Section 6 : Analyse financière
Dans ce chapitre sont passées en revue les
données financières et comptables de l'entreprise, telles
qu'elles ressortent des documents comptables et financiers mis à la
disposition.
6.1 Revue des comptes et du
patrimoine de la société au 31/12/2004
6.1.1 Présentation des
bilans simplifiés de la filiale 2002/2004
En KDA
A 2004, Le bilan de la société présente
la caractéristique suivante :
· Les fonds propres de l'entreprise sont positifs
grâce à l'apport de l'actionnaire sous forme d'augmentation
du capital mais ne représentent que 21,3% du total de ce bilan ;
· 78,7% des ressources sont constituées par des
dettes ;
· 40% de ces ressources sont constituées par des
dettes envers l'actionnaire ;
· Près de 35% de son endettement est exigible
à court terme et 64,7% de cet endettement à court terme est
constitué par des découverts bancaires ;
· 64,1% de ses emplois représentent des
investissements ;
· Ses activités potentiellement rentables sont
globalement déficitaires du fait principalement du poids des charges
financières.
6.1.2 Analyse des
différents postes du bilan au 31-12-2004
Le bilan de la société arrêté au
31/12/2004 à un montant brut de 2 491 832 KDA et à un
montant net de 1 976 872 KDA, ainsi qu'à un résultat
déficitaire de 117 478 KDA, renferme les rubriques suivantes.
6.1.2.1 Analyse de l'Actif
L'actif de l'entreprise se compose des éléments
repris ci-dessous :
q
Investissements :
q
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 1 191
343 KDA, ce poste se décompose selon le tableau
suivant :
En KDA
La lecture du tableau relatif aux investissements fait
ressortir les appréciations suivantes :
Les investissements affichent au 31/12/2004 un montant brut 1
673 859 KDA et un montant net de 1 191 343 KDA ; ils sont
globalement amortis à 28,8%. Les immobilisations amortissables le sont
à 30%.
Ce volume d'investissements renferme :
§ des terrains qui représentent 5 % du
volume net ;
§ des équipements de production qui
représentent 84,5% du volume net, et amortis
à 26,63 % ;
§ des équipements sociaux représentant
moins de 1,73%, amortis à 20,67 % ;
§ des investissements en cours pour 0,34%.
Les équipements de production sont constitués
principalement par :
§ les bâtiments, avec 426 971 KDA, amortis à
17,32 % et représentant 35,84% des investissements nets ;
§ les installations de production (matériel et
outillage) pour une valeur nette de 556 375 KDA, amorties à 29,38%,
représentant 46,7% ;
§ le matériel de transport amorti à 69%
avec une valeur nette de 6 987 KDA et 0,6% du total net ;
§ les agencements et installations (0,60%), amortis
à 74,44% ;
§ les autres matériels et mobiliers (0,44%),
amortis à 44,29%.
q Stocks :
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 388 916 KDA,
ce poste se décompose comme suit :
En KDA
Les stocks sont constitués à 48% par les
matières et fournitures. Ces stocks de matières et fournitures
renferment des matières essentielles pour 53,7% ainsi que des
pièces de rechange pour 19%. Ils représentent 3,4 mois de chiffre
d'affaires. Ils sont provisionnés à 2%.
Les stocks de produits semi finis représentent 16,9% du
volume global des stocks et 35 jours d'activité.
Les stocks de produits finis ne représentent que 21%
et 45 jours d'activité. Ils sont provisionnés à 1%.
Ce volume global des stocks représente 21% du total du
bilan au 31/12/2004 et 8 mois d'activité de l'entreprise, en
augmentation notable notamment par rapport à 2002 (+28%).
Ces valeurs d'investissements et de stocks sont
portées sous réserve des expertises techniques et technologiques
qui détermineront à la fois leur degré d'utilité et
leur valeur vénale.
q Créances et disponibilités
:
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 279 135 KDA, ce
poste se décompose comme suit :
En KDA
Ce volume de créances représente 10,4% des
emplois de l'entreprise au 31/12/2004, il représente près de 3,5
mois de chiffre d'affaires et appelle les observations suivantes :
Les créances sur clients nettes constituent 59 % du
volume net global des créances et se répartissent de la
façon suivante par âge et par type de clients :
§ Une partie (6 996 KDA, soit 3,7%) de ce volume
brut est née avant le 31/12/2000.
§ Une autre partie (13 464 KDA, soit 7%) est
détenue sur les autres entreprises du Groupe.
§ 69,7% de ces créances sur clients peuvent
être considérées comme vivantes et réelles.
§ A 2004, les créances à expurger et
à considérer comme des non valeurs sont reprises dans le tableau
ci-dessous :
En KDA
Il faut noter que l'entreprise a constitué des
provisions pour risque de non recouvrement de ses créances anciennes ou
dépréciées pour un montant de 27 982 KDA.
De l'examen du poste de créances sur clients, il
ressort que les montants portés par l'entreprise dans ses livres au
31/12/2004 sont à considérer comme des valeurs réelles,
après déduction des créances
dépréciées mais non provisionnées pour un montant
de 29 559 KDA, comme le montre le tableau ci-dessous :
Créances Clients
Brutes en KDA
|
Montant jugé
déprécié
|
Provisions de l'entreprise
|
Montant net
|
Valeur jugée réelle
|
Moins value
|
192 614
|
57 541
|
27 982
|
164 632
|
135 073
|
29 559
|
Le volume des créances sur clients portées dans
les livres de l'entreprise peut être considéré comme une
valeur réelle au 31/12/2004 à concurrence de 135 073KDA.
Les créances d'investissement qui représentent
2,41% du volume global des créances et 0,4% des emplois au 31/1/2/2004
sont constituées à 96% de prêts au personnel et de
cautionnements versés à 4%.
Les créances de stocks d'un montant insignifiant de 125
KDA renferment des avances aux fournisseurs.
Les avances pour compte (10 310 KDA) renferment
essentiellement des taxes récupérables enregistrées en
2004 et des précomptes (87%) ainsi que avances sur allocations
familiales (10%), à considérer comme vivantes.
Les autres créances (avances d'exploitation) d'un
montant global de 7 247 KDA représentent des avances sur salaires
effectuées en fin de l'année 2004, pour 70% ainsi que d'autres
avances et frais payés d'avances pour 30%, à considérer
comme vivantes.
Le compte « disponibilités »
présente au 31/12/2004 un solde positif de 86 531 KDA, en tenant compte
des dettes financières de 437 729 KDA, le solde net de trésorerie
est négatif de 351 198 KDA.
De l'examen du poste de créances, il ressort
que les montants nets portés par l'entreprise dans ses livres sont
à considérer comme des valeurs réelles à
concurrence de 163 045 KDA, soit une moins value de 29 559 KDA.
6.1.2.2 Analyse du Passif
Le passif du bilan de l'entreprise, tel qu'il apparaît
dans ses livres au 31/12/2004, se compose des éléments
suivants :
q Fonds Propres :
Pour un volume positif au 31/12/2004 de 396 240 KDA, ce
poste se décompose comme suit :
En KDA
Intitulés
|
Montants
|
Capital social
|
500 000
|
Réserves
|
16 239
|
RIA
|
-12 650
|
Provisions pour pertes &charges
|
10 129
|
Résultat de l'exercice
|
-117 478
|
Total
|
396 240
|
Le niveau des fonds propres est positif de 396 240 KDA au
31/12/2004. La situation nette est quant à elle de 386 111KDA.
Cette entreprise qui a bénéficié de la
part de l'actionnaire d'une augmentation du capital sous forme d'apport ;
ce qui lui a permis de renforcer ses fonds propres et de faire face au
déficit de l'exercice 2004 notamment.
q Dettes :
Au 31 Décembre 2004, ce poste qui s'élève
à 1 463 154 KDA représente 78,7% du Total du Passif et
se répartit de la façon suivante :
En KDA
Les dettes d'investissements (15,8%) renferment des emprunts
bancaires à concurrence de 99% ainsi que d'autres crédits
d'investissements pour 0,5%. Les filiales de REMCHI et GHAZAOUET
détiennent respectivement 389KDA et 80 KDA. Des retenues de garanties
sont également enregistrées pour 671 KDA (0,3%).
Les dettes de stocks (fournisseurs de stocks)
représentent 10,8% du volume global des dettes. L'examen de ce poste
fait ressortir les données reprises ci-dessous :
En KDA
Bien qu'il renferme des soldes anciens non significatifs, ce
volume de dettes est à maintenir par prudence dans les comptes de la
société en attendant les rapprochements à
effectuer.
Les détentions pour comptes sont constituées
principalement par des cotisations sociales non reversées pour 70% ainsi
que des taxes dues sur ventes (1%), et d'impôts sur les salaires (11%).
Ces dettes sont à considérer comme vivantes et exigibles.
Les dettes d'exploitation renferment principalement des
créditeurs de frais financiers pour 27 190 KDA (71,4%) des
cotisations sociales dues pour 7100 KDA (18,6%) ainsi que des impôts dus
(938 KDA) pour 2,4%. Cette rubrique renferme également des fournisseurs
de services pour 2 061 KDA (5,4%) et des rémunérations dues
133 KDA (0,3%). Ce solde est à considérer comme vivant et
exigible.
Les avances commerciales sont constituées
essentiellement d'acomptes et d'avances exigibles reçus des clients.
Les dettes financières sont constituées
d'avances bancaires (découvert bancaire).
De l'examen du compte de dettes, il ressort que les
soldes d'un montant global de 1 463 154 KDA au 31/12/2004,
portés dans les livres de la société peuvent
être considérés comme réels et
réellement exigibles.
6.1.3 Analyse de la
rentabilité à travers les TCR retraités de
2001 /2004
En KDA
6.1.3.1 Analyse de
l'évolution des résultats de l'activité
commerciale
Le chiffre d'affaires global de l'entreprise a
évolué de façon favorable durant la période avec
une moyenne de 19% par an et une augmentation de 67% entre 2001 et 2004 ; il
est constitué en moyenne à 95% par de la production vendue.
Compte tenu des déficits d'exploitation qui
sont enregistrés chaque année, ce volume de chiffre d'affaires
est apparemment insuffisant, à l'exception des exercices 2001 et 2003
où les résultats nets sont positifs grâce aux
résultats exceptionnels.
6.1.4 Contribution des
salariés au chiffre d'affaires
En KDA
* Nombre de KDA de chiffre d'affaires que ramène un KDA de frais de
personnel.
Les ratios de productivité ont évolué de
façon favorable mais insuffisante, celui du chiffre d'affaires
ramené aux frais de personnel est resté également
insuffisant malgré une forte augmentation.
6.1.5 Evolution du taux de
valeur ajoutée 2001/2003
En KDA
Bien qu'il ait évolué de façon
irrégulière avec une régression importante par rapport
à 2001, le niveau de valeur ajoutée est resté
appréciable à 2004. Il est cependant insuffisant pour couvrir les
autres charges compte tenu de leur poids.
Pour tenir compte du facteur important de stockage de chaque
période, il peut être plus représentatif de calculer le
taux de valeur ajoutée par rapport à la valeur de production.
C'est ce qui est montré dans le tableau suivant :
En KDA
Les fluctuations remarquées ci-dessus sont moins fortes
et le taux a globalement monté de 2001 à 2004.
6.1.6
Rémunération des facteurs de production
q Productivité du travail (valeur ajoutée
par agent) :
En KDA
La part des frais de personnel reste importante par rapport
à la valeur ajoutée dégagée par l'activité,
malgré une amélioration en fin de période.
Il semble que les effectifs de l'entreprise soient
surdimensionnés et qu'il existe un sureffectif dont les frais de
personnel absorbent une part importante de la valeur ajoutée, qu'il y
aura lieu d'identifier et de traiter.
q Rémunération des autres facteurs par la
valeur ajoutée :
En KDA
La part des autres charges, en augmentation durant la
période, est importante et non absorbable par la valeur
ajoutée ; celle des frais financiers est
prépondérante et s'explique par l'importance des dettes
financières, malgré l'existence d'autres dettes exigibles court
terme. La part des amortissements est également lourde.
6.1.7 Taux d'excédent
brut d'exploitation (EBE)
En KDA
Le taux d'excédent brut d'exploitation, qui s'est
redressé en fin de période à un niveau acceptable reste
insuffisant au regard du poids des autres charges (frais financiers et
amortissements).
6.1.8 Rentabilité
économique ou rentabilité des actifs
En KDA
Ce tableau fait ressortir les éléments
d'appréciation suivants :
§ Légère augmentation du potentiel
économique mobilisé, associé à une augmentation du
volume d'activité, ayant induit un relèvement du coefficient de
couverture par le chiffre d'affaires des moyens mis en oeuvre.
§ Une marge économique positive et en
évolution favorable mais insuffisante sur toute la période.
La filiale affiche pour la période un
potentiel de rentabilité obéré par le poids des frais
financiers qui induisent des situations de déficits d'exploitation avec
tendance à une amélioration insuffisante.
6.1.9 Autres
éléments d'appréciation de la rentabilité de la
société
L'entreprise CERAMIT dégage des
résultats financiers et une capacité
d'autofinancement négatifs à insuffisants, avec toutefois
tendance à l'amélioration. Elle présente aussi un niveau
de dépendance financière encore inquiétant, malgré
l'apport de l'actionnaire en 2004.
6.2 Analyse de situation
à travers les bilans retraités 2001/2004
En KDA
Les opérations de retraitement et de reclassement des
éléments du bilan de l'entreprise ont porté sur :
§ l'affectation du résultat net de chaque
exercice en report à nouveau.
§ La consolidation des éléments de la
trésorerie en tenant compte des liquidités et des
découverts bancaires en vue de déterminer la trésorerie
nette ;
§ La consolidation des dettes et des créances
envers les actionnaires en vue de déterminer la situation nette et la
porter en dettes à M<.
Ce retraitement permet de formuler les
appréciations suivantes sur les données relatives à sa
situation financière :
6.2.1 Structure et
évolution des ressources de la filiale
Les fonds propres de l'Entreprise sont positifs durant toute
la période, avec un renforcement en 2004 à la suite de l'apport
de l'actionnaire sous forme d'augmentation du capital qui a permis de faire
face au déficit de cet exercice et de porter leur niveau à
396 240 KDA, soit 22,35% du total des emplois et 33% des emplois stables ;
ce qui est insuffisant.
Les autres ressources stables (813 988 KDA) sont
constituées de dettes envers le Groupe à concurrence de 71,6%
ainsi que de dettes externes pour 28,4%. Elles représentent 68% des
immobilisations nettes et 45,91% du total des emplois, à fin 2004.
Au total, les capitaux permanents (fonds propres et autres
dettes à M<), sont de 1 210 228 KDA à la fin de la
période, soit 68,26% du total du bilan. Ce qui place l'entreprise dans
une situation de forte dépendance financière.
Les dettes à court terme, en légère
augmentation durant la période, financent 32,76% des emplois à
fin 2004 et sont constituées à 64% par des dettes
financières ou découverts bancaires.
Globalement, malgré l'apport de l'actionnaire, les
ressources longues de l'entreprise qui ont diminué du fait
l'accumulation des déficits enregistrés à fin 2004, se
sont avérées insuffisantes, alors que les ressources courtes ont
augmenté pour couvrir des emplois en évolution.
6.2.2 Structure et
évolution des emplois de la filiale
Les actifs immobilisés représentent 67,58% des
emplois en 2004, avec une très faible augmentation à la fin de la
période.
Les valeurs d'exploitation (stocks) représentent en
moyenne quant à elles 19% des emplois, et 7 mois d'activité dont
3,4 mois pour les matières & fournitures et près de 2,7 mois
pour les produits finis ou en cours de fabrication, dont le poids et le volume
sont en augmentation pendant la période.
Ses créances à court terme qui
représentent en moyenne 12% des emplois, et dont le poids s'est
stabilisé durant la période, renferment à 79% des
créances sur clients équivalent à 3 mois de chiffre
d'affaires et jugées recouvrables à 70%.
L'Entreprise ne dispose pas de trésorerie et enregistre
un découvert bancaire qui traduit sa dépendance financière
et sa vulnérabilité.
Le fonds de roulement toujours positif, a évolué
irrégulièrement de façon défavorable à 2004
pour passer à moins de 6 jours de chiffre d'affaires. Le besoin en fonds
de roulement qui est financé en partie par des découverts
bancaires a par contre augmenté durant la période. Ces deux
éléments traduisent une situation qui tend vers la rupture de
l'équilibre financier de la société et une plus forte
dépendance.
Le tableau suivant illustre l'évolution de l'encours
commercial de l'entreprise durant la période et des différents
éléments du fonds de roulement :
En KDA
Désignation
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Chiffre d'affaires (CA) TTC
|
460 234
|
616 099
|
642 434
|
769 641
|
§ Créances clients brutes
|
171 678
|
235 689
|
173 726
|
192 614
|
Créances à court terme totales
|
201 065
|
354 475
|
192 076
|
213 855
|
Créances clients /CA (en jours)
|
134
|
138
|
97
|
90
|
Créances totales /CA (en jours)
|
157
|
207
|
108
|
100
|
Consommations totales TTC
|
357 943
|
372 171
|
336 099
|
259 934
|
Dettes fournisseurs
|
230 637
|
222 175
|
141 823
|
157 668
|
Total des dettes à court terme
|
265 561
|
274 658
|
181 926
|
211 437
|
Crédits fournisseurs /cons en Jours
|
232
|
215
|
152
|
218
|
Crédits totaux /cons en Jours
|
267
|
266
|
195
|
293
|
Crédits totaux en J de CA TTC
|
208
|
160
|
102
|
99
|
Stocks
|
319 688
|
302 392
|
352 185
|
388 916
|
Stocks en J de CA TTC
|
250
|
177
|
197
|
182
|
Besoin en fonds de roulement en Jours
|
190,6
|
216,6
|
195,1
|
170,0
|
Fonds de roulement en Jours
|
185,9
|
119,4
|
37,3
|
5,7
|
|
L'examen de l'évolution de l'encours commercial de
CERAMIT au 31/12/2004 fait ressortir :
§ Une évolution irrégulière mais
baissière du portefeuille de créances malgré une
augmentation du chiffre d'affaires ;
§ Une relative maîtrise des stocks malgré
une légère augmentation due à l'évolution des
volumes d'activité ;
§ Une réduction des dettes à court terme
fournisseurs qui la contraint à aggraver sa situation vis-à-vis
de la banque.
§ Une certaine dépendance dans l'exploitation de
son potentiel de production, du fait des déficits et de l'insuffisance
de fonds propres.
Cet examen permet de faire ressortir que bien que les
éléments du besoin en fonds soient maîtrisés par
l'entreprise, les déficits l'oblige et l'insuffisance de fonds propres
à supporter des dettes à court terme importantes ; ce qui
fragilise sa structure et augmente sa dépendance financière.
La structure financière de l'entreprise se
caractérise par des fonds propres et des capitaux permanents
insuffisants qui risquent d'aggraver sa dépendance financière et
son insolvabilité.
Les différents indicateurs relatifs aux conditions de
d'exploitation et d'équilibre financier ainsi qu'à leur
évolution font ressortir l'existence d'un potentiel de
rentabilité altéré par une structure financière
entraînant des situations de déficits et de
déstructurations.
6.3 Synthèse du
diagnostic économique et financier
DOMAINE
|
|
Fort
|
Moyen
|
Faible
|
Négatif
|
ANALYSE DE SITUATION FINANCIERE
Niveau des fonds propres
Niveau des stocks
Niveau des créances
Niveau du B.F.R
Niveau du solde de trésorerie
|
|
X
|
X
X
|
X
|
X
|
ANALYSE DE GESTION
Croissance de la production
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitation
Résultat brut de l'exercice
Cash-flow
|
|
X
|
X
X
|
X
|
X
|
ANALYSE DE PRIX DE REVIENT
Prix de revient global
Coûts des intrants
|
|
X
|
X
|
|
|
Conclusions :
Au plan de la
rentabilité :
Ø Rentabilité aléatoire
due à ;
· insuffisance du chiffre
d'affaires ;
· importance des frais financiers liés
à l'endettement ;
· Existence de légers
sureffectifs ;
Au plan de la structure
financière :
Ø faiblesse des fonds propres ;
Ø insuffisance des ressources
stables ;
Ø dépendance
financière.
Existence néanmoins d'un potentiel de
rentabilité.
6.4 Présentation du
bilan retraité au 31/12/2004
Les opérations de retraitement et de reclassement des
éléments du bilan de l'entreprise ont porté sur :
§ L'affectation du résultat net de l'exercice en
report à nouveau.
§ La consolidation des éléments de la
trésorerie en tenant compte des liquidités et des
découverts bancaires en vue de déterminer la trésorerie
nette ;
§ La détermination des créances
réelles en tenant compte des résultats de la revue des comptes au
31/12/2004.
Les éléments qui ressortent de ce retraitement sont
présentés ci-dessous :
En KDA
|