conclusion
Au terme de notre travail au cours duquel, nous avons beaucoup
appris, nous pouvons affirmer que cette étude a été pour
nous l'occasion de comprendre plus en profondeur et d'appliquer en pratique les
outils et techniques d'évaluation de contrôle interne en suivant
ses différentes étapes.
Dans la phase pratique de cette étude, nous avons eu
l'occasion de participer lors d'une mission de commissariat aux comptes
à l'évaluation des procédures du cycle « achats
/ fournisseurs ».
Ainsi, nous avons acquis la certitude que le contrôle
interne aide l'entreprise à s'adapter aux mutations de l'environnement
intérieur et extérieur.
A l'issue de nos contrôles sur le cycle
« achats / fournisseurs », nous avons suivi la
démarche indiquée dans notre modèle d'analyse (voir annexe
10).
Nous avons fait la prise de connaissance de la
société « ABC » et de ses procédures
avant de procéder à l'évaluation préliminaire des
procédures afin de dégager dans un premier temps les points forts
et les faiblesses de conception.
Dans un 2e temps nous avons procédé
à l'évaluation définitive des points forts qui a
consisté à vérifier d'une part l'existence des
contrôles clés identifiés lors de l'évaluation
préliminaire (points forts) et d'autre part contrôler leur
application permanente.
Enfin, nous avons procédé à une analyse
des faiblesses pour faire ressortir les risques liés à ses
déficiences et proposer des recommandations afin de garantir l'atteinte
des objectifs du contrôle interne.
En conclusion, les évaluations des procédures
d'achats de la société « ABC » qui ont
été faites précédemment, ont
révélé des faiblesses majeures dues
essentiellement :
o à l'absence de manuel de procédure ;
o et au cumul de fonction incompatible.
La mise en oeuvre des recommandations proposées
à la société dans la section précédente
permettrait de la garantir la sauvegarde du patrimoine, la maîtrise de
l'entreprise, l'application des instructions de la Direction
Générale et la qualité de l'information comptable et
financière.
Ainsi, la mission d'un commissaire aux comptes, bien
qu'étant de certifier les états financiers de la
société auditée, permet également à cette
dernière de bénéficier des conseils à travers les
recommandations découlant de l'évaluation des
procédures.
Au niveau de la pratique, rares sont les dirigeants qui
prennent en compte ces recommandations.
En effet, si la mission de commissariat aux comptes est
devenue obligatoire dans certaines formes de sociétés sur la base
des textes, il n'existe nulle part des dispositions rendant obligatoire la mise
en application de recommandations émises lors des missions d'audit
légal, alors que l'application stricte des recommandations aiderait la
société à :
o mieux fiabiliser ses comptes annuels ;
o éviter la répétition des
erreurs ;
o remotiver le personnel à réaliser leur
tâche par une meilleure organisation ;
o faciliter la prise de décision par une bonne
qualité de l'information.
Par ailleurs, nous constatons que les entités accordent
davantage d'importance à leur système de contrôle interne.
Nous assistons de plus en plus à la création de
service, direction ou cellule d'audit interne dont la principale
préoccupation est l'amélioration des performances de la
société par l'atteinte des objectifs de contrôle
interne.
Cette direction directement rattachée à la
Direction Générale permet ainsi d'assurer l'indépendance
et l'autonomie des auditeurs internes par rapport aux autres
départements de la société.
Cependant, pour lui assurer un bon fonctionnement, encore
faudrait-il requérir l'adhésion de la DG ?
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