000 FC chacune
capitalisées à 7,5 % constitué d'un
capital de 500.000 FC, en déterminant
les nombres de ces annuités, on trouve :
a. 5 ans b. 9,36 ans c.7,55 ans d. 10,56 ans
e. 11,56 ans
23. Le taux de capitalisation de 18
annuités constantes de 5.000 FC chacune ont une
valeur acquise de 200.000 FC, ce taux est
de :
a. 8,25 % b. 4,52 % c.7,51 % d. 8,50 % e.
8,75 %
25. La valeur à l'origine d'une suite de 15
annuités constantes de montant 1.000
FC chacune au taux d'escompte de 8 % est
de :
a. 8.200,37 FC c. 9.889,48 FC e. un autre montant.
b. 8.559,48 FC d. 10.559,48 FC.
26. Le capital que je peux emprunter si je compte
le remboursement en 4 termes
de 1.000 FC au taux de 5 % est
de :
a. 3.545,95 FC c. 10.382 FC e. 3.950,01 FC
b. 3.500,81 FC d. n'existe pas.
ANNNEXE II
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE POUR LES ENSEIGNANTS DE
L'ECONOMIE FINANCIERE EN 5ème COMMERCIALE ET
ADMINISTRATIVE
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Dans le cadre de notre travail, nous avons conçu
une série de questions auxquelles nous vous demandons de répondre
en toute sincérité et en toute liberté.
Ces questions, comme vous le constatez n'exigent de votre
part aucun effort particulier du fait que vous allez cocher simplement la
réponse de votre choix en mettant (ok) dans la case correspondante. Pour
certaines questions, certes, il vous est demandé de justifier le choix
que vous aurez à effectuer. Si la place prévue à la
question"pourquoi","lesquelles" ou "comment" n'est pas suffisante; continuez
alors à répondre sur la feuille au verso en indiquant seulement
le numéro de la question.
N.B.: prière de
répondre à toutes les questions.
Nous vous garantissons l'anonymat pour vos
réponses et vous remercions de votre franche
collaboration.
1. Etudes faites ou qualification:...
...................................................
Votre spécialité(option
faite):.................. ..............................
2. Ancienneté:
a. dans
l'enseignement :.............................................
..................
b. pour l'enseignement du cours de l'économie
financière.....................................................................
3. Ecoles où vous avez presté en
tant qu'enseignant de l'économie financière:
- -
- -
4. Utilisez-vous le programme officiel de ce cours?
Oui/............/, ou non/............/
Si non, pourquoi?...........................
5. Parvenez-vous
à terminer le programme de ce cours au cour d'une année
scolaire?
Oui/............/, ou non/............/
Si non,
pourquoi?..........................................
6. Y a-t-il des notions pour lesquelles vous
éprouvez des difficultés pendant vos
enseignements?
Oui/............/, ou non/............/
Si oui,
lesquelles?.............................................
................................................
7. A votre avis, y a-t-il des
notions qu'on devrait éliminer dans le programme de ce cours?
Oui/............/, ou non/............/
Si oui, lesquelles?
.............................................
Si non pourquoi?......
...........................
8. Quels sont les manuels que vous utilisez pour
la préparation de vos leçons?
...............
9. ces manuels vous
appartiennent-ils?
C'est pour:- l'école
oui/........./, ou non/........./
- Vous-même oui/........./, ou
non/........./
- la bibliothèque de la place oui/....../, ou
non/....../
10. ces manuels utilisés, sont-ils
conformes à l'esprit du programme?
Oui/............/, ou non/............/ou
partiellement/........./
11. consultez-vous des bibliothèques
riches en documents (livres, TFC, mémoires, etc.) ayant trait
à l'économie financière?
Oui/................../, ou
non/................../
Si non, pourquoi? ..................
12. Utilisez-vous de matériels didactiques
dans vos leçons?
Oui/............/, ou non/............/
Si non, qu'est ce qui vous manque?.........
............
13. Les questions que vous posez sont-elles
tirées dans les livres que vous utilisez?
Oui/................../, ou
non/...................../
Si non, quels sont alors d'autres livres qui font
l'objet du questionnement? ..................
Pourquoi
utilisez-vous ces autres livres? ...
14. Pensez-vous que vos élèves
réussissent facilement à votre cours d'économie
financière?
Oui/.............../ ou non /.............../
Si oui, prouvez-le?
Si non, quelles sont d'après vous, les raisons des
échecs et pourquoi?......
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