ACADEMIE DE MONTPELLIER
UNIVERSITE DE PERPIGNAN
Mémoire de fin d'étude pour l'obtention
de diplôme de Master en Economie et Management
THEME
Analyse sectorielle et diagnostic interne d'une
entreprise
Cas de l'entreprise CERAMIT
ENCADRE PAR : Mr A. LOURDE
Elaboré par : Mohammed Benali
Session : Septembre 2006
DEDICACE
Je remercie tout d'abord :
Mes parents qui m'ont soutenue tout au long de ma
vie, à mes frères et soeurs
A notre directeur Mr AZOUANI et Mr LALAOUI et Mme
GHERS, et tout le personnel de l'école de formation en assistance et
management.
A tous les enseignants de
l'ECO-FAM.
A mes précieux amis en formation
Master en Economie et Management.
A tous le personnel de l'entreprise SERAMIT qui a
contribués a la réalisation de ce modeste
travail.
A tous qui ont contribué de prés et
de loin a la réussite de mon travail de recherche
Merci a vous tous
Mohammed
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre 1 : Analyse sectorielle
1. Analyse de l'environnement de l'entreprise
2. les groupes stratégiques
Chapitre 2 : Diagnostic interne
1. Diagnostic commercial
2. Diagnostic technologique
3. Diagnostic financier
4. Diagnostic des ressources humaines
DEUXIEME PARTIE
Chapitre 1 : Présentation de l'entreprise
CERAMIT
1. Détails juridiques, adresse, gestion et
propriété
2. Historique de la société
3. Etat de la concurrence au sein du secteur de la
céramique sanitaire
4. Produits de la société
Chapitre 2 : La place de l'entreprise CERAMIT sur le
marché.
1. La place de l'entreprise CERAMIT sur le
marché
Chapitre 3 : Diagnostic interne de CERAMIT
1. Commercialisation
2. Production et technologie
3. Personnel de CERAMIT
4. Organisation et système de gestion
5. Système qualité et
approvisionnement
6. Analyse financière
Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Introduction
Dés le début des années soixante-dix,
l'économie mondiale à connue des changements radicaux.
L'incertitude est devenue le symbole de la nouvelle aire.
Avec tous ce que rapporte cette incertitude avec elle, les
entreprises de toutes tailles et de tous secteurs se sont retrouvées
face à un nouvel environnement, sur quoi ils savent peu d'information.
Les entreprises ont devenues très agressives du
côté concurrentiel, et les fautes de gestion et de
décisions stratégiques ont devenus de plus en plus fatales. Des
grandes entreprises ont été victimes de ces fautes.
Dans cette situation, les entreprises n'ont pas cessées
de chercher les meilleurs outils de lutte contre cette incertitude pour assurer
leurs pérennités. L'idée a commencé par des
approches d'études environnementales par la récolte et l'analyse
des informations concernant les facteurs importants qui influent sur la vie
économique.
Cette approche a prouvée ses limites, car la
connaissance seule des donnés de l'environnement ne suffit pas pour
arriver aux buts fixés par les entreprises.
Durant cette situation une autre approche est apparue, elle
s'intéresse à l'entreprise elle-même. Elle donne plus
d'importance aux ressources et compétences de l'entreprise comme les
facteurs de succès.
Dans notre étude la, nous essayions de combinais ces
deux approches pour donner une vision plus claire se qu'il faut faire pour
mener une entreprise à une bonne position concurrentielle.
Pour mener à bien se travail nous nous somme
intéressés aux deux parties : une approche théorique
et une autre pratique qui nous permettent, nous l'espérons d'être
plus concret sur le sujet.
La première partie (théorique) est
scindée de deux chapitres :
En premier lieu nous allons parler de l'analyse
sectorielle.
Au second lieu, nous allons déterminer les
différents critères constitutifs de diagnostic interne.
Puis, nous émergeons dans la deuxième partie
(pratique), dont nous allons parler sous forme de trois chapitres qui traitent
l'analyse et le diagnostic de la société CERAMIT :
Dans le premier chapitre nous allons présenter la
société CERAMIT, son historique, ses produits.
Dans le second chapitre nous allons déterminer la place
qui occupe l'entreprise CERAMIT sur le marché.
En dernier lieu, nous allons déterminer le diagnostic
interne de l'entreprise CERAMIT on appuyant sur son organisation, son
système de gestion, sa production et son management.
Et pour finir, une conclusion où on va essayer
d'analyser, d'apporter, quelques recommandations pour l'entreprise.
CHAPITRE 1 : ANALYSE SECTORIELLE
Section 1 : Analyse de l'environnement de
l'entreprise
La formulation d'une stratégie qui est surement pour
faire face à la concurrence, implique une mise en relation de
l'entreprise avec son environnement. L'environnement là est
composé des forces économiques et sociales. Mais le domaine qui
compte beaucoup pour l'entreprise est le secteur, ou l'ensemble des secteurs,
dans lequel ou lesquels elle entre en compétition avec d'autres
entreprises.
Pendant la deuxième partie du vingtième
siècle, il s'est développé plusieurs outils et approches
d'analyse de l'environnement des entreprises.
Aux les années soixante-dix telle que les matrices
développées par le BCG1(*), la méthode PIMS2(*) développée par
General Motors.
Les années quatre-vingt ont été
influencées par le modèle des cinq forces de la concurrence, qui
est de Michael Porter.
1.1. : La démarche de Michael Porter
De nos jours le modèle de Porter se présente
comme le plus robuste grâce à sa flexibilité, et au champ
très large qu'il le couvre. Porter à proposé une structure
type au secteur, adaptable à toutes les industries. Dans le secteur on
trouve principalement cinq forces qui interviennent directement sur le champ de
la concurrence :
Ø Les concurrents du secteur.
Ø Les entrants potentiels.
Ø Les fournisseurs.
Ø Les clients.
Ø Les produits de substitution.
On peu présenter forces comme dans la figure.
Entrants potentiels
Menace de nouveaux entrants
Concurrents du secteur
Rivalité entre les entreprises
Pouvoir de négociation des fournisseurs
Pouvoir de négociation des clients
Clients
Fournisseurs
Substituts
Menace des produits ou
services de substituables
Figure les forces qui commandent la concurrence au
sein d'un secteur3(*)
Pour une entreprise établie dans un secteur, la
définition d'une stratégie de lutte contre la concurrence
est « la stratégie à pour but de placer
l'entreprise dans la meilleur situation possible pour défendre contre
les forces de la concurrence ou les infléchir en sa
faveur »4(*).
Pour mettre en place cette stratégie il faut plonger
sous la surface et les sources de chaque force. La connaissance des ces sources
profondes des pressions concurrentielles éclaire les forces et les
faiblesses de l'entreprise, illustre sa position dans le secteur, clarifie les
domaines ou des modifications de stratégie peuvent offrir les plus
grandes résultats, et met à jour les domaines où
l'évolution du secteur offre les perspectives les plus prometteuses ou
les menaces les plus dangereuses.
1.2 : Les cinq forces de la concurrence
1.2.1 : La menace des nouveaux entrants
Ce sont des entreprises attirés par le secteur et
peuvent entrer à tout moment. Rapportant avec eux des différentes
nouvelles capacités, mais aussi le désir de conquérir une
part de marché.
L'arrivée de ces entreprises dépende des
obstacles à l'entrée :
Ø Les économies d'échelle : ont
trait à des baisses dans les coûts au niveau des produits ou des
processus de production.
Ø La différenciation des produits :
signifie que les entreprises établis ont une image de marque et une
clientèle fidèle, qui provienne d'une publicité
passée de services rendue à la clientèle, de
différence dans les produits ou simplement du fait d'avoir être le
premier entrant dans le secteur.
Ø Les besoins de capitaux pour le financement des
investissements, qui peuvent êtres lourdes pour entrer dans la
concurrence.
Ø L'accès aux circuits de distribution : le
fait que le nouvel entrant doit distribuer son produit peut crée un
obstacle.
Ø La propriété de la novelle technologie
à travers les brevets et la RetD.
Ø L'accès favorable aux matières
premières donne l'avantage aux entreprises établis.
Ø La courbe d'expérience : dans certains
secteurs d'activités, on constate une tendance à la baisse des
coûts unitaire lorsqu'une entreprise accumule de l'expérience dans
la fabrication d'un produit. L'expérience peut diminuer les coûts
dans la commercialisation, la distribution ou d'autres domaines qui ont
relation avec les coûts.
Ø L'état peut limiter ou interdire l'entrer
à des secteurs dite stratégique.
Ø Les coûts de transfert d'un produit à un
autre.
1.2.2 : La rivalité entre les firmes
Cette rivalité est renforcée par les facteurs
suivants :
Ø Faible croissance du marché, sa veut dire la
conquête de nouvelle part de marché, ce qui intensifie la
concurrence.
Ø Niveau élevé des charges fixes.
Ø Faible différenciation de l'offre ce
qui aggrave la concurrence au niveau des prix.
Ø Surcapacité de production sur le
secteur.
Ø Concurrents nombreux et de taille voisine.
Ø La nécessitée de l'innovation
technologique, ce qui suppose des fais colossale pour la RetD.
Ø Des obstacles à la sortie
élevée. Comme l'actif spécialisé (les
pétrolières) ou des coûts fixes à la sortie
(main-d'oeuvre).
1.2.3 : les produits de remplacement
Les produits de remplacement sont dangereux
s'ils peuvent améliorer le rapport qualité/prix. Le risque est
aussi présent dans l'intérêt que le marché peut
donner à ces produits. Cet intérêt peut prendre des formes
différentes telles que :
Ø Le produit de remplacement offre des
fonctionnalités supplémentaires.
Ø Des avantages au niveau du coût d'achat.
Ø Une meilleure adaptation au besoin client.
Ø Un produit présenté par des entreprises
performantes, donc fortement retables.
En faite, on peut considérer que la substitution
peut :
Ø Etre directe.
Ø Provenir de la disparition de l'intérêt
pour l'emploi du produit.
Ø Etre consécutive à la réduction
d'emploi du produit.
Ø Résulter d'une intégration par l'amont
dans la filière.
Ø Résulter d'une intégration par
l'aval.
Le vrai problème réside dans la
difficulté de les identifier.
1.2.4 : Le pouvoir de négociation des
fournisseurs
Ce pouvoir est renforcé par les facteurs
suivants :
Ø La concentration des fournisseurs face à des
clients plus nombreux, ce qui donne plus de poids aux fournisseurs.
Ø La dépendance de produit de leur secteur.
Ø Plus le produit acheté présente un
caractère stratégique fort plus le fournisseur possède un
fort pouvoir de négociation.
Ø Le coût de transfert d'un fournisseur à
un autre est élevé.
Ø La menace crédible d'intégration en
aval de la part de fournisseur.
Ø L'excédent de la demande sur l'offre.
Ø Le poids de secteur ne représente pas pour les
fournisseurs un enjeu majeur.
1.2.5 : Le pouvoir de négociation des clients
ou les distributeurs
Est renforcé par les facteurs suivants :
Ø L'achat des clients par quantité importante
représente un chiffre d'affaire important pour les fournisseurs.
Ø Le coût de transfert d'un fournisseur à
un autre est faible.
Ø Les produits achetés au secteur
représentent une part importante des coûts des clients.
Ø Les clients sont confrontés à une forte
obligation de réduction des coûts.
Ø Les clients ont des faibles profits.
Ø Les clients représentent une menace
crédible d'intégration par l'amont.
Ø Le produit du secteur n'influe pas sur la
qualité de l'offre des clients.
Ø Les clients disposent d'une information
complète sur le produit, ce qui les donne une position de
négociation.
On peut ajouter le rôle des pouvoirs public comme une
force régulatrice :
Ø Réglementation (impôt et taxes,
pollution, contrôle des changes, normes, etc.).
Ø Client.
Ø Fournisseurs
Ø Concurrents.
Ø Prescripteur.
Ø Rassembleur.
Ø Financement.
Ø Protectionnisme.
Section 2 : Les Groupes Stratégiques
Après avoir analysé le secteur et identifier
les cinq forces de la concurrence qui déterminent la nature de cette
dernière, et les perspectives générales de profit au sein
de ce secteur. Il est essentiel de procéder à une autre
étape de l'analyse stratégique. À cette étape la
firme doit savoir et comprendre les diverses stratégies mises en oeuvre
par les autres concurrents. Cette étape devrait rendre possible la
réalisation des groupes de concurrents par type de stratégie, ce
qui les appels Michael PORTER les groupes stratégiques.
En réalité le degré de l'intensité
de la concurrence n'est pas le même entre touts les concurrents. On
trouve que les concurrents qui se concentrent dans le même groupe
stratégique sont des concurrents directs par apport aux restes des
concurrents du secteur.la cause, c'est que ces concurrents du même
groupes adoptes des stratégies voisines de lutte contre la
concurrence.
2.1 : Les dimensions stratégiques de la
concurrence
Les stratégies adoptées par les entreprises dans
un secteur donné sont basées sur des plusieurs dimensions. Et ces
dernières inspirées des travaux de M.PORTER, nous permettront de
saisir les différences entre les stratégies. Donc, Il est
important d'avoir une vue précise de ces dimensions stratégiques,
aux nous devions se référer :
2.1.1 : La spécialisation
Elle mesure la concentration de l'entreprise, en ce qui
concerne l'étendue de la gamme de produit, la clientèle
visée, et les zones géographiques des entreprises.
Il y a trois cas de spécialisation :
Ø La spécialisation : c'est l'engagement
dans un seul segment.
Ø La généralisation : c'est
l'engagement dans la majorité des segments.
Ø La multi spécialisation : c'est
l'engagement dans quelques segments.
2.1.2 : L'image de marque
C'est la personnalité construite par l'entreprise pour
elle-même, par le biais de plusieurs outils tel que la publicité,
la force de vente, etc. qui permette à la fin d'acquérir une
image de marque puissante, et qu'elle peut être imposé en
même temps, dans ce cas l'image sera faible.
2.1.3 : La sélection des circuits de
distribution
Le but de l'entreprise est de mettre son offre à la
disposition des clients finals. Pour cela, elle doit choisir de posséder
ses propres circuits de distribution, ou d'utiliser des circuits
spécialisés ou des circuits à vocation
générale. Ce choix est important, car il entraîne des
conséquences majeures sur les structures de l'entreprise, son mode
d'organisation, les compétences et les techniques à
maîtriser. Et ce qui est important aussi c'est l'influence de ce choix
sur l'image de marque.
2.1.4 : La qualité du produit
L'entreprise doit choisir le niveau de qualité du
produit, car il influence la prise des décisions importants, tel que le
choix du mode de production, le choix des matières premières,
l'aspect extérieur du produit, le conditionnement, etc.
2.1.5 : La domination technologique
Le degré de la maîtrise de la technologie est
une option stratégique, qui à une entreprise de déplacer
le jeu concurrentiel en sa faveur.
2.1.6 : L'intégration verticale
Le degré d'intégration au sein d'une entreprise
dépend de leur capacité. Par exemple sur le plan de la
production, les entreprises qui ont les moyens financiers et matériels
peuvent avoir une intégration verticale poussée, dans laquelle
toutes les activités se faites à l'intérieur d'elle.
Jusqu'une intégration faible pour les entreprise qui non pas les moyens
financiers et matériels, comme l'assemblage où toutes les autres
activités sont sous-traité ou externalisé.
2.1.7 : La situation dans le domaine des
coûts
Sa signifie le niveau de préparation de l'entreprise
à investir dans des installations et des équipements
généralement coûteux, pour avoir une situation de faible
coût dans la fabrication, la distribution. Là, il s'agit d'une
option stratégique importante qu'elle peut entraîner l'avenir de
l'entreprise.
2.1.8 : Les services
Dans plusieurs industries les services après-vente sont
très importants pour renforcer l'image de marque, et pour garder la
fidélité de la clientèle. Donc, il est nécessaire
pour les entreprise de proposer un service de qualité et de le
contrôler en permanence. La communication entre l'entreprise et le client
doit être continue pour qu'elle décrive le contenu du service,
pour permettre au client de le comparer avec les offres des autres
concurrents.
2.1.9 : La politique des prix
Les prix sont en générale liés à
des autres variables, comme les coûts et la qualité du produit.
Mais il est nécessaire d'étudier cette dimension
séparément des autres dimensions, parce qu'elle est la seule et
la plus importante politique de revenus pour l'entreprise.
2.1.10 Les rapports avec la société
mère
Es l'entreprise possède de la liberté par
rapport à sa société mère ou elle dépend
beaucoup à elle.
La nature des rapports avec la société
mère influera sur les objectifs des dirigeants, sur la stratégie
et sur tous les choix de l'avenir de l'entreprise.
2.1.11 Les rapports avec les gouvernements et les
autorités publics
Cette dimension est importante lorsqu'on s'intéresse
à un secteur où l'état est le grand fournisseur ou client.
Dans le cas où l'entreprise est implantée dans un pays d'accueil,
elle développe des relations spécifiques avec les
autorités de ce pays.
La connaissance de ces dimensions ne suffit pas, elle doit
être complémentée par une compréhension de la
façon de la traduction de chacune des dimensions.
Spécialisation
Politique d'image
Canaux de dist
Politique de qualité Dom. Techno
Intég. verticale
Politique de coûts
Polit. de service
Politique de prix
|
Gamme réduite
Image faible
Sélectif
Faible
Suiveur
Amont
Coûts faible
Serv. minimum
standard
|
Gamme moyenne
Image moyenne
Quelques uns
Moyenne
Coûts moyen
|
Gamme large
Image forte
Tous
Forte
Leader
Aval
Coûts élevés
Serv. complet
élevé
|
Figure tableau de traduction des
dimensions5(*)
Ce modèle de traduction n'est pas obligatoire, car la
traduction dépende considérablement de la structure du secteur.
L'essentiel est de choisir une traduction qui permettre d'exprimer chacune de
ces dimensions stratégiques dans un système de lutte
concurrentiel donné.
Sans oublier le but de cette méthode, qui est l'analyse
de la stratégie des concurrents. Il ne faut pas trop approfondit dans
les détails, pour éviter le risque de ne pas se concentrer sur
l'essentiel.
Selon A. BEAUFRE6(*) : « En stratégie, plus
qu'en tout autre domaine, il savoir distinguer entre l'essentiel de
l'accessoire ».
Il y a plusieurs situations où les dimensions
stratégiques peuvent être plus ou moins corrélées
entre elles. Il faut surtout s'éloigner de ces corrélations, car
elles ne reflètent pas l'image réelle du comportement des
entreprises dans un secteur déterminé.
2.2 : Elaboration de la carte des
groupes stratégiques
La construction d'une carte des groupes stratégiques
nécessite au départ deux dimensions. Donc, il va falloir de
déterminer les dimensions qui décrivent les conditions de la
lutte concurrentielle que se livrent les entreprises présentes dans un
secteur donné. Puis, on retiendra les deux dimensions les plus
pertinentes pour décrire les stratégies pratiquées par les
entreprises.
On utilisera ces deux dimensions pour réunir les
concurrents qui pratiquent la même stratégie ou des
stratégies très voisines, au sein d'un seul groupe.
Chaque groupe sera dessiné sous forme d'un cercle dont
le diamètre sera proportionnel à la part totale de marché
occupé par les concurrents du groupe par rapport au chiffre d'affaire
totale du secteur.
A la fin, la carte des groupes stratégiques se
présente sous la forme d'un graphe Comme l'indique la figure7(*).
Groupe
D
Groupe A
Groupe
B
Groupe
C
Intégration
Assemblage
Verticale Poussée
Intégration Verticale
Figure 1. Carte hypothétique d'un secteur.
Source : M.PORTER
Pour arriver à construire se graphe. On doit remplit,
pour chaque concurrent, une grille d'analyse en choisissant un mode de cotation
pour chacune des valeurs que prennent les dimensions stratégiques
choisies.
Par exemple si l'on considère la dimension
« spécialisation » :
« 3 » pour une
gamme complète.
« 2 » pour une gamme moyenne.
« 1 » pour une gamme étroite.
Paramètres
Stratégiques
concurrents
|
Spécialisation
|
Image
|
Distribution
|
Qualité
|
Domination techno
|
Intégration
|
Situation coûts
|
Services
|
Politique de prix
|
Rapports avec
Société mère
|
Rapports avec
autorités
|
Groupe
|
Chiffre d'affaire
|
Concurrent a
|
1
|
3
|
1
|
3
|
|
3
|
2
|
1
|
1
|
|
|
A
|
|
Concurrent b
|
1
|
2
|
3
|
2
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
B
|
|
Concurrent c
|
1
|
2
|
3
|
2
|
|
1
|
2
|
2
|
2
|
|
|
B
|
|
Concurrent d
|
3
|
2
|
2
|
2
|
|
2
|
3
|
3
|
3
|
|
|
C
|
|
Concurrent e
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
3
|
1
|
3
|
3
|
|
|
D
|
|
Concurrent f
|
1
|
2
|
3
|
2
|
|
1
|
3
|
2
|
2
|
|
|
B
|
|
Concurrent g
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
|
|
E
|
|
Concurrent h
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
|
|
E
|
|
Concurrent i
|
1
|
2
|
3
|
2
|
|
1
|
3
|
2
|
2
|
|
|
B
|
|
Concurrent j
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
|
|
E
|
|
Concurrent k
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
|
|
E
|
|
Concurrent l
|
3
|
1
|
1
|
1
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
|
|
E
|
|
Concurrent m
|
3
|
2
|
2
|
2
|
|
2
|
3
|
3
|
3
|
|
|
C
|
|
Concurrent n
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
3
|
3
|
3
|
3
|
|
|
D
|
|
On obtient un tableau, tel que le suivant :
Figure tableau de cotation des groupes
stratégiques8(*)
Dans le choix des deux dimensions qui vont servir à
construire la carte stratégique, il faut éviter la
corrélation entre eux. Si nous commettons cette erreur, nous obtiendrons
une carte avec des groupes stratégiques alignés selon une droite,
et celle-ci ne reflète que la corrélation existante entre les
deux dimensions. Mais elle ne permettra, en aucun cas, d'obtenir une carte des
groupes stratégiques qui reflète les stratégies des
différents concurrents du secteur.
La sélection des deux dimensions stratégiques
clés, présente généralement des difficultés,
mais la connaissance du secteur facilite beaucoup la tâche.
On arrive souvent à choisir l'une des deux dimensions,
mais on hésite pour la seconde. Dans ce cas, on construit plusieurs
cartes, on choisit celle qui permettre le mieux de positionner les principaux
concurrents.
Au court de l'élaboration de la carte
stratégique, il est mieux d'indiquer pour chaque groupe, les autres
dimensions, pour mieux qualifier la stratégie de chacun d'eux. En
réalité on constate, que généralement, les
entreprises d'un même groupe stratégique ont en commun bien
d'autres dimensions car rarement un type de stratégie se qualifier par
seulement deux dimensions.
Cette analyse permet de qualifier plus finement une
stratégie déterminée et donc mieux :
Ø Comprendre les réelles difficultés pour
la pratique.
Ø Saisir le processus importants qu'il faut
maîtriser à l'intérieur des chaînes de valeurs
(interne et externe)9(*).
Nous obtiendrons la carte sous la forme suivante, suite
à l'exemple déjà donné :
Groupe D Gamme étroite, automatisation poussée,
prix bas, peu de service
Groupe A. Gamme complète,
intégration verticale poussée, faibles coûts de production,
peu de service, qualité moyenne.
Groupe B assemblage, Gamme étroite, prix
élevé, qualité
Groupe C. gamme moyenne, pris moyen, services importants. Prix
bas, qualité médio
Intégration
Assemblage Verticale Poussée
Intégration Verticale
Figure carte avec toutes dimensions
communes10(*).
2.3 : Interprétation et utilisation de la
carte des groupes stratégiques
La carte stratégique nous procure deux types
d'information :
Ø Au présent : comment les concurrents
exploitent-ils le potentiel offert par le secteur.
Ø Au futur : quels pourraient être les choix
stratégiques futurs des concurrents.
Telle la carte d'un champ de bataille, la carte
stratégique situe les forces en présence mais aussi les
manoeuvres stratégiques possibles11(*).
Pour répondre à ces deux questions, on doit
développer les points suivants :
Ø Analyse de l'intensité concurrentielle
à l'intérieur du groupe stratégique auquel appartient
l'entreprise.
Ø Analyse des relations inter-concurrentielles entre
les groupes stratégiques.
Ø Représenter des mouvements stratégiques
en cours d'exécution.
Ø La construction de la carte stratégique
prévisible12(*).
La carte des groupes stratégiques est l'outil qui donne
l'image la plus fidèle des mouvements stratégiques dans un
secteur donné pour un moment donné.
CHAPITRE 2 : DIAGNOSTIC INTERNE
Il est difficile pour une entreprise de déterminer la
meilleure stratégie à adopter pour la lutte contre la
concurrence, sans connaitre ses forces et faiblesses. Toute entreprise peut se
concevoir comme un ensemble d'activités à concevoir ;
fabriquer ; commercialiser ; distribuer et soutenir son
produit13(*).
De cette définition on peut savoir comment l'entreprise
exerce ses activités, comme on peu comprendre son métabolisme.
La notion du diagnostic interne est approfondie avec
l'idée de Michael PORTER qui parle de la décomposition de
l'entreprise en plusieurs activités, sur quoi elle basée. Cette
méthodologie élaborée par Michael PORTER a baptisée
« la chaîne de valeur interne ».
Cette décomposition doit nous permettra de
connaître :
*quel est le comportement de l'entreprise quant aux
coûts ?
*quelles sont ses sources existantes et potentielles de
différenciation ?
Donc, le diagnostic interne doit couvrir toutes les
activités de l'entreprise (commerciale, production, approvisionnement,
etc..). De cette façon on distingue plusieurs diagnostics par
activités.
Section 1 : Diagnostic commercial
Les ressources commerciales se caractérisent par la
force de vente, les moyens logistiques, et les prescripteurs.
L'inventaire des forces de vente permet de connaître le
nombre, la qualification, la nature, la couverture, et la répartition
géographique des vendeurs. L'analyse se poursuit par l'étude de
l'évolution des indices et ratios de performance. Cette analyse touche
le diagnostic des compétences humaines qui ont relation avec
l'activité :
Ø Niveau de qualification des vendeurs.
Ø Niveau de connaissance des concurrents et des clients
par les vendeurs.
Ø Argumentaire utilisées par les vendeurs.
Ø Méthodes de vente utilisées.
Ø Moyens logistiques, support publicitaires, manuel du
vendeur, catalogue, échantillons, cadeaux, supports audiovisuels, sites
Internet, etc.
Les moyens logistiques dépendent des
caractéristiques de l'activité. En général les
dimensions suivantes sont à étudiés :
Ø Analyse des stocks des produits finis et des ruptures
des stocks.
Ø moyens de transport.
Ø Etude du respect des délais.
Le prescripteurs jouent un rôle déterminent dans
le processus d'achat. Parfois, ils constituent une force de vente gratuite.
Lorsque l'influence des prescripteurs est déterminante
dans l'achat, il faut étudier attentivement :
Ø le taux pénétration des
prescripteurs.
Ø le degré de fidélisation des
prescripteurs.
Ø le coût du maintien et du développement
des relations avec les prescripteurs.
Section 2 : Diagnostic technologie
Cette phase du diagnostic est très importante, car
quand on parle de la technologie on parle de l'innovation. Parce que le
maintien à long terme de la compétitivité passe
nécessairement par l'innovation, par la capacité de suivre
l'évolution technologique.
L'innovation technologique apparaître dans la
réduction des coûts de production et la performance de la
qualité des produits, l'accélération des projets.
· Typologies des innovations
Il y a principalement deux typologies des innovations.
D'abord, la première est : les innovations de
produit et les innovations de procédé.
L'innovation de produit correspond à un produit nouveau
obtenu par une technologie existante. L'innovation du procédé
permet d'obtenir un produit identique d'une manière nouvelle.
L'innovation de procédé est moins visible que l'innovation de
produit pour l'utilisateur final. En effet, la motivation de l'innovation de
procédé est généralement la réduction des
coûts de production, ce qui permet d'assurer au produit une diffusion
plus large.
La deuxième permet de distinguer les innovations
radicales et les innovations incrémentales.
Les innovations radicales corresponde aux ruptures
technologiques, lorsque les produits ou les procédés ou les deux
sont très profondément modifiés, te les ressources et les
compétences requises pour maintenir une position concurrentielle sont
brusquement transformées. Au contraire, les innovations
incrémentales correspondent aux évolutions courantes d'une
technologie. Il s'agit d'améliorer les produits et les
procédés existants.
On peut croiser les deux typologies, et distinguer des
innovations de produit incrémentales ou radicales, de même que des
innovations de procédé incrémentales ou radicales.
· Courbe de vie des technologies14(*)
On distingue trois degrés d'évolution dans la
vie d'une technologie selon son impact :
Ø Les technologies émergentes, seulement
maîtrisées par quelques concurrents, sans que cela ne leur
confère un avantage concurrentiel.
Ø Les technologies clés, seulement
maîtrisées par quelques concurrents, mais leur offrant un avantage
concurrentiel.
Ø Les technologies de base, maîtrisées par
tous les concurrents, et n'offrant un avantage concurrentiel à aucun.
On peut présenter les trois phases de
développement d'une technologie sur une courbe, en figurant en abscisse
le cumul des ressources investies, et en ordonnée l'efficacité
obtenue.
On obtient ainsi une courbe en S :
Efficacité
De base
Obtenue
Clé
Emergente
Ressources cumulées investies
Figure
Section 3 : Diagnostic financier
Le diagnostic financier et ses outils ont connu à la
cour des dernières décennies de nombreuse évolution, suite
à l'évolution de l'environnement économique et financier
des entreprises.
Le cadre retenu pour mener le diagnostic financier doit
satisfaire quatre contraintes1(*) :
Ø Etre dans la norme de ce qui est
considéré comme pertinent dans ce domaine.
Ø Etre simple, c'est-à-dire ne pas
nécessité trop de travaux préalable, même si
certains redressement sont inévitables pour donner de la
réalité à l'analyse et mettre en oeuvre un minimum de
concept et calculs.
Ø Fournir des résultats interprétables
sans références externes.
Ø Renvoyer l'analyste aux éléments non
financier du diagnostic pour répondre aux problèmes
soulevés et envisager des mesures correctives.
Avant de commencer un diagnostic financier il faut mener
quelques recherches préalable concernant l'environnement, le
métier, l'organisation et tous qui peuvent influencés sur la
performance économique de l'entreprise.
Donc, pour le diagnostic on l'analyse financier. Qui a pour
but de mettre en évidence et expliquer les écarts de performances
favorables ou défavorables, et évaluer la capacité de
l'entreprise à financier son développement et à satisfaire
les exigences de ses différents apporteurs des capitaux.
Il y a deux principes qui guident l'analyse
financière :
Ø La dissociation des phénomènes
industriels et commerciaux d'une part, et des phénomènes purement
financiers d'autre part.
Ø L'aller-retour permanent entre deux dimensions de
l'analyse : l'analyse des performances et la vérification des
équilibres à travers l'étude des flux.
Puis l'analyse se déroule en trois
étapes :
Ø L'étude de l'activité et des moyens
engagés.
Ø L'étude des performances
économiques.
Ø L'étude de la politique d'endettement et de
liquidité.
3.1 L'activité et les moyens
engagés
Pour analyser l'évolution du rapport entre
l'activité de l'entreprise et les moyens engagés, l'indicateur
principal est le taux de rotation des actifs. Par l'utilisation des ratios de
structure et de liquidité de l'actif.
3.2 La performance économique
L'actif économique de l'entreprise est mesuré
par la somme des immobilisations nettes et des besoins en fonds de roulement.
L'entreprise peut diminuer son actif au bilan.
Le rapport résultat économique sur l'actif
économique de début de période donne la mesure de la
rentabilité économique. Et la question à poser es les
fonds investis dans l'activité de l'entreprise ont-ils rapporté
ce qu'exigent les apporteurs de capitaux.
3.3 Politique d'endettement
et liquidité
Cette phase considère la politique de l'entreprise et
compare sa rentabilité économique au coût de l'endettement.
En tenant compte de l'effet de levier, on examine la rentabilité des
fonds propres puis la capacité interne maximale de l'entreprise à
soutenir sa croissance. L'étude de l'endettement permet d'évaluer
la marge dont dispose l'entreprise pour mobiliser des liquidités
externes supplémentaire en cas de besoin.
Section 4 : Diagnostic des ressources
humaines
Les ressources humaines sont considérées comme
un facteur essentiel pour le développement de l'entreprise. Donc, dans
ce diagnostic on doit évaluer le potentiel humain de l'entreprise, la
disposition des hommes en nombre et en compétence.
On doit aussi étudier toute les politiques
managériales : rémunérations, formation, recrutement,
promotion.
Tout sa sera détailler dans la partis pratique.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE CERAMIT
Section 1 : Détails juridiques, adresse, gestion,
propriété
Localisation
L'usine et le siège de CERAMIT, société
nouvelle de la céramique sanitaire de Ténès, filiale du
groupe ECO, sont implantés dans le périmètre de la commune
de Sidi Akkacha, Daïra de Ténès, wilaya de Chlef, sur une
parcelle de terrain d'une superficie globale de 111 520.00 m².
Elle est délimitée :
- Au Nord par la RN n° 19 (Chlef -
Ténès),
- Au Sud par un terrain agricole,
- A l'est par l'entreprise Sonaric,
- A l'ouest par une piste et l'entreprise CCLS.
Adresse : CERAMIT, Sidi Akkacha
BP 20
02200 TENES
Situation
juridique
La société nouvelle de carreaux céramique
de Remchi "CERAMIR" spa est une filiale du «groupe Entreprise
Céramique Sanitaire de l'Ouest" ECO, l'usine et le siège social
sont situés dans le périmètre de la commune de Sidi
Akkacha, daïra de Ténès, wilaya de Chlef.
L'usine a été réalisée dans les
années 1970 par l'ex société nationale des
matériaux de construction SNMC. Elle fut réceptionnée au
mois d'avril 1978.
La parcelle de terrain sur laquelle est implantée cette
usine est propriété de la filiale suivant un acte de vente
administratif de la commune de Sidi Akkacha du 24/12/1986, la vente a
été consentie au prix de 1 717 408.00 DA,
Dans le cadre de la régularisation de la
propriété du terrain, deux actes administratifs ont
été établis :
· Le premier pour une parcelle d'une superficie de
81 520.00 m² au nom de la filiale dressé le
01/04/2000 par le président de l'APC de Sidi Akkacha.
Acte enregistré et publié à la
conservation foncière de la wilaya de Chlef en date du 17/04/2000 vol 24
n° 82.
· Le deuxième pour une parcelle d'une superficie
de 30 000.00 m² au nom de la filiale dressé le
02/11/2005 par le président de l'APC de Sidi Akkacha.
Acte enregistré et publié à la
conservation foncière de Ténès en date du 02/11/2005 vol
41 n° 17.
Aménagement du
site
Le terrain d'assiette de l'unité CERAMIT est de forme
rectangulaire et plat.
L'accès principal à l'usine se fait par un grand
portail métallique ouvrant sur une aire de circulation la
séparant de la RN n° 19.
Arrivée des
Utilités
Le site est viabilisé et dispose des réseaux
AEP, assainissement, électricité, gaz et
téléphone.
Environnement
Consciente de l'impact environnemental, la
société a établi un Programme de Préservation et
d'Amélioration de l'Environnement (PPAE).
Ce programme fait l'objet d'une revue semestrielle par la
commission d'hygiène et sécurité de l'entreprise.
Les déchets solides et liquides identifiés, sont
recyclés ou amenés vers les lieux de décharge
appropriés.
Section 2 : Historique de la
société
Ø 1978 : Construction et mise en
exploitation d'une unité de production de céramique sanitaire de
la Société Nationale des Matériaux de Construction SNMC.
Le procédé de fabrication est le coulage manuel de produits en
vitréous china. La cuisson utilise des fours tunnel.
Ø 1982 : La SNMC est
restructurée en plusieurs entreprises indépendantes. Deux Groupes
industriels régionaux de céramique sont
créés :
- ECO - Entreprise de Céramique Ouest à
Tlemcen.
- ECE - Entreprise de Céramique Est à
Constantine.
L'unité de Ténès est rattachée
à l'ECO.
Ø 1998 : L'unité de
Ténès devient une filiale et prend pour nom
« Société Nouvelle de la Céramique Sanitaire de
Ténès » (CERAMIT par abréviation). Le capital
social est aujourd'hui de 500 millions de DA.
Ø 1998 à 2000 : Une
extension est réalisée et permet à l'entreprise
d'accroître sa gamme produits et sa capacité avec une ligne de
production grès fin (basse et moyenne pression) utilisant des fours
intermittents.
Section 3 : État de la concurrence au sein
du secteur de la céramique sanitaire
Le secteur du la céramique sanitaire connaît une
croissance progressive suite à la prospérité du secteur du
bâtiment. Comme résultat le secteur attire de nouveaux entrants,
qui veulent profiter des opportunités offertes. Nous constatons aussi,
que les concurrents établis renforcent leurs positions au sein du
secteur par des nouveaux investissements. Ce qui impose à CERAMIT de se
préparer à une forte concurrence dans le moyen et le long
terme.
Il y a cinq entreprises au niveau national qui produisent la
céramique sanitaire :
1. CERAMIT, Chlef.
2. CERAMIG, Tlemcen.
3. GSG, Chlef.
4. EL MOUSTAKBAL, Sétif.
5. ECS, Constantine.
CERAMIG fait partie du même groupe ECO. Mais elle est
considérée comme concurrent de CERAMIT, car toutes les filiales
du groupe ECO ont une gronde autonomie en question de la gestion des ressources
financières et des stratégies qui les adoptent.
D'après le travail qu'on a mené au sein du
secteur, on a constaté qu'il y a un manque des informations sur
l'ensemble du secteur. Même, il n'y a pas des études menés
par les des organismes soit étatiques ou privés. Ce qui nous
oriente vers les responsables comme sources des informations, et les
résultats dans ce cas seront relatives.
Ø Après plusieurs entretiens avec les
responsables à CERAMIT, la conclusion est que l'entreprise est en bonne
position par apport aux autres concurrents pour les raisons suivantes :
Ø L'entreprise est la plus ancienne au sein du
secteur.
Ø L'entreprise a investie dans de nouvel
équipement de production.
Ø L'entreprise produise la meilleure qualité sur
le marché.
Ø L'entreprise se concentre beaucoup sur la
qualité du travail par le biais de la formation continue des
employés.
Ø L'entreprise a adopté dès 2003 un
management de la qualité très élaboré.
Ø La majorité des concurrents sont des nouveaux
entrants, dont ils sont entraine de chercher de s'installer au sein du
secteur.
Ø les responsables de l'entreprise ont beaucoup de
confiance pour envers l'avenir, et veulent que l'entreprise deviendra le leader
du secteur.
Suite à plusieurs rencontres avec le du management de
la qualité, il dise que l'entreprise joue sur un double objectif
« coût/qualité ». Le travail permanent sur la
réduction des coûts et l'amélioration continue de la
qualité des produits.
Le remarquable c'est que la stratégie de l'entreprise
est implicite, car il n'y a pas document écrit ou proclamé du
côté de la direction générale pour arriver à
ces buts.
Il y a un travail pour la réduction des coûts et
l'amélioration de la qualité des produits. Il y a des
opérations d'externalisation en avenir, par exemple : le transport
des employés et des matières premières, la distribution
des produits finis. Ces décisions stratégiques sont importantes
et expriment les grandes lignes de la stratégie de l'entreprise.
Ce qui manque c'est l'élaboration d'une
stratégie précise qui cadre tout ce travail, pour que
l'entreprise aille droit vers les objectifs fixés à travers une
démarche stratégique organisée.
Section 4 : Produits
CERAMIT intervient sur le marché des produits sanitaires
en céramique (vitréous et grès fin).
Familles de produits fabriqués et
commercialisées par CERAMIT :
Produits
|
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
|
% CA
2004
|
|
% CA
2004
|
Receveur de douche
|
|
-
|
0
|
X
|
15,1
|
Evier
|
|
-
|
0
|
X
|
29,3
|
Bac d'évier
|
|
X
|
1,5
|
-
|
0
|
WC Anglais
|
|
X
|
6,4
|
-
|
0
|
Réservoirs
|
|
X
|
1,6
|
-
|
0
|
Bidet
|
|
X
|
0,8
|
-
|
0
|
Urinoir
|
|
X
|
0,1
|
-
|
0
|
Lavabo
|
|
X
|
7,2
|
-
|
2,4
|
Lavabo collectif
|
|
X
|
0,2
|
X
|
0
|
Lave linge
|
|
-
|
0
|
X
|
0,1
|
WC turc
|
|
X
|
25,8
|
X
|
1,1
|
Colonne
|
|
X
|
5,0
|
-
|
0
|
Lave mains
|
|
X
|
2,5
|
-
|
0
|
Tablette
|
|
X
|
0,7
|
-
|
0
|
Divers
|
|
X
|
0,2
|
-
|
0
|
Total
|
|
-
|
52,0
|
-
|
48,0
|
CHAPITRE 2 : LA PLACE DE L'ENTREPRISE CERAMIT SUR LE
MARCHE
2.1 Part de
marché
2.1.1 En volume
Taille du marché en 2005 pour les principaux
produits en céramique :
Produits
|
Demande 200415(*)
|
|
Ventes 2004 CERAMIT16(*)
|
Eviers de cuisine (milliers)
|
210
|
|
71
|
Lavabo + colonnes + lave mains
|
704
|
|
76
|
Siège ou WC turc (milliers)
|
293
|
|
179
|
Receveur de douche (milliers)
|
274
|
|
42
|
Total
|
1 481
|
|
368
|
Sur cette base, la part de marché national de CERAMIT
serait de l'ordre de 25%.
2.1.2 En
valeur
En valeur, pour les principaux produits, la part de
marché national de CERAMIT ne serait que de l'ordre de 13%
En millions DA
Ventes 2004 CERAMIT HT
|
542 000
|
Ventes 2004 CERAMIT (TTC, valeur prix public*)
|
888 000
|
Taille du marché 2005 (TTC, valeur prix public)
|
6 760 000
|
Part de marché de CERAMIT
|
13%
|
* Ventes HT x 1.17 (TVA) x 1.4 (correspondant à 40% de
marges commerciales cumulées)
La relative faiblesse de la part de marché en valeur
s'explique par le fait que les produits d'importation sont nettement plus chers
que les produits de CERAMIT.
2.2 Offre
nationale
Producteurs et localisation
|
Capacité de production
|
Entreprises publiques
|
|
- CERAMIT (Ténès)
|
800 000
|
- CERAMIG Ghazaouet (Tlemcen)
|
400 000
|
- Société Céramique Sanitaire El Milia
(Constantine)
|
460 000
|
Entreprises privées
|
|
- El Moustakbel (Sétif)
|
200 000
|
- Rahmoune (Chlef)
|
250 000 à 300 000
|
2.3 Les prix
Comparaison des prix des produits de CERAMIT et ceux de
la concurrence (sources CERAMIT) :
Unité : DA/pièce
Produits
|
CERAMIT
|
Concurrence locale
|
Importation
|
CERAMIT par rapport à la concurrence
|
interne
|
Externe
|
Evier double bac
|
4 350
|
-
|
13 500
|
-
|
-210%
|
Evier
|
2 050
|
1 700
|
-
|
+17%
|
-
|
Receveur de douche 70x70
|
2 050
|
1 700
|
2 800
|
+17%
|
-37%
|
Receveur de douche 90x90
|
3 250
|
-
|
9 500
|
-
|
-192%
|
WC turc
|
1 160
|
900
|
1 350
|
+22%
|
-16%
|
Lavabo
|
1 080
|
800
|
2 350
|
+26%
|
-118%
|
WC Anglais
|
1 750
|
-
|
3 500
|
-
|
-100%
|
Réservoirs
|
800
|
-
|
1 250
|
-
|
-56%
|
CHAPITRE 3 : DIAGNOSTIC INTERNE DE SERAMIT
Section 1 : Commercialisation
1.1. Performances
commerciales
1.1.1 Évolution
globale du chiffre d'affaires entre 2001 et 2004
Entre 2001 et 2004, le chiffre d'affaires de CERAMIT a
augmenté de 67%.
En KDA
Désignation
|
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2004/01
|
Production vendue
|
|
374 590
|
504 736
|
508 702
|
628 886
|
|
168%
|
Vente de marchandises
|
|
17 351
|
19 036
|
39 038
|
27 406
|
|
158%
|
Prestations
|
|
1 421
|
2 809
|
1 349
|
1 518
|
|
107%
|
Chiffre d'affaires
|
|
393 362
|
526 581
|
549 089
|
657 810
|
|
167%
|
n/n-1
|
|
-
|
134%
|
104%
|
120%
|
|
-
|
Cet important accroissement du chiffre d'affaires est dû
essentiellement à une hausse des ventes des produits fabriqués
par la société qui procurent 96% du chiffre d'affaires en 2004
(95% en 2001).
Cet accroissement traduit l'existence d'un marché
potentiel ainsi que la capacité de l'entreprise à exploiter ce
potentiel.
Les ventes de marchandises concernent
essentiellement :
- Les produits complémentaires à ceux de
l'entreprise (abattants WC, réservoirs,...) ;
- Les produits sanitaires en céramique, non produits
par l'entreprise.
1.1.2 Ventes par familles de
produits
q Ventes en valeur
Quasiment tous les produits ont connu un accroissement des
ventes mais les hausses les plus importantes concernent les receveurs de
douche, les éviers de cuisines et les WC turcs.
En 2004, les WC turcs et les éviers de cuisines
procuraient à l'entreprise 58% de son chiffre d'affaires.
Evolution 2001-2004 des ventes en valeur
(KDA)17(*) :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2004/01
|
%2004
|
Receveur de douche
|
51 649
|
77 406
|
80 243
|
95 249
|
|
184%
|
15%
|
Evier de cuisine et Bac d'évier
|
88 251
|
174 156
|
179 004
|
193 200
|
|
219%
|
31%
|
S/Total Groupe 1
|
139 900
|
251 562
|
259 247
|
288 449
|
|
206%
|
46%
|
WC Anglais
|
18 143
|
26 869
|
29 541
|
40 057
|
|
221%
|
6%
|
Réservoirs
|
6 745
|
7 199
|
8 629
|
10 266
|
|
152%
|
2%
|
Bidet
|
1 122
|
1 189
|
2 830
|
5 036
|
|
449%
|
1%
|
Urinoir
|
1 268
|
786
|
822
|
749
|
|
59%
|
0%
|
S/Total Groupe 2
|
27 278
|
36 043
|
41 822
|
56 108
|
|
206%
|
9%
|
Lavabo
|
45 884
|
49 733
|
49 943
|
61 588
|
|
134%
|
10%
|
Lave linge
|
32
|
1 087
|
267
|
541
|
|
1691%
|
0%
|
WC turc
|
123 564
|
124 661
|
117 804
|
169 383
|
|
137%
|
27%
|
Colonne
|
22 990
|
23 214
|
23 951
|
31 502
|
|
137%
|
5%
|
S/Total Groupe 3
|
192 470
|
198 695
|
191 965
|
263 014
|
|
137%
|
42%
|
Lave mains
|
12 601
|
15 674
|
10 641
|
15 991
|
|
127%
|
3%
|
Tablette
|
1 962
|
2 235
|
4 527
|
4 238
|
|
216%
|
1%
|
Divers
|
379
|
237
|
500
|
1 086
|
|
287%
|
0%
|
S/Total Groupe 4
|
14 942
|
18 146
|
15 668
|
21 315
|
|
143%
|
3%
|
Total
|
374 590
|
504 735
|
508 702
|
628 886
|
|
168%
|
100%
|
q Ventes en volume
L'analyse des ventes physiques confirme la
tendance générale à l'accroissement avec une hausse plus
accentuée pour les éviers de cuisines, les WC turcs et les
receveurs de douche.
Evolution 2001-2004 des ventes physiques
(pièces)18(*) :
Produits
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2004/01
|
%2004
|
Receveur de douche
|
25 388
|
37 459
|
37 891
|
46 894
|
|
185%
|
9%
|
Evier de cuisine et Bac d'évier
|
41 849
|
73 823
|
71 696
|
78 997
|
|
189%
|
16%
|
S/Total Groupe 1
|
67 237
|
111 181
|
109 587
|
125 891
|
|
187%
|
25%
|
WC Anglais
|
17 141
|
24 898
|
23 490
|
30 061
|
|
175%
|
6%
|
Réservoirs
|
8 926
|
8 815
|
10 974
|
14 144
|
|
158%
|
3%
|
Bidet
|
938
|
1 022
|
2 329
|
4 072
|
|
434%
|
1%
|
Urinoir
|
928
|
589
|
634
|
546
|
|
59%
|
0%
|
S/Total Groupe 2
|
27 933
|
35 324
|
37 426
|
48 823
|
|
175%
|
10%
|
Lavabo
|
54 967
|
54 365
|
50 705
|
57 714
|
|
105%
|
12%
|
Lave linge
|
-
|
374
|
104
|
306
|
|
-
|
0%
|
WC turc
|
152 071
|
147 506
|
128 790
|
168 660
|
|
111%
|
34%
|
Colonne
|
47 634
|
41 579
|
38 592
|
43 157
|
|
91%
|
9%
|
S/Total Groupe 3
|
254 672
|
243 824
|
218 191
|
269 837
|
|
106%
|
54%
|
Lave mains
|
25 078
|
31 128
|
21 438
|
29 236
|
|
117%
|
6%
|
Tablette
|
8 884
|
9 098
|
16 926
|
15 539
|
|
175%
|
3%
|
Divers
|
2 662
|
-
|
4 140
|
6 995
|
|
263%
|
1%
|
S/Total Groupe 4
|
36 624
|
42 854
|
42 504
|
51 770
|
|
141%
|
10%
|
Total
|
386 466
|
433 183
|
407 708
|
496 321
|
|
128%
|
100%
|
q Ventes en volume et en valeur
L'accroissement plus prononcé des ventes en valeur
traduit l'effet prix mais aussi l'orientation de l'offre de la
société vers un mix produits plus rémunérateur.
Produits
|
Indice
|
2002
|
2003
|
2004
|
WC turc
|
valeur
|
101%
|
95%
|
137%
|
Quantité
|
97%
|
85%
|
111%
|
Evier de cuisine et Bac d'évier
|
valeur
|
197%
|
203%
|
219%
|
Quantité
|
176%
|
171%
|
189%
|
Receveur de douche
|
valeur
|
193%
|
200%
|
238%
|
Quantité
|
148%
|
149%
|
185%
|
Lavabo
|
valeur
|
108%
|
103%
|
134%
|
Quantité
|
99%
|
92%
|
105%
|
Base
100 : 2001
1.1.3
Exportations
Sur toute la période, CERAMIT a exporté vers la
Tunisie et l'Espagne
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
KDA
|
27 760
|
81 200
|
65 695
|
66 000
|
% du CA
|
5%
|
15%
|
12%
|
10%
|
1.1.4 Maîtrise des
objectifs commerciaux
CERAMIT réalise (à partir de 2003) dans une
large proportion, les objectifs commerciaux qu'elle se fixe dans le cadre du
plan annuel, ce qui traduit une assez bonne maîtrise du processus
budgétaire.
Taux de réalisation des
objectifs :
Années
|
Ventes physiques
|
Chiffre d'affaires
|
2001
|
83%
|
62%
|
2002
|
86%
|
81%
|
2003
|
96%
|
101%
|
2004
|
107%
|
95%
|
1.1.5 Renforcement de la
concentration des ventes
Rétrécissement du réseau de
clients : La forte baisse du nombre de clients actifs (326
clients en 2001 ; 245 clients en 2004) s'est traduite par un accroissement
du chiffre d'affaires moyen par client.
En 2004, 50% du chiffre d'affaires a été
réalisé avec 10 clients.
Nombre de clients actifs :
Années
|
Nombre de clients
|
CA moyen (KDA)
|
Facteurs explicatifs
|
2001
|
326
|
1 207
|
Fermeture de certains magasins EDIMCO
|
2002
|
284
|
1 854
|
2003
|
271
|
2 026
|
0pération de ré immatriculation au CNRC
|
2004
|
245
|
2 685
|
-
|
Concentration géographique19(*)
En 2004, 82% du chiffre d'affaires de CERAMIT a été
réalisé dans 7 wilayas contre 74% en 2001.
Structure des ventes par wilayas :
Wilayas
|
2001
|
Cumul
|
|
Wilayas
|
2002
|
Cumul
|
|
Wilayas
|
2003
|
Cumul
|
|
Wilayas
|
2004
|
Cumul
|
Alger
|
15,4
|
15,4
|
|
Alger
|
16,3
|
16,3
|
|
Alger
|
22,4
|
22,4
|
|
Alger
|
17,3
|
17,3
|
Chlef
|
12,5
|
27,9
|
|
Chlef
|
12,3
|
28,6
|
|
Mascara
|
9,7
|
32,1
|
|
Jijel
|
17,2
|
34,5
|
Sétif
|
12,4
|
40,3
|
|
Oran
|
12,0
|
40,6
|
|
Chlef
|
9,4
|
41,5
|
|
Mascara
|
11,9
|
46,4
|
Oran
|
8,8
|
49,1
|
|
Djelfa
|
7,4
|
48
|
|
Jijel
|
8,4
|
49,9
|
|
Sétif
|
11,3
|
57,7
|
Djelfa
|
8,4
|
57,5
|
|
Relizane
|
6,4
|
54,4
|
|
Sétif
|
8,2
|
58,1
|
|
Chlef
|
7,2
|
64,9
|
Mosta.
|
4,3
|
61,8
|
|
Blida
|
6,0
|
60,4
|
|
Blida
|
6,0
|
64,1
|
|
Djelfa
|
4,7
|
69,6
|
Blida
|
4,3
|
66,1
|
|
Sétif
|
6,0
|
66,4
|
|
Relizane
|
5,4
|
69,5
|
|
Médéa
|
5,0
|
74,6
|
Mascara
|
4,1
|
70,2
|
|
Mascara
|
4,4
|
70,8
|
|
Oran
|
5,1
|
74,6
|
|
Oran
|
3,9
|
78,5
|
Batna
|
3,8
|
74
|
|
Mosta.
|
4,4
|
75,2
|
|
Djelfa
|
5,0
|
79,6
|
|
Relizane
|
3,5
|
82
|
Autres (27)
|
26,0
|
100,0
|
|
Autres (25)
|
24,8
|
|
|
Autres (24)
|
20,4
|
|
|
Autres (23)
|
18,0
|
|
Total
|
100,0
|
-
|
|
Total
|
100,0
|
-
|
|
Total
|
100,0
|
-
|
|
Total
|
100,0
|
-
|
Cette structure devra conduire CERAMIT à
rechercher de nouveaux clients dans d'autres wilayas afin
d'assurer un meilleur maillage géographique de la distribution20(*).
1.1.5 Une nette
prédominance des entreprises de distribution
Le portefeuille clients de la société est
constitué essentiellement des distributeurs (85% du CA en 2004).
Structure des ventes par types de clients
entre 2001 et 2004 en % :
Types de clients
|
2002
|
2003
|
2004
|
Entreprises de distribution et revendeurs grossistes
|
79
|
75
|
85
|
Entreprises de construction
|
4
|
9
|
4
|
Clients étrangers (Exportations)
|
15
|
12
|
10
|
Autres*
|
1
|
4
|
1
|
Personnel, revendeurs détaillants et ventes
directes
Un effort en matière de prospection commerciale devra
être fourni en direction des entreprises de réalisation.
1.1.6 Le poids et la rotation
des stocks
En KDA et en %
Ratios
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Stocks de produits finis au 31/12
|
46 664
|
133 464
|
118 291
|
122 366
|
81 717
|
Stocks moyens
|
|
90 064
|
125 878
|
120 329
|
102 042
|
Chiffre d'affaires HT*
|
-
|
393 362
|
526 581
|
549 089
|
657 810
|
Stocks de produits finis / CAHT
|
-
|
34%
|
22%
|
·22%
|
12%
|
Rotation**
|
-
|
4,4
|
4,2
|
4,6
|
6,4
|
En jours de CA
|
-
|
82
|
86
|
79
|
56
|
(*) Prestations non comprises
(**) Calculée par rapport aux stocks moyens
Constat
Globalement, la rotation des stocks s'est
accélérée entre 2001 (4) et 2004 (6), ce qui s'est traduit
par une baisse du poids des stocks (34% du chiffre d'affaires en 2001 ;
12% en 2004). En 2004, les stocks couvrent près de 2 mois
d'activité.
Cette amélioration est due à une meilleure
adaptation de l'offre aux exigences du marché.
Rotation 2004, par familles de
produits :
Agrégats et ratios
|
Lavabo
|
Receveur de douche
|
Evier
|
WC Turc
|
Chiffre d'affaires
|
78 252
|
95 253
|
184 063
|
167 654
|
Stocks moyens (KDA)
|
12 267
|
22 668
|
35 640
|
5 135
|
Stocks/Chiffre d'affaires (%)
|
16%
|
24%
|
19%
|
3%
|
Rotation des stocks
|
6
|
4
|
5
|
33
|
Stocks en jours de CA
|
56
|
86
|
70
|
11
|
Le WC Turc est le seul produit à très forte
rotation.
1.1.7 Le poids des
créances sur clients
Malgré la baisse enregistrée en 2004, le poids
des créances sur clients est élevé : en 2004, les
créances correspondent à 3 mois d'activité.
En fait, 56% des ces créances ont été
provisionnées en 2003 (irrécouvrables) et 20% devront être
compensées avec des dettes. Il ne restera donc que 25 000 KDA de
dettes à recouvrer, correspondant à 22% du chiffre d'affaires
TTC.
Agrégats et ratios
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Créances sur clients
|
171 679
|
235 689
|
173 726
|
192 614
|
Chiffre d'affaires TTC
|
460 234
|
616 100
|
642 434
|
769 638
|
Créances / CA TTC (en %)
|
37%
|
38%
|
27%
|
25%
|
En jours de CA
|
134
|
138
|
97
|
90
|
2.1 Evaluation des politiques
commerciales
L'évaluation porte sur les politiques de produit, de
prix, de distribution, de communication ainsi que sur la force de vente.
2.1.1 Politique de
produit
q La dynamique du mix produits
Le mix produits de CERAMIT a évolué dans deux
directions :
- Elargissement/rajeunissement de la gamme notamment depuis
2000 (en 2004, CERAMIT propose 111 références) ;
- Développement des produits en grès fin, au
détriment du vitréous, dont le rendement est moins
élevé que le grès21(*)22(*).
Structure des ventes par familles de produits et par
matériaux :
En % par rapport aux valeurs
Familles de produits
|
2001
|
2004
|
|
2004/2001
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Receveur de douche + Evier
|
13
|
87
|
3
|
97
|
|
-51%
|
131%
|
WC Anglais + Réservoirs + Bidet +
Urinoir
|
100
|
-
|
100
|
0
|
|
106%
|
-
|
Lavabo Lave linge WC
turc Colonne
|
98
|
2
|
91
|
9
|
|
27%
|
589%
|
Lave mains Tablette Divers
|
100
|
0
|
100
|
0
|
|
43%
|
-
|
Total
|
67
|
33
|
52
|
48
|
|
31%
|
143%
|
Le mix actuel a permis d'améliorer le rendement et de
mieux adapter l'offre aux exigences du marché.
q Qualité des produits /
Certification
Les produits de la société sont reconnus de
bonne qualité (normes NA avec équivalence NF) et ce,
grâce :
- à l'utilisation de matières premières
de qualité ;
- à un contrôle strict des produits finis.
A noter que CERAMIT est certifiée ISO 9001/Version 2000
(mai 2004 et avril 2005).
q Coût de production
CERAMIT dispose d'une comptabilité analytique ce qui
permet de déterminer la structure des coûts mensuellement.
Mais la maîtrise des coûts de production est
contrariée par de faibles taux d'utilisation des capacités
de production (65% pour le vitréous et 62% pour le grès fin, en
2004).
2.1.2 Politique de
prix
q Mode de fixation des prix
Les prix de vente sont arrêtés par la Direction
générale du groupe pour les produits communs aux filiales CERAMIT
et CERAMIG et par la filiale pour les produits spécifiques selon la
méthode suivante :
Prix de vente = Prix de revient + Marge
La marge (comprise entre 10% et 18%) est
déterminée à partir de l'observation des prix du
marché.
Nota. Les taux de marge ne sont pas
corrélés à la rotation des stocks.
q Différenciation des prix
Les prix de vente sont différenciés selon le
niveau du chiffre d'affaires réalisé avec les clients22(*).
q Modalités de paiement
Elles sont différenciées selon les types de
produits.
- Paiement à terme (30 à 60 jours) pour les
clients fidèles et crédibles ;
- Paiement au comptant pour les autres clients.
Cette politique, relativement souple, tente de concilier
sécurité et exigences commerciales.
q Evolution 2001 - 2005 des prix moyens HT des
principaux produits :
Unité : DA/pièce
Produits
|
2001
|
2004
|
2005
|
2005/2001
|
Evier double bac
|
4 080
|
4 350
|
4 350
|
7%
|
Evier
|
1 950
|
2 050
|
2 050
|
5%
|
Receveur de douche 700*700
|
1 950
|
2 050
|
2 050
|
5%
|
Receveur de douche 900*900
|
3 250
|
3 250
|
3 250
|
0%
|
WC turc
|
980
|
1 160
|
1 160
|
18%
|
Lavabo
|
960
|
1 080
|
1 080
|
13%
|
WC Anglais
|
1 250
|
1 750
|
1 750
|
40%
|
Réservoirs
|
600
|
800
|
800
|
33%
|
2.1.3 Politique de
distribution. Points clés
§ Les enlèvements se font
généralement à quai usine.
§ CERAMIT assure la livraison aux entreprises de
réalisation grâce à 2 véhicules industriels
d'une capacité unitaire de 20 tonnes. Mais ces clients ne contribuent
qu'à 4% du chiffre d'affaires.
§ Principale contrainte du réseau de
distribution : usine implantée dans une zone relativement
enclavée.
§ Existence d'un Show Room à Alger (relevant du
groupe ECO), qui contribue à une meilleure connaissance des produits de
la société.
§ Manque de qualification du personnel (personnel
non spécialisé et n'ayant pas bénéficié de
formation dans le domaine commercial), même si la structure commerciale
emploie 6 universitaires, sur un total de 22 agents.
2.1.4 Politique de
communication
L'entreprise n'a pas de politique de communication
formalisée.
Les dépenses liées à la communication
commerciale n'ont représenté que 0,1% du chiffre d'affaires sur
la période 2002 -2004.
Dépenses de communication commerciale entre 2002
et 2004 (en KDA)
Désignation
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Brochures dépliants et catalogues
|
150
|
150
|
150
|
150
|
Foires et expositions
|
300
|
300
|
300
|
300
|
Parrainage et sponsoring
|
100
|
-
|
-
|
-
|
Cadeaux de fin d'année
|
10
|
10
|
10
|
10
|
|
|
|
|
|
Total
|
560
|
460
|
460
|
460
|
En % du CA
|
0,1%
|
0,1%
|
0,1%
|
0,1%
|
Les actions entreprises sont insuffisantes et ne s'inscrivent
pas dans le cadre d'un plan de communication commerciale.
Cette situation est contradictoire avec le
développement de la concurrence et le caractère des produits de
CERAMIT qui requièrent une large communication auprès des
professionnels.
Nota. La société ne dispose pas
encore d'un site Web (projet en cours).
2.2 Organisation commerciale
2.2.1 Structuration organique
et personnel employé
Organigramme à fin 2004 :
Direction Commerciale
Service Achats
(3)
Service Gestion des stocks M1ères et PDR (7)
Service Ventes
(8)
Service Marketing
(0)
Service Gestion des stocks produits finis (3)
Deux points faibles sont à relever :
- La Direction commerciale est encombrée
(chargée également des achats et des
approvisionnements) ;
- La fonction marketing n'est pas pourvue.
2.2.2 Systèmes de
gestion
Procédures
Des procédures de gestion commerciale ainsi que les
fiches de poste existent (elles ont été mises en ouvre ou
consolidées dans le cadre du système de Management de la
qualité).
Système d'information
Les informations produites par la filiale sont relativement
abondantes et fiables.
Elles sont consignées dans des rapports
d'activité (mensuels, trimestriels, semestriels et annuels) et le suivi
de l'activité se fait par décade.
Principale insuffisance : Le système d'information
n'intègre pas les données sur l'environnement (tendances du
marché, concurrence, ...).
2.3 Synthèse du
diagnostic commercial
Points forts.
|
Points faibles
|
· Accroissement significatif du chiffre d'affaires entre
2001 (393 millions de dinars) et 2004 (658 millions de dinars), correspondant
à une hausse de 68% sur la période.
L'accroissement, en termes réels (+28%), traduit
l'existence d'un marché potentiel ainsi que la capacité de
l'entreprise à exploiter cette opportunité.
· Maîtrise du système plan - programme - budget
(réalisation des objectifs budgétaires à des taux de
l'ordre de 100%).
· Elargissement /rajeunissement de la gamme.
· Mix produits, de plus en plus tourné vers le
grès, plus rémunérateur que le vitréous.
· Baisse du poids des stocks de produits finis (12% du
chiffre d'affaires en 2004 contre 34% en 2001).
· Baisse du poids des créances sur clients (90 jours
du chiffre d'affaires TTC en 2004 contre 134 jours en 2001).
· Produits reconnus de bonne qualité.
|
· Concentration des ventes :
- baisse du nombre de clients (326 en 2001 ; 245 en
2004).
- CA réalisé dans 7 wilayas : 75% en 2004
contre 66% en 2001.
· Dépendance à l'égard des entreprises
de distribution : 85% en 2004 contre 79% en 2001.
· Communication commerciale peu développée.
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Politiques commerciales
Politiques
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Evaluation
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Commentaires
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- -
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-
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- +
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+
|
+ +
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Produit
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· Elargissement /rajeunissement de la gamme
· Mix produits de plus en plus orienté vers le
gré, plus rémunérateur que le vitréous ;
· Produits reconnus de bonne qualité ;
· CERAMIT est certifiée ISO 9001/Version 2000 depuis
mai 2004.
|
Prix
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· Surcoûts dus à une insuffisante utilisation
des capacités de production.
· Politique de prix relativement souple (volonté de
concilier sécurité et exigences commerciales) ;
· Modalités de paiement différenciées
selon les types de clients.
· Ristournes accordées en fonction du niveau de
chiffre d'affaires.
|
Distribution
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· Insuffisant maillage géographique ;
· Logique production (« On attend le
client ») ;
· Vente à quai usine.
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Communication
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· Pas de politique de communication formalisée et
insuffisance des dépenses liées à la communication.
· La société ne dispose pas d'un site Web.
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Organisation com.
& système d'information et force de vente
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· Fonction marketing insuffisamment prise en charge.
· Fiabilité des informations produites par la
filiale sont mais les données sur l'environnement ne sont pas
saisies.
· Existence de procédures de gestion commerciale et
de fiches de poste (mises en ouvre dans le cadre du SMQ).
· Pas de force de vente chargée de la prospection
commerciale.
|
Conclusion :
CERAMIT peut conforter sa position concurrentielle et
escompter un accroissement de sa part de marché
moyennant :
- une plus grande maîtrise des politiques
commerciales et en particulier des politiques de distribution et de
communication ;
- la mise en place d'une force de vente
spécialisée (recrutement et formation du personnel en
place).
|
Section 2 : Production et technologie
2.1 Le processus
En résumé, il y a un local de stockage des
matières, puis un atelier de préparation des barbotines et des
émaux qui alimentent deux ateliers de coulage, séchage,
émaillage, cuisson autonomes :
a) les pièces en vitréous
b) les pièces en grès fin.
Le laboratoire et l'atelier de réalisation et
séchage des moules est commun.
Stockage matières
Préparation barbotines
Préparation
Émaux
Broyage
Turbo délitage
Stockage tampon
Atelier vitréous
Coulage traditionnel
Coulage sur banc semi auto
Séchage
Emaillage
Cuisson
Contrôle final
Emballage, stockage et enlèvement ou
expédition
Atelier grès fin
Atelier fabrication moules et séchage
Coulage basse pression
Coulage moyenne pression
Séchage
Emaillage
Cuisson
Contrôle final
2.2 La technologie
Traditionnellement le coulage des pièces est
réalisé manuellement dans des moules en plâtre. Le
procédé de fabrication autorise une seule coulée par jour
et nécessite un une main d'oeuvre importante.
La technologie de fabrication des articles sanitaires en
céramique a connu une évolution qui consiste en une
mécanisation et un coulage en batterie permettant deux coulées
par jour et un besoin en main d'oeuvre moindre et l'apparition du coulage
moyenne pression.
CERAMIT s'est modernisée en intégrant dans ses
lignes de production ces types d'installation
· 1 machine de coulage moyenne pression des receveurs de
douche et vasque utilisant des moules en résine.
· 2 batteries de coulage bas pression des
éviers.
· Bancs de coulage traditionnels.
Ces deux installations de coulage sont
complétées par l'installation de 2 séchoirs à
chambres, de 4 cabines d'émaillage et de 2 fours intermittents.
Les nouvelles installations de coulage permettent la
fabrication des grosses pièces, receveurs de douche et éviers en
grès fin et augmentent la capacité de l'usine.
2.3 Le fonctionnement des installations
2.3.1 Préparation
barbotine
§ Stockage des matières premières
Les matières premières livrées en vrac
(argiles, kaolins, sable, rognures ou déchets crus) sont chargés
dans deux box de réception ; ensuite elles sont reprises à
l'aide d'un pont roulant à benne et stockées dans des box de
grande capacité.
Les autres matières premières
conditionnées dans des big bag et sacs (feldspath, kaolins et
chamottes) ou en fûts (silicate de sodium) sont stockés au niveau
de l'atelier de préparation barbotine.
L'opérateur du pont roulant prélève les
matières premières des box et les décharge soit dans le
caisson alimentateur pour les argiles, kaolins et rognures, soit dans la
trémie de la ligne quartz pour le sable.
Ces matières sont acheminées par
élévateurs à godets vers les silos de stockage des
matières premières.
§ Pesage des matières premières.
Les composants pour barbotine pour produits en vitréous
ou en grès fin sont prélevés au moyen d'extracteurs des
silos et pesés dans trois trémies balances ; après
pesage, les matières premières sont déchargées sur
un tapis roulant et envoyées soit aux moulins broyeurs pour les
matières dures, soit aux turbo dérayeurs pour les matières
plastiques.
La préparation des barbotines de coulage est ensuite
réalisée en trois phases :
§ Phase 1
La première phase consiste à faire le broyage
humide du sable et du kaolin dans un moulin d'une capacité de 14 tonnes
de matières sèches pendant 18 heures ; après broyage,
le jus de sable obtenu est tamisé à l'aide d'un tamis vibrant
avec une ouverture de mailles de 120 microns puis stocké dans deux cuves
d'une capacité chacune de 50 m3.
§ Phase 2
Cette deuxième phase consiste à délayer
l'argile dans un turbo dérayeur d'une capacité de 10 m3 pendant
1 heure 30 minutes ; le jus d'argile obtenu est tamisé (125
microns) et stocké dans deux cuves, une première cuve de
capacité de 15 m3 pour la préparation barbotine grès fin,
la deuxième d'une capacité de 45 m3 pour la préparation
barbotine pour vitréous.
§ Phase 3
Cette dernière phase consiste à mélanger
dans un turbo pendant une heure un volume de jus de sable et d'argile
délayée avec addition de kaolins et feldspath pour la barbotine
vitréous et kaolins plus chamotte pour la barbotine grès fin.
Les barbotines de deux produits sont préparées
séparément.
La barbotine vitréous dont les paramètres
rhéologiques sont contrôlés par le laboratoire est
tamisée dans un tamis vibrant avec une ouverture de maille de 247
microns et envoyée à l'aide de pompes à pistons vers les
cuves de stockage vitréous pour utilisation par les ateliers de coulage
manuel et semi automatique après contrôle et correction par le
laboratoire.
La barbotine pour grés fin tamisée à
l'aide d'un tamis vibrant est transférée à l'aide d'une
pompe pneumatique à membrane vers les cuves de stockage barbotine
grès fin pour utilisation par les ateliers de coulage basse et moyenne
pression après contrôle et correction par le laboratoire.
2.3.2 Ligne de fabrication
vitréous
§ Coulage manuel
Le recyclage de la barbotine se fait dans la tuyauterie sous
la responsabilité du pompiste, elle est réceptionnée
chaque matin au niveau du poste de travail.
Les moules en plâtre positionnés sur des bancs de
coulage subissent un poudrage au talc sur les parties profondes et sur le
contre moule.
L'opération assemblage et fermeture des moules consiste
à fermer les moules avec des serre- joints et à placer
soigneusement les entonnoirs et les tiges afin d'éviter les pertes de
barbotine pendant l'opération de coulage.
A la veille de l'opération coulage, le responsable du
service coulage est destinataire de la fiche de contrôle des
caractéristiques rhéologiques de la barbotine par le laboratoire.
Le coulage manuel consiste à déverser de la
barbotine dans le moule en plâtre à travers l'entonnoir
placé sur l'orifice d'alimentation.
Après le temps de formation de l'épaisseur de la
couche de tesson par type de produit communiqué par les chefs
d'équipe, les ouvriers commencent le vidage de la barbotine restante
à l'intérieur des moules ; elle est
récupérée dans des conteneurs pour son recyclage au niveau
des cuves de stockage.
Après un temps de repos des produits dans les moules
pour consolidation et durcissement (30 à 90min), le démoulage
commence par l'ouverture des différentes parties du moule et
l'extraction du produit sur plateau suivi des opérations de
perçage des orifices, découpage des bavures et finition en vert
des produits, nettoyage et préparation des moules pour la prochaine
coulée.
Après un séchage primaire de 24 heures au niveau
de la salle de coulage, les pièces font l'objet d'une finition à
sec. Les produits conformes sont chargés sur la chaîne de
transport aérien (chaîne TKT) pour un séchage secondaire
pendant 48 heures au dessus des fours tunnel.
§ Coulage semi automatique (système Shanks)
L'opération consiste à faire le remplissage de
la barbotine sur un ensemble de moules en plâtre reliés les uns
aux autres. On parle de batterie ou de bancs de coulage.
Les moules en plâtre sont placés au dessus des
bancs métalliques de coulage.
Le remplissage de la barbotine dans les moules se fait par
gravité pendant environ 20 minutes.
Après un temps de formation de l'épaisseur
(couche de tesson) sur les parois des moules, l'opération vidage
commence par l'envoi de l'air à l'intérieur des moules.
Avant démoulage, les pièces doivent
séjourner à l'intérieur des moules pendant 2 à 3
heures.
L'opération de démoulage consiste au desserrage
des moules suivi des opérations de finition des pièces.
Ensuite, les pièces extraites manuellement des moules
sont entreposées sur des bancs en bois suivi des opérations de
perçage des orifices, découpage des bavures et finition en vert
des pièces.
Les pièces en cru vert non conformes sont
rebutées et transférées à l'atelier
préparation barbotine pour recyclage.
Après un séchage primaire de 24 heures et une
finition à sec, les pièces sont chargées sur la
chaîne de transport aérien pour un séchage secondaire
pendant 48 heures au dessus des fours tunnels.
§ Séchage des pièces
Le séchage des pièces chargées sur
balancelles est effectué en trois phases :
- Phase 1
Séchage primaire des produits et moules dans la salle
de coulage pendant 24 heures avec une température maximale de 45
°c.
- Phase 2
Séchage secondaire des pièces au dessus des
fours tunnels pendant 24 heures à une température maximale de
100° c.
- Phase 3
Séchage final des pièces au dessus des fours
tunnels pendant 24 heures.
A la fin de l'opération de séchage,
l'opérateur de la chaîne TKT met en marche les balancelles pour
les diriger vers l'atelier contrôle - émaillage.
§ Contrôle - Emaillage
Les pièces séchées arrivent dans
l'atelier de contrôle sur des balancelles de la chaîne TKT de
transport aérien ; sur la fiche VS 01 (retour d'information au
coulage) sont enregistrés les rebuts.
La pièce sèche est prélevée des
balancelles et déposée sur la tourelle de la cabine pour subir le
premier contrôle qui consiste à déceler les défauts
de fabrication, les fissures ainsi que les déformations.
Le deuxième contrôle de précision consiste
à déceler d'éventuelles micro fissures et autres
défauts.
Le contrôleur procède au
dépoussiérage et à la finition des pièces conformes
suivi de l'essuyage avec une éponge humide.
Après l'opération contrôle et finition,
les pièces sont chargées sur les chariots qui seront
dirigés vers les cabines d'émaillage.
L'émaillage des pièces après
contrôle est réalisées dans six cabines
d'émaillage ; les pièces sont prélevées des
chariots et déposées sur le carrousel de la cabine
d'émaillage qui effectue un mouvement de rotation.
Le premier émailleur procède au
dépoussiérage et à l'application de la première
couche d'émail ; ensuite le deuxième applique la
deuxième couche d'émail.
Les pièces ainsi émaillées sont
déposées sur les chariots de stockage.
§ Cuisson
Les pièces émaillées sont reprises des
chariots de stockage et chargées sur les wagons du four tunnel en
respectant le mode et la densité de chargement.
Après contrôle de l'état des wagons, la
conformité du chargement et le dépoussiérage des
pièces émaillées, les wagons sont acheminés
à l'aide d'un transbordeur vers l'entrée des deux fours
tunnels.
La cuisson des produits est assurée par deux fours
tunnel de 116 mètres de long ; la température de cuisson est
de 1230-1240°C avec un cycle de cuisson de 24 - 30 heures.
Le cycle de cuisson dépend de la cadence d'enfournement
qui varie en fonction de la disponibilité des produits à
cuire.
2.3.3 Ligne de fabrication
grès fin
§ Coulage basse pression
L'atelier de coulage bas pression est constitué de deux
batteries à deux bancs et un séchoir moule pour chacun ; la
capacité de cette installation est de 400 pièces/éviers
par jour en deux postes.
La barbotine de coulage est transférée au moyen
d'une pompe à piston de la cuve de stockage barbotine grès fin
vers les deux cuves en acier inoxydable se trouvant à coté des
deux batteries.
Avant l'opération coulage, les moules éviers
installés sur les deux batteries sont poudrés au talc.
Le serrage des moules s`effectue manuellement avec une
pression maximale de 50 bars à l'aide d'une manivelle.
Après contrôle de la barbotine, l'ordre est
donné à l'opérateur de coulage pour placer les tuyaux
d'air ainsi que ceux du remplissage pour alimenter les moules en barbotine, il
ouvre les vannes d'alimentation et le chef d'atelier procède au coulage
automatique à basse pression (1,5 bars) pendant environ 17 minutes.
Après un temps de formation de l'épaisseur sur
les parois des moules, l'ordre est donné pour le vidage des moules
en procédant à l'envoi d'air à 0,16 bars à
l'intérieur des moules suivi de l'ouverture de la vanne de vidage de la
barbotine. L'opération vidage prend environ 20 minutes.
L'opération extraction des pièces ou
démoulage est effectuée 30 à 90 minutes après
consolidation des pièces à l'intérieur des moules. Les
pièces démoulées sont chargées manuellement sur les
chariots.
A l'issue de cette première coulée,
l'opérateur procède au séchage des moules à
52°c pendant 2 heures, pour ce faire, il met en marche les ventilateurs de
brassage et le générateur d'air chaud.
§ Coulage moyenne pression
La machine de coulage moyenne pression est constituée
de 13 moules en résine ; elle est dédiée
principalement au coulage des receveurs de douche de différentes formes
et dimensions.
La capacité est de 400 receveurs de douches /jour en 3
postes en continu.
Les moules liés par un système de suspension
mobile, sont déplacés manuellement jusqu'à leur position
de fermeture, ils sont maintenus en position fermée par
l'intermédiaire d'un vérin hydraulique avec une pression de
serrage de 120 tonnes.
La barbotine de coulage alimente automatiquement un
réservoir en acier inoxydable doté d'une résistance
électrique qui doit maintenir la température de la barbotine
à 50°c maximum.
Le remplissage des moules se fait à basse pression (3
bars) au moyen d'une pompe, le cycle commence par une purge des tuyauteries
vers l'extérieur par la circulation de la barbotine.
Le coulage s'effectue à une pression de 10 bars
maintenue pendant toute la durée du coulage.
A la fin du temps de coulage, la pompe haute pression est mise
à l'arrêt, la barbotine est retirée des moules par
l'introduction d'air comprimé.
Avant démoulage, les pièces doivent
séjourner à l'intérieur des moules pour consolidation.
La fin du cycle de coulage est indiqué par un signal
sur le tableau de commande, à ce moment précis la pression
hydraulique est annulée et le vérin est relâché pour
permettre l'ouverture manuelle des moules.
Les pièces démoulées sont posées
sur les plateaux métalliques, l'opérateur procède à
la finition à l'aide d'une éponge humide ; ensuite les
plateaux sont chargés manuellement sur les chariots pour stockage et
séchage.
§ Séchage des pièces
Deux séchoirs intermittents à deux chambres
assurent le séchage des produits en grès fin ; les chariots
portes pièces sont acheminés manuellement à
l'intérieur du séchoir.
Une fois l'opération chargement des chariots
terminée, les paramètres de séchage sont programmés
selon les conditions :
- Cycle de séchage : 13 - 17 heures
- Température de séchage : 90°c
Après séchage, les pièces sèches
sont déchargées sur des supports.
§ Contrôle - Emaillage
Avant émaillage, les produits secs subissent un
contrôle/finition ; l'atelier contrôle de la ligne grès
fin est constitué de quatre cabines individuelles jumelées.
L'émaillage au pistolet des produits après
contrôle et finition, est assuré par quatre cabines individuelles
jumelées.
Après émaillage et finition, les produits sont
posés soigneusement sur des chariots mobiles.
§ Cuisson
La cuisson des produits émaillés est
assurée par deux fours intermittents ; la température de
cuisson est de 1240 °c avec un cycle de 18-19 heures.
Une fois le cycle de cuisson terminé, le conducteur
éteint les brûleurs et arrête les ventilateurs ;
lorsque la température atteint la valeur de consigne, il procède
à l'ouverture de la porte des fours et à la sortie des wagons qui
seront acheminés par transbordeur vers les lignes de stockage.
2.3.4 Triage -
emballage
A la sortie des fours, les wagons sont dirigés vers la
ligne de déchargement du produit fini.
Le produit fini, déchargé sur un banc de
contrôle, est trié suivant cinq critères de
classification : 1er choix, 2ème choix, 3ème choix, produit
rebuté, re-cuisson.
Les produits triés (à commercialiser) sont
rangés manuellement sur des palettes en bois ; les produits
destinés à l'exportation sont d'abord emballés dans des
boites en carton et ensuite palettisés.
2.3.5 Laboratoire de contrôle
Le laboratoire de contrôle des produits
en cours et en fin de production est équipé
d'appareils de mesure permettant le suivi de la qualité des
matières premières, des produits semi finis et
finis ; des enregistrements sont effectués
à différents stades de transformation des produits. CERAMIT est
certifiée ISO 9001 version 2000 - Système de management de la
qualité, depuis avril 2004.
Le contrôle de conformité du produit fini est
régit par des Normes NA (Algériennes), NF et EN.
Parallèlement au contrôle de laboratoire, des
enregistrements sur fiches sont effectués par les opérateurs
à chaque stade de transformation des produits.
2.3.6 Atelier de
fabrication des moules en plâtre
Les moules en plâtre nécessaires au coulage des
pièces de différentes typologie, sont fabriqués à
partir d'un plâtre d'importation ; les moules ont une durée
de vie supérieure que ceux fabriqués à partir de
plâtres locaux.
De plus, l'utilisation du plâtre d'importation
réduit les rebuts au coulage.
2.4 La productivité
des installations
Ateliers
|
Prévisions 1er semestre
2005
|
Réalisation 1er semestre
2005
|
Taux
|
Préparation barbotine
|
6 153 Tonnes
|
6 194 Tonnes.
|
101%
|
Préparation émaux
|
423 Tonnes
|
357 Tonnes
|
84%
|
Fabrication moules
|
3 221 pièces
|
3 466 pièces
|
108%
|
Produits vitréous
|
213 336 pièces
|
198 040 pièces
|
93%
|
Produits grès fin
|
76 105 pièces
|
59 816 pièces
|
78%
|
Total produit fini
|
289 441 pièces
|
257 856 pièces
|
89%
|
Globalement le taux de réalisation des objectifs est de
89%.
Le taux global de rebut sur la période est de 20% en
vitréous, 27% en grès fin. Toute la matière étant
recyclée, le préjudice se ressent surtout en termes de
capacité et de productivité.
2.5 La productivité du personnel
Avec une production moyenne de 1 983 pièces / jour
travaillé et un effectif total de 557 personnes, la
productivité moyenne est de :
3,6 pièces / jour / personne.
En raisonnant sur le personnel directement lié à
la production (évalué à 287 personnes), ce ratio
devient :
6,9 pièces /jour / personne
2.6 Coût de production (bases 1er
semestre 2005)
Pour procéder à une évaluation dans ses
grandes lignes de la compétitivité de l'entreprise, nous
prendrons le schéma simple du coût de revient du produit,
composé par :
· Coût des matières premières
· Coûts des consommables et pièce de
rechange
· Coût de l'énergie
· Coût du travail.
Les autres composantes du coût de revient sont des frais
de structure tels que les amortissements, frais financiers, services,
impôts et taxes, non mentionnés dans ce chapitre.
2.6.1 Coût des matières
premières
Pour le premier semestre 2005, la production de 257 856
pièces a nécessité un besoin en matières
premières d'un montant de 117 701 KDA (33,1% du prix de revient).
Le coût des matières premières à la
pièce produite est de : 456 DA / pièce,
Soit : 4,96 Euro / pièces.
2.6.2 Coût de l'énergie (gaz et
électricité)
Les consommations sont d'un montant de 7 387 KDA (2,1% du prix
de revient).
Le coût de l'énergie à la pièce
produite est de : 29 DA / pièce,
Soit : 0,31 Euro /
pièces.
2.6.3 Coût des
consommables et pièces de rechange
Les consommations sont d'un montant de 24 377 KDA (6,9% du
prix de revient).
Le coût de l'énergie à la pièce
produite est de : 95 DA / pièce,
Soit : 1,03 Euro /
pièces.
2.6.4 Coût du
travail
Le coût total des frais d'emploi correspondant à
la main d'oeuvre sur la période est de 120 986 KDA (34% du prix de
revient).
Le coût du travail à la pièce produite est
de : 469 DA / pièce,
Soit : 5,10 Euro / pièces.
Section 3 : Personnel de CERAMIT
3.1 Evolution globale de
l'effectif
Au 31.12.2004, CERAMIT employait 557 agents
dont 9 à contrat à durée déterminée
(CDD)23(*).
Par rapport à 2001, l'effectif total a baissé
12% (+34% pour les CDI ; -96% pour les CDD).
Cette baisse du personnel temporaire au profit des
CDI (qui représentent en 2004 98% de l'effectif, contre seulement 65% en
2001), s'explique par la permanence des CDD à l'occasion de la
réalisation de l'investissement (avantages ANDI).
Mais cette évolution réduit la
capacité d'adaptation des effectifs au plan de charge de
l'entreprise.
Evolution de l'effectif entre 2002 et
2004 :
Statut
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2004-2002
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Permanents (CDI)
|
409
|
65
|
381
|
64
|
521
|
91
|
548
|
98
|
34%
|
Temporaires (CDD)
|
223
|
35
|
212
|
36
|
50
|
9
|
9
|
2
|
-96%
|
Total CDI + CDD
|
632
|
100
|
593
|
100
|
571
|
1OO
|
557
|
100
|
-12%
|
Pré emploi et apprentis :
Catégories
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Pré emploi
|
O
|
O
|
12
|
4
|
Apprentis
|
12
|
12
|
18
|
29
|
Total
|
12
|
12
|
30
|
33
|
Départs 2005 - 2009*
Départs
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Total
|
Retraite légale
|
0
|
7
|
9
|
14
|
10
|
40
|
Retraite 32 ans de service
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
3
|
Retraite proportionnelle*
|
20
|
22
|
15
|
10
|
10
|
77
|
Total
|
20
|
32
|
24
|
24
|
20
|
120
|
* Age : 50ans ; 20 ans d'activité
Nota
Entre 2005 et 2009, les départs concerneront 120
agents, soit 22% de l'effectif de 2004.
L'importance des départs en retraite constitue une
opportunité pour la société, à condition que ces
départs ne se traduisent pas par une perte de qualifications.
Coût Prévisionnel des départs (en
KDA) :
2005
|
2006
|
2007
|
5 000
|
8 000
|
6 000
|
Le coût des départs prévus entre 2005 et 2007
est de 19 000 KDA.
Caractéristiques du
personnel (CDI + CDD, 2004)
3.2.1 L'âge
Le personnel de CERAMIT est âgé :
· Age moyen : 43,3 ans ;
· La moitié de l'effectif a, au moins, 44 ans; le
1/3 a plus de 50 ans.
Tranche d'âge
|
Effectif
|
%
|
Moins de 25 ans
|
11
|
2
|
25 à 29 ans
|
30
|
5
|
30 à 34 ans
|
68
|
12
|
35 à 39 ans
|
79
|
14
|
40 à 44 ans
|
87
|
16
|
45 à 49 ans
|
108
|
19
|
50 à 54 ans
|
131
|
24
|
55 à 59 ans
|
43
|
8
|
Total
|
557
|
100
|
3.2.2 L'ancienneté
Le personnel jouit d'une longue expérience.
· Ancienneté moyenne : 15,2 ans ;
· 70% de l'effectif ont une ancienneté d'au
moins 10 ans.
· 43% de l'effectif cumule une expérience d'au
moins 20 ans.
Cette structure est d'autant plus un point fort, que
l'expérience constitue un facteur clé de succès dans le
domaine de la céramique.
Ancienneté
|
Effectif
|
%
|
Moins de 5 ans
|
37
|
7%
|
5 à 9 ans
|
127
|
23%
|
10 à 14 ans
|
73
|
13%
|
15 à 19 ans
|
82
|
15%
|
20 ans et plus
|
238
|
43%
|
Total
|
557
|
100
|
3.2.3 Le niveau
d'instruction (CDI, 2004)
Le niveau général d'instruction est
insuffisant : 8% seulement de l'effectif sont universitaires et 18% ont,
au plus, le niveau secondaire ;
Inversement, les 2/3 du personnel ont le niveau primaire.
Même si l'activité de CERAMIT ne requière
pas des niveaux d'instruction élevés, cette structure constitue
un frein à la mise en oeuvre d'outils de gestion modernes.
Niveaux
|
Effectif
|
%
|
Universitaire
|
46
|
8%
|
Secondaire
|
57
|
10%
|
Moyen
|
104
|
19%
|
Primaire
|
350
|
63%
|
Total
|
557
|
100
|
3.2.4 La
qualification
Au-delà du niveau général d'instruction,
relevons que la société dispose d'un personnel qualifié
dans les métiers clés de l'industrie de la
céramique :
· une dizaine de techniciens céramistes,
formés en Italie (chez Faienza). Ces techniciens cumulent une
expérience moyenne d'une vingtaine d'années ;
· une trentaine d'ingénieurs (céramistes,
mécaniciens, chimistes, électrotechniciens, hydrauliciens,...)
formés à Sèvres ou en Algérie.
CERAMIT devra veiller à conserver ces
compétences grâce, notamment, à des politiques de
rémunération et de promotion motivantes.
3.3 L'emploi
3.3.1 Répartition par
catégories socioprofessionnelles (Personnel CDI, 2004)
CSP
|
2001
|
2004
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Cadres sup.
|
13
|
2%
|
11
|
2%
|
Cadres
|
40
|
6%
|
48
|
9%
|
Maîtrise
|
68
|
11%
|
61
|
11%
|
Exécution
|
511
|
81%
|
437
|
78%
|
Total
|
632
|
100%
|
557
|
100%
|
La structure de l'effectif par CSP est restée pratiquement
stable entre 2001 et 2004.
Elle est globalement équilibrée.
3.3.2 Répartition par
fonctions (CDI, 2004)
Fonction
|
Effectif
|
%
|
Production
|
378
|
68
|
Maintenance
|
67
|
12
|
Commercial
|
4
|
1
|
Approvisionnement
|
16
|
3
|
Transport
|
19
|
3
|
Administration
|
31
|
6
|
Finances
|
7
|
1
|
Gardiennage
|
34
|
6
|
Total
|
557
|
100
|
La structure par fonctions est assez équilibrée
avec, cependant :
· une importance numérique de l'effectif
affecté aux fonctions maintenance, administration et gardiennage
qui emploient, au total, 122 agents (le ¼ de l'effectif) ;
· Inversement, la fonction commerciale n'emploie que 4
agents.
3.4 Les résultats du
personnel
3.4.1 Indicateurs de
productivité
Malgré la nette amélioration enregistrée
en 2004, les ratios de productivité du travail restent
relativement mauvais : les frais du personnel absorbent
près des 2/3 de la valeur ajoutée.
Evolution 2000 - 2003 des principaux indicateurs de
productivité :
Agrégats
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Chiffre d'affaires HT
|
393 362
|
526 581
|
549 089
|
657 810
|
Valeur ajoutée
|
286 902
|
290 342
|
286 779
|
375 366
|
Frais du personnel
|
214 556
|
229 221
|
215 675
|
235 776
|
Effectif inscrit
|
632
|
593
|
571
|
557
|
Indicateurs de productivité
|
CA/agent (KDA)
|
622
|
888
|
962
|
1 181
|
VA/agent (KDA)
|
454
|
490
|
502
|
674
|
FP/CA (%)
|
55%
|
44%
|
39%
|
36%
|
FP/VA (%)
|
75%
|
79%
|
75%
|
63%
|
FP/VA 2004
3.4.2 Autres
indicateurs
Indicateurs
|
Données
|
Turnover
|
Le turnover a fortement baissé enregistrée entre
2001 et 2004 (8% en 2001 ; 3% en 2004).
L'essentiel des départs sont le fait des retraites
anticipées.
Données2001200220032004Retraite
proportionnelle21312110Fin de contrat25612Autres5202Total
(1)51392214Effectif inscrit
(2)632593571557Turn Over = (1) /
(2)8%7%4%3%L'entreprise devra veiller à ce que les
départs ne s'accompagnent pas d'une perte de qualification.
|
Absentéisme
|
Le taux d'absentéisme s'est stabilisé autour de 2%
sur la période 2001- 2004.
Il peut être qualifié d'acceptable
comparativement aux taux observés dans les entreprises
algériennes.
Données2001200220032004Heures
disponibles (1)1 193 7181 272 6221 137 9081 200 452Heures
d'absence (2)18 62728 06323 01823 810Taux d'absentéisme =
(2) / (1)1,62,22,02,0
|
Accidents de travail
|
57 accidents de travail ont été enregistrés
entre 2001 et 2004.
Données2001200220032004Nombre
d'accidents 261786Nombre d'heures perdues2 7521 4961 5845 600% de
l'absentéisme15%5%71%24%Ces accidents de travail ont
été à l'origine de 24% de l'absentéisme en 2004.
Une attention particulière devra être
accordée aux accidents de travail.
|
Conflictualité
|
Le climat social est globalement bon : Entre 2001 et 2004,
il n'y a eu aucun conflit collectif ni individuel.
|
3.5 Politiques menées
(gestion du personnel)
Politiques
|
Evaluation
|
Commentaires
|
- -
|
-
|
- +
|
+
|
+ +
|
Recrutement
|
|
|
|
|
|
· Depuis 2003, la société n'a
enregistré que 6 recrutements dont 3 en CDI (traduction de la
volonté de ne pas alourdir le poids des frais du personnel).
Ces recrutements ont contribué au rajeunissement et
à l'amélioration du niveau général d'instruction du
personnel.24(*)
|
Rémunération
|
|
|
|
|
|
Le système de rémunération,
hérité du SGT, accorde une plus grande place à la partie
variable (Primes de rendement : 25% du salaire de base en 2001 ; 36%
en 2004)25(*).
Mais en l'absence d'un système rigoureux
d'évaluation des performances individuelles et collectives, le
système de rémunération est insuffisamment motivant.
|
Formation
|
|
|
|
|
|
La société n'a pas de politique pluriannuelle de
formation.
Les actions entreprises depuis 2003 sont insuffisantes (0,3% de
la masse salariale en 2004)26(*).
De plus, le faible niveau d'instruction du personnel, limite la
politique de formation.
|
3.6 Synthèse du
diagnostic ressources humaines
Forces
|
Faiblesses
|
· Evolution du volume de l'effectif.
· Evolution de la structure de l'effectif par types de
contrats.
· Personnel expérimenté.
· Politiques de recrutement.
|
· Niveau général d'instruction
insuffisant.
· Structure de l'effectif par CSP est
déséquilibrée au profit de l'encadrement.
· Structure par fonction est
déséquilibrée au profit du gardiennage.
· Très faible productivité du travail.
· Politiques de rémunération, de formation et
de promotion.
|
Section 4 :
Organisation et système de gestion
4.1 Structuration organique
(organigramme)27(*)
L'organisation actuelle date de janvier 2005 (manuel
qualité, SMQ).
Direction Générale
Responsable Management Qualité
Assistant du PDG
Responsable suivi Budget
Responsable Hygiène et Sécurité
Responsable Département Laboratoire
Responsable Gestion informatique
Secrétariat
Directions
§ Direction Administration & Finances
§ Direction Usine Préparation moule/barbotine
§ Direction Usine Grès fin
§ Direction Usine Vitréous China
§ Direction Technique
§ Direction Commerciale
Commentaires
La structure organisationnelle présente de nombreux
points faibles, parmi lesquels :
§ L'organisation générale est lourde :
- le Directeur Général a, sous sa
responsabilité directe, 12 collaborateurs directs (6 Directeurs et 6
assistants) ;
- Les Directions sont organisées en Département
et/ou en Services (5 Départements et 23 Services, au total).
§ la fonction marketing ne relève pas d'une
structure spécialisée. Sa prise en charge est prévue par
un service de la Direction commerciale. Mais ce service n'est pas pourvu en
personnel.
§ La fonction contrôle de gestion est
limitée au contrôle budgétaire (Responsable suivi
budgétaire).
4.2 Systèmes de
gestion
4.2.1 Processus
budgétaire
Le fonctionnement de la filiale est caractérisé
par une large autonomie vis-à-vis du groupe.
Le groupe intervient dans le système plan - programme-
budget avant l'élaboration du budget en donnant des orientations
générales (sous forme de résolution) sur les objectifs.
Ces orientations répondent au souci d'adapter l'offre
des deux filiales (CERAMIT et CERAMIG) aux besoins du marché.
A noter que la filiale a élaboré un Business
plan pour la période 2006-2010.
4.2.2 Procédures de
gestion
L'entreprise fonctionne avec des procédures clairement
définies.
Ces procédures sont matérialisées par un
manuel de procédures (SMQ) ; par des notes de service et des
directives.
4.2.3 Système
d'information
Caractéristiques
générales
- L'information produite par la filiale est globalement
fiable (grâce aux recoupements faits entre les différents
services).
- Elle est consignée dans des rapports mensuels,
trimestriels, semestriels et annuels.
- Les rapports de gestion mettent en évidence les
écarts en volume et en valeur mais les analyses restent insuffisantes.
- La filiale n'a pas encore de tableau de bord de gestion.
Informatisation
- L'infrastructure matérielle est importante (1
serveur et 25 micro-ordinateurs (PIV), acquis entre 2003 et 2005). Elle permet
une exploitation des travaux dans des conditions satisfaisantes.
- Principales applications. Système
intégré (en réseau) comprenant :
- la gestion des immobilisations,
- la gestion des stocks ;
- la paie ;
- la gestion comptable et financière ;
- la production (consommations, rebuts,...) ;
- la gestion commerciale,
- la gestion sociale (mouvements de personnel, plan de
carrière,...).
- Le personnel (utilisateurs) est dans l'ensemble bien
sensibilisé à l'outil informatique.
- L'encadrement est assuré par 2 ingénieurs
informaticiens et 2 analystes.
4.3 Synthèse du
diagnostic organisationnel
Points forts de l'organisation
|
Points faibles de l'organisation
|
§ Large autonomie de gestion.
|
§ Structure d'organisation générale
lourde.
|
§ L'entreprise fonctionne avec des procédures
formalisées.
|
§ Fonction Marketing insuffisamment prise en
charge.
|
§ Système d'information relativement complet et
fiable. Les indicateurs de gestion courante sont saisies pratiquement en temps
réel et les informations sont généralement
analysées et exploitées.
|
§ La fonction contrôle de gestion est
limitée au contrôle budgétaire (Responsable suivi
budgétaire).
|
§ Degré d'informatisation élevé
et maîtrise par les utilisateurs
|
Les ambitions affichées par l'entreprise en termes
de consolidation de sa part de marché devront être portées
par une organisation moins coûteuse et plus souple (plus grande
réactivité aux évolutions du marché).
Section 5 : système qualité et
l'approvisionnement
5.1 Système
qualité
L'entreprise est certifiée ISO 9001 - V2000 depuis
avril 2004.
5.2
Approvisionnements
La fabrication des produits
sanitaires nécessite des matières premières locales et
d'importation.
Le fait de faire appel massivement à l'exportation (75%
des achats en valeur) garantit une pâte d'excellente qualité qui
permet de maîtriser les rebuts et confère aux produits une bonne
qualité mécanique et d'aspect.
La société bénéficie du
système de « parc sous douanes » qui lui permet de
faire des achats suffisants et d'enlever les marchandises achetées au
fur et à mesure des besoins de la production, ce qui lui évite
des décaissements anticipés.
Les principales matières premières
utilisées ont connu durant les trois dernières années, non
seulement une hausse des prix sur le marché international mais aussi
l'effet de la hausse du cours de l'euro qui est passé de 85 DA en 2003
à 98 DA en 2004.
La société a tout de même pu amortir cette
hausse des matières premières par le changement de certains
fournisseurs offrant un meilleur prix (exemple pour le kaolin auprès du
fournisseur DAM).
5.2.1 Matières
premières composant le tesson céramique
Les matières premières locales telles que le
sable blanc et le kaolin de Tamazert (w.Jijel) sont intégrées
dans les compositions des mélanges pour les produits en vitréous
et en grès fin.
L'argile blanche, les feldspaths, kaolins, chamotte et autres
proviennent de l'importation.
Composition pondérale des mélanges de
matières premières :
|
Vitréous :
|
Grès fin
|
Argile S.S 1001
|
21 %
|
22 %
|
Kaolin F2
|
7 %
|
4 %
|
Kaolin LS
|
18 %
|
11 %
|
Kaolin NS
|
10 %
|
6 %
|
Feldspath Na NM
|
19 %
|
|
Sable quartzeux SB
|
20 %
|
12 %
|
Casse sanitaire
|
5 %
|
|
Chamotte AGS
|
|
45 %
|
5.2.2 Matières premières composant les
émaux céramiques
Les émaux céramiques constituent le
revêtement vitrifiable appliqué sur le tesson en cru sec ;
ils sont préparés par broyage humide d'un mélange de
matières premières et d'additifs.
Hormis le sable quartzeux et le calcaire qui sont fournis
localement, les autres matières premières entrantes dans la
composition des émaux proviennent de l'importation.
Composition pondérale des émaux :
Sable SB 28,21 %
Calcaire F15 13, 76 %
Feldspath Na EX 29,59 %
Kaolin LS 8,26 %
Kaolin chamotte 1,93 %
Silicate de zirconium 11,70 %
Talc 1,38 %
Carbonate de baryum 3,81 %
Oxyde de zinc 1,38 %
Chlorure de cobalt 0,015 %
Carbonate de soude 0,02 %
5.2.3 Matière
première pour la fabrication des moules
Le plâtre provenant de France, est utilisé comme
matière première pour la fabrication des moules.
5.3 Prix des matières
premières.
5.3.1 Matières premières
locales
|
DA /Tonne
|
Euro / Tonne 28(*)
|
Sable quartzeux SB
|
4 462
|
48
|
Kaolin F2
|
9 200
|
100
|
Calcaire F.15
|
6 900
|
75
|
5.3.2 Matières
premières pour émaux
|
DA /Tonne
|
Euro / Tonne 29(*)
|
Argile 1001
|
11 977
|
130
|
Kaolin LS
|
14 000
|
152
|
Kaolin NS
|
12 880
|
140
|
Feldspath Na NM·
|
10 100
|
110
|
Feldspath Na EX
|
9 700
|
105
|
Chamotte
|
29 842
|
324
|
Chlorure de cobalt
|
3 045
|
33
|
Zircon
|
95 700
|
1040
|
Kaolin chamotte
|
75 450
|
820
|
Talc
|
46 670
|
507
|
Carbonate de baryum
|
84 746
|
921
|
Oxyde de Zinc
|
129 590
|
1408
|
Plâtre
|
26 720
|
290
|
Section 6 : Analyse financière
Dans ce chapitre sont passées en revue les
données financières et comptables de l'entreprise, telles
qu'elles ressortent des documents comptables et financiers mis à la
disposition.
6.1 Revue des comptes et du
patrimoine de la société au 31/12/2004
6.1.1 Présentation des
bilans simplifiés de la filiale 2002/2004
En KDA
A 2004, Le bilan de la société présente
la caractéristique suivante :
· Les fonds propres de l'entreprise sont positifs
grâce à l'apport de l'actionnaire sous forme d'augmentation
du capital mais ne représentent que 21,3% du total de ce bilan ;
· 78,7% des ressources sont constituées par des
dettes ;
· 40% de ces ressources sont constituées par des
dettes envers l'actionnaire ;
· Près de 35% de son endettement est exigible
à court terme et 64,7% de cet endettement à court terme est
constitué par des découverts bancaires ;
· 64,1% de ses emplois représentent des
investissements ;
· Ses activités potentiellement rentables sont
globalement déficitaires du fait principalement du poids des charges
financières.
6.1.2 Analyse des
différents postes du bilan au 31-12-2004
Le bilan de la société arrêté au
31/12/2004 à un montant brut de 2 491 832 KDA et à un
montant net de 1 976 872 KDA, ainsi qu'à un résultat
déficitaire de 117 478 KDA, renferme les rubriques suivantes.
6.1.2.1 Analyse de l'Actif
L'actif de l'entreprise se compose des éléments
repris ci-dessous :
q
Investissements :
q
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 1 191
343 KDA, ce poste se décompose selon le tableau
suivant :
En KDA
La lecture du tableau relatif aux investissements fait
ressortir les appréciations suivantes :
Les investissements affichent au 31/12/2004 un montant brut 1
673 859 KDA et un montant net de 1 191 343 KDA ; ils sont
globalement amortis à 28,8%. Les immobilisations amortissables le sont
à 30%.
Ce volume d'investissements renferme :
§ des terrains qui représentent 5 % du
volume net ;
§ des équipements de production qui
représentent 84,5% du volume net, et amortis
à 26,63 % ;
§ des équipements sociaux représentant
moins de 1,73%, amortis à 20,67 % ;
§ des investissements en cours pour 0,34%.
Les équipements de production sont constitués
principalement par :
§ les bâtiments, avec 426 971 KDA, amortis à
17,32 % et représentant 35,84% des investissements nets ;
§ les installations de production (matériel et
outillage) pour une valeur nette de 556 375 KDA, amorties à 29,38%,
représentant 46,7% ;
§ le matériel de transport amorti à 69%
avec une valeur nette de 6 987 KDA et 0,6% du total net ;
§ les agencements et installations (0,60%), amortis
à 74,44% ;
§ les autres matériels et mobiliers (0,44%),
amortis à 44,29%.
q Stocks :
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 388 916 KDA,
ce poste se décompose comme suit :
En KDA
Les stocks sont constitués à 48% par les
matières et fournitures. Ces stocks de matières et fournitures
renferment des matières essentielles pour 53,7% ainsi que des
pièces de rechange pour 19%. Ils représentent 3,4 mois de chiffre
d'affaires. Ils sont provisionnés à 2%.
Les stocks de produits semi finis représentent 16,9% du
volume global des stocks et 35 jours d'activité.
Les stocks de produits finis ne représentent que 21%
et 45 jours d'activité. Ils sont provisionnés à 1%.
Ce volume global des stocks représente 21% du total du
bilan au 31/12/2004 et 8 mois d'activité de l'entreprise, en
augmentation notable notamment par rapport à 2002 (+28%).
Ces valeurs d'investissements et de stocks sont
portées sous réserve des expertises techniques et technologiques
qui détermineront à la fois leur degré d'utilité et
leur valeur vénale.
q Créances et disponibilités
:
Pour une valeur nette comptable au 31/12/2004 de 279 135 KDA, ce
poste se décompose comme suit :
En KDA
Ce volume de créances représente 10,4% des
emplois de l'entreprise au 31/12/2004, il représente près de 3,5
mois de chiffre d'affaires et appelle les observations suivantes :
Les créances sur clients nettes constituent 59 % du
volume net global des créances et se répartissent de la
façon suivante par âge et par type de clients :
§ Une partie (6 996 KDA, soit 3,7%) de ce volume
brut est née avant le 31/12/2000.
§ Une autre partie (13 464 KDA, soit 7%) est
détenue sur les autres entreprises du Groupe.
§ 69,7% de ces créances sur clients peuvent
être considérées comme vivantes et réelles.
§ A 2004, les créances à expurger et
à considérer comme des non valeurs sont reprises dans le tableau
ci-dessous :
En KDA
Il faut noter que l'entreprise a constitué des
provisions pour risque de non recouvrement de ses créances anciennes ou
dépréciées pour un montant de 27 982 KDA.
De l'examen du poste de créances sur clients, il
ressort que les montants portés par l'entreprise dans ses livres au
31/12/2004 sont à considérer comme des valeurs réelles,
après déduction des créances
dépréciées mais non provisionnées pour un montant
de 29 559 KDA, comme le montre le tableau ci-dessous :
Créances Clients
Brutes en KDA
|
Montant jugé
déprécié
|
Provisions de l'entreprise
|
Montant net
|
Valeur jugée réelle
|
Moins value
|
192 614
|
57 541
|
27 982
|
164 632
|
135 073
|
29 559
|
Le volume des créances sur clients portées dans
les livres de l'entreprise peut être considéré comme une
valeur réelle au 31/12/2004 à concurrence de 135 073KDA.
Les créances d'investissement qui représentent
2,41% du volume global des créances et 0,4% des emplois au 31/1/2/2004
sont constituées à 96% de prêts au personnel et de
cautionnements versés à 4%.
Les créances de stocks d'un montant insignifiant de 125
KDA renferment des avances aux fournisseurs.
Les avances pour compte (10 310 KDA) renferment
essentiellement des taxes récupérables enregistrées en
2004 et des précomptes (87%) ainsi que avances sur allocations
familiales (10%), à considérer comme vivantes.
Les autres créances (avances d'exploitation) d'un
montant global de 7 247 KDA représentent des avances sur salaires
effectuées en fin de l'année 2004, pour 70% ainsi que d'autres
avances et frais payés d'avances pour 30%, à considérer
comme vivantes.
Le compte « disponibilités »
présente au 31/12/2004 un solde positif de 86 531 KDA, en tenant compte
des dettes financières de 437 729 KDA, le solde net de trésorerie
est négatif de 351 198 KDA.
De l'examen du poste de créances, il ressort
que les montants nets portés par l'entreprise dans ses livres sont
à considérer comme des valeurs réelles à
concurrence de 163 045 KDA, soit une moins value de 29 559 KDA.
6.1.2.2 Analyse du Passif
Le passif du bilan de l'entreprise, tel qu'il apparaît
dans ses livres au 31/12/2004, se compose des éléments
suivants :
q Fonds Propres :
Pour un volume positif au 31/12/2004 de 396 240 KDA, ce
poste se décompose comme suit :
En KDA
Intitulés
|
Montants
|
Capital social
|
500 000
|
Réserves
|
16 239
|
RIA
|
-12 650
|
Provisions pour pertes &charges
|
10 129
|
Résultat de l'exercice
|
-117 478
|
Total
|
396 240
|
Le niveau des fonds propres est positif de 396 240 KDA au
31/12/2004. La situation nette est quant à elle de 386 111KDA.
Cette entreprise qui a bénéficié de la
part de l'actionnaire d'une augmentation du capital sous forme d'apport ;
ce qui lui a permis de renforcer ses fonds propres et de faire face au
déficit de l'exercice 2004 notamment.
q Dettes :
Au 31 Décembre 2004, ce poste qui s'élève
à 1 463 154 KDA représente 78,7% du Total du Passif et
se répartit de la façon suivante :
En KDA
Les dettes d'investissements (15,8%) renferment des emprunts
bancaires à concurrence de 99% ainsi que d'autres crédits
d'investissements pour 0,5%. Les filiales de REMCHI et GHAZAOUET
détiennent respectivement 389KDA et 80 KDA. Des retenues de garanties
sont également enregistrées pour 671 KDA (0,3%).
Les dettes de stocks (fournisseurs de stocks)
représentent 10,8% du volume global des dettes. L'examen de ce poste
fait ressortir les données reprises ci-dessous :
En KDA
Bien qu'il renferme des soldes anciens non significatifs, ce
volume de dettes est à maintenir par prudence dans les comptes de la
société en attendant les rapprochements à
effectuer.
Les détentions pour comptes sont constituées
principalement par des cotisations sociales non reversées pour 70% ainsi
que des taxes dues sur ventes (1%), et d'impôts sur les salaires (11%).
Ces dettes sont à considérer comme vivantes et exigibles.
Les dettes d'exploitation renferment principalement des
créditeurs de frais financiers pour 27 190 KDA (71,4%) des
cotisations sociales dues pour 7100 KDA (18,6%) ainsi que des impôts dus
(938 KDA) pour 2,4%. Cette rubrique renferme également des fournisseurs
de services pour 2 061 KDA (5,4%) et des rémunérations dues
133 KDA (0,3%). Ce solde est à considérer comme vivant et
exigible.
Les avances commerciales sont constituées
essentiellement d'acomptes et d'avances exigibles reçus des clients.
Les dettes financières sont constituées
d'avances bancaires (découvert bancaire).
De l'examen du compte de dettes, il ressort que les
soldes d'un montant global de 1 463 154 KDA au 31/12/2004,
portés dans les livres de la société peuvent
être considérés comme réels et
réellement exigibles.
6.1.3 Analyse de la
rentabilité à travers les TCR retraités de
2001 /2004
En KDA
6.1.3.1 Analyse de
l'évolution des résultats de l'activité
commerciale
Le chiffre d'affaires global de l'entreprise a
évolué de façon favorable durant la période avec
une moyenne de 19% par an et une augmentation de 67% entre 2001 et 2004 ; il
est constitué en moyenne à 95% par de la production vendue.
Compte tenu des déficits d'exploitation qui
sont enregistrés chaque année, ce volume de chiffre d'affaires
est apparemment insuffisant, à l'exception des exercices 2001 et 2003
où les résultats nets sont positifs grâce aux
résultats exceptionnels.
6.1.4 Contribution des
salariés au chiffre d'affaires
En KDA
* Nombre de KDA de chiffre d'affaires que ramène un KDA de frais de
personnel.
Les ratios de productivité ont évolué de
façon favorable mais insuffisante, celui du chiffre d'affaires
ramené aux frais de personnel est resté également
insuffisant malgré une forte augmentation.
6.1.5 Evolution du taux de
valeur ajoutée 2001/2003
En KDA
Bien qu'il ait évolué de façon
irrégulière avec une régression importante par rapport
à 2001, le niveau de valeur ajoutée est resté
appréciable à 2004. Il est cependant insuffisant pour couvrir les
autres charges compte tenu de leur poids.
Pour tenir compte du facteur important de stockage de chaque
période, il peut être plus représentatif de calculer le
taux de valeur ajoutée par rapport à la valeur de production.
C'est ce qui est montré dans le tableau suivant :
En KDA
Les fluctuations remarquées ci-dessus sont moins fortes
et le taux a globalement monté de 2001 à 2004.
6.1.6
Rémunération des facteurs de production
q Productivité du travail (valeur ajoutée
par agent) :
En KDA
La part des frais de personnel reste importante par rapport
à la valeur ajoutée dégagée par l'activité,
malgré une amélioration en fin de période.
Il semble que les effectifs de l'entreprise soient
surdimensionnés et qu'il existe un sureffectif dont les frais de
personnel absorbent une part importante de la valeur ajoutée, qu'il y
aura lieu d'identifier et de traiter.
q Rémunération des autres facteurs par la
valeur ajoutée :
En KDA
La part des autres charges, en augmentation durant la
période, est importante et non absorbable par la valeur
ajoutée ; celle des frais financiers est
prépondérante et s'explique par l'importance des dettes
financières, malgré l'existence d'autres dettes exigibles court
terme. La part des amortissements est également lourde.
6.1.7 Taux d'excédent
brut d'exploitation (EBE)
En KDA
Le taux d'excédent brut d'exploitation, qui s'est
redressé en fin de période à un niveau acceptable reste
insuffisant au regard du poids des autres charges (frais financiers et
amortissements).
6.1.8 Rentabilité
économique ou rentabilité des actifs
En KDA
Ce tableau fait ressortir les éléments
d'appréciation suivants :
§ Légère augmentation du potentiel
économique mobilisé, associé à une augmentation du
volume d'activité, ayant induit un relèvement du coefficient de
couverture par le chiffre d'affaires des moyens mis en oeuvre.
§ Une marge économique positive et en
évolution favorable mais insuffisante sur toute la période.
La filiale affiche pour la période un
potentiel de rentabilité obéré par le poids des frais
financiers qui induisent des situations de déficits d'exploitation avec
tendance à une amélioration insuffisante.
6.1.9 Autres
éléments d'appréciation de la rentabilité de la
société
L'entreprise CERAMIT dégage des
résultats financiers et une capacité
d'autofinancement négatifs à insuffisants, avec toutefois
tendance à l'amélioration. Elle présente aussi un niveau
de dépendance financière encore inquiétant, malgré
l'apport de l'actionnaire en 2004.
6.2 Analyse de situation
à travers les bilans retraités 2001/2004
En KDA
Les opérations de retraitement et de reclassement des
éléments du bilan de l'entreprise ont porté sur :
§ l'affectation du résultat net de chaque
exercice en report à nouveau.
§ La consolidation des éléments de la
trésorerie en tenant compte des liquidités et des
découverts bancaires en vue de déterminer la trésorerie
nette ;
§ La consolidation des dettes et des créances
envers les actionnaires en vue de déterminer la situation nette et la
porter en dettes à M<.
Ce retraitement permet de formuler les
appréciations suivantes sur les données relatives à sa
situation financière :
6.2.1 Structure et
évolution des ressources de la filiale
Les fonds propres de l'Entreprise sont positifs durant toute
la période, avec un renforcement en 2004 à la suite de l'apport
de l'actionnaire sous forme d'augmentation du capital qui a permis de faire
face au déficit de cet exercice et de porter leur niveau à
396 240 KDA, soit 22,35% du total des emplois et 33% des emplois stables ;
ce qui est insuffisant.
Les autres ressources stables (813 988 KDA) sont
constituées de dettes envers le Groupe à concurrence de 71,6%
ainsi que de dettes externes pour 28,4%. Elles représentent 68% des
immobilisations nettes et 45,91% du total des emplois, à fin 2004.
Au total, les capitaux permanents (fonds propres et autres
dettes à M<), sont de 1 210 228 KDA à la fin de la
période, soit 68,26% du total du bilan. Ce qui place l'entreprise dans
une situation de forte dépendance financière.
Les dettes à court terme, en légère
augmentation durant la période, financent 32,76% des emplois à
fin 2004 et sont constituées à 64% par des dettes
financières ou découverts bancaires.
Globalement, malgré l'apport de l'actionnaire, les
ressources longues de l'entreprise qui ont diminué du fait
l'accumulation des déficits enregistrés à fin 2004, se
sont avérées insuffisantes, alors que les ressources courtes ont
augmenté pour couvrir des emplois en évolution.
6.2.2 Structure et
évolution des emplois de la filiale
Les actifs immobilisés représentent 67,58% des
emplois en 2004, avec une très faible augmentation à la fin de la
période.
Les valeurs d'exploitation (stocks) représentent en
moyenne quant à elles 19% des emplois, et 7 mois d'activité dont
3,4 mois pour les matières & fournitures et près de 2,7 mois
pour les produits finis ou en cours de fabrication, dont le poids et le volume
sont en augmentation pendant la période.
Ses créances à court terme qui
représentent en moyenne 12% des emplois, et dont le poids s'est
stabilisé durant la période, renferment à 79% des
créances sur clients équivalent à 3 mois de chiffre
d'affaires et jugées recouvrables à 70%.
L'Entreprise ne dispose pas de trésorerie et enregistre
un découvert bancaire qui traduit sa dépendance financière
et sa vulnérabilité.
Le fonds de roulement toujours positif, a évolué
irrégulièrement de façon défavorable à 2004
pour passer à moins de 6 jours de chiffre d'affaires. Le besoin en fonds
de roulement qui est financé en partie par des découverts
bancaires a par contre augmenté durant la période. Ces deux
éléments traduisent une situation qui tend vers la rupture de
l'équilibre financier de la société et une plus forte
dépendance.
Le tableau suivant illustre l'évolution de l'encours
commercial de l'entreprise durant la période et des différents
éléments du fonds de roulement :
En KDA
Désignation
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Chiffre d'affaires (CA) TTC
|
460 234
|
616 099
|
642 434
|
769 641
|
§ Créances clients brutes
|
171 678
|
235 689
|
173 726
|
192 614
|
Créances à court terme totales
|
201 065
|
354 475
|
192 076
|
213 855
|
Créances clients /CA (en jours)
|
134
|
138
|
97
|
90
|
Créances totales /CA (en jours)
|
157
|
207
|
108
|
100
|
Consommations totales TTC
|
357 943
|
372 171
|
336 099
|
259 934
|
Dettes fournisseurs
|
230 637
|
222 175
|
141 823
|
157 668
|
Total des dettes à court terme
|
265 561
|
274 658
|
181 926
|
211 437
|
Crédits fournisseurs /cons en Jours
|
232
|
215
|
152
|
218
|
Crédits totaux /cons en Jours
|
267
|
266
|
195
|
293
|
Crédits totaux en J de CA TTC
|
208
|
160
|
102
|
99
|
Stocks
|
319 688
|
302 392
|
352 185
|
388 916
|
Stocks en J de CA TTC
|
250
|
177
|
197
|
182
|
Besoin en fonds de roulement en Jours
|
190,6
|
216,6
|
195,1
|
170,0
|
Fonds de roulement en Jours
|
185,9
|
119,4
|
37,3
|
5,7
|
|
L'examen de l'évolution de l'encours commercial de
CERAMIT au 31/12/2004 fait ressortir :
§ Une évolution irrégulière mais
baissière du portefeuille de créances malgré une
augmentation du chiffre d'affaires ;
§ Une relative maîtrise des stocks malgré
une légère augmentation due à l'évolution des
volumes d'activité ;
§ Une réduction des dettes à court terme
fournisseurs qui la contraint à aggraver sa situation vis-à-vis
de la banque.
§ Une certaine dépendance dans l'exploitation de
son potentiel de production, du fait des déficits et de l'insuffisance
de fonds propres.
Cet examen permet de faire ressortir que bien que les
éléments du besoin en fonds soient maîtrisés par
l'entreprise, les déficits l'oblige et l'insuffisance de fonds propres
à supporter des dettes à court terme importantes ; ce qui
fragilise sa structure et augmente sa dépendance financière.
La structure financière de l'entreprise se
caractérise par des fonds propres et des capitaux permanents
insuffisants qui risquent d'aggraver sa dépendance financière et
son insolvabilité.
Les différents indicateurs relatifs aux conditions de
d'exploitation et d'équilibre financier ainsi qu'à leur
évolution font ressortir l'existence d'un potentiel de
rentabilité altéré par une structure financière
entraînant des situations de déficits et de
déstructurations.
6.3 Synthèse du
diagnostic économique et financier
DOMAINE
|
|
Fort
|
Moyen
|
Faible
|
Négatif
|
ANALYSE DE SITUATION FINANCIERE
Niveau des fonds propres
Niveau des stocks
Niveau des créances
Niveau du B.F.R
Niveau du solde de trésorerie
|
|
X
|
X
X
|
X
|
X
|
ANALYSE DE GESTION
Croissance de la production
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitation
Résultat brut de l'exercice
Cash-flow
|
|
X
|
X
X
|
X
|
X
|
ANALYSE DE PRIX DE REVIENT
Prix de revient global
Coûts des intrants
|
|
X
|
X
|
|
|
Conclusions :
Au plan de la
rentabilité :
Ø Rentabilité aléatoire
due à ;
· insuffisance du chiffre
d'affaires ;
· importance des frais financiers liés
à l'endettement ;
· Existence de légers
sureffectifs ;
Au plan de la structure
financière :
Ø faiblesse des fonds propres ;
Ø insuffisance des ressources
stables ;
Ø dépendance
financière.
Existence néanmoins d'un potentiel de
rentabilité.
6.4 Présentation du
bilan retraité au 31/12/2004
Les opérations de retraitement et de reclassement des
éléments du bilan de l'entreprise ont porté sur :
§ L'affectation du résultat net de l'exercice en
report à nouveau.
§ La consolidation des éléments de la
trésorerie en tenant compte des liquidités et des
découverts bancaires en vue de déterminer la trésorerie
nette ;
§ La détermination des créances
réelles en tenant compte des résultats de la revue des comptes au
31/12/2004.
Les éléments qui ressortent de ce retraitement sont
présentés ci-dessous :
En KDA
RECOMMANDATION
Analyse SWOT
MENACES
|
FORCES
|
Les protections douanières vont baisser fortement dans les
prochaines années pour atteindre 0% pour les marchandises
européennes entre autres.
|
Capital expérience et savoir faire du personnel.
Coût main d'oeuvre et énergie.
Qualité reconnue.
Très forte implantation dans la région, marque
connue.
Culture du progrès dans l'entreprise.
Seul fabricant local pour certaines pièces.
Expérience de l'exportation.
|
OPPORTUNITÉS
|
FAIBLESSES
|
Prévision de progression du marché.
La baisse des charges financières future doit redonner des
nouvelles capacités d'investissements.
Fortes possibilités d'accroissement de la capacité
de production.
|
Situation financière encore difficile.
Mauvaise productivité.
Concentration des ventes et forte dépendance.
Service commercial non structuré.
|
L'avenir de
l'entreprise
L'entreprise s'est fixé un plan d'amélioration
sur 5 ans (2006 à 2010), avec des plans d'action par grands secteurs
(produits, production, commercial).
L'investissement continuera à être soutenu dans
l'amélioration de l'outil de travail.
Il est prévu un retour au profit dès 2006.
CONCLUSION
L'incertitude de l'environnement s'impose de plus en plus
à nos entreprises depuis que l'ouverture économie est devenue
réalité, avec l'accord d'association avec l'union européen
et la préparation pour l'adhésion à l'organisation
mondiale du commerce(OMC). La complexité des donnés
économiques, financières, sociales, et autres, obliges les
entreprises à êtres toujours informées pour prendre les
bonnes décisions aux bons moments.
Notre étude à pour but d'éclairer
l'intérêt et l'importance de la combinaison entre les outils
d'analyse sectorielle d'un côté, pour prendre connaissance des
forces qui animent la concurrence et prendre position envers d'eux.
Et d'un autre côté les outils du diagnostic
interne à l'entreprise pour prendre connaissance des ressources et des
compétences de l'entreprise, pour le but de les utilisées dans le
bon sens.
La combinaison de ces outils aide les entreprises à
maitriser les facteurs clés du succès en même temps
internes et externes à elles.
BIBLIOGRAPHIE
GERARD GARIBALDI. L'analyse
stratégique : comment concevoir les choix stratégiques en
situation concurrentielle. Edition des organisations. Paris. 2002.
Michael Porter. Choix stratégiques et
concurrence. Economica. 1986.
Michael Porter. L'avantage concurrentiel.
DUNOD.1986.
Tugrul. A, Roland. C. Diagnostique et
décisions stratégiques. 2 éditions, DUNOD. Paris, 2003.
Vincent Lerville Anger et Alain Ollivier.
Conduire le diagnostic global d'une industrielle. Edition d'organisation.
Paris, 2001.
Détail des surfaces
bâties........................................annexe 1
N°
|
Désignation
|
Emprise au sol m²
|
Nature de construction
|
1
|
Poste de contrôle RDC
|
9.00
|
Structure : B.A
Remplissage : Maçonnerie
Toiture : Dalle
Sol : Carrelage
|
2
|
Pont bascule (Fosse)
|
47.25
|
Structure : B.A
|
3
|
Bât. Sécurité et commercial RDC
|
152.00
|
Structure : B.A
Remplissage : Siporex
Toiture : Dalle
Sol : Carreaux céramique
|
4
|
Bâtiment administratif RDC + 1
|
702.00
|
5
|
Bâtiment social RDC
|
1414.00
|
6
|
Moyens généraux, génie civil
|
85.25
|
7
|
Salles de cours (2)
Chalets RDC
|
92.00
|
Chalets en bois type SNLB, toiture en éternit, sols en
carrelage granito et menuiserie en bois.
|
8
|
Laboratoire, salle d'archives RDC
|
483.00
|
Structure : B.A
Remplissage : Siporex
Toiture : Dalle
Sol : Carreaux céramique
|
9
|
Bâtiment chauffage RDC
|
360.00
|
Structure : B.A
Remplissage Siporex
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
10
|
Bâtiment de production principal RDC
|
28120.00
|
Structure : CM
Remplissage : Siporex
Toiture : TN40
Sol : Carrelage coulé + Béton
|
11
|
Annexe cuisson, choix et ventilation RDC
|
1800.00
|
12
|
Annexe armoires électriques RDC
|
157.20
|
Structure : B.A
Remplissage : Siporex
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
13
|
Laboratoires + cabine stabilisation électrique
|
157.20
|
14
|
Bâtiment matières premières RDC
|
3600.00
|
Structure : CM
Remplissage : Siporex
Toiture : TN40
Sol : Béton
|
15
|
Dépoussiérage plâtre RDC
|
10.00
|
Structure : B.A
Remplissage : Siporex
Toiture : TN40
Sol : Béton
|
16
|
Bâtiment de maintenance RDC
|
840.00
|
Structure : CM
Remplissage : Siporex
Toiture : TN40
Sol : Béton
|
17
|
Ateliers de maintenance RDC
|
1650.00
|
18
|
Dépôt d'huile
|
100.00
|
Structure : B.A
Remplissage : Siporex
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
19
|
Poste de livraison électrique RDC
|
20.80
|
Structure : Béton
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
20
|
Bâtiment Air comprimé RDC
|
123.75
|
Structure : B.A
Remplissage : B.A
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
21
|
Cuves d'eau RDC
|
275.00
|
Structure : B.A
Remplissage : BA
Toiture : Dalle
Sol : Béton
|
22
|
Déminéralisation d'eau RDC
|
85.00
|
Structure : B.A
Remplissage : B
Toiture : Dalle A
Sol : Béton
|
23
|
Bacs de décantation
|
175.00
|
Structure : B.A
Remplissage : BA
Sol : Béton
|
24
|
Puits AEP prof = 7.00 m
|
7.00
|
Maçonnerie
|
25
|
Cuves d'eau de forage
|
54.00
|
Structure : B.A
Remplissage : BA
Sol : Béton
|
26
|
Plate forme cuves de gaz
|
405.00
|
Béton
|
27
|
Guérite de surveillance
|
14.20
|
Structure : B.A
Remplissage : B
Toiture : Dalle A
Sol : Béton
|
28
|
Murs de clôture 1350 ml
|
270.00
|
Béton et maçonnerie
|
29
|
Portail
|
|
Métallique
|
30
|
Portillon
|
|
Métallique
|
31
|
Voies de circulations 950 ml
|
11400.00
|
Bitumée
|
32
|
Aires de stockage
|
28100.00
|
Bitume
|
33
|
Espaces verts
|
|
planté
|
Ventes en valeur (KDA)
......................................................................................................Annexe
2
Familles de produits
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2004/2001
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Receveur de douche 720*720
|
-
|
18 835
|
18835
|
-
|
48 450
|
48 450
|
-
|
55 109
|
55 109
|
-
|
62 881
|
62 881
|
|
-
|
234%
|
234%
|
Receveur de douche 750*750
|
11 557
|
-
|
11 557
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
-
|
-
|
|
|
-
|
|
|
Receveur de douche 800*800
|
-
|
10 303
|
10 303
|
-
|
12 959
|
12 959
|
-
|
14 074
|
14 074
|
-
|
2 993
|
2 993
|
|
-
|
-71%
|
-71%
|
Receveur de douche 900*900
|
-
|
8 076
|
8 076
|
-
|
11 296
|
11 296
|
-
|
9 462
|
9 462
|
-
|
14 067
|
14 067
|
|
-
|
74%
|
74%
|
Receveur de douche 900*720
|
-
|
2 878
|
2 878
|
-
|
4 701
|
4 701
|
-
|
1 598
|
1 598
|
-
|
15 308
|
15 308
|
|
-
|
432%
|
432%
|
Evier A/TP
|
1 030
|
-
|
1 030
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
-
|
-
|
|
|
-
|
|
-100%
|
Evier 800*450
|
-
|
50 703
|
50 703
|
52
|
81 570
|
81 622
|
-
|
67 298
|
67 298
|
-
|
65 765
|
65 765
|
|
-
|
30%
|
30%
|
Evier 1000*500
|
-
|
3 903
|
3 903
|
-
|
5 083
|
5 083
|
-
|
4 823
|
4 823
|
-
|
3 915
|
3 915
|
|
-
|
0%
|
0%
|
Evier Double bac 1200*500
|
-
|
26 453
|
26 453
|
-
|
81 408
|
81 408
|
-
|
99 761
|
99 761
|
-
|
114 388
|
114 388
|
|
|
332%
|
332%
|
Bac d'évier
|
6 162
|
-
|
6 162
|
6 043
|
-
|
6 043
|
7 122
|
-
|
7 122
|
9 132
|
-
|
9 132
|
|
48%
|
-
|
48%
|
S/Total Groupe 1
|
18 749
|
121 151
|
139 900
|
6 095
|
245 467
|
251 562
|
7 122
|
252 125
|
259 247
|
9 132
|
279 317
|
288 449
|
|
-51%
|
131%
|
106%
|
WC Anglais
|
18 143
|
-
|
18 143
|
26 869
|
-
|
26 869
|
29 541
|
|
29 541
|
40 057
|
-
|
40 057
|
|
121%
|
-
|
121%
|
Réservoirs
|
6 745
|
-
|
6 745
|
7 199
|
-
|
7 199
|
8 629
|
-
|
8 629
|
10 266
|
-
|
10 266
|
|
52%
|
-
|
52%
|
Bidet
|
1 122
|
-
|
1 122
|
1 189
|
-
|
1 189
|
2 830
|
-
|
2 830
|
5 036
|
-
|
5 036
|
|
349%
|
-
|
349%
|
Urinoir
|
1 268
|
-
|
1 268
|
786
|
-
|
786
|
822
|
-
|
822
|
749
|
-
|
749
|
|
-41%
|
-
|
-41%
|
S/Total Groupe 2
|
27 278
|
-
|
27 278
|
36 043
|
-
|
36 043
|
41 822
|
-
|
41 822
|
56 108
|
-
|
56 108
|
|
106%
|
-
|
106%
|
Lavabo
|
42 597
|
203
|
42 800
|
36 848
|
-
|
36 848
|
37 439
|
-
|
37 439
|
45 428
|
-
|
45 428
|
|
7%
|
-
|
6%
|
Lavabo collectif
|
-
|
-
|
-
|
1 638
|
62
|
1 700
|
1 442
|
1 247
|
|
1 012
|
41
|
1 053
|
|
-
|
-
|
-
|
Lavabo console
|
-
|
3 084
|
3084
|
-
|
4 815
|
4815
|
-
|
2 666
|
2 666
|
-
|
2 835
|
2835
|
|
-
|
-8%
|
-8%
|
Lavabo élégance
|
-
|
-
|
-
|
-
|
170
|
170
|
-
|
130
|
130
|
-
|
101
|
101
|
|
-
|
-
|
-
|
Lavabo vasque
|
-
|
-
|
-
|
6 200
|
-
|
6 200
|
-
|
7 019
|
7 019
|
-
|
12 171
|
12171
|
|
-
|
-
|
-
|
Lave linge
|
-
|
32
|
32
|
-
|
1 087
|
1 087
|
-
|
267
|
267
|
-
|
541
|
541
|
|
-
|
1 591%
|
1591%
|
WC turc
|
123 564
|
-
|
123 564
|
124 661
|
-
|
124 661
|
117 804
|
-
|
117 804
|
162 262
|
7 121
|
169 383
|
|
31%
|
-
|
37%
|
Colonne
|
22 990
|
-
|
22 990
|
23 214
|
-
|
23 214
|
23 951
|
-
|
23 951
|
31 502
|
-
|
31 502
|
|
37%
|
-
|
37%
|
S/Total Groupe 3
|
189 151
|
3 309
|
192 460
|
192 561
|
6 134
|
198 695
|
180 363
|
11 329
|
|
240 204
|
22 810
|
263 014
|
|
27%
|
589%
|
37%
|
Lave mains
|
12 601
|
-
|
12 601
|
15 674
|
-
|
15 674
|
10 641
|
-
|
10 641
|
15 991
|
-
|
15 991
|
|
27%
|
-
|
27%
|
Tablette
|
1 962
|
-
|
1 962
|
2 235
|
-
|
2 235
|
4 527
|
-
|
4 527
|
4 238
|
-
|
4 238
|
|
116%
|
-
|
116%
|
Divers
|
379
|
-
|
379
|
237
|
-
|
237
|
500
|
-
|
500
|
1 086
|
-
|
1 086
|
|
187%
|
-
|
187%
|
S/Total Groupe 4
|
14 942
|
-
|
14 942
|
18 146
|
-
|
18 146
|
15 668
|
-
|
15 668
|
21 315
|
-
|
21 315
|
|
43%
|
-
|
43%
|
Total
|
250 120
|
124 470
|
374 590
|
253 134
|
251 6 1
|
504 735
|
245 248
|
263 454
|
508 702
|
326 759
|
302 127
|
628 886
|
|
31%
|
143%
|
68%
|
Ventes en volume
(pièces)
Familles de produits
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2004/2001
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
|
Vitréous
|
Grès Fin
|
Total
|
Receveur de douche 720*720
|
-
|
9 686
|
9 686
|
-
|
24 969
|
24 969
|
-
|
27 412
|
27 412
|
-
|
32 057
|
32057
|
|
-
|
231%
|
231%
|
Receveur de douche 750*750
|
6 907
|
-
|
6 907
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
-100%
|
-
|
-100%
|
Receveur de douche 800*800
|
-
|
4 369
|
4 369
|
-
|
5 522
|
5 522
|
-
|
6 013
|
6 013
|
-
|
6 265
|
6265
|
|
-
|
43%
|
43%
|
Receveur de douche 900*900
|
-
|
3 150
|
|
-
|
2 377
|
2 377
|
-
|
3 714
|
3 714
|
-
|
6 489
|
6489
|
|
-
|
-
|
-
|
Receveur de douche 900*720
|
-
|
1 275
|
1 275
|
-
|
4 591
|
4 591
|
-
|
752
|
752
|
-
|
2 083
|
2083
|
|
-
|
63%
|
63%
|
Evier A/TP
|
596
|
-
|
596
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
-
|
|
-100%
|
-
|
-100%
|
Evier 800*450
|
-
|
26 854
|
26 854
|
33
|
43 641
|
43 674
|
-
|
35 507
|
35 507
|
-
|
36 592
|
36592
|
|
-
|
36%
|
36%
|
Evier 1000*500
|
-
|
1 564
|
1 564
|
-
|
2 114
|
2 114
|
-
|
2 249
|
2 249
|
|
1 836
|
1836
|
|
-
|
17%
|
17%
|
Evier Double bac 1200*500
|
-
|
6 320
|
6 320
|
-
|
21 856
|
21 856
|
-
|
26 609
|
26 609
|
|
32 353
|
32353
|
|
-
|
412%
|
412%
|
Bac d'évier
|
6 515
|
-
|
6 515
|
6 179
|
-
|
6 179
|
331
|
-
|
7 331
|
8 216
|
-
|
8 216
|
|
26%
|
-
|
26%
|
S/Total Groupe 1
|
14 019
|
53 218
|
67 237
|
6 212
|
104 969
|
111 181
|
7 331
|
102 256
|
109 587
|
8 216
|
117 675
|
125 891
|
|
-41%
|
121%
|
87%
|
WC Anglais
|
17 141
|
-
|
17 141
|
24 898
|
-
|
24 898
|
23 490
|
-
|
23 490
|
30 061
|
-
|
30 061
|
|
75%
|
-
|
75%
|
Réservoirs
|
8 926
|
-
|
8 926
|
8 815
|
-
|
8 815
|
10 974
|
-
|
10 974
|
14 144
|
-
|
|
|
-
|
-
|
-100%
|
Bidet
|
938
|
-
|
938
|
1 022
|
-
|
1 022
|
2 329
|
-
|
2 329
|
4 072
|
-
|
4 072
|
|
334%
|
-
|
334%
|
Urinoir
|
928
|
-
|
928
|
589
|
-
|
589
|
634
|
-
|
634
|
546
|
-
|
546
|
|
-41%
|
-
|
-41%
|
S/Total Groupe 2
|
27 933
|
-
|
27 933
|
35 324
|
|
35 324
|
37 426
|
-
|
37 426
|
48 823
|
-
|
48 823
|
|
75%
|
-
|
75%
|
Lavabo
|
53 654
|
72
|
53 726
|
44 034
|
-
|
44 034
|
40 651
|
-
|
40 651
|
45 236
|
|
|
|
-
|
-100%
|
-100%
|
Lavabo collectif
|
-
|
-
|
-
|
646
|
25
|
671
|
571
|
467
|
1 038
|
500
|
20
|
520
|
|
-
|
-
|
|
Lavabo console
|
-
|
1 241
|
1 241
|
-
|
1 998
|
1 998
|
-
|
1 092
|
1 092
|
-
|
1 256
|
1256
|
|
-
|
1%
|
1%
|
Lavabo élégance
|
-
|
-
|
-
|
-
|
40
|
40
|
-
|
33
|
33
|
-
|
66
|
66
|
|
-
|
-
|
-
|
Lavabo vasque
|
-
|
-
|
-
|
7 622
|
-
|
7 622
|
-
|
7 891
|
7 891
|
-
|
10 636
|
10636
|
|
-
|
-
|
-
|
Lave linge
|
-
|
-
|
-
|
-
|
374
|
374
|
-
|
104
|
104
|
-
|
306
|
306
|
|
-
|
-
|
-
|
WC turc
|
152 071
|
-
|
152 071
|
147 506
|
-
|
147 506
|
128 790
|
-
|
128 790
|
162 499
|
6 161
|
168 660
|
|
7%
|
-
|
11%
|
Colonne
|
47 634
|
-
|
47 634
|
41 579
|
-
|
41 579
|
38 592
|
-
|
38 592
|
43 157
|
-
|
43 157
|
|
-9%
|
|
-9%
|
S/Total Groupe 3
|
253 359
|
1 313
|
254 672
|
241 387
|
2 437
|
243 824
|
208 604
|
9 587
|
218 191
|
251 392
|
18 445
|
269 837
|
|
-1%
|
1305%
|
6%
|
Lave mains
|
25 078
|
|
25 078
|
31 128
|
-
|
31 128
|
21 438
|
-
|
21 438
|
29 236
|
-
|
29 236
|
|
17%
|
-
|
17%
|
Tablette
|
8 884
|
|
8 884
|
9 098
|
-
|
9 098
|
16 926
|
-
|
16 926
|
15 539
|
-
|
15 539
|
|
75%
|
-
|
75%
|
Divers
|
2 653
|
9
|
2 662
|
2 628
|
-
|
|
4 140
|
-
|
4 140
|
6 995
|
-
|
6 995
|
|
164%
|
-100%
|
163%
|
S/Total Groupe 4
|
36 615
|
9
|
36 624
|
42 854
|
-
|
42 854
|
42 504
|
-
|
42 504
|
51 770
|
-
|
51 770
|
|
41%
|
-100%
|
41%
|
Total
|
331 926
|
54 540
|
386 466
|
325 777
|
107 406
|
433 183
|
295 865
|
111 843
|
407 708
|
360 201
|
136 120
|
496 321
|
|
-
|
150%
|
-65%
|
Répartition du chiffre
d'affaires par wilaya..................Annexe 3
Wilayas
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Adrar
|
370
|
1 142
|
|
|
Chlef
|
44 704
|
53 688
|
44 909
|
42 337
|
Laghouat
|
2 454
|
1 527
|
2 824
|
2 423
|
Oum El Bouaghi
|
82
|
-
|
-
|
-
|
Batna
|
13 542
|
9 216
|
515
|
-
|
Béjaia
|
898
|
|
706
|
488
|
Biskra
|
-
|
789
|
748
|
610
|
Bechar
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Blida
|
15 210
|
26 140
|
28 837
|
9 947
|
Bouira
|
4 915
|
5 291
|
3 858
|
1 222
|
Tamanrasset
|
567
|
-
|
100
|
-
|
Tébessa
|
243
|
920
|
-
|
-
|
Tlemcen
|
11 784
|
5 882
|
12 277
|
10 832
|
Tiaret
|
-
|
372
|
6 056
|
4 809
|
Tizi-Ouzou
|
8 618
|
13 671
|
10 671
|
9 415
|
Alger
|
54 792
|
70 951
|
107 200
|
102 094
|
Djelfa
|
30 150
|
32 259
|
23 741
|
27 604
|
Jijel
|
4 628
|
11 641
|
40 021
|
100 955
|
Sétif
|
44 189
|
26 184
|
39 186
|
66 281
|
Saida
|
3 260
|
2 077
|
1 902
|
590
|
Sidi Bel Abbes
|
798
|
22
|
268
|
99
|
Annaba
|
3 819
|
-
|
417
|
38
|
Guelma
|
-
|
-
|
910
|
857
|
Constantine
|
1 139
|
473
|
455
|
13 441
|
Médéa
|
1 420
|
1 565
|
17 054
|
29 638
|
Mostaganem
|
15 493
|
19 363
|
7 576
|
13 976
|
M'Sila
|
9 925
|
17 609
|
10 593
|
8 933
|
Mascara
|
14 803
|
19 333
|
46 433
|
69 756
|
Ouargla
|
7 826
|
8 886
|
4 930
|
3 435
|
Oran
|
31 439
|
52 241
|
24 561
|
22 846
|
Bordj Bou Arreridj
|
96
|
72
|
-
|
-
|
Boumerdes
|
6 006
|
7 589
|
2 721
|
6 682
|
Tissemsilt
|
1 326
|
894
|
1 366
|
496
|
El-Oued
|
-
|
-
|
-
|
289
|
Tipaza
|
3 374
|
1 083
|
4 267
|
4 056
|
Mila
|
375
|
1 364
|
7 146
|
|
Ain-Defla
|
13 116
|
15 196
|
|
13 832
|
Relizane
|
5 492
|
27 659
|
25 895
|
20 636
|
TOTAL
|
356 853
|
435 173
|
478 143
|
588 617
|
La dynamique du mix
produits........................................Annexe 4
Familles de produits
|
Nr de modèles
|
Nr de coloris
|
Nr de références
|
Année de lancement
|
Modifications apportées au produit
|
Receveur de douche 720*720
|
1
|
4
|
4
|
2001
|
|
Receveur de douche 750*750
|
|
|
|
|
|
Receveur de douche 800*800
|
2
|
4
|
8
|
2001, 2005
|
|
Receveur de douche 900*900
|
2
|
4
|
8
|
2001, 2005
|
|
Receveur de douche 900*720
|
|
|
|
|
Retiré
|
Evier A/TP
|
|
|
|
|
|
Evier 800*450
|
1
|
4
|
4
|
2000
|
|
Evier 1000*500
|
2
|
4
|
8
|
2000, 2005
|
Suppression du vide sauce
|
Evier Double bac 1200*500
|
2
|
4
|
8
|
2000, 2004
|
Suppression du vide sauce
|
Bac d'évier simple
|
1
|
1
|
1
|
2000
|
|
WC Anglais
|
4
|
1
|
4
|
1978,1997, 2005
|
Remplacement du Vitréous par le grès fin
|
Réservoirs
|
3
|
1
|
3
|
1997 2005
|
Cache réservoir en Vitréous
|
Bidet
|
3
|
1
|
3
|
1997 2005
|
Remplacement du Vitréous par le grès fin
|
Urinoir
|
1
|
1
|
1
|
1978
|
|
Lavabo
|
3
|
4
|
12
|
1997, 2002, 2005
|
|
Lavabo collectif
|
1
|
1
|
1
|
2000
|
|
Lavabo console
|
1
|
1
|
1
|
2000
|
|
Lavabo élégance
|
1
|
1
|
1
|
2000
|
|
Lavabo vasque
|
3
|
1
|
3
|
2002, 2003
|
|
Lave linge
|
1
|
1
|
1
|
2002
|
Remplacement du GM par le PM
|
WC turc
|
3
|
4
|
12
|
1998, 1995, 2005
|
Remplacement du GM par le PM
|
Colonne
|
3
|
4
|
12
|
1997, 2002, 2005
|
|
Lave mains
|
1
|
3
|
3
|
1978
|
|
Tablette
|
1
|
1
|
1
|
1978
|
|
Divers
|
3
|
4
|
12
|
1978, 1984
|
|
Données ressources
humaines.......................................Annexe 5
i. Recrutements entre 2001 et
2004
Par statuts
Données
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
CDI
|
6
|
7
|
1
|
2
|
CDD
|
49
|
7
|
0
|
3
|
Total
|
55
|
14
|
1
|
5
|
Par niveaux de formation
Niveaux
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Universitaire
|
10
|
4
|
1
|
3
|
Secondaire
|
1
|
3
|
0
|
0
|
Moyen
|
3
|
1
|
0
|
2
|
Primaire
|
41
|
6
|
0
|
0
|
Total
|
55
|
14
|
1
|
5
|
ii. Primes de
rendement
Données
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Prime de rendement individuel (PRI) en KDA
|
19 171
|
22 470
|
24 490
|
30 071
|
Salaire de base (en KDA)
|
75 768
|
78 862
|
73 542
|
83 532
|
(1) / Masse salariale
|
25%
|
28%
|
33%
|
36%
|
iii. Formation 2001 -
2004
Données
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Nombre d'agents formés
|
0
|
0
|
42
|
166
|
Total journées de formation
|
0
|
0
|
126
|
498
|
Coût de la formation en KDA (1)
|
0
|
0
|
150
|
593
|
(1) / Masse salariale
|
0
|
0
|
0,1%
|
0,3%
|
Organigramme de CERAMIT
...........................................Annexe 6
* 1 Boston Consulting Group.
* 2 Profit impact of market
strategies'
* 3 Michael Porter. Choix
stratégiques et concurrence. Page 4.
* 4 O.p. cité page 4.
* 5 Gérard Garibaldi.
L'analyse stratégique. 2002, page 354.
* 6 O.p. cité. Page 354.
* 7 Op cité page 355
* 8 O.p. cité page
357.
* 9 O.p. cité. Page
360.
* 10 O.p. cité. Page
361.
* 11T Atamer, R Caloris
Diagnostic et décisions stratégiques(2002). Page 144.
* 12 La carte
stratégique prévisible est un outil d'anticipation des mouvements
et des décisions stratégiques futurs des concurrents.
* 13Michael Porter. L'Avantage
concurrentiel(1985). Page 94
* 14 Vincent Lerville Anger et
autres. Conduire le diagnostique global d'une unité industrielle. Page
76.
* 1 O.p. cité. Page
77.
* 15
Données puisées de l'étude de marché
« Etude de marché de la céramique (carreaux et
sanitaires)», réalisée par Rafik BEKKOUR, (Consortium
CAST/Arial Consulta/CETIC). Mai 2005.
* 16 Volumes CERAMIT hors exportation,
accessoires, et divers.
* 17Voir données
détaillées en Annexe 18.3
* 18 Voir données
détaillées en Annexe 18.4
* 19 Voir
données détaillées en Annexe 18.5
* 20 Ce maillage
est actuellement pris en charge par les distributeurs, ce qui isole la
société de son marché final.
* 21 Voir
données en Annexe 17.5
* 22 Trois
niveaux de prix correspondent à 3 paliers de chiffre d'affaires
Niveau de chiffre d'affaires
|
Ristourne
|
5 MDA
|
5%
|
De 5 à 10 MDA
|
7,5%
|
>10 MDA
|
10%
|
|
* 23 532 agents en
novembre 2005
* 24Voir données en
Annexe 5
* 25 Annexe p.
* 26 Annexe p.
* 27Voir données en
Annexe 6.
* 28 1 Euro = 92 DA (Cours du
06/06 / 2005)
* 29 1 Euro = 92 DA (Cours du
06/06 / 2005)
|