SECTION 3 : LA TRACABILITE
DES MARCHANDISES
L'OGEFREM a lancé la Fiche Electronique de
Renseignement à l'Importation (FERI) qui est un système
électronique de gestion de l'information conçu pour aider les
opérateurs et les usagers de transport à gérer
efficacement leurs ressources et accroître ainsi leur
productivité.
Connectés à l'Internet, ceux-ci peuvent
suivre sur le site créé par l'OGEFREM à cet effet le
mouvement de leurs marchandises, opérer leurs dédouanements et
planifier leurs stockages en conséquence.
§.1. Les forces
constatées
Il a été identifié huit forces
suivantes de l'Office, à savoir :
Ø La parfaite connaissance du secteur maritime
(expertise locale) ainsi que les nombreux contacts établis avec les
différents conseils de chargeurs africains et les associations
d'armateurs qui constituent une force indéniable, et fait de l'Office un
acteur incontournable pour la maîtrise du commerce extérieur de la
République Démocratique du Congo ;
Ø Le fait de disposer déjà des
représentations à l'étranger, principalement à
Anvers et Mombassa, deux ports clés pour le développement de la
République Démocratique du Congo ;
Ø La qualité du personnel au niveau de sa
formation ;
Ø La sensibilité du personnel et son
adhésion à la restructuration à venir ;
Ø La taille du marché congolais où
sont déjà disséminés plusieurs bureaux de
l'Office ;
Ø Un positionnement de départ avantageux du
fait que les entreprises du portefeuille sont les plus grands chargeurs
nationaux;
Ø La reconnaissance de l'office sur le plan
international.
§.2. Faiblesses
relevées lors du diagnostic général
Ces faiblesses se caractérisent par :
Ø La mauvaise perception par la majorité des
chargeurs due à une politique de communication mal adaptée au
sein de l'Office ;
Ø L'inexistence d'une relation Office-client, la
pléthore du personnel assortie d'un statut de fonctionnaire;
Ø Un déficit de compétence en
matière de vente et de marketing ;
Ø Inexistence des pratiques commerciales depuis sa
création ;
Ø Une pyramide d'âges très
disproportionnelle ;
Ø L'inertie et la rigidité
décisionnelle en place depuis plus de dix ans ;
Ø Le peu d'intérêt manifesté
par la politique sur les besoins de l'entreprise dans le cadre de sa
restructuration ;
Ø L'inexistence de compétences en
informatique et en nouvelles technologies ;
Ø L'inexistence d'une comptabilité de
gestion basée sur la détermination des coûts des
activités par centre de responsabilité ;
Ø L'inexistence des fonds propres pour assurer le
financement d'une partie de sa restructuration.
En effet, tout changement des Ministres implique la
reprise de tous les dossiers en cours, dans la mesure où les nouveaux
responsables cherchent à comprendre et à donner leurs
orientations sur le programme et les actions de l'entreprise.
Vu les obligations du commerce international et les
exigences du monde maritime international et sur le plan sous-régional,
l'OGEFREM dans sa structure actuelle est appelé à
disparaître, parce que tout autour de la R.D.C., il y a des structures
nouvelles qui s'organisent pour devenir des grands ensembles.
Le risque de cette disparition est que l'OGEFREM va se
présenter dans ce marché international affaibli avec son actuelle
structure et risque d'être fragilisé dans la défense des
intérêts de ses clients (chargeurs).
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