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Le contrôle managérial au sein des entreprises publiques congolaises ». Cas de l'Office de Gestion de Fret Maritime de 2000 à 2005

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par Gérard SANKIANA MALANKANGA
Université de Kinshasa/République Démocratique du Congo - Graduat en Sciences Politiques et Administratives 2005
  

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SECTION 2 : L'OGEFREM FACE À SON RÔLE DE CONSEIL DES CHARGEUR CONGOLAIS OU SYNDICAT DES CHARGEURS

L'étude commandée par l'OGEFREM au Bureau International « PRAXIS » dénombre trois catégories de clients en relation avec l'industrie des transports maritime, à savoir :

- Les représentants des armements maritimes et les transitaires ;

- Les chargeurs d'affréteurs ;

- Les entreprises d'import et d'export sans connaissance du secteur maritime.

Les uns et les autres attendent énormément de l'action de l'OGEFREM. Cependant, la troisième catégorie qui génère 80% du fret congolais a des besoins multiformes et se trouve fragilisée par sa dépendance vis-à-vis de deux premières catégories dont elle utilise les services des opérations.

C'est pour cette raison que le législateur a confié, à l'OGEFREM, la mission de défendre les intérêts de l'ensemble des Chargeurs de la République Démocratique du Congo et de tous les autres opérateurs concernés par le transport maritime, de les représenter auprès des conférences maritimes ou d'autres instances nationales ou internationales. Il est le porte-parole à ce titre.

L'Office a réalisé cette mission pendant les 24 ans de son existence et continue à la réaliser par une assistance à la fois éloignée et de proximité.

En effet, les Chargeurs Congolais, dont la grande majorité est constituée des Petites et Moyennes Entreprises et d'Entreprises Publiques, ont bénéficié des économies d'échelle à la suite :

Ø De la négociation et du contrôle de l'application des taux de fret ;

Ø Des mesures de facilitation, d'harmonisation proposée au Gouvernement ;

Ø De l'information et de la formation gratuites, fournies dans les différents supports mis à leur disposition (lettre mensuelle, magasines, dépliants, annuaires...) ;

Ø De l'intermédiaire et de l'arbitrage auprès des structures nationales et internationales, etc.

Bien que diversifiées et perceptibles par le connaisseur, les actions du Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo sont vaguement perçues et difficilement quantifiables par l'opérateur économique dont le suivi et la traçabilité de la cargaison sont entièrement et exclusivement laissés aux mains du transitaire qui, dans le système congolais, est à la fois agent de transit, représentant d'armement, agent portuaire, agent en douane, etc.

Il négocie le transit et le fret à lui-même, et charge à bord des navires qu'il représente, se paye à lui-même toute une série d'interventions, etc.

Une publicité parue dans le magazine du Chargeur n°0129(*) qui montre un bel homme d'affaires congolais affalé dans sa chaise longue et qui disait : Avec Agetraf, je suis tranquille'',, souligne, à juste titre, l'insouciance de l'homme d'affaires congolais face à ses propres intérêts. C'est à ce tire que la Communauté Internationale et le législateur national, préoccupés par la non compétitivité de nos produits sur les marchés mondiaux, ont ressenti la nécessité de confier à un syndicat la masse des chargeurs sans connaissance du secteur maritime mais éprouvant des besoins multiformes.

Pendant les 24 ans de son existence, l'OGEFREM essaie de s'acquitter de la mission lui dévolue, malgré les assauts de certains milieux nostalgiques et avides de monopole des connaissances. C'est la raison pour laquelle il a toujours informé les opérateurs du secteur maritime sur l'optimisation de la chaîne des transports et sur les entraves nationales et internationales à l'exercice d'une profession laissée longtemps, à l'arbitrage des multinationaux dont la seule préoccupation reste toujours l'avantage du navire, comme à l'époque des corsaires.

L'OGEFREM a formé des cadres et a installé dans ses services à Kinshasa, dans ses agences de l'intérieur de la R.D.C., d'Anvers, de Dares-Salam et de Mombasa ou dans les grands ports du monde maritime par mandataires interposés, des bureaux d'assistance aux Chargeurs à l'écoute de tous et prompts à rendre le moindre service sollicité.

Il a créé des supports d'informations : Magazine des Chargeurs, lettre mensuelle aux Chargeurs, dépliants pour informer, au moindre coût, les bénéficiaires sur les chroniques des matières premières et d'actions sur la sensibilité, sur les prix des matières, sur les marchés mondiaux, sur la réglementation et sur les différentes voies d'évacuation.

Depuis 1990, il n'a cessé de sensibiliser les chargeurs par des conférences et séminaires, sur les grandes mutations de l'industrie de transport maritime, leurs conséquences sur l'activité future d'un chacun. Il a assisté et a continué à assister les opérateurs du commerce maritime qui ont sollicité son intermédiaire dans des problèmes tels que la négociation avec les armateurs et les opérateurs des services sur la chaîne de commerce extérieur, etc.

* 29 OGEFREM, lettre mensuelle aux chargeurs, p.4. mars 2005.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius