Section 3 : État de la concurrence au sein
du secteur de la céramique sanitaire
Le secteur du la céramique sanitaire connaît une
croissance progressive suite à la prospérité du secteur du
bâtiment. Comme résultat le secteur attire de nouveaux entrants,
qui veulent profiter des opportunités offertes. Nous constatons aussi,
que les concurrents établis renforcent leurs positions au sein du
secteur par des nouveaux investissements. Ce qui impose à CERAMIT de se
préparer à une forte concurrence dans le moyen et le long
terme.
Il y a cinq entreprises au niveau national qui produisent la
céramique sanitaire :
1. CERAMIT, Chlef.
2. CERAMIG, Tlemcen.
3. GSG, Chlef.
4. EL MOUSTAKBAL, Sétif.
5. ECS, Constantine.
CERAMIG fait partie du même groupe ECO. Mais elle est
considérée comme concurrent de CERAMIT, car toutes les filiales
du groupe ECO ont une gronde autonomie en question de la gestion des ressources
financières et des stratégies qui les adoptent.
D'après le travail qu'on a mené au sein du
secteur, on a constaté qu'il y a un manque des informations sur
l'ensemble du secteur. Même, il n'y a pas des études menés
par les des organismes soit étatiques ou privés. Ce qui nous
oriente vers les responsables comme sources des informations, et les
résultats dans ce cas seront relatives.
Ø Après plusieurs entretiens avec les
responsables à CERAMIT, la conclusion est que l'entreprise est en bonne
position par apport aux autres concurrents pour les raisons suivantes :
Ø L'entreprise est la plus ancienne au sein du
secteur.
Ø L'entreprise a investie dans de nouvel
équipement de production.
Ø L'entreprise produise la meilleure qualité sur
le marché.
Ø L'entreprise se concentre beaucoup sur la
qualité du travail par le biais de la formation continue des
employés.
Ø L'entreprise a adopté dès 2003 un
management de la qualité très élaboré.
Ø La majorité des concurrents sont des nouveaux
entrants, dont ils sont entraine de chercher de s'installer au sein du
secteur.
Ø les responsables de l'entreprise ont beaucoup de
confiance pour envers l'avenir, et veulent que l'entreprise deviendra le leader
du secteur.
Suite à plusieurs rencontres avec le du management de
la qualité, il dise que l'entreprise joue sur un double objectif
« coût/qualité ». Le travail permanent sur la
réduction des coûts et l'amélioration continue de la
qualité des produits.
Le remarquable c'est que la stratégie de l'entreprise
est implicite, car il n'y a pas document écrit ou proclamé du
côté de la direction générale pour arriver à
ces buts.
Il y a un travail pour la réduction des coûts et
l'amélioration de la qualité des produits. Il y a des
opérations d'externalisation en avenir, par exemple : le transport
des employés et des matières premières, la distribution
des produits finis. Ces décisions stratégiques sont importantes
et expriment les grandes lignes de la stratégie de l'entreprise.
Ce qui manque c'est l'élaboration d'une
stratégie précise qui cadre tout ce travail, pour que
l'entreprise aille droit vers les objectifs fixés à travers une
démarche stratégique organisée.
|