INTRODUCTION
L'origine des banques remonte dans la nuit des temps. Les
chercheurs la trouvent dans des institutions datant de plusieurs
millénaires avant Jésus-Christ. Les humoristes y voient
« le plus vieux métier du marché ». C'est
dire que sous les formes inévitablement très variées qu'a
pris l'exercice du métier au cours du temps, des traits suffisamment
stables permettent d'identifier la permanence de la fonction.
Ainsi la banque se définit aujourd'hui comme une
entreprise qui fait profession habituelle de recevoir du public, sous forme de
dépôt ou autrement, des fonds qu'elle emploie pour son propre
compte en opérations d'escompte, de crédit ou en
opérations financières.
Cette définition empruntée à la loi du 13
juin 19411(*), a pour
mérite de mettre sur la conjonction de deux types d'opérations,
la gestion des dépôts et l'octroi des crédits. Leurs liens
caractérisent l'activité bancaire qui comporte en outre les
éléments suivants :
- la possibilité pour les banques de créer de la
monnaie scripturale liée aux crédits consentis qui sont eux
même générateurs d'un supplément de
dépôts ;
- leurs facultés de mettre en oeuvre divers moyens pour
l'octroi de crédit : la création des monnaies, la
transformation de dépôts à vue ou d'épargne
liquide.
Dans l'ensemble des institutions financières
qualifiées de « banques » quelques
établissements ne répondent pas exactement à cette
définition : la banque d'émission ou banque centrale ne
reçoit pas du public des fonds. En effet, les activités des
banques intègrent la participation directe ou la fonction
d'intermédiaire dans toutes les opérations de nature
financière.
Ainsi de longue date les banques entretiennent dans leurs
activités d'intermédiation des relations d'affaires avec les
entreprises. Principalement fondées sur l'allocation des capitaux,
celles-ci ne sont pas exemptes d'aspects passionnels car l'entreprise souhaite
choisir la partition qui lui plaît alors que la banque est tentée
de marquer la mesure avec son propre métronome. Dès lors le
délicat problème de l'équilibre des risques et des profits
a trouvé au fil des ans des réponses diverses.
En revanche les relations entre les banques et les entreprises
ont évolué de façon manifeste au cours de dix
dernières années. Les progrès technologiques et les
innovations financières ont modifié les besoins des entreprises
et accru la concurrence entre établissements de crédits ;
ils ont également élargi l'offre des crédits bancaires.
L'identification et la couverture des risques portées par les
entreprises font maintenant partie du quotidien des directeurs financiers.
Cependant dans les catégories très variées des
entreprises, soulignons le cas important des petites et moyennes entreprises
(PME) dont les besoins de trésorerie ne peuvent être satisfaits
par les banques compte tenu des conditions qui ne sont pas toujours
aisées. Dans ce cas, certaines d'entre elles déposent leurs
bilans ou ne doivent leur salut qu'au soutien massif de leurs actionnaires.
En effet, sont considérées comme PME au
Tchad :
- les entreprises dont le capital est détenu entre 51%
et 100% par les nationaux et qui ont un encours de crédit
n'excédant pas 30 millions de FCFA ;
- les entreprises ayant un effectif de personnel
inférieur à 10 , un chiffre d'affaires inférieur
à 50 millions de FCFA, et un capital social compris entre 10 et 30
millions.
Notons toutefois que les chiffres ainsi avancés varient
sensiblement d'un pays à un autre. Ce qu'il faut retenir, c'est le
portrait robot d'une PME tchadienne : c'est une entreprise ayant un
capital faible, peu de personnel et un chiffre d'affaires limité. Les
entreprises qui répondent à ces critères sont
généralement peu organisées ; elles ont des
difficultés pour établir des comptes sociaux réels.
Généralement le chef d'une telle entreprise, qui a certes un bon
flair commercial, a peu de qualification en matière de gestion et de
finances. Il emploie donc un personnel subalterne peu qualifié. Dans ces
conditions, la difficulté d'accès au financement bancaire local a
été souvent présentée comme étant l'obstacle
majeur auquel se heurte l'entreprise tchadienne dans son expansion.
Par contre en raison des crédits auxquels elles font
appel, des dépôts qu'elles procurent, et des services qu'elles
utilisent, les PME forment les gros bataillons du marché des
entreprises. Aussi sont elles sujettes à une vive convoitise des banques
qui se livrent à une concurrence acharnée pour accroître
leurs parts de marché.
Ainsi, les PME au Tchad n'ont qu'un accès très
limité aux prêts à court terme et aux découverts.
Les banques et les autres institutions financières se méfient des
PME qui sont considérées comme des entreprises à hauts
risques avec des taux d'échec très élevés. Elles
appliquent des conditions très dures pour la garantie des
prêts ; dans la plupart des cas, les PME ne peuvent remplir ces
conditions.
Tous ces obstacles sont du au fait que les PME ont des grands
problèmes de structuration, c'est-à-dire que les PME ont pour la
plupart des cas un problème de domiciliation. Elle ne mette que des
adresses fictives afin de dévier le fisc.
L'autre problème majeur réside au niveau du
manque d'informations comptables et financières fiables. Cela est du au
fait que les PME ne tiennent pas de comptabilité régulière
sauf en cas de besoin.
Nous soulignons également le problème de
garantie ; c'est-à-dire que les entreprises ne proposent pas aux
banques des garanties fiables leur permettant de se couvrir contre le risque de
non remboursement.
Face à cette situation, les banques commerciales ont
dû, de tout temps, faire face à des nombreux types de risques,
qu'ils se situent au niveau du transport des fonds, de la conservation des
espèces, de la gestion des comptes, des fluctuations des taux, ou encore
des activités de financement.
Cette dernière fonction est la plus délicate
compte tenu du risque de non remboursement inhérent à tout
crédit.
Il ne faut pas perdre de vue également que les banques
commerciales ont non seulement une fonction commerciale comme le nom l'indique
mais aussi une fonction économique. Elles concourent en effet, par les
crédits consentis, à la création de richesses et
d'emplois.
L'octroi de crédit étant un acte de gestion
d'une portée considérable, eu égard à ses enjeux
économiques et financiers, son sujet nous amène à soulever
les questions suivantes : dans quelles mesures l'octroi de crédit aux
PME peut permettre à celles-ci d'atteindre leurs objectifs de croissance
et de rentabilité sans pour autant mettre en cause la poursuite du
profit de la banque ?
Les banques commerciales peuvent-elles toujours
répondre aux besoins de trésorerie des PME ?
En quoi les PME trouvent-elles les modalités d'octroi
de crédit contraignantes ?
Quelles sont les perspectives stratégiques à
prendre en compte par les PME pour avoir un accès facile au
financement ?
Quels sont les principaux obstacles à la croissance des
investissements et des échanges des PME ?
Pour trouver des réponses à ces questions, nous
allons nous pencher sur le cas de la SGTB et les PME. Ce dernier confiant en
son projet ou son affaire, a du mal à comprendre la trop grande prudence
de son banquier tandis que le premier pragmatique, ne perd pas de vue qu'il
prête l'argent de ses déposants. Le présent mémoire
qui comporte deux parties vise l'étude du problème de financement
des PME par les banques tchadiennes en général et la SGTB en
particulier. La première partie présente la SGTB et les
préoccupations bancaires des PME au TCHAD. La deuxième partie
tient compte des conseils de la SGTB à ses clients.
PARTIE I : LA SGTB ET LES PREOCCUPATIONS BANCAIRES
DES DIRIGEANTS DES PME
Nous présenterons tout d'abord, la SGTB d'une
manière générale, cadre de notre étude. Ensuite,
nous examinerons les préoccupations bancaires des dirigeants des PME
tchadiennes et particulièrement, celles qui sont clientes de la SGTB.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SGTB
La Société Générale Tchadienne de
Banque est située au bord de la rue Robert Lévy entre la grande
poste à l'Ouest et vers l'est ; elle est encadrée par le
palais de justice à gauche et la Banque des Etats de l'Afrique Centrale
à droite.
Nous analyserons l'historique et les différentes
activités de la SGTB avant de présenter l'organisation de cette
institution financière.
Section 1 : L'historique et les activités
Nous aborderons, l'historique de la SGTB et les
activités de cette dernière.
Paragraphe 1 : L'historique de la SGTB
Créée en 1963 après
l'indépendance, la Banque Tchadienne de Crédit et de
Dépôt (BTCD) est constituée par l'Etat tchadien et le
Crédit Lyonnais France.
Le 01 mai 1999, la société
Générale acquiert 55% du capital social de la BTCD au moment de
la privatisation et change la dénomination sociale en SGTB,
Société Générale Tchadienne de Banque.
Actuellement, le capital de la SGTB est détenu par la
société générale (30%), la société
générale du Cameroun (21%), l'Etat tchadien (20%), l'agence
française du développement PROPARCO (10%) et enfin les nationaux
privés (19%).
Paragraphe 2 : Les activités de la SGTB
La SGTB est une banque commerciale dont les principales
activités sont l'octroi des crédits, la mise en place des
crédits documentaires, la remise des chèques et les
opérations entre banques. La SGTB offre ses services aux
opérateurs économiques, aux commerçants, aux industriels
et aux particuliers.
En raison de cette historique et de ces activités, la
SGTB a une organisation.
Section 2 : L'organisation structurelle (Cf. annexe
1)
Placée sous tutelle économique du
ministère des finances, la Société Générale
Tchadienne de Banque est dirigée par deux (2) organes à savoir
l'organe délibérant et l'organe exécutif.
Paragraphe 1 : L'organe délibérant
L'organe délibérant est composé du
conseil d'administration, de la direction générale, et de la
direction générale adjointe.
1. Le Conseil
d'Administration
Organe suprême de la Société
Générale Tchadienne de Banque, le conseil d'administration est
composé de quatre (4) membres dont un président et un directeur
qui représentent respectivement l'Etat et la Société
mère majoritaires dans la participation au capital et de deux (2) autres
administrateurs qui représentent la Banque de Développement du
Tchad.
Le conseil d'administration donne son avis sur la politique
organisationnelle élaborée par la Direction de la
société et se prononce sur les crédits accordés
à son approbation, il prend des décisions en ce qui concerne
l'affectation des réserves et la distribution du
bénéfice.
2. La Direction
Générale
La direction générale est chargée de
diriger, de superviser et d'orienter la politique bancaire de
l'établissement conformément aux délégations du
pouvoir règlementaire ainsi qu'à celles accordées par le
conseil d'administration dont elle applique les décisions issues des
tenues des conseils ordinaires ou extraordinaires.
Les autres services rattachés à la direction
générale sont la comptabilité, le secrétariat
de direction, le service contentieux ou les affaires juridiques qui
centralisent, suivent et envoient en jugement, les créances compromises
des clients débiteurs suite à des crédits
impayés.
3. Le directeur
général adjoint
Le directeur général adjoint relaie le directeur
général en cas d'absence de ce dernier et doit animer de
manière technique et plus directe les activités des directions
ainsi que les services rattachés. Il détient un pouvoir que lui
délègue le directeur général dans le cadre de son
pouvoir de subdéléguer accordé par le conseil
d'administration.
Paragraphe 2 : L'organe exécutif
L'organe exécutif de la Société
Générale Tchadienne de Banque est composé des directions
des services suivantes : la direction administrative et financière,
la direction d'exploitation, la direction du développement.
Toutes ces directions sont placées sous
l'autorité du directeur général et ont pour rôle de
veiller à l'application stricte des normes du travail.
1. La Direction
Administrative et Financière
Cette direction a sous sa responsabilité les services
suivants :
- Contrôle de gestion qui fournit aux dirigeants et
responsables des données chiffrées périodiques
caractérisant la bonne marche de l'organisation ;
- Gestion du personnel où le responsable veille
sur tout ce qui concerne le personnel en matière du salaire, des soins
médicaux, d'affectation, bref de tout ce qui concerne la vie du
personnel en activité ;
- Service achat qui se charge de l'achat local de petits
matériels, de papeterie, des pièces détachées et
divers ;
- Services Généraux qui s'occupent de la gestion
de catégories inférieures : gardien, jardiniers sentinelles
etc. ;
- La caisse administrative qui est chargée de
certificat pour provisions et mises à disposition au profit des tiers,
tous les virements effectués par la banque. Ces virements peuvent
être d'origines internes, inter siège, à l'extérieur
du pays ainsi qu'au niveau des confrères banquiers de la place. La
caisse est également chargée du dépôt en remise des
chèques payables localement.
2. La Direction de
l'exploitation
La direction de l'exploitation est chargée de
superviser des activités des agences et des bureaux de N'djamena, des
études de l'exploitation, de la mise en place des crédits en
faveur des entreprises, des commerçants et en fin des particuliers. Les
services placés sous ses responsabilités sont les suivants :
- Le portefeuille : c'est un service qui s'occupe de la
tenue des échéanciers, des suivis des crédits
spécialisés tels que les crédits de coton ou gommiers
faisant intervenir deux ou plusieurs banques en consortium compte tenu de
l'importance du financement ;
- Le commerce extérieur : c'est un service qui
est chargé de la décentralisation, de la vente, des achats de
devises, de l'exécution de tous les virements à
l'extérieur du pays et enfin des transmissions commerciales avec
l'étranger par le biais d'ouverture des crédits documentaires ou
d'encaissement documentaire.
3. La Direction du
développement
Elle a été mise en place dans le cadre de la
réorganisation des services de la banque. Elle a sous sa
responsabilité le service informatique et communication, le service
organisation, le service monétique et la section secrétariat de
comptabilité.
Depuis sa mise en place, elle joue un rôle capital dans
les projets de développement au regard de l'évolution
technologique.
- Le service informatique et communication :
Ce service renferme environ 40% du budget de la banque. Il est
doté des serveurs géants permettant le stockage et la gestion des
bases de données tout comme le système de gestion de base de
données INFORMIX. Sa mission consiste à assurer la formation du
personnel sur les logiciels informatiques, et assurer la maintenance des
machines ainsi que l'assistance des utilisateurs. Il est chargé de
suivre l'évolution technologique en la matière et informer les
autres directions.
La partie communication assure les fonctions telles que la
liaison entre les agences (échange de données, messagerie etc.),
la messagerie interrégionale, le lancement de la banque à
distance (cadi-net), la connexion Internet, la télémaintenance
des agences éloignées.
- Le service organisation :
Ce service organisation a des attributions sur la
réception des demandes de travaux des responsables du service, la
décision de l'intérêt de ces demandes, la transmission des
dossiers au responsable de la gestion administrative pour autorisation de
réinstallation des développements ; il est aussi responsable
de garantir la qualité de service que les utilisateurs
attendent et d'assurer le suivi de développement avec le
comité informatique.
CHAPITRE II : LES PREOCCUPATIONS BANCAIRES DES
DIRIGEANTS DES PME
Les préoccupations bancaires se remarquent au niveau
des besoins en trésorerie des PME. Elles concernent aussi le point de
vue des dirigeants des PME face à la SGTB.
Section 1 : Les besoins en trésorerie des
PME
Les besoins en trésorerie sont liés à
l'importance de celles-ci et aux divers crédits.
Sous section 1 : L'importance de la trésorerie
pour les PME
Si la trésorerie d'une PME est nécessaire pour
elle et pour la banque, il importe pour elle de connaître les causes
éventuelles de sa dégradation.
Paragraphe 1 : La nécessité de la
trésorerie
Toute entreprise doit disposer en permanence d'une
trésorerie suffisante pour remplir ses engagements financiers (salaires,
fournisseurs, charges sociales et fiscales...). A défaut, elle sera
déclarée en cessation de paiement et sera éventuellement
liquidée. La trésorerie est donc un domaine très sensible
qu'il faut gérer de façon quotidienne avec quelques outils et
surtout une véritable stratégie : le fonds de roulement doit
être supérieur au besoin en fonds de roulement des PME. En effet,
la non maîtrise des délais de crédit clients ou
fournisseurs dégrade la trésorerie. Il est nécessaire d'en
savoir les causes de cette dégradation.
Paragraphe 2 : Les causes de la dégradation de
la trésorerie
Les causes de la dégradation de la trésorerie au
niveau des PME tchadiennes peuvent provenir des éléments ci
après : Tout d'abord, la crise de croissance, liée à
une forte augmentation des ventes provoque une hausse proportionnelle des
besoins en fonds de roulement (BFR). Les lignes de crédit court terme
n'étant pas toujours facilement ajustables (dans les délais et
dans les proportions nécessaires), les ressources deviennent
insuffisantes pour financer l'exploitation.
Ensuite la mauvaise gestion du besoin en fonds de roulement,
est telle que l'entreprise laisse se dégrader le délai de
paiement des clients, ou accroît inutilement le niveau de ses stocks.
Dans ce cas, le besoin en fonds de roulement augmente plus vite que les
ventes.
Par ailleurs, un mauvais choix de financement correspond
à un fonds de roulement (FR) insuffisant car l'entreprise autofinance
trop d'investissements par rapport à sa rentabilité. La perte de
rentabilité est un facteur d'accumulation de pertes ; elle diminue
le montant des capitaux propres et entraîne par conséquent, la
dégradation du fonds de roulement.
En outre, la baisse d'activité, face à un
fléchissement conjoncturel du chiffre d'affaires, ralentit le rythme de
production. Cette situation ne permet pas de renforcer le fonds de roulement de
la PME.
Face à ces différentes causes, le gérant
de la PME cherche un palliatif pour équilibrer sa trésorerie. La
plupart du temps, il est donc obliger d'aller négocier auprès du
banquier, un crédit de trésorerie en raison de l'importance de
celle-ci.
Sous section 2 : Les crédits de
trésorerie : une urgence des PME
L'entreprise ne peut qu'exceptionnellement équilibrer
les flux d'encaissement et de décaissement de trésorerie. Sa
trésorerie fluctue tous les jours compte tenu des flux
générés par les opérations d'exploitation,
d'investissements et de financement.
Il serait utopique de croire que les écarts entre les
flux de fonds et les flux de trésorerie peuvent être gommés
par une gestion fine et rigoureuse ; ces derniers peuvent, tout au plus,
être limités grâce à une surveillance quotidienne de
leur ajustement. L'analyse prévisionnelle des mouvements de fonds est
dès lors un outil de gestion indispensable, même pour les affaires
les plus petites car l'intuition ne saurait suffire.
Dans ce cadre, le recours au crédit bancaire devient
une urgence pour l'entreprise. L'entreprise obtient de son banquier, dans
certains cas, une ligne d'escompte, une autorisation de découvert, et
d'autres facilités ; cet assortiment de crédit est
appelé crédit global d'exploitation.
L'escompte commercial et les crédits de
trésorerie généraux sont souvent sollicités par
les PME auprès de la SGTB.
Paragraphe1 : L'escompte commercial
L'un des problèmes importants des PME est donc le
décalage fréquent entre les ventes et les règlements de
ces ventes. Pour financer ce décalage, elle peut utiliser l'escompte.
En effet, l'escompte est une opération qui
consiste pour une banque à racheter à une entreprise les effets
de commerce (billets à ordre et traites) qu'elle a dans son portefeuille
avant l'échéance moyennant le paiement d'agios ; le
cédant (le bénéficiaire du crédit) reste garant du
paiement.
L'escompte fait intervenir trois parties : l'entreprise
bénéficiaire de l'escompte, appelée le cédant, le
débiteur de l'effet, appelé le cédé et le banquier
qui est, lui, le cessionnaire. L'escompte permet donc à une entreprise
d'assurer la liquidité d'une partie de ses créances et son
coût est, en principe, moins élevé que celui du
découvert.
Paragraphe 2 : Les crédits de trésorerie
généraux
Les crédits de trésorerie peuvent être
distingués selon leur objet ; les uns sont généraux,
ce sont les crédits par caisse. Même s'ils correspondent à
des besoins clairement individualisés, ils peuvent être
utilisés de la manière la plus souple pour régler toutes
les dépenses de l'entreprise. Les autres sont spécialisés
car ils suivent en général des procédures
particulières qui reposent sur des garanties spécifiques,
d'où leur appellation de crédits de campagne.
Donnons ici les exemples du crédit par caisse et du
crédit campagne qui sont nécessaires au financement des PME.
1. Le crédit par
caisse
Réalisé par une avance en compte, le
crédit par caisse est techniquement très simple. Vivement
recherché par les entreprises qui peuvent ainsi faire fonctionner leur
compte sur des bases débitrices à l'intérieur d'un plafond
préalablement défini, il est de pratique courante même s'il
fait courir à la banque des risques supérieurs à ceux du
crédit de mobilisation c'est à dire l'escompte commercial. Parmi
les formes de crédit par caisse de la SGTB, on distingue la
facilité de caisse et le découvert.
a) La facilité de caisse
La facilité de caisse est essentiellement
destinée à donner à la trésorerie une
élasticité de fonctionnement. Elle est consentie aux entreprises
pour leur permettre de faire face aux décalages de très courte
durée qui peuvent affecter leur trésorerie à certaines
périodes de l'année, notamment lors des échéances
des crédits fournisseurs, au moment des payes du personnel ou du
règlement de la TVA.
b) Le découvert
La notion de découvert est fort imprécise. Les
entreprises utilisent généralement ce mot en pensant à une
aide bancaire par caisse, plus ou moins longue, sans faire de distinction ni
dans le temps, ni dans l'objet entre la facilité et le découvert.
Les banquiers ont l'habitude de dire qu'un compte en position débitrice
est « à découvert ».
Dans une conception très classique, pour ne pas dire
d'un autre temps, le découvert est un palliatif venant compléter
un fonds de roulement temporairement insuffisant. Il ne saurait en aucun cas
apporter une aide structurelle, donc permanente, à la trésorerie
ni combler des simples écarts passagers.
C'est dans une intention délibérée de
l'entreprise qu'il faut trouver la justification du découvert. Pour
saisir une opportunité (acquisition de matières premières
ou de marchandises à des conditions avantageuses, versement d'un acompte
sur l'achat d'une machine faisant l'objet d'un rabais) devant dégager
à terme des profits mais inacceptable faute de disponibilités,
l'entreprise fait appel à sa banque ; celle-ci accepte de renforcer
pour un court moment la trésorerie de l'entreprise. Mais si cette
situation perdure, le découvert doit trouver logiquement son
dénouement grâce à un renforcement des capitaux permanents
ou à un allègement de l'actif immobilisé.
A cette optique très traditionnelle répond une
autre approche, plus large du découvert : celui-ci est une
véritable ligne de crédit négociée avec la banque
par la PME, pour financer un crédit global d'exploitation pour les
affaires dont la structure financière est solide et la
pérennité assurée (point de vue de la banque). Les
gestionnaires des PME trouvent dans cet instrument de gestion de
trésorerie, souplesse et simplicité.
2. Les
crédits de trésorerie spécialisés : le
crédit campagne
Certains crédits de trésorerie ont une
dénomination précise évoquant un objet spécifique
ou tout au moins l'origine principale des besoins. Assortis de conditions
d'utilisations particulières, les crédits de trésorerie
spécialisés, participent au financement des stocks dont le poids
est lourd pour la plupart des entreprises. Compte tenu de leur
spécificité, les crédits de campagne ont des
caractéristiques particulières.
a) Les caractéristiques du crédit de
campagne
Justifiés par le caractère saisonnier des
approvisionnements, de la fabrication ou de la commercialisation, les
crédits de campagne sont réalisés par avance en
compte-courant ou par escompte de billets financiers et modulés dans le
temps en fonction des besoins de l'entreprise. Ils font courir aux banques, qui
cherchent à s'en prémunir par la prise des garanties
adéquates, des risques liés à l'écoulement des
marchandises sur le marché.
b) Les entreprises et le crédit
de campagne
Les entreprises dont l'activité est saisonnière
se trouvent dans l'un de deux cas suivants : soit elles supportent de
très importants décaissements à l'entrée du cycle
puis réalisent des ventes échelonnées dans le temps, soit
elles décaissent très progressivement puis vendent d'un coup sur
le marché leurs produits en fermant le cycle. Mais quel que soit le cas
de figure, il leur faut disposer de concours nécessaires. C'est pourquoi
elles octroient le crédit de campagne pour stocker les matières
entre le moment où elles achètent des matières
premières ou fabriquent des biens et celui où elles vendent des
marchandises.
c) Schéma du crédit
campagne et type de fabrication
1. Schéma théorique d'un crédit
de campagne (type fabricant de sucre)
Compte tenu de l'exemple type des sucriers on note un achat
rapide et global des récoltes de cannes à sucre, de la
fabrication du sucre puis une revente par quantité modérée
tout au long de l'année.
O N D J F M A
M J J A S
2. Schéma théorique d'un crédit
de campagne (type fabricant de jouets)
Le fabricant de jouets qui achète peu à peu ses
matières premières (bois ou matière plastique),
procède progressivement à des fabrications, il est toutefois
obligé de stocker les objets jusqu'à l'approche des fêtes
de fin d'année, période de vente massive. Ce cas de figure est
également celui des fabricants de prêt-à-porter qui
présentent chaque année deux collections.
M A M J J A S
O N D J F
En somme, pour que les PME aient accès à ces
différents types de crédit mis à leur disposition, elles
doivent soumettre à la SGTB, un dossier pour une analyse minitieuse.
Toutefois, la SGTB exige toujours une garantie, qui lui
permettra de se prémunir contre un risque probable de non
remboursement.
Sous Section 3 : Les garanties liées au
crédit de trésorerie
C'est pour se couvrir du risque de non remboursement que la
SGTB exige des garanties au niveau des PME. De ce fait la SGTB réclame
diverses sortes de garanties, selon la nature du crédit et selon la
relation qui existe entre elle et le demandeur.
Cette partie nous permettra de voir d'abord, les garanties
face à la couverture de risque, ensuite la situation du prêteur
face à l'emprunteur en matière de garantie du crédit et
enfin les différents types de garanties.
Paragraphe 1 : Les garanties et la couverture du
risque
Plus l'échéance du crédit est lointaine,
plus les possibilités d'événements imprévisibles
augmentent (surtout en période de fortes turbulences économiques,
politiques ou sociales) ; les garanties exigées sont aussi
importantes dans ces conditions.
Mais il importe de préciser que la décision de
crédit ne repose nullement sur les garanties qui l'entourent ;
prétendre que le banquier octroie des concours en fonction des garanties
proposées par son client revient à assimiler la banque à
un mont de piété. En réalité, la garantie est un
accessoire et non un préalable.
Paragraphe 2 : La situation du prêteur face
à l'emprunteur en matière de garantie du crédit
Les garanties que prend la SGTB pour couvrir ses risque de
crédit ne sont, pour elle, que des « issues de
secours » qu'elle s'aménage en cas de « coup
dur », de récupérer le montant du prêt. Elles ont
également l'avantage d'exercer sur l'emprunteur une contrainte
psychologique qui le dissuade de toute tentation de non respect des engagements
pris en matière de remboursement des fonds prêtés.
Ce sont là, les deux seules raisons qui poussent la
SGTB à recueillir ces garanties, car il arrive que le prêteur qui
se trouve dans l'obligation de les réaliser, rencontre des mauvaises
surprises ou des graves difficultés parce qu'elles ont été
mal constituées.
En principe, toutes les formes de crédit s'accommodent
de tous les types de garanties. Mais dans la pratique, des affinités
étroites existent entre certaines opérations et certaines
garanties. C'est ainsi que les avances sur marchandises, les
délégations de marchés ou plus simplement les avances sur
titres ont des garanties spécifiques qui font partie intégrante
de l'opération de crédit. Il est classique de distinguer deux
types de garanties : les sûretés personnelles et les
sûretés réelles.
Paragraphe 3 : Les sûretés
personnelles
La sûreté personnelle est un engagement souscrit
par un tiers, personne physique ou morale, de payer en lieu et place du
débiteur défaillant. La caution constitue la principale
sûreté personnelle. Dans le langage courant, le mot caution
désigne aussi bien le tiers garant que l'engagement,
matérialisé par un contrat.
La caution est essentiellement demandée par la banque
aux chefs des PME et/ou aux principaux actionnaires. Leurs biens personnels
étant engagés, les chefs d'entreprises et/ou les principaux
actionnaires sont amenés à respecter les engagements de
l'entreprise et à répondre, au besoin, sur leurs fortunes
personnelles. La caution peut être demandée à une maison
mère lorsque l'emprunteur est une filiale. La caution peut être
celle d'un tiers, personne physique, parente ou non de l`emprunteur, qui n'a
aucun lien avec l'entreprise.
Compte tenu de nombreux litiges nés
généralement lorsque l'appel à la caution se produit des
années après l'engagement pris par l'entreprise, ou lorsque cet
engagement porte sur un montant supérieur au montant initial, la
tendance actuelle est d'éviter les cautions illimitées en montant
et de demander des cautions illimitées dans le temps pour garantir des
opérations à durée indéterminée.
Cependant, à part les sûretés
personnelles, il y a les sûretés réelles qui
méritent d'être mentionnées.
Paragraphe 4 : Les sûretés
réelles
L'affectation d'un bien en garantie d'un crédit
constitue une sûreté réelle. Il peut s'agir d'un bien
meuble ou d'un bien immeuble.
1. Les sûretés réelles
mobilières
Il s'agit essentiellement des nantissements. Ces derniers
peuvent être des nantissements d'équipements, de marchés,
de marchandises, de fonds de commerce, de titres, ou de véhicules. En
effet, le nantissement est « un contrat par lequel des biens sont
affectés à un créancier pour garantir le paiement de sa
créance. ». Ce type de contrat est généralement
réalisé par acte notarié et est soumis aux
formalités de publicité.
2. Les sûretés réelles
immobilières
L'hypothèque est la sûreté réelle
immobilière par excellence. Elle concerne les biens immeubles. La
réalisation d'une hypothèque donne droit au
bénéficiaire de faire vendre le bien immeuble affecté en
garantie aux enchères publiques, sans jugement préalable de
condamnation. Le produit de la vente va au créancier à
concurrence du montant de la créance impayée auquel s'ajoutent
les intérêts, droits et taxes.
L'hypothèque est matérialisée par un acte
notarié. Elle est soumise aux formalités de publicité et
d'inscription sur les registres de la conservation des hypothèques.
Un même bien immeuble peut faire l'objet de plusieurs
hypothèques dont le rang est déterminé par la date
d'inscription. L'hypothèque est une garantie coûteuse
comparativement au nantissement. Elle est essentiellement sollicitée en
couverture des risques de crédits d'investissements. Mais elle peut
être exigée pour couvrir globalement une articulation de
crédits d'exploitation lorsque le total de ces concours atteint un
montant important.
Ces garanties sont dans une certaine mesure efficaces et
évoluent.
Paragraphe 5 : Efficacité des
sûretés et évolution de l'approche en matière de
garanties
Si les garanties sont les meilleurs moyens pour la SGTB de se
couvrir contre le risque de non remboursement, leur pérennité
dépend alors de leur efficacité et de leur évolution.
1. Efficacités des garanties
Si elles jouent un rôle psychologique important compte
tenu de la contrainte qu'elles font peser sur l'emprunteur, les garanties sont
généralement difficiles à réaliser. Des vices de
formes sont souvent à l'origine de déboires. De plus les
formalités sont généralement longues sauf dans le cas des
sûretés mobilières où elles le sont moins.
La valeur de réalisation de certaines garanties,
notamment les nantissements, est quelque fois en deçà des
montants espérés. C'est d'ailleurs la raison pour la quelle la
SGTB ne les retient que pour une fraction de leur valeur.
Quant aux sûretés personnelles, la
rapidité de leur réalisation dépend essentiellement des
possibilités financières de la caution au moment de sa mise en
jeu, et souvent même de la bonne volonté de la caution. En effet,
compte tenu de l'évolution du secteur bancaire, les banques en
générale doivent songer à adapter les crédits et
leurs garanties à cette évolution.
2. Evolution de l'approche bancaire en matière
de crédits et de garanties
L'approche bancaire en matière d'appréciation du
risque et de prise de garanties devra, tôt ou tard, évoluer.
L'évolution du marketing et de l'informatique amènera sans doute
la SGTB à abandonner progressivement les critères traditionnels
de prise de garantie réelle ou personnelle en contrepartie de
crédit, au profit d'une nouvelle approche basée sur la confiance
dans la valeur intrinsèque et le dynamisme interne de l'entreprise.
Cette approche qui existe déjà au niveau des
crédits aux particuliers dans le monde occidental, finira par
s'étendre aux crédits aux entreprises.
En effet, la couverture du risque par les garanties a
soulevé des points de vue divergents chez les dirigeants des PME.
Section 2 : Les bases d'une analyse financière
d'un dossier de crédit
Paragraphe 1 : Le fonds de roulement (ratio de
solvabilité)
C'est la part des ressources stables (ou ressources
permanentes) non absorbée par les emplois stables (ou besoins
d'équipements).
1) Définitions
Le fonds de roulement se définit de deux
manières.
Définition dite « par le haut du
bilan » : le fonds de roulement est l'excédent des
capitaux permanents sur les immobilisations nettes (c'est-à-dire
amortissements déduits), excédent qui permet de financer, en
partie ou en totalité, les besoins liés au cycle
d'exploitation.
Définition dite « par le bas du
bilan » : le fonds de roulement est l'excédent de l'actif
circulant sur l'exigible à court terme.
Un bilan étant toujours équilibré, il est
évident que les modes de calcul formulés par ces deux
définitions donnent une valeur identique du fonds de roulement. Mais
s'il fallait n'en retenir qu'une, que se soit la première, car plus
complète, elle précise l'usage qui est fait du fonds de
roulement.
2) Justification d'un fonds de roulement
Toute entreprise court des risques de perte ou
d'immobilisation sur son actif circulant. Les variations de cours,
l'évolution des techniques, l'évolution des goûts des
consommateurs, peuvent entraîner une mévente des produits ou une
moins value de réalisation.
Au niveau de poste client, les débiteurs peuvent
s'avérer défaillants du recouvrement des créances.
Un fonds de roulement est une marge de sécurité
qui permet de couvrir de risques de perte ou d'immobilisation d'actifs
circulants.
3) Calcul du fonds de roulement
A partir du bilan financier (c'est-à-dire, rappelons
le, un bilan comptable classé rationnellement), en application des
définitions énoncées ci-dessus et par
référence aux grandes masses du bilan, le fonds de roulement peut
se calculer de deux manières :
FR = Ressources stables - Immobilisations
- par le haut du bilan
FR = Actif circulant - Passif circulant
- par le bas du bilan
Pour une meilleure appréciation, le fonds de roulement,
doit être comparé aux actifs circulants qui courent des risques
(stocks et réalisable), afin de l'exprimer en valeur relative par
rapport aux risques courus
Fonds de roulement
Stocks + Réalisable
Fonds de roulement
Stocks
Et/ou
Le fonds de roulement n'est pas directement lié au
volume d'activité car il ne subit pas l'influence du cycle
d'exploitation. La SGTB doit alors pousser son analyse plus loin et examiner
l'incidence probable de ces politiques sur le fonds de roulement.
Ainsi, elle majore aux calculs précédents,
d'autres ratios qui lui permettront d'achever son analyse sur le fonds de
roulement. Ces ratios représentent la structure financière de
l'entreprise. Celle de l'entreprise « PME » est
présentée sur le tableau ci après :
4) Conclusion à l'analyse du fonds de roulement
La détermination et l'appréciation du fonds de
roulement constituent l'un des éléments les plus importants du
jugement définitifs.
C'est l'analyse de l'évolution du taux de couverture du
besoin en fonds de roulement par le fonds de roulement que l'on pourra juger si
ce fonds de roulement est structurellement :
- insuffisant : taux de couverture toujours
inférieur à 100% ;
- satisfaisant : taux de couverture égal ou
supérieur à 100%
Paragraphe 2 : Le besoin en fonds de roulement (ratio
de structure)
Le fonds de roulement doit donc, non seulement couvrir un
certain pourcentage des actifs circulants (pour assumer les risques liés
à l'exploitation), mais aussi faciliter, par son importance, la
trésorerie de l'entreprise selon l'existence de son besoin en fonds de
roulement, besoin généré par le cycle d'exploitation
achat- production- vente.
1. Ressources et besoins
d'exploitation hors trésorerie
Si nous déduisons de l'actif circulant les postes de
trésorerie négative (caisse et banque) et les effets à
recevoir, il nous reste une masse d'actifs circulants (stocks, clients, etc.),
qui comportent des besoins de financement. Ce sont les actifs circulants
à financer (ou besoins d'exploitation).
Si nous déduisons du passif circulant les postes de
trésoreries négative (concours bancaires), il nous reste,
là aussi, une masse de passifs circulants (fournisseurs, avances, sur
commandes, etc.). Ce sont les passifs (ou ressources d'exploitation) qui
financent les actifs circulants.
Nous avons donc d'un côté des actifs circulants
à financer (ou besoins d'exploitation) et, de l'autre, des passifs
circulants qui les financent (ou ressources d'exploitation).
2. Détermination du besoin en fonds de roulement
(BFR)
Les actifs circulants à financer et les passifs
circulants qui les financent étant déterminés, il suffit
à la banque de faire une comparaison pour avoir une idée sur le
besoin de l'entreprise. Le besoin en fonds de roulement se détermine
donc par la différence entre l'actif circulant (déduction faite
des postes de trésorerie).
Nous dirons dans ce cas qu'une partie des actifs circulants
n'est pas couverte par les passifs circulants : l'entreprise a un besoin
en fonds de roulement, autrement dit un besoin supplémentaire de
financement que devra nécessairement prendre en charge le fonds de
roulement. On dit alors que l'entreprise a un besoin en fonds de roulement (BFR
positif).
En effet, la variation du BFR dépend essentiellement du
niveau d'activité, de la nature d'activité, donc de la rotation
des postes de l'actif circulant, des conditions d'exploitation, d'organisation
et de gestion et enfin de la date d'arrêté du bilan.
3. Avantages de la
détermination du besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement permet de porter un jugement
sur la qualité de la gestion. Dans certains cas, le chef d'entreprise a
en effet la possibilité d'agir sur les postes qui déterminent ce
besoin en fonds de roulement pour le diminuer et renforcer ainsi la
trésorerie de l'entreprise. Il peut, par exemple, faire tourner plus
vite ses stocks, améliorer la qualité et la rapidité du
service chargé de la récupération des créances,
diminuer les délais de règlement consentis aux clients, ou encore
un allongement de la durée du crédit fournisseur.
Il est possible également, à partir des
hypothèses de développement du chiffre d'affaires annuel, de
déterminer l'évolution future du besoin en fonds de roulement et
donc des besoins de crédits pour compenser l'influence de fonds de
roulement.
Le besoin en fonds de roulement renseigne aussi sur l'origine
de la trésorerie d'une entreprise.
Paragraphe 3 : La trésorerie
La trésorerie d'une entreprise est la différence
entre la somme des ressources dont dispose l'entreprise et la somme des besoins
à couvrir, soit :
Trésorerie = total des ressources - total des
besoins
Les ressources sont composées de ressources permanentes
et des ressources d'exploitations, tandis que les besoins sont
constitués des besoins d'exploitation.
Section 3 : La SGTB vue par les dirigeants des PME
La SGTB joue le rôle d'intermédiaire entre les
détenteurs des capitaux et les demandeurs des capitaux. Elle met les
capitaux qu'elle collecte à la disposition des demandeurs de
crédit moyennant une rémunération et selon un catalogue
qui lui permet d'évaluer et de réduire le risque. Ces
critères, nombreux et stricts n'ont pas évité aux PME et
à la SGTB des difficultés. Cette section est divisée en
deux sous sections. Ces dernières nous permettront de voire la relation
actuelle de la SGTB et des PME et de connaître les attentes des PME de
leur banque.
Sous section 1 : L'entrée en relation avec la
SGTB : un désir des PME
C'est dans l'espoir de résoudre leur problème de
financement que les PME entretiennent des relations avec la SGTB. Ces relations
peuvent être amicales, commerciales, de partenariat, etc. Ainsi pour
avoir une idée de la relation qui existe entre la SGTB et ses clients,
nous allons d'abord analyser les témoignages de ces derniers, ensuite
évoquer leurs attentes.
Paragraphe 1 : les relations actuelles entre les PME
et la SGTB
La relation qui existe actuellement entre les PME et la
SGTB diffère de la manière dont cette dernière collabore
avec chaque dirigeant. Mais toutefois, nous relèverons ici, certaines
réalités qui serviront de repères aux autres PME et aux
banques commerciales. En effet, la nécessité d'obtenir des
sûretés ou des biens donnés en garantie est un
problème sérieux en matière de prêts aux PME. La
question suscite des réactions émotives au niveau des PME.
Paragraphe 2 : Les témoignages des PME clientes
de la SGTB
Selon un dirigeant d'une entreprise, le manque de fonds
propres et l'insuffisance de sécurité sont souvent
évoqués lorsqu'il est question des PME. C'est une
réalité ; disait-il : « Je me souviens avoir
une fois sollicité un crédit à la SGTB, pour
dédouaner mes marchandises. Cette banque m'avait demandé de
donner ma villa urbaine en garantie du prêt ». Souvent, le
patrimoine immobilier du promoteur n'est pas suffisant pour constituer une
couverture-titres.
Par ailleurs, un autre client de la SGTB a fait la
déclaration suivante : je viens de solliciter de la
Société générale un crédit, que j'ai obtenu.
Il a fallu que je dépose ma requête avant au moins une semaine
pour que j'obtienne le crédit. Je veux dire par là que le
processus d'accord de crédit prend trop de temps. Je vous laisse
deviner les difficultés qu'une PME pourrait rencontrer si d'aventure
elle devait se trouver dans un cas ou le fournisseur lui présente une
occasion d'affaires à saisir dans l'immédiat.
Il faut noter que d'une manière générale,
la SGTB est pour ces dirigeants, un commerçant qui cherche toujours
à faire profit. D'autres clients n'ont pas manqués d'en
témoigner.
Paragraphe 3 : Autres analyses des clients
Selon un client, la banque ne leur fait pas trop confiance.
Je me rappelle avoir sollicité un dépassement pour la finition de
construction d'un hangar pour l'ambassade de la France. Comme garantie, j'ai
présenté le bon du marché. J'ai fait savoir à la
SGTB que l'ambassade possède aussi un compte dans ses locaux et
qu'à la fin des travaux le règlement se fera par virement de
compte à compte. Le gestionnaire a donc vérifié que tout
ce que j'ai dit est vrai. Il établit la fiche de dépassement et
la soumet au signataire. Ce dernier rejette le dossier pour la simple raison
que la garantie n'est pas suffisante. J'étais tellement
déçu ce jour là que je me suis dit que je changerai de
banque à la première occasion.
Pour ces genres de clients, la banque ne fait que profiter de
leurs dépôts. Elle prélève toujours des agios sur
les mouvements mais, en cas de besoin de crédit, elle
déçoit toujours.
Certains clients entretiennent des relations personnelles avec
le directeur d'exploitation de telle sorte qu'ils créent un climat de
confiance réciproque. Pour eux, la banque est un ami qui peut leur venir
en aide à tout moment.
Cependant certains clients sont privilégiés
à la banque. Ceux-ci bénéficient toujours d'une
réduction sur le coût de crédit. La banque réduit le
taux par la diminution de certains taux tels que les frais de dossier.
Une autre PME a besoin d'un crédit pour
développer ses activités. Elle s'adresse à la SGTB qui
l'invite à constituer un dossier. Quelques semaines après, elle
remet un dossier acceptable. Ce dossier après étude répond
à tous les critères d'acceptabilités.
Au vu de ce résultat satisfaisant, la SGTB exige une
garantie et accorde le concours. Après quelque temps la PME n'arrive
plus à honorer les échéances.
D'une manière générale, la SGTB fait une
discrimination entre les PME du fait qu'elle les considère comme des
clients à « hauts risques » ayant peu ou pas du tout de
ressources à offrir comme garantie. C'est dans ce cas qu'elle exige des
garanties sûres pour tout crédit qu'elle accorde. Cette exigence
crée du mécontentement chez les dirigeants des PME. Ces derniers
ont d'autres attentes dont la SGTB doit tenir compte pour garder toujours une
bonne relation avec les clients et être compétitive sur le
marché.
Sous section 2 : Qu'attendent les PME de la
SGTB ?
A travers les exemples ci-dessus, il apparaît que la
SGTB s'intéresse très peu dans certains cas à la vie des
entreprises. C'est pourquoi les PME, dans leurs témoignages, n'ont pas
manqué d'exprimées leurs attentes.
Paragraphe 1 : Les conseils attendus des PME au
début de la relation
Dans le dernier cas de la PME qui a obtenu un crédit
pour développer ses activités, l'étude qui a
été faite et les performances apparentes du dossier n'ont pas
évité le résultat qui est le non respect des
échéances.
Il aurait fallu dès la création de cette
entreprise, c'est-à-dire à l'ouverture de son compte, que la SGTB
soit son conseiller. La banque devrait conseiller cette PME dans le choix de
son équipement, l'aide dans la mise en place de ses structures de
gestion, l'aide dans l'appréciation des opportunités du
marché. La PME a aussi besoin d'un encadrement dans ses décisions
de gestion et être informer sur les contraintes de l'environnement qui
peuvent influencer l'entreprise.
Paragraphe 2 : La SGTB attendue comme
collaborateur
Ainsi, selon les attentes des PME la SGTB doit être un
collaborateur de confiance ; elle pourra alors connaître la
situation réelle de la PME et prévenir ainsi les
difficultés futures éventuelles. L'octroi du concours dans ces
conditions ne sera plus subordonné aux études faites des dossiers
dans un bureau feutré loin des entreprises concernées mais aux
chances de succès reconnues conjointement par la SGTB et la PME à
une affaire.
Les règles et les critères doivent être
souples, d'après les PME pour pouvoir s'adapter à chaque cas.
Ainsi une simple formalité ne devrait pas faire perdre une affaire. Il
va falloir alors revoir les conditions des accords de crédit pour que
dans des cas aussi urgents, une solution rapide et efficace puisse être
trouvée.
Les PME souhaitent une franche collaboration avec la SGTB pour
créer et entretenir un climat de confiance basé sur des
intérêts réciproques. Elles veulent avoir au niveau de la
SGTB des informations relatives aux possibilités d'utilisation de ses
crédits et à ses conditions. Elles s'attendent donc à
être édifiées sur les questions de placement de fonds et de
devises au niveau de la SGTB.
Au total, d'après les PME, la SGTB ne doit pas
seulement jouer un simple rôle de bailleur de fonds mais, a le devoir
d'être plutôt un partenaire au développement de la PME
tchadienne.
Les PME portent, comme nous venons de le voir, un jugement et
expriment des attentes vis-à-vis de la SGTB qui à son tour leur
propose ses conseils et ses produits.
PARTIE II : LES CONSEILS, LES PRODUITS ET
L'ANALYSE : UN IMPERATIF DE LA SGTB FACE AUX PME
Après avoir mis l'accent sur les conseils et
étudié les produits, nous ferons une étude de cas
d'analyse bancaire d'une PME par la SGTB.
CHAPITRE I : LES CONSEILS ET LES PRODUITS DE LA
SGTB AUX PME
Les conseils de la SGTB portent sur la gestion
financière, le commerce et l'informatique.
Section 1 : Les conseils de la SGTB en gestion
financière aux PME
Selon la SGTB, pour que les PME ne soient pas toujours
victimes de déficit de fonds, elles doivent contrôler et optimiser
leur trésorerie, en d'autres termes elles sont tenues de bien
gérer leur trésorerie. Gérer sa trésorerie, c'est
être en permanence en prise directe avec les flux réels et
prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir
effectuer rapidement les ajustements nécessaires. C'est avant tout
anticiper.
L'analyse du contrôle et de l'optimisation de la
trésorerie nous permet de voir comment la SGTB prodigue ses conseils aux
PME qui sont ses clientes.
Sous section 1 : Comment contrôler et optimiser
sa trésorerie ?
Afin de mieux contrôler et optimiser se
trésorerie, les PME doivent respecter les procédures qui
suivent.
Paragraphe 1 : La gestion du temps
Selon que la PME vende des biens ou des services, selon
qu'elle soit fabricant ou négociant, les techniques appliquées
sont différentes. Elles ont néanmoins toutes le même
objectif : laisser s'écouler le moins de temps possible entre le
moment où le client engage des coûts (commande) et celui où
il encaisse le produit correspondant.
La PME tchadienne a peu de sources d'encaissement. La
principale est représentée par ses clients. L'amélioration
des flux d'entrée de trésorerie consiste donc à raccourcir
le plus possible :
- les délais de livraison ;
- les délais de facturation ;
- les délais d'encaissement.
Paragraphe 2 : L'optimisation des délais
L'optimisation des délais portera sur les délais
de livraison, les délais de facturation, les délais
d'encaissement et enfin les délais de crédit fournisseur.
1) L'optimisation des délais de livraison.
L'optimisation des délais de livraison est en
théorie un processus simple : sortir rapidement les marchandises
des magasins permet de réduire le temps de conservation du stock. Il
faut donc examiner les procédures d'acceptation des commandes, de
regroupement, de conditionnement puis d'expédition. Il n'est pas rare de
s'apercevoir de pertes de temps dans cet enchaînement pouvant atteindre
plusieurs jours.
2) L'optimisation des délais de facturation
Les délais de facturation relèvent de la
même démarche. Une livraison à un client doit être
facturée aussi vite que possible : il faut éviter les
traitements par lots trop espacés ou les circuits administratifs
complexes. Pour les entreprises qui fournissent des prestations de services,
les conditions d'acomptes et d'échelonnements des règlements
doivent être établies et suivies avec beaucoup d'attention.
Clairement prévues dans les documents faisant office de commande, elles
font l'objet d'un processus interne strict n'acceptant pas d'exception.
Les moyens informatiques permettent aujourd'hui de traiter et
d'acheminer les factures dans des délais plus courts. Il faut exploiter
toutes les opportunités qu'ils offrent.
3) L'optimisation des délais d'encaissement
Les délais d'encaissement sont les plus difficiles
à optimiser car ils dépendent en partie des conditions du
marché et de la position de l'entreprise par rapport à ses
clients. Au delà des négociations toujours nécessaires, il
est indispensable de se doter d'un système de suivi et de relance
efficace, appliqué de manière permanente.
4) L'optimisation des délais de crédit
fournisseur
Comment peut-on agir sur le poste fournisseur pour obtenir des
délais de règlement plus longs ? La réponse
dépend pour l'essentiel du poids de la société sur le
marché et de sa capacité réelle à négocier.
La PME doit mettre plusieurs d'entre eux en concurrence, mais là,
également la taille de l'acheteur est un facteur primordial. Au
delà de cette constatation, toute entreprise doit veiller à ce
que ses achats d'approvisionnement comme de frais généraux soient
réalisés dans un cadre défini et suivi de la
manière la plus rigoureuse possible. Cela peut se résumer en une
phrase : payer à temps, ni trop tard ni trop tôt, des
marchandises ou prestations acquises au meilleur prix.
L'optimisation et la gestion de la trésorerie sont de
nos jours facile à suivre compte tenu de l'évolution de la
technologie. Les PME peuvent donc utiliser des logiciels ou des applications
pour informatiser leur gestion. C'est le cas par exemple de l'informatisation
de la relance des clients.
Paragraphe 3 : L'informatisation de la relance des
clients
La mise en place d'un système informatisé de
relance et l'affectation d'une personne habilitée à contacter les
clients pour suivre les anomalies peuvent réduire de manière
substantielle le délai d'encaissement moyen. Il permet également
de détecter rapidement les problèmes de désaccords
éventuels et de les régler. Lorsqu'une entreprise ne suit pas ou
suit insuffisamment ses créances, les clients s'en aperçoivent
rapidement et allongent sensiblement leurs délais de règlement.
Elle s'expose en outre à des pertes significatives dans la mesure
où le risque de non-paiement augmente de manière exponentielle
avec le retard de paiement.
Paragraphe 4 : L'impact des stocks sur la
trésorerie
Les stocks constituent une autre source importante
d'amélioration de trésorerie. Tout produit stocké
représente un décaissement qui presque toujours sera payé
bien avant que l'on n'encaisse le produit de vente. Dans la grande
majorité des cas, la gestion en flux tendu représentera une
diminution substantielle des besoins de financement. L'importance des
résultats obtenus dépend de la durée des délais de
livraison et de la sécurité de vos approvisionnements. La
recherche d'un optimum ne doit pas aller jusqu'au risque d'une rupture de stock
qui coûte souvent plus cher que la gestion d'un stock de
sécurité.
L'amélioration de l'informatisation, la mise en place
d'une chaîne continue reliant les commandes clients aux décisions
d'approvisionnement permettent de diminuer substantiellement le niveau des
stocks. La définition de niveau de stock d'alerte constitue une approche
simple qui permet aux entreprises, quelle que soit leur taille, de constater le
plus souvent une baisse de leur besoin de fonds de roulement.
Comme pour les créances clients, une diminution du
ratio de rotation de stock d'une dizaine de jours peut représenter une
amélioration importante de la trésorerie.
Afin de mieux gérer sa trésorerie à
partir de ce qui précède, il sera utile pour les PME de prendre
des mesures pour ne pas commettre des erreurs dans leur gestion.
Sous section 2 : conseils relatifs aux erreurs
à ne pas commettre
La gestion de la trésorerie vise la solvabilité
à court terme et l'optimisation du résultat financier. De ce
fait, le responsable de la PME doit établir des prévisions de
trésorerie à partir de certains instruments.
Paragraphe 1 : Comment faire des prévisions de
trésorerie ?
Deux types de tableau de bord de trésorerie doivent
être envisagés :
a) Le budget de trésorerie : Il prévoit
l'évolution de la trésorerie de l'année suivante, mois par
mois. Il est construit en fin d'exercice comptable à partir des autres
budgets déjà réalisés. Le dirigeant doit d'abord,
valider les budgets amonts (achats, ventes, ressources humaines...) et les
pondérer s'ils sont trop ambitieux. Ensuite, il procède à
deux retraitements : passer les flux de date comptable en date de flux et
calculer le décaissement mensuel de TVA. Pour cela, il applique aux
ventes les délais de paiement moyens constatés dans le
passé et définit des règles pour les différentes
charges.
Les PME pourront donc utiliser le modèle figurant en
annexe, afin d'élaborer leur plan trésorerie.
b) Le plan de trésorerie glissant : À l'inverse
du budget qui constitue une prévision figée à un moment
donné, le plan glissant, issu du budget, est actualisé en
permanence. Le financier en fait progresser l'horizon au fur et à mesure
du déroulement de l'année. Il peut être mensuel ou
hebdomadaire et les prévisions des 12 semaines à venir
côtoient le réalisé des 9 mois écoulés. Il
permet de positionner les décaissements en face des encaissements et de
justifier des demandes de crédits à court terme (Escompte,
Dailly, découvert,...). A chaque intervalle de temps, le financier
compare les flux réalisés avec les prévisions, calcule les
écarts ce qui le conduit à actualiser les prévisions.
Paragraphe 2 : Informatiser la gestion de
trésorerie
A coté de la solution Internet qui offre aujourd'hui
une bonne alternative, de nombreux logiciels sont disponibles sur le
marché et restent abordables et simples d'utilisation. L'offre se
décompose en deux outils distincts qui peuvent être acquis
séparément:
a) Le logiciel de communication bancaire : la
télétransmission permet de rapatrier automatiquement, tous les
matins par exemple, le détail des flux bancaires de la veille. Cet outil
permet d'envoyer des virements, des effets de commerce, des bons à
payer, des transferts (norme Etebac 3 ou 5) et permet de
récupérer les relevés de comptes (en date
d'opération et en date de valeur), les avis d'impayés.
Le logiciel de communication bancaire présente
cependant certains avantages :
- Des gains de productivité grâce à
l'automatisation des procédures et à un accès rapide
à l'information;
- Des gains financiers grâce à la
réduction des frais bancaires et à la diminution des
délais de remise en banque ;
- Une plus grande sécurité et fiabilité
grâce à la dématérialisation, à un mot de
passe personnel et à la réduction des risques d'erreurs de
saisie.
b) Le logiciel de gestion de trésorerie : Il permet,
grâce à un tableau de bord et à des outils de simulation,
de prendre des décisions d'équilibrage, de placement,
d'utilisation d'une autorisation de découvert ou de négociation
d'un crédit à court terme. Dans beaucoup de cas, surtout au
niveau des PME, un développement sur tableur « Excel » pourra
suffire. Si l'on souhaite aller plus loin et notamment contrôler ses
conditions de banque, piloter en dates de valeur, suivre la répartition
entre les établissements, un logiciel du marché s'imposera.
Section 2 : Conseils portant sur la
compétitivité et l'informatique
Si les PME ont été conseillée sur les
mesures à prendre sur leur trésorerie, cette dernière
n'est pas la seule composante qui conditionne la réussite de son
activité. Ainsi la PME doit aussi prendre des conseils commerciaux et
informatiques de la SGTB.
Paragraphe 1 : Conseils sur la
compétitivité
Les conseils commerciaux aux PME seront axés surtout
sur la compétitivité du marché, et le commerce
extérieur.
1. La compétitivité
sur un marché en évolution
Beaucoup des PME se heurtent à de nouveaux obstacles
sur les marchés internationaux, et même sur les marchés
intérieurs. Celles qui offrent des produits spécialisés
pour des créneaux bien précis peuvent réussir, mais cette
spécialisation risque d'être limitative et d'entraîner une
certaine rigidité. C'est pourquoi il est conseillé à ces
entreprises d'établir des réseaux d'affaires.
a) Les réseaux d'affaires
Ils consistent pour les PME à coopérer avec
d'autres entreprises spécialisées. Ils constituent pour ces
entreprises un moyen efficace de tirer le meilleur parti possible de
compétences complémentaires aux leurs, tout en gardant la
souplesse nécessaire pour faire bonne figure sur des marchés
mondiaux de plus en plus concurrentiels.
De ce fait, avant d'entamer des
discussions avec d'autres entreprises au sujet de la formation d'un
réseau, l'entreprise doit être pleinement consciente de sa propre
situation stratégique : où elle en est, où elle veut aller
et comment elle compte y arriver.
b) L'intérêt
stratégique des réseaux d'affaires
Les réseaux peuvent constituer pour les entreprises, un
moyen efficace de réaliser leurs objectifs de croissance.
1) L'augmentation de la part du marché : Cette
stratégie peut permettre aux entreprises d'intensifier et
d'améliorer leurs activités existantes. Un réseau peut les
aider à rationaliser et à coordonner leurs transactions afin d'en
réduire les coûts; il peut également leur faire
réaliser des économies d'échelle tout en leur permettant
de consolider leur part du marché grâce à la
coopération verticale.
2) Le développement de produits : Cette
stratégie vise à mettre en commun les ressources des partenaires
afin de modifier et de développer des produits. Les réseaux
d'affaires axés sur le développement de produits permettent aux
entreprises de mettre en commun leurs ressources et leur savoir-faire, de se
répartir au besoin, le coût de ressources et de compétences
externes, et de partager les risques inhérents au développement
de produits.
3) Le développement des marchés : La
coopération dans le domaine du développement des marchés
se produit souvent lorsque des entreprises qui ont des compétences ou
des produits similaires se découvrent des affinités. Un
réseau peut leur permettre de trouver de nouveaux
débouchés grâce aux canaux de distribution existants, de
mieux connaître leurs marchés et leurs clients potentiels, et de
partager des ressources et des connaissances comparables en matière de
mise en marché.
4) La diversification : La stratégie de
coopération visant à vendre de nouveaux produits sur de nouveaux
marchés s'apparente parfois à une fusion. Cependant, dans le
cadre d'un réseau d'affaires, les risques et les immobilisations sont en
général nettement moins élevés, et il est beaucoup
plus facile de mettre fin au besoin à l'entente de coopération.
Grâce à ce type de réseau, les entreprises qui
décident de se diversifier peuvent exploiter des ressources
complémentaires, se partager les risques liés à
l'expansion et profiter d'économies d'échelle.
2. Acheter et vendre à
l'étranger, un guide pour les PME importatrices et exportatrices
Il s'agit pour les PME d'éviter les mauvaises surprises
pouvant résulter d'un manque de documentation pertinente. Pour ce fait,
les PME doivent obtenir des renseignements sur un éventail de produits
bancaires qui les aideront à réduire les risques inhérents
à l'importation et à l'exportation de biens.
a) Les besoins des PME importatrices
(acheteurs)
La SGTB fournit des détails sur les conditions
régissant le commerce, les finances et l'exportation sur les produits
recherchés dans les pays visés. Elle représente une
source de renseignements pour les PME et leur fournit des informations sur
leurs clients exportateurs.
En effet, la SGTB informe les PME importatrices sur les
fournisseurs étrangers, évalue le crédit de leurs
fournisseurs et leur aptitude à obtenir du soutien sur les paiements
anticipés qu'ils exigent.
Par l'entremise de la banque du vendeur, l'importateur peut
demander au vendeur de fournir un cautionnement de soumission, un cautionnement
d'exécution ou une garantie de restitution d'acompte.
La SGTB dispose d'un service de change permettant aux PME de
convertir les devises afin de régler les fournisseurs. Les PME
disposent donc par le biais de la SGTB des comptes en devises; d'une
compensation rapide et efficace des chèques émis sur des comptes
en devises; des chèques tirés sur des comptes dans le pays du
fournisseur. Ce qui permet la compensation rapide et donc la satisfaction des
fournisseurs.
La SGTB a enfin la possibilité de garantir au
fournisseur étranger que la PME paiera une fois que celui-ci aura rempli
son contrat (par exemple, une lettre de crédit exigible contre des
documents prouvant que le vendeur a respecté son entente avec
l'acheteur).
b) Les besoins des PME exportatrices (vendeurs)
La SGTB offre aux PME exportatrices, des cautionnements de
soumission pour soutenir l'offre de l'exportateur, qui sont exigibles si le
vendeur remporte le contrat ; elle offre également des
cautionnements d'exécution qui sont exigibles si les vendeurs ne
respectent pas leurs engagements contractuels; enfin son offre porte sur des
garanties de restitution d'acompte que l'exportateur a pu recevoir.
LA SGTB propose également aux PME des comptes en
devises; des moyens de recevoir les devises disponibles sur-le-champ; des
moyens de compenser des chèques étrangers rapidement. Grâce
à ces produits, les PME seront capables d'assurer le paiement si
l'exportation est réalisée selon les modalités convenues
avec l'importateur; par exemple, un vendeur a la possibilité de demander
un paiement par lettre de crédit délivrée au nom de
l'acheteur.
Les PME peuvent aussi offrir des modalités de paiement
aux acheteurs étrangers sans en assumer le risque. Les banques peuvent
offrir aux acheteurs une assurance des comptes clients.
En effet, la prise en compte de ces conseils permettra aux PME
d'être compétitives même sur le marché international.
Pour maintenir la pérennité de cette compétitivité,
les PME doivent tenir compte de l'évolution de l'informatique. La SGTB
leur a fait part de ces conseils.
Paragraphe 2 : Conseils informatiques
Les PME utilisent Internet comme un moyen de communication
avec leurs partenaires et leurs clients, pour accroître leur
notoriété et raccourcir le cycle de vente grâce au
transfert d'informations ou même pour vendre en ligne ; c'est le
marché du commerce électronique.
Le marché du commerce électronique est immense
et couvre des domaines fort étendus tels que la publicité et le
marketing, les services financiers et de courtage, le tourisme et les voyages,
les loisirs, l'information, etc. Les produits qui se prêtent le mieux au
commerce électronique sont des téléservices2(*) ou services qui sont
réalisés à distance et livrés soit sur le lieu de
production soit chez le client.
Le marché du commerce électronique ouvre de
larges perspectives au nouveau commerce mondial et tisse ses réseaux
dans des secteurs aussi variés que l'éducation
(téléenseignement), la médecine
(télémédecine), la bureautique et l'édition
(télésaisie de documents), les télécommunications
(centres d'appels et fournitures d'accès Internet).
Les PME trouvent là, les moyens d'exercer une pression
croissante sur les fournisseurs. Ils comparent instantanément
les offres disponibles, recourent à des systèmes des
enchères, se regroupent en communautés d'acheteurs pour faire
jouer la concurrence à leur profit et obtenir les meilleurs prix.
L'ajustement des entreprises passe par l'adoption de nouveaux
modèles de gestion mieux adaptés au commerce électronique
et aux NTIC. En effet les techniques de vente ont fortement
évolué à tel enseigne qu'actuellement la production
personnalise les offres grâce à un meilleur ciblage des segments
de marchés.
La mutation des produits technologiques par le biais des NTIC
va pousser la SGTB à s'adapter à celles-ci. Ce qui explique la
mise en place des différents produits bancaires à ses clients.
Section 3 : Les produits et services de la SGTB
proposés aux PME
L'espace économique mondial est en pleine
restructuration depuis plus de deux décennies, grâce notamment aux
progrès réalisés par les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la communication (NTIC). Face à cette
restructuration, les banques en général et
particulièrement la SGTB a adapté sa stratégie aux
nouvelles technologies et saisir cette opportunité pour mieux
répondre aux besoins de ses clients. Dans les paragraphes qui suivent,
nous évoquerons les produits développés par la SGTB pour
ses clients ; il s'agit de la banque par téléphone
cellulaire et la banque Internet.
De nos jours, des mutations profondes sont en vue dans le
secteur financier, particulièrement dans la stratégie de
distribution de la SGTB. Nous indiquons que le mode de distribution, qui est
présentement en cours (la branche où on doit aller faire une
longue queue pour déposer ou retirer son argent ; encaisser un
simple chèque ou encore ouvrir un compte) se révèle
pénible.
Par la même occasion, soulignons la croissance
fulgurante enregistrée dans la téléphonie mobile,
particulièrement au Tchad
De ce fait, la SGTB propose aux PME qui sont ses clientes la
banque par le téléphone cellulaire. Ce produit est
déjà pratique dans certains pays africains, et présente
des avantages considérables pour la banque ainsi que pour les
clients.
En effet, les promoteurs de la banque par
téléphone cellulaire sont des Sud Africains et ils se nomment
Brian Richardson et Charles Rowlinson. Après avoir étudié
les pesanteurs du secteur financier, ils sont arrivés à la
conclusion selon laquelle le coût élevé de l'offre et
l'accessibilité, constituent les obstacles majeurs et expliquent le
faible taux de bancarisation des populations.
En collaboration avec SA Bank of Athènes, une banque
Sud Africaine, ils ont lancé un produit révolutionnaire:
« le Wizzit ». Ce dernier rend le produit
révolutionnaire ; il est destiné au segment le plus bas du
marché, c'est-à-dire aux millions de petits porteurs qui
aujourd'hui sont exclus du système bancaire. Il s'agit donc d'un produit
qui va démocratiser l'accès aux services financiers. Selon les
promoteurs, il utilise la technologie du téléphone cellulaire et
est peu onéreux. Une transaction devrait coûter moins chère
que le SMS. Les clients peuvent transférer de l'argent en utilisant leur
téléphone cellulaire tout comme on transfère aujourd'hui
les crédits d'un téléphone portable à un autre.
Son seul credo étant la productivité et la
compétitivité, la SGTB doit porter des projets comme le Wizzit
pour le plus grand bonheur des clients particuliers et les PME qui jusqu'ici
sont laissés pour compte.
De nos jours, le monde est arrivé à une phase de
maturité sur l'Internet bancaire sous la double pression de la
clientèle bancaire (les internautes) et la généralisation
du haut débit.
L'étude récente menée par une
équipe du célèbre groupe, IBM Consulting Services en
France a mis l'accent sur l'accélération de la courbe de
maturité des services sur Internet. Aujourd'hui 94% des clients
consultent leurs comptes à distance après seulement 5
années de vie du produit. Ceci est impressionnant ! Ils sont aujourd'hui
au nombre de 10 millions de clients internautes. On estime que ce chiffre devra
tripler d'ici 2010.
Les mêmes tendances sont perceptibles dans certains pays
en développement, et devraient se confirmer au fur et à mesure de
la réduction de la fracture numérique.
Ces faits vont pousser la SGTB à penser à sa
stratégie de distribution. Le canal traditionnel de distribution,
l'agence, qui offre désormais peu de satisfaction devra évoluer.
On s'acheminera alors vers une distribution "multi canal" dans laquelle
Internet pourrait se positionner comme dispositif de distribution et de gestion
de la relation. Une piste qui se dégage sérieusement est
l'intégration des services bancaires et non bancaires (paiement de
factures, achats divers) sur des sites personnalisés auxquels
accèdent les clients internautes de manière unique. Ceci suppose
le développement de services intégrateurs à valeur
ajoutée: rapprochement des opérations marchandes avec les
institutions financières, développement de centrale
d'informations intégrées, centre d'appels, etc.
On se tourne donc vers un "business model" qui repose sur le
client comme un centre d'affaires. C'est dire que le client, plus que par le
passé, demeure roi et le faiseur de fortune des entreprises qui sauront
innovées. Les progrès réalisés en matière de
télécollecte de données, grâce à Internet, la
carte à puce et la biométrie, vont certainement amener la SGTB
à reconfigurer son mode de distribution des services,
particulièrement en milieu rural.
Les récentes expériences en Amérique
latine indiquent clairement que les points de vente et les boutiques, à
l'instar des distributeurs de cartes de téléphone mobile, vont
jouer un rôle prépondérant dans le dispositif de
distribution des services de proximité (épargne, micro
crédit, micro assurance, transfert de fonds, etc.).
Ces différents services permettent ainsi à
beaucoup des PME clientes de la SGTB de bénéficier de services
financiers à des taux très compétitifs et moins
élevés. Nous pensons qu'à partir de ces produits et
services technologiques, les PME tchadiennes clientes de la SGTB, vont
commencer par se structurer. Ceci permettra à la banque d'avoir un
meilleur contrôle sur ses clients. Dans ce cas, l'analyse des dossiers de
crédit ne sera plus contraignante pour la SGTB.
CHAPITRE II : ETUDE D'UN CAS D'ANALYSE BANCAIRE
D'UNE PME PAR LA SGTB
Après avoir présenté le cas, nous ferons
une analyse de ce dernier avant de prendre une décision en tant
qu'exploitant salarié de la SGTB.
Section 1 : Présentation du cas
La présentation de la PME HAMIDOU portera sur sa nature
juridique, son personnel, la concurrence, l'activité et le marché
de celle-ci.
a) Constitution et forme sociale de l'entreprise,
L'affaire a été constituée en 1997 par M.
HAMIDOU Jean sous la forme d'une entreprise individuelle destinée
à la construction et la réfection des bâtiments.
Le capital est actuellement de 10 000 000 FCFA,
détenu par M. Jean, seul actionnaire majoritaire.
b) La concurrence et les hommes
Compte tenu de la rude concurrence, l'entreprise n'a pas des
personnes ressources stables. Elle possède un comptable (M. Pierre) qui
enregistre les mouvements de fonds et une secrétaire (Mme Fanta)
épouse du DG. Les autres employés sont des ouvriers contractuels,
recrutés temporairement pour les grands travaux. Une fois les travaux
achevés, les ouvriers n'auront aucun engagement avec l'entreprise.
c) L'activité
L'activité de l'entreprise porte essentiellement sur la
construction et la réfection des bâtiments. Compte tenu de ses
expériences, l'entreprise gagne régulièrement des
marchés provenant de l'Etat et des grandes entreprises de la place. La
réfection des bâtiments semble apporter à l'entreprise plus
de rentabilité compte tenu de la demande croissante sur le
marché.
d) Le marché
Dans ce domaine, elle détient encore le monopole sur le
marché grâce à ses techniques et aux outils adaptés
aux travaux. Les matériels d'exploitation sont gardés dans un
grand garage propre à l'entreprise. Compte tenu de cet avantage sur le
marché, l'entreprise a gagné un nouveau marché suite
à un appel d'offre N° 157/BC/09 sur la réfection de la
Banque Centrale.
C'est pour répondre à cette demande que
l'entreprise sollicite à la SGTB une ligne de découvert à
hauteur de 20 millions. Cependant, avant de répondre à cette
demande, la SGTB doit faire une analyse minutieuse afin de savoir si
l'entreprise est solvable ou non.
Section 2 : Analyse de la rentabilité, de
l'activité et de la structure financière de l'entreprise
HAMIDOU
Dans cette section, nous allons aborder respectivement de la
rentabilité, de l'activité et enfin l'analyse
financière.
Sous section 1 : Analyse de la rentabilité
La rentabilité de l'entreprise est à ce niveau,
analysée à travers un certain nombre de ratios significatifs
déterminés à partir des états financiers.
Du compte résultat de la PME HAMIDOU, nous pouvons
résumer les différents ratios de rentabilité dans le
tableau ci après :
Ratios
|
Formules
|
31/12/2003
|
31/12/2004
|
31/12/2005
|
évolution
|
évolution
|
N/N-1
|
N/N-2
|
|
CA HT
|
2390766
|
3255431
|
3825500
|
17%
|
60%
|
|
E.B.E
|
696173
|
1145193
|
1457691
|
27%
|
109%
|
Taux de marge brut
|
E.B.E / CA
|
29%
|
35%
|
38%
|
|
|
|
Frais fin. Nets
|
24787
|
26045
|
38640
|
48%
|
56%
|
Couverture des frais fin par l'EBE
|
E.B.E/Frais fin. Nets
|
28,1
|
44
|
37,7
|
|
|
|
RESULTAT NET
|
317494
|
539940
|
494310
|
-8,50%
|
55,70%
|
Taux de marge net
|
|
13%
|
17%
|
13%
|
|
|
De ce tableau, les informations pertinentes sur la
rentabilité de l'entreprise doivent être extraites et
analysées.
Remarquons tout d'abord que le chiffre d'affaires hors taxe
est non seulement positif mais croît sur toute la période.
Le taux de marge brute d'exploitation (EBE/CA), qui mesure la
capacité de l'entreprise à générer une
rentabilité à partir du CA est croissant sur les trois
années d'analyse. Ce qui montre la capacité de l'entreprise
à dégager des ressources financières sur la base de son
activité normale.
Quant au taux de marge net (RN/CA) qui mesure la
capacité de l'entreprise à générer un
résultat (bénéfice), à partir d'un chiffre
d'affaires qui est le seuil de rentabilité, évolue en dents de
scie. De 13% en 2001, le taux de marge net passe à 17% avant de retomber
à 13%. Cela traduit la difficulté de l'entreprise à
réaliser d'avantage un résultat net croissant à cause du
non maîtrise des charges.
Sous section 2 : Analyse de l'activité
En dehors de la comparaison des bilans et des enseignements
que l'on en tire, il est nécessaire d'obtenir des renseignements aussi
complets que possible sur l'évolution des principaux
éléments constitutifs de l'activité de l'entreprise,
à savoir l'évolution du chiffre d'affaires, des résultats
et des dotations de l'exercice.
L'étude de l'évolution de ces
éléments permet de déterminer si l'entreprise gagne ou
perd de l'argent, et comment elle le gagne ou le perd.
Le compte de résultat suivant de la PME HAMIDOU
nous permettra donc d'apprécier les niveaux et l'évolution de son
activité ou de sa rentabilité.
COMPTE DE RESULTAT
|
|
XAF
|
|
XAF
|
|
|
XAF
|
en monnaie locale (milliers de FCFA)
|
12/31/2003
|
Struct. %
|
12/31/2004
|
Struct. %
|
%
|
31/12/2005
|
Struct. %
|
Nombre de mois de l'exercice
|
12
|
12
|
var/n-1
|
12
|
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
|
2390766
|
96%
|
3255431
|
97%
|
36%
|
3825500
|
95%
|
(+) Vente de marchandises
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Travaux, services vendus
|
2390766
|
96%
|
3255431
|
97%
|
36%
|
3825500
|
95%
|
(+)Vente de produits fabriqués
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0%
|
0
|
0%
|
(+)Produits accessoires
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0%
|
0
|
0%
|
(+)Production immobilisée
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0%
|
0
|
0%
|
(+) Production ou déstockage
|
95560
|
4%
|
115750
|
3%
|
21%
|
185675
|
5%
|
ACTIVITES
|
2486326
|
100%
|
3371181
|
100%
|
36%
|
4011175
|
100%
|
(-)Achats
|
-1069587
|
-43%
|
-1358750
|
-40%
|
27%
|
-1502287
|
-37%
|
(-)Var, stock de matières et marchandises
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0%
|
0
|
0%
|
MARGE BRUTE
|
1416739
|
57%
|
2012431
|
60%
|
63%
|
2508888
|
63%
|
(-)Charge externe
|
-469323
|
-19%
|
-557911
|
-17%
|
19%
|
-606640
|
-15%
|
VALEUR AJOUTEE
|
947416
|
38%
|
1454520
|
43%
|
82%
|
1902248
|
48%
|
(-)Subventions d'exploitation reçues
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Salaires et charges sociales
|
-201152
|
-8%
|
-245451
|
-7%
|
|
-356962
|
-9%
|
(-)Impôts et taxes
|
-50091
|
-2%
|
-63876
|
-2%
|
|
-87595
|
-2%
|
(+) Résultat sur opération en commun
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
696173
|
28%
|
1145193
|
34%
|
82%
|
1457691
|
37%
|
(+/-) Autres produits & charges
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Dotation aux amortissements et aux provisions
|
-94124
|
-4%
|
-137439
|
-4%
|
|
-143315
|
-4%
|
(-) Loyers de crédit-bail (Amortissement)
|
|
|
|
|
|
|
|
EXCEDENT NET D'EXPLOITATION
|
602049
|
24%
|
1007754
|
30%
|
82%
|
1314376
|
33%
|
(+) Produits financiers
|
0
|
0%
|
0
|
|
|
0
|
0%
|
(-) Intérêts & charges assimilées
|
-24787
|
-1%
|
-26045
|
|
|
-38640
|
-1%
|
(dont crédit-bail)
|
0
|
0%
|
0
|
|
|
|
|
(-) Intérêts &autres charges
financières
|
0
|
0%
|
0
|
|
|
|
|
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
|
577262
|
23%
|
981709
|
30%
|
82%
|
1275736
|
32%
|
(+) sur opération de gestion
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) charges sur opération de gestion
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Produits sur opérations en capital
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Charges sur opérations en capital
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Produits H.A.O
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Charges H.A.O
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Dotations/ reprises provisions exceptionnel
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Transfert de charges
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Participation des salariés
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(-) Impôts sur les sociétés
|
-259768
|
-10%
|
-441769
|
-13%
|
|
-781426
|
-19%
|
RESULTAT DE L'EXERCICE
|
317494
|
13%
|
539940
|
17%
|
82%
|
494310
|
13%
|
(+) Amortissement et crédit-bail
|
94124
|
4%
|
137439
|
4%
|
|
143314
|
4%
|
(+) 1/2 Provisions réglementées
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
(+) Résultat de l'exercice
|
317494
|
13%
|
539940
|
17%
|
|
494310
|
13%
|
MBA comptable SG
|
411618
|
17%
|
677379
|
21%
|
0%
|
637624
|
17%
|
(+/-) Part des minoritaires
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
0
|
0%
|
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT SG
|
411618
|
17%
|
677379
|
21%
|
0%
|
637624
|
17%
|
Dotations aux amortissements
|
94124
|
4%
|
137439
|
4%
|
|
143314
|
4%
|
On peut donc apprécier son activité par
essentiellement certains indicateurs à savoir le chiffre d'affaires, la
valeur ajoutée et la marge commerciale.
Le taux de croissance du chiffre d'affaire est passé de
36% en 2004. L'entreprise n'a pas pu maintenir cette tendance en 2005. Le taux
est seulement de 17% cette année. Donc l'augmentation brusque du CA en
2004 se justifie par une acquisition considérable des nouveaux
marchés ou des nouveaux clients. Par contre la réduction du taux
de croissance du CA en 2005 peut s'expliquer par la non satisfaction des
besoins des clients. Dans ce cas, soit l'entreprise ne fournie pas un service
de bonne qualité, soit le prix de ses services est élevé.
La diminution de l'activité de l'entreprise en 2005 aura donc une
répercussion sur les autres indicateurs d'analyse.
Le taux de croissance de la VA est de 35% en 2005. Nous
déduisons que l'entreprise a une croissance non négligeable.
Cette dernière va autoriser l'entreprise de faire le partage de la VA.
Le responsable de l'entreprise possède une bonne capacité de
création de richesse. Ainsi, la part de richesse de l'entreprise
permettant la rémunération des capitaux et le renouvellement des
investissements est de 76% en 2005. Ce changement s'est reflété
sur la marge commerciale qui est passé 24% durant cette année.
On remarque que les frais de personnel augmentent avec
l'activité de l'entreprise. Le rapport "frais de personnel sur chiffre
d'affaires" nous permettra de voir l'importance des charges sociales. Ainsi en
2005, on a un rapport de 9% supérieur à celui de l'année
antérieur 7%. L'augmentation des salaires n'a pas eu une
répercutions sur le chiffre d'affaires de l'entreprise.
Notons également que l'EBE représente le
surplus des produits d'exploitation sur les charges d'exploitation. Son calcul
nous permet de dire que l'efficacité commerciale de l'entreprise est
acceptable car celui-ci a évolué durant les trois années.
Donc après la rémunération des facteurs économiques
(personnel, Etat), l'entreprise dispose d'un excédant qui lui donnera
d'avance une idée sur sa politique d'endettement ou de son mode de
financement. Toutefois, compte tenu de du faible montant des dotations, nous
déduisons un excédant net d'exploitation croissant. Cette
croissance est proportionnelle à l'EBE.
Quoique les charges financières de l'entreprise aient
évoluées relativement à l'activité, leur montant
demeure faible. Cela a permis un résultat courant avant impôt
croisant. Par contre l'impôt est la seule charge que l'entreprise doit
décaisser. Ce qui conduit après déduction de celui-ci,
à un résultat net positif
Sous section 3 : analyse de la structure
financière
L'analyse de la structure financière concerne le
retraitement du bilan, le bilan simplifié.
Paragraphe 1 : Le retraitement du bilan
1. Le dépouillement du bilan
L'étude de la structure financière de
l'entreprise HAMIDOU consiste à comparer l'origine des fonds (passif du
bilan) et l'utilisation de ces fonds (actif du bilan). Cette comparaison permet
de déterminer les rapports qui existent entre le degré
d'exigibilité du passif et le degré de liquidité de
l'actif.
De ce fait, la SGTB dépouille le bilan de la PME
HAMIDOU qui sollicite un crédit. Cette opération permet à
la banque de vérifier si le bilan de cette entreprise respecte les
normes comptables exigées par l'OHADA.
2. Le bilan simplifié
A partir du bilan dépouillé, la SGTB reconstitue
un autre bilan simplifié mettant en évidence la part de chaque
poste par rapport aux rubriques concernées. Le bilan simplifié
permet aussi à la SGTB de calculer certains ratios, critères
d'appréciation des entreprises. Ainsi, le bilan simplifié de
l'entreprise « PME » à la SGTB se présente
comme suit :
BILAN SIMPLIFIE-ACTIF
|
|
XAF
|
|
XAF
|
|
XAF
|
en monnaie locale (milliers de FCFA)
|
12/31/2003
|
Struct. %
|
12/31/2004
|
Struct. %
|
12/31/2005
|
Struct. %
|
Nombre de mois de l'exercice
|
12
|
12
|
12
|
|
|
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (Net)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Ecarts d'acquisition (Net)
|
|
|
|
|
|
|
Fonds commercial (Net)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
frais d'établissement (Net)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Brevet, licences, logiciels
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
frais de recherche et de développement
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Primes de remboursement des obligations
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres immobilisations incorporelles
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Amortissements
|
|
0%
|
|
0%
|
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMMOB. CORPORELLES NETTES
|
442855
|
31%
|
910516
|
45%
|
1162542
|
43%
|
Installations et agencements...... (Brut)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Matériels, équipement .... (Brut)
|
30225
|
2%
|
76266
|
4%
|
108890
|
4%
|
Matériel de transport .... (Brut)
|
67250
|
5%
|
162875
|
8%
|
658000
|
25%
|
Terrains
|
191000
|
13%
|
306000
|
15%
|
514000
|
19%
|
Bâtiments
|
154350
|
11%
|
365375
|
18%
|
443500
|
17%
|
Autres immobilisations corporelles (Brut)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Amortissements
|
|
0%
|
|
0%
|
561848
|
-21%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Titres de participations
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres titres immobilisés
|
|
|
|
|
|
|
Autres immobilisations financières
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Amortissements
|
|
0%
|
|
0%
|
0
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES IMMOBILISATIONS
|
442855
|
31%
|
910516
|
45%
|
1162542
|
43%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
STOCKS
|
681326
|
48%
|
766494
|
38%
|
1115050
|
42%
|
Matières premières
|
225000
|
16%
|
297994
|
15%
|
356550
|
13%
|
Produits et travaux en-cours
|
456326
|
32%
|
468500
|
23%
|
768500
|
29%
|
Produits finis
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres marchandises
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres postes
|
|
|
|
|
|
|
REALISABLES
|
285551
|
20%
|
325341
|
16%
|
389026
|
15%
|
Fournisseurs - avances & acomptes
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Clients et comptes rattachés
|
202000
|
14%
|
235000
|
12%
|
301500
|
11%
|
Sociétés apparentées
|
|
|
|
0%
|
|
|
Débiteurs divers & régulations, PROVISIONS
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Personnel, Etat, Org sociaux......
|
|
|
|
0%
|
0
|
|
Actif circulant H.A.O
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres créances
|
83551
|
6%
|
90341
|
4%
|
87526
|
3%
|
LIQUIDITES
|
15324
|
1%
|
18651
|
1%
|
9785
|
0%
|
Valeurs mobilières de placement
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
|
Disponible
|
15324
|
1%
|
18651
|
1%
|
9785
|
0%
|
Valeurs à encaisser
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres postes
|
|
|
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHARGES CONSTATEES D'AVANCE
|
|
|
|
0%
|
|
|
NON VALEURS DIVERSES
|
|
|
|
0%
|
|
|
COMPTE DE REGULATION ACTIF
|
|
|
|
0%
|
|
|
ECART DE CONVERSION - ACTIF
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
TOTAL DE BILAN
|
1425055
|
100%
|
2021002
|
100%
|
2676403
|
100%
|
BILAN SIMPLIFIE- PASSIF
|
|
XAF
|
|
XAF
|
|
XAF
|
en monnaie locale (milliers de FCFA)
|
12/31/2003
|
Struct. %
|
12/31/2004
|
Struct. %
|
12/31/2005
|
Struct. %
|
Nombre de mois de l'exercice
|
12
|
12
|
12
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FONDS PROPRES
|
725889
|
51%
|
1265829
|
63%
|
1622704
|
61%
|
Capital 1 primes d'émission
|
10000
|
1%
|
10000
|
0%
|
10000
|
0%
|
Actionnaires capital non appelé
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Réserve de réévaluation
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres réserves
|
157516
|
11%
|
157516
|
8%
|
157516
|
6%
|
Report à nouveau
|
240879
|
17%
|
558373
|
28%
|
960879
|
36%
|
Subvention d'investissement
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Provision à caractère de (réserves)
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres postes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RESULTAT NON DISTRIBUE
|
317494
|
22%
|
539940
|
27%
|
494310
|
18%
|
INTERETS MINORITAIRES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
QUASI FONDS PROPRES
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
à préciser
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RESSOURCES PROPRES
|
725887
|
51%
|
1265829
|
63%
|
1622704
|
61%
|
|
|
|
|
|
|
|
IMPOTS DIFFERES
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A MOYEN ET LONG TERME
|
560000
|
39%
|
560000
|
28%
|
825000
|
31%
|
Emprunts obligataires
|
|
|
|
|
|
|
Dettes de crédit-bail & contrats assimilés
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Sociétés apparentées & C.C.A
|
|
|
|
|
|
|
Autres dettes à plus d'un an
|
560000
|
39%
|
560000
|
28%
|
825000
|
31%
|
Provisions financière risques et charges
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Emprunts obligataires
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
1285889
|
90%
|
1825829
|
90%
|
2447704
|
91%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A COURT TERME
|
55400
|
4%
|
110100
|
5%
|
153014
|
6%
|
Clients - avances & acomptes
|
28500
|
2%
|
35600
|
2%
|
54251
|
2%
|
Fournisseurs - avances & acomptes
|
26900
|
0%
|
74500
|
4%
|
98763
|
4%
|
Dettes sociales
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Dette d'Etat
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Autres dettes
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Dettes circulantes/autres ressources H.A.O
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES FINANCIERES A COURT TERME
|
83767
|
6%
|
85073
|
4%
|
75685
|
3%
|
Part à moins d'un an des dettes à MLT
|
|
|
|
|
|
|
Banques & concours bancaires courants
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Sociétés apparentées & C.C.A
|
|
|
|
|
|
|
Banques, découverts
|
83767
|
6%
|
85073
|
4%
|
74685
|
3%
|
PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
|
|
|
|
|
|
|
COMPTE DE REGUL. PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
ECARTS DE CONVERSION
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DE BILAN
|
1425055
|
100%
|
2021002
|
100%
|
2676403
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIF NET
|
725889
|
51%
|
1265829
|
63%
|
1622704
|
61%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FONDS DE ROULEMENT
|
843034
|
59%
|
915313
|
45%
|
1285162
|
48%
|
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
|
911476
|
64%
|
981735
|
49%
|
1351062
|
50%
|
TRESORERIE NETTE
|
-68443
|
-5%
|
-66422
|
-3%
|
-65900
|
-2%
|
A partir de ces données, le banquier va rapprocher un
certain nombre de postes ou de groupes de postes pour établir ses
ratios.
Il commence par l'élément fondamental, c'est
à dire le fonds de roulement, ensuite il calcule le besoin en fonds de
roulement (BFR), la trésorerie et enfin les ratios.
Paragraphe 2 : Le fonds de roulement, le BFR, la
trésorerie et les ratios
L'analyse du fonds de roulement, du besoin en fonds de
roulement, de la trésorerie et des ratios permettra à la SGTB
d'avoir une idée exacte sur la pérennité de l'entreprise
HAMIDOU.
1. Le fonds de roulement
(FR)
C'est la part des ressources stables (ou ressources
permanentes) non absorbée par les emplois stables (ou besoins
d'équipements).
FR = Ressources stables - Immobilisations
a) Evolution du fonds de
roulement de la PME HAMIDOU
Le calcul du fonds de roulement de la PME Hamidou donne
en 2005 (2447704 -1162542 = 1285162). Par la même procédure, nous
aurons un FR égal à 915 313 en 2004 et 843034 en 2003. Le FR
est positif sur les trois années. L'accroissement de ce dernier
s'explique par le report systématique du résultat.
Pour une meilleure appréciation, le fonds de roulement,
doit être comparé aux actifs circulants qui courent des risques
(stocks et réalisable), afin de l'exprimer en valeur relative par
rapport aux risques courus. Il doit être supérieur à 5%
pour le cycle court et supérieur à 10% pour le cycle long.
Dans le cas de la PME HAMIDOU où le cycle est
court (norme > 5%), l'appréciation du FR se calcule comme
suit :
2005 : 1285162/1115050 + 389026 =0,85
2004 : 915313/ 766494 + 325431 = 0,83
2003 : 843034/ 681326 + 285551=0,87
A partir de là, il devient possible de tirer une
première conclusion en suivant l'évolution de cette couverture
dans le temps.
Ces ratios indiquent dans quelle proportion les actifs de base
du cycle d'exploitation sont financés par le fonds de roulement,
c'est-à-dire en 2005, l'actif circulant est financé par le fonds
de roulement (capitaux permanents) à concurrence de 85%. En conclusion,
nous dirons que ce ratio est satisfaisant.
Le fonds de roulement n'est pas directement lié au
volume d'activité car il ne subit pas l'influence du cycle
d'exploitation. La SGTB doit alors pousser son analyse plus loin et examiner
l'incidence probable de ces politiques sur le fonds de roulement.
b) Politique de financement des
investissements
La SGTB majore au fonds de roulement, d'autres ratios qui lui
permettront d'achever son analyse. Ces ratios représentent la politique
de financement des investissements de l'entreprise. Celle de la PME est
présentée dans le tableau ci-après :
Ratios
|
Formules
|
|
|
|
évolution
|
évolution
|
31/12/2003
|
31/12/2004
|
31/12/2005
|
N/N-1
|
N/N-2
|
|
TOTAL BILAN (TB)
|
1425055
|
2021002
|
2676403
|
32,40%
|
87,80%
|
|
IMMO NETTES
|
442855
|
910516
|
1162542
|
27,70%
|
162,50%
|
|
FONDS PROPRES (FP)
|
725889
|
1265829
|
1622704
|
28,20%
|
123,50%
|
Endettement
|
FP/TB
|
51%
|
63%
|
61%
|
|
|
|
ENDET FIN NET
|
68443
|
66422
|
65900
|
-0,80%
|
-3,70%
|
Autonomie financière
|
ENDET FIN NET/FP
|
9%
|
5%
|
4%
|
|
|
|
ACTIF NET
|
725888,5
|
1265828,6
|
1622704,4
|
28,20%
|
123,50%
|
Le premier ratio (ratio d'endettement) détermine la
politique d'endettement de l'entreprise. Il ne doit pas être
inférieur à 1 et ce pour deux raisons principales :
- il importe que le propriétaire de l'entreprise soit
autant impliqué financièrement que le bailleur de fonds externe
(la SGTB pour ce cas de figure) ;
- les fonds propres garantissent, d'une certaine façon,
les dettes financières en cas de difficulté de l'entreprise.
Le deuxième ratio (ratio d'autonomie financière)
permet d'apprécier l'importance des fonds propres par rapport au total
des capitaux engagés dans l'affaire. Il ne doit pas être
inférieur à 1.
Compte tenu des données du tableau, on peut conclure
que la politique d'endettement (endettement net/ fonds propres) de l'entreprise
Hamidou est satisfaisante. Elle est respectivement de 4%, 5%, 9% en 2005, 2004
et 2003. Cela signifie que le propriétaire de la PME est autant
impliqué financièrement que la SGTB. Les fonds propres
constituent en eux, une garantie pour la banque. Cependant, nous avons un autre
ratio de structure financière qui permet d'apprécier la part des
fonds propres sur les différents capitaux engagés dans
l'affaire.
Les fonds propres de l'entreprise Hamidou représentent
respectivement 61%, 63%, 51% en 2005, 2004 et 2003. Donc en 2005, les fonds
propres représentent plus de la moitié du total de bilan.
En conclusion, la détermination et
l'appréciation du fonds de roulement constituent l'un des
éléments les plus importants du jugement définitif. Si une
première idée de la valeur du fonds de roulement peut être
faite, comme nous venons de le voir, sa véritable valeur ne peut
réellement s'apprécier qu'en fonction du niveau du besoin en
fonds de roulement.
C'est par l'analyse de l'évolution du taux de
couverture du besoin en fonds de roulement par le fonds de roulement que l'on
pourra voir si ce fonds de roulement est structurellement insuffisant
(taux de couverture toujours inférieur à 100%) ou
satisfaisant (taux de couverture égal ou supérieur à
100%).
2. Le besoin en fonds de
roulement
Le fonds de roulement doit couvrir les actifs circulants (pour
assumer les risques liés à l'exploitation), et permettre par son
importance, de générer de la trésorerie pour l'entreprise,
compte tenu de son besoin en fonds de roulement ; ce besoin est lié
au cycle d'exploitation achat- production- vente.
BFR = Actif circulant (hors trésorerie) - Passif
circulant (hors trésorerie)
On constate dans le cas de notre entreprise que, les passifs
circulants (ou ressources d'exploitation) sont inférieurs aux actifs
circulants (ou besoin d'exploitation). L'écart de ces deux postes nous
donne un besoin en fonds de roulement de 1351062 en 2005, 981735 en 2004 et
911476 en 2003.
Nous dirons dans ce cas qu'une partie des actifs circulants
n'est pas couverte par les passifs circulants : l'entreprise a un besoin
en fonds de roulement, autrement dit un besoin supplémentaire de
financement que devra nécessairement prendre en charge le fonds de
roulement. On dit alors que l'entreprise a un BFR positif.
La situation du BFR de l'entreprise HAMIDOU s'explique :
d'une part le niveau d'activité de l'entreprise augmente car la demande
du marché exige l'augmentation du volume du stock ; d'autre part,
les créances clients ont augmentée plus rapidement que le chiffre
d'affaires, c'est-à-dire que les délais de paiement
accordés aux clients ont augmenté.
3. La trésorerie et les
ratios
a) La trésorerie
La trésorerie d'une entreprise est la différence
entre la somme des ressources dont dispose l'entreprise et la somme des besoins
à couvrir, soit :
Trésorerie = Fonds de roulement - besoin en Fonds
de roulement
A partir de cette formule, nous pouvons déterminer la
trésorerie de l'entreprise HAMIDOU. Elle est négative et est
égale à 65900 en 2005, 66422 en 2004 et 68443 en 2003.
Cette situation s'explique par le fait que le besoin en fonds
de roulement de l'entreprise est supérieur au fonds de roulement. Une
partie de son besoin en fonds de roulement est donc financée par des
crédits de fonctionnement en l'occurrence le découvert.
Une trésorerie nette structurellement
déficitaire est le signe d'une fragilité certaine de la situation
financière car l'entreprise HAMIDOU fait recours à des
crédits de fonctionnement pour couvrir les besoins d'exploitation.
b) Les ratios de rotation
Il s'agit ici de déterminer la rotation des stocks, un
indicateur qui permet de renseigner sur le délai de rotation de stocks
en nombre de jours, et de chercher la durée de crédit client et
fournisseurs.
Les ratios de l'entreprise HAMIDOU sont mentionnés dans
le tableau ci-dessous :
Ratios
|
Formules
|
(days of turnover)
|
31/12/2003
|
31/12/2004
|
31/12/2005
|
Rotation de stocks
|
Stocks/ CA HT
|
104
|
86
|
106
|
Délai de crédit client
|
Clients / CA HT
|
31
|
26
|
29
|
Délai de crédit fournisseur
|
Fournisseurs / Achats
|
9
|
20
|
24
|
Evolution du BFR par rapport au CA
|
BFR / CA HT
|
139
|
110
|
129
|
Evolution du FR par rapport au CA
|
FR / CA HT
|
129
|
103
|
123
|
Evolution de la trésorerie par rapport au CA
|
Trésorerie / CA HT
|
-10
|
-7
|
-6
|
Evolution des dettes à CT par rapport au
CA
|
Dettes à CT / CA
|
8
|
12
|
15
|
Il ressort de ce tableau que les ratios de rotation de stock
de l'entreprise ont évolué en dents de scie pendant les trois
années. Cette situation peut s'expliquer par la non maîtrise de la
politique d'approvisionnement ou une hausse des coûts
d'approvisionnement. Toutefois, l'entreprise doit approvisionner son stock 106
fois avant de réaliser le Chiffre d'affaires.
Les délais de paiement accordés aux clients
n'ont pas été constants durant les trois années. Nous
pouvons dire que l'entreprise ne mène pas une bonne politique
commerciale, c'est-à-dire que le rapport client-entreprise se
dégrade. Les clients ne remboursent pas régulièrement, par
conséquent l'entreprise n'a pas une bonne politique de suivi des
clients. Ces variations se justifient également par le fait que
l'entreprise s'est orientée vers un type de clientèle qui exige
des délais plus longs. L'exigence de la clientèle habituelle est
due par exemple à une concurrence plus vive et donc à une
évolution des rapports des forces défavorable à
l'entreprise.
Tout comme les crédits clients, les délais
moyens de paiement des fournisseurs n'ont pas été stables. Mais
l'accroissement de ces indicateurs pendant les trois années, laisse
croire que l'entreprise à une bonne capacité de
négociation. Cependant, cet effort doit être doublé car
comparativement au crédit client, le crédit fournisseur est
remboursé quelques jours avant ce dernier. Ce qui conduit l'entreprise
à conserver toujours une trésorerie tendue. Notons aussi que
l'évolution de ce ratio n'est pas dans tous les cas un bon signe pour
l'entreprise. Il peut se traduire par la détérioration de la
situation financière de l'entreprise, la conduisant à demander
des délais de paiement plus longs. Face à cette situation,
l'entreprise doit faire une publicité agressive pour attire d'autres
clients et amener aussi les clients actuels à réduire leurs
délais de remboursement et accroître le crédit
fournisseur ; l'objectif étant de réduire le BFR.
Le rapport trésorerie sur le CA a évolué
négativement durant les trois années. Ce phénomène
s'explique par la dégradation de la trésorerie pendant cette
période. Notons néanmoins que cette situation s'améliore
lentement proportionnellement au chiffre d'affaires. L'entreprise doit donc
parvenir à maîtriser ses charges et augmenter
considérablement son chiffre d'affaires. Mais l'amélioration de
la trésorerie n'a pas empêchée l'évolution des
dettes. Cela s'explique par le fait que les clients ne remboursent pas
normalement leurs dettes.
Tout compte fait, après une analyse rigoureuse, le
gestionnaire de la SGTB va donner son avis sur le dossier de crédit.
Section 3 : Décision d'octroyer ou non le
crédit à la PME
La décision d'octroi du crédit suscite quelques
remarques qui seront évoquée en premier. Ensuite à partir
de ces remarques, nous ferons une synthèse qui permettra à la
SGTB de décider de l'octroi du crédit.
Paragraphe 1 : Remarques
C'est certainement la phase la plus délicate d'une
demande de crédit car elle fait appel à d'autres
procédés par lesquels l'esprit de finesse, la réflexion et
le raisonnement l'emportent sur les chiffres, ils brisent leur caractère
statique et s'efforcent d'en combler les lacunes.
Selon qu'il s'agisse d'un crédit d'exploitation ou
d'investissement, les conclusions pourraient différer. Mais dans un cas
comme dans l'autre, les considérations liées au facteur humain,
à l'élément de confiance et de compétence ainsi que
les conclusions tirées de l'analyse de la conjoncture économique
générale ou particulière à la branche
d'activité de l'entreprise, complètent utilement les indications
fournies par l'analyse financière.
Paragraphe 2 : Synthèse
L'entreprise a une bonne connaissance sur son secteur
d'activité. Malgré la rude concurrence, elle détient le
monopole de la réfection des bâtiments. Cette opportunité a
permis à l'entreprise d'accroître son CA de 17% en 2005.
Le dirigeant de l'entreprise est impliqué
réellement dans l'évolution de sa structure, ce qui explique le
report du résultat qui se répercute systématiquement sur
le fonds de roulement. Donc nous pouvons conclure que la solvabilité de
la relation est bonne.
Les perspectives de l'entreprise pour l'année 2006 sont
bonnes. Elles s'expliquent par le nouveau marché de réfection de
la Banque Centrale. Au vu de ces résultats satisfaisants, la relation a
proposée comme garantie, une hypothèque inscrite pour 20 millions
de FCFA sur le titre foncier évaluée à 85 millions.
La relation nous a confié ses mouvements d'affaires
depuis 1998. Ces mouvements d'affaires confiés sont de plus en plus
croissants compte tenu de l'évolution de sa part de marché. Ils
sont passés de 35% en 2004 à 66% en 2005. Les agios sont
passés de 9 millions en 2004 à 19 millions en 2005, ce qui induit
une rentabilité satisfaisante. Au regard de ce qui
précède, nous sollicitons l'octroi d'une ligne de
découvert sur la signature de l'entreprise HAMIDOU à hauteur de
20 millions.
Synthèse et recommandations
La SGTB écarte les demandes sur lesquelles elle ne peut
évaluer le risque en raison du manque d'informations fiables, et de
demandes trop risquées.
Afin que la SGTB soit en mesure de répondre aux
demandes de financement des entreprises, l'asymétrie d'information doit
être réduite. On peut espérer une amélioration de la
situation grâce à la réforme du plan comptable au sein de
l'OHADA.
S'informer sur ses partenaires commerciaux avant de traiter
avec eux est un impératif de bonne gestion. Pour que la SGTB obtienne
facilement des informations sur l'entreprise et sur le comportement de
l'entrepreneur et pour qu'un rapport de confiance s'installe, l'accent doit
être mis sur la relation de clientèle. Par cette relation, la SGTB
doit mettre en place une base de données comportant toutes les
informations concernant le client. Cette mesure lui permettra d'avoir un suivi
des clients et de prendre des mesures face aux concurrents.
Les banques commerciales tchadiennes et
particulièrement la SGTB sont dans l'incapacité de cerner
correctement le risque et la performance des PME. Cette incapacité
relève pour une part d'une méthodologie d'analyse
financière. De ce fait, nous remarquons dans l'analyse de la
rentabilité de l'entreprise HAMIDOU que la SGTB n'a pas tenu compte de
certains ratios fondamentaux. Ainsi, il sera judicieux que l'analyse de la
rentabilité puisse être complétée par le calcul de
ces ratios qui sont entre autre, le taux de marge général, la
rentabilité financière et la rentabilité
économique.
Précisons que le taux de marge général
mesure l'évolution de la performance de l'activité commerciale de
l'entreprise ; la rentabilité financière mesure l'aptitude
de l'entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
associés et enfin la rentabilité économique quant à
elle mesure l'aptitude de l'entreprise à rentabiliser les fonds
apportés par les associés et les prêteurs.
De ce qui précède, le tableau d'analyse de la
performance sera présenté ainsi :
Ratios
|
Formules
|
|
|
|
évolution
|
évolution
|
Normes
|
31/12/2003
|
31/12/2004
|
31/12/2005
|
N/N-1
|
N/N-2
|
|
|
CA HT
|
2390766
|
3255431
|
3825500
|
17,5%
|
60,0%
|
|
|
Marge commerciale (MC)
|
1416739
|
2012431
|
2508888
|
|
|
|
Taux de MC
|
CA HT/ MC
|
|
59%
|
62%
|
66%
|
|
|
|
|
E.B.E
|
696173
|
1145193
|
1457691
|
27,3%
|
109,4%
|
|
Rentabilité brute d'exploitation
|
E.B.E / CA
|
29%
|
35%
|
38%
|
|
|
|
|
Frais fin. Nets
|
24787
|
26045
|
38640
|
48,4%
|
55,9%
|
|
capacité de règlement des frais
financiers
|
Frais fin. Nets/ E.B.E
|
3,6%
|
2,3%
|
2,6%
|
|
|
< 30%
|
|
RESULTAT NET
|
317494
|
539940
|
494310
|
-8,5%
|
55,7%
|
|
Rentabilité nette d'exploitation
|
RN/CA
|
13,3%
|
16,6%
|
12,9%
|
|
|
> 0
|
|
CAF
|
317494
|
539940
|
494310
|
-8,5%
|
55,7%
|
|
|
Immo Nettes
|
442855
|
910516
|
1162542
|
27,7%
|
162,5%
|
|
|
BFR
|
911476
|
981735
|
1351062
|
37,6%
|
48,2%
|
|
Rentabilité économique
|
CAF/Immo nettes + BFR
|
23,4%
|
28,5%
|
19,7%
|
|
|
|
|
Capitaux Propres
|
725889
|
1265829
|
1622704
|
28,2%
|
123,5%
|
|
Rentabilité financière
|
RN/Capitaux propres
|
44%
|
43%
|
30%
|
|
|
> 5%
|
|
Dettes financières
|
560000
|
560000
|
825000
|
47,3%
|
47,3%
|
|
Capacité de remboursement
|
Dettes financière/CAF
|
1,76
|
1,04
|
1,67
|
|
|
< 3
|
Risque liquidatif
|
Capitaux propres/TP
|
50,9%
|
62,63%
|
60,63%
|
|
|
> 30%
|
Couverture du BFR
|
FR/BFR
|
92,49%
|
93,23%
|
95,12%
|
|
|
> 1/3
|
Il ressort de tableau que l'activité de l'entreprise a
évoluée considérablement durant les trois années.
Cette évolution est démontrée par le taux de marge
général. Ce qui justifie la performance de l'entreprise. Par
contre l'analyse de la rentabilité financière montre que
l'entreprise n'est pas apte à rentabiliser les fonds des
associés. C'est pourquoi ce ratio est décroissant pendant cette
période. Cette involution a eu des répercutions sur la
rentabilité économique. Toutefois, ces ratios respectent les
normes.
Le risque liquidatif est satisfaisant du fait qu'il est
supérieur à 30% et de sa croissance sur les trois années.
Cette tendance est la même au niveau du couverture du besoin en fonds de
roulement par le FR. cette croissance exponentielle montre que l'entreprise a
une bonne maîtrise des charges d'exploitation.
En effet, la recherche a montré que la mise en place
des capacités et la compétitivité dépendent de
facteurs externes à la société. De ce fait, le
rattachement des PME au système financier formel doit constituer un
facteur d'intégration des entreprises à des structures
économiques mieux organisées, il doit progressivement acculturer
les chefs d'entreprises à des comportements de gestion, qui sont ceux
d'un système orienté vers la recherche d'une croissance à
moyen terme, plutôt que vers la réalisation exclusive de profits
à court termes dans le cadre d'une multiplicité de micro
activités. Nous pensons qu'à cet égard la SGTB pourrait
être au moins autant le véhicule d'une pédagogie active de
gestion qu'un pourvoyeur de fonds qui, de toute façon en l'état
actuel de choses, peuvent être drainés par d'autres canaux.
Les groupes et réseaux constituent donc le contexte
externe immédiat dans lequel les PME opèrent. Les avantages du
regroupement sont largement reconnus : la concentration spatiale et sectorielle
des sociétés génère des externalités,
favorise la coopération inter sociétés et constitue une
occasion d'appuyer effectivement les politiques.
Le regroupement peut être particulièrement
significatif au Tchad parce qu'il facilite la croissance à petits pas
faisables. Les petits montants de capitaux, les qualifications et les talents
des entrepreneurs peuvent être exploités.
C'est dans ce sens que nous préconisons à la PME
HAMIDOU, par la voix de la SGTB, de développer un réseau de
partenariat au niveau du marché local et international. Ce réseau
lui permettra d'avoir des partenaires techniques étrangers qui
l'épauleront dans son achat des matières premières et
aussi des stratégies de vente de ses services au niveau national et
international. Une fois le réseau mis en place, l'entreprise HAMIDOU
utilisera seulement les NTIC pour communiquer avec ses partenaires. Le
partenariat permettra aussi à l'entreprise HAMIDOU d'avoir une
notoriété sur le marché. Le partenariat peut être
aussi développé au niveau du marché local. Il peut se
faire avec les autres concurrents évoluant dans le même secteur
d'activité. Ceci sera donc un atout pour elle surtout lorsqu'elle fera
recourt à un crédit. Le partenariat constitue des fois à
lui seul une garantie.
L'entreprise HAMIDOU peut aussi développer des bases de
partenariat avec la SGTB. Ce partenariat va emmener la SGTB à
considérer la PME HAMIDOU comme un partenaire avant d'être
cliente. Ce partenariat se basera sur les conditions de crédit, le taux
de crédit ainsi que son amortissement. Le partenariat conduira la SGTB
d'être souple sur les conditions du crédit car dès lors que
le client est devenu partenaire, la relation sera plus développée
de manière à ce que la SGTB puisse effectuer des contrôles
au moment voulu. L'entreprise pourra aussi s'approcher de son partenaire pour
demander conseils sur le marché afin de construire un partenariat
bancaire équilibré.
Construire une relation équilibrée consiste
d'une part à ne pas trop dépendre de son banquier et d'autre part
à ne pas lui faire courir des risques qu'il ignore mais pressent. Pour
instaurer un climat de confiance durable, le dirigeant doit donc avoir au moins
deux interlocuteurs bancaires qu'il peut mettre en concurrence, dans certains
cas, ou qui peuvent intervenir ensemble dans d'autres. Par ailleurs, pour
rassurer, le meilleur outil du dirigeant reste de montrer, qu'il maîtrise
la situation, qu'il anticipe les besoins et prévoit des solutions
crédibles. Il ne faut jamais être surpris ou surprendre !
Conclusion
Au Tchad, comme dans beaucoup de pays d'Afrique
sub-saharienne, les banques refusent la plupart des demandes émanant de
petites et moyennes entreprises d'origine nationale.
Deux séries de raisons expliquent ce
phénomène. Premièrement, les banques ne peuvent pas
orienter toutes les ressources collectées en raison de ratios de
liquidité et de solvabilité à respecter. Cette
première raison s'explique aussi par l'importance des créances
douteuses qui immobilisaient une part importante des liquidités, et du
fait du refinancement de la Banque Centrale désormais accordé
uniquement aux signatures de bonne qualité.
Deuxièmement, en prenant en compte la nature des
demandes, les banques n'orientent pas toutes les ressources qui restent
à leur disposition après la prise en compte de cette
première série de contraintes. Elles écartent les demandes
sur lesquelles elles ne peuvent évaluer le risque en raison du manque
d'informations fiables, et de demandes trop risquées.
Le rôle des banques commerciales dans le financement du
développement reste toutefois limité, compte tenu du fait
qu'elles n'ont ni les moyens, ni la volonté de s'attaquer au financement
de certains secteurs stratégiques de l'économie tchadienne
notamment le secteur des PME / PMI.
En effet, les banques privilégient à juste titre
la rentabilité (opérations de services, apportant de
substantielles commissions) au détriment du financement du
développement, le risque accompagnant de tels financements étant
incompatibles avec le rendement attendu du capital.
La plupart des banques commerciales tchadiennes sont
aujourd'hui saines, la solvabilité et la liquidité ayant
été restaurées et des marges confortables étant
dégagées. Cependant, d'importants progrès restent à
accomplir en matière de gestion bancaire dans des domaines tels que la
stratégie commerciale, la gestion des ressources humaines,
l'organisation de la fonction engagement, la gestion des risques ou encore le
contrôle de gestion.
Les banques commerciales tchadiennes et
particulièrement la SGTB sont dans l'incapacité de cerner
correctement le risque et la performance des PME. Cette incapacité
relève pour une part d'une méthodologie d'analyse
financière. Ce type d'analyse a une pertinence limitée dans le
cadre des pays africains, notamment au Tchad.
Nous voudrions souligner aussi une nouvelle approche du risque
et de la performance qui implique corrélativement un changement radical
du comportement des agents des banques. Elle suppose, en effet, que
l'entreprise soit évaluée à partir de sa
réalité de terrain non sur la base de seules données
comptables retraçant plus ou moins fidèlement la
réalité.
Cette démarche est nécessaire, en particulier
pour repérer les diverses possibilités de financements auxquels
peuvent avoir recours ses clients, la valeur des biens utilisés par les
entreprises, la structure des cycles d'exploitation. Ce n'est que par la
connaissance intime des situations qu'il pourra répondre utilement aux
besoins des clients potentiels et mieux cerner les risques
présentés par ceux-ci.
La recherche a montré que la mise en place des
capacités et la compétitivité dépendent de facteurs
externes à la société.
Ainsi le contexte extérieur est d'abord défini
par le type de réseau ou de groupe auquel les sociétés
appartiennent. Il est maintenant bien reconnu que l'entreprise « solitaire
» est condamnée et la qualité des relations avec d'autres
producteurs, fournisseurs et clients est essentielle pour l'apprentissage et la
compétition, tel qu'exprimé dans l'expression
«efficacité collective » (Schmitz 1995).
De ce fait, le rattachement des PME au système
financier formel doit constituer un facteur d'intégration des
entreprises à des structures économiques mieux organisées,
il doit progressivement acculturer les chefs d'entreprises à des
comportements de gestion, qui sont ceux d'un système orienté vers
la recherche d'une croissance à moyen terme, plutôt que vers la
réalisation exclusive de profits à court termes dans le cadre
d'une multiplicité de micro activités.
En revanche, l'appartenance à un groupe facilite la
mobilisation des ressources financières et humaines, l'entreprise d'une
personne est un tremplin pour une autre, des échelles sont construites
qui permettent à la petite entreprise de progresser. C'est un processus
au cours duquel des entreprises se créent mutuellement souvent à
leur insu et quelquefois intentionnellement des possibilités
d'accumuler des capitaux et des compétences.
Les groupes et réseaux constituent donc le contexte
externe immédiat dans lequel les PME opèrent. Les avantages du
regroupement sont largement reconnus : la concentration spatiale et sectorielle
des sociétés génère des externalités,
favorise la coopération inter sociétés et constitue une
occasion d'appuyer effectivement les politiques.
Le regroupement peut être particulièrement
significatif au Tchad parce qu'il facilite la croissance à petits pas
faisables. Les petits montants de capitaux, les qualifications et les talents
des entrepreneurs peuvent être exploités.
Il a été souligné cependant que les
regroupements n'enregistrent une croissance industrielle que là ou ils
sont reliés effectivement à des marchés assez importants
par des réseaux commerciaux et lorsqu'il y a une confiance dans les
relations inter sociétés. La recherche montre que si les
regroupements contribuent au processus d'industrialisation en Afrique,
l'expérience n'en est pas moins diverse (McCormick, 1999). D'un
côté, des cas comme le groupe métallurgique à Suame
et le groupe des vêtements d'Afrique du Sud dans l'ouest du Cap ont
généré des externalités positives pour les PME,
notamment l'accès aux marchés, le partage du marché du
travail et d'importantes retombées technologiques. De l'autre
côté, des cas tels que le groupe des vêtements de Nairobi
dans les Eastlands et le groupe métallurgique à Kamukunji
présentent de très faibles liens intersectoriels et très
peu de retombés technologiques.
D'une manière générale, nous disons que
l'accès au financement demeure un problème majeur pour les PME.
Les entrepreneurs doivent, pour la plupart, compter uniquement sur leurs
propres économies et sur l'argent emprunté à des amis et
à des parents. Dans certaines villes du Tchad, les institutions
financières n'existent pas; dans d'autres, elles sont souvent
inefficaces, leur personnel étant peu motivé et n'ayant pas les
qualifications requises. Il est généralement difficile pour les
PME d'obtenir des prêts, en raison notamment des garanties
demandées. Les programmes de micro-financement lancés par les ONG
et les organismes d'aide ont constitué une source de financement
alternative. Ces programmes se sont fortement développés au cours
des dernières années mais le petit montant des prêts ne
permet pas aux PME de mettre en place une capacité technologique et
d'être compétitives.
Le rôle de l'Etat et des bailleurs de fonds
apparaît donc déterminant pour la création d'institutions
spécialisées et de structures d'appui qui viendraient
compléter le paysage financier tchadien.
Les chambres de commerce pourraient ainsi être
dotés de moyens humains et financiers supplémentaires pour
conseiller et appuyer les opérateurs économiques locaux, des
sociétés de cautionnement mutuel pourraient être mises en
place tandis que le mutualisme pourrait constituer une solution pour aider le
secteur informel à se structurer.
Parallèlement, des banques de développement
pourraient être instituées pour accompagner les investissements
longs.
Les nouveaux instruments financiers (titres de créances
négociables, émissions obligataires...) et des outils tels que le
capital investissement pourraient aider à dynamiser et à
moderniser le cadre de l'intermédiation financière au Tchad.
Nous pouvons donc imaginer une nouvelle restructuration du
secteur bancaire qui consistera pour les banques commerciales à se
spécialiser uniquement sur le secteur des PME/PMI. C'est seulement de
cette manière que les banques s'intéresseront au
développement des PME. Par ailleurs, d'autres banques pourraient se
spécialiser dans le financement des grandes entreprises. Et pour jumeler
les deux options, l'Etat mettra un marché des capitaux où chaque
opérateur pourrait chercher librement un financement au niveau des
offreurs dudit marché.
ANNEXES
SECRETARIAT
DEPARTEMENT DEVELOPPEMENT ET LOGISTIQUE
CONSEIL D'ADMINISTRATION
DIRECTION GENERAL
(P.D.G & D.G.A)
AUDIT
TRESORERIE
DIRECTION DU RESEAU CLIENTELE
CLI/COM CHARGE CLIENTELE
WESTERN UNION
RESEAU
- BUREAU MARCHE CETRAL
- AGENCE MOUNDOU
- AGENCE SARH
- AGENCE DOBA
- AGENCE ABECHE
MARKETING
BACK OFFICE COMMERCIAL
CLI/PRI CONSEILLERS CLIENTELE
DIRECTION DES RISQUES
ANALYSE ET SUIVI DES ENGAGEMENTS
CONTETIEUX
DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
COMPTABILITE/ FISCALITE/ BACK OFFICE/
TRESORERIE
CONTROLE DE GESTION
RISQUES OPERATIONNELS
DEPARTEMENT FINANCIER
ORGANISATION
RESSOURCES HUMAINES
IMMEUBLES ET MATERIELS
DEPARTEMENT TRAITEMENT BANCAIRE
MOYENS DE PAIEMENTS DOMESTIQUES
MOYENS DE PAIEMENTS INTERNATIONAUX
MONETIQUE
DIRECTION DE L'NFORMATIQUE ET DES TELECOMMUNICATIONS
ETUDES INFORMATIQUES
EXPLOITATION
SYSTEME
ANNEXE 1 : Organigramme général de
la SGTB
ANNEXE 2 : Bilan de l'entreprise HAMIDOU
EXERCICE (En milliers de FCFA)
|
N
|
N-1
|
N-2
|
CODE
|
ACTIF
|
|
12/31/2005
|
|
12/31/2004
|
12/31/2003
|
Brut
|
Amort. Prov
|
Net
|
Net
|
Net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Taux d'inflation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIF IMMOBILISE (1)
|
|
|
|
(AA)
|
Charges immobilisées
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AB)
|
Frais d'établissement et charges à
répartir
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AC)
|
Primes de remboursement des obligations
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AD)
|
Immobilisations incorporelles
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AE)
|
Frais de recherche et de développement
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AF)
|
Brevets, licences, logiciels
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AG)
|
Fonds commercial
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AH)
|
Autres immobilisations incorporelles
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AI)
|
Immobilisations corporelles
|
1724390,0
|
561848,0
|
1162542,0
|
910516,0
|
442855,0
|
(AJ)
|
Terrains
|
514000,0
|
0,0
|
514000,0
|
306000,0
|
191000,0
|
(AK)
|
Bâtiments
|
443500,0
|
100300,0
|
543800,0
|
365375,0
|
154350,0
|
(AL)
|
Installations et agencements
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AM)
|
Matériel
|
108890,0
|
42673,0
|
151563,0
|
76266,0
|
30255,0
|
(AN)
|
Matériel de transport
|
658000,0
|
418875,0
|
1076875,0
|
162875,0
|
67250,0
|
(AP)
|
Avances et acomptes versés sur immob.
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AQ)
|
Immobilisation financière
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AR)
|
Titres de participation
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AS)
|
Autres immobilisations financières
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(AW)
|
(1) dont H.A.O
|
|
|
|
|
|
|
Brut...............
|
|
|
|
|
|
|
Net...............
|
|
|
|
|
|
(AZ)
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (1)
|
1724390,0
|
561848,0
|
1162542,0
|
910516,0
|
442855,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
|
(BA)
|
Actif circulant H.A.O
|
|
|
|
|
|
(BB)
|
Stocks
|
1115050,0
|
0,0
|
1115050,0
|
766494,2
|
681325,5
|
(BC)
|
Marchandises
|
1115050,0
|
0,0
|
1115050,0
|
766494,2
|
681325,5
|
(BD)
|
Matières premières et autres approv.
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BE)
|
En-cours
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BF)
|
Produits fabriqués
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BG)
|
Créances et emplois assimilés
|
389025,5
|
0,0
|
389025,5
|
1326835,0
|
1168876,2
|
(BH)
|
Fournisseurs, avances versés
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BI)
|
Clients
|
301500,0
|
0,0
|
301500,0
|
235000,0
|
202000,0
|
(BJ)
|
Autres créances
|
87525,5
|
0,0
|
87525,5
|
90340,8
|
83550,7
|
(BK)
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
1504075,5
|
0,0
|
1504075,5
|
1091835,0
|
966876,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TRESORERIE ACTIF
|
|
|
|
|
|
(BQ)
|
Titres de placement
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BR)
|
Valeurs à encaisser
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(BS)
|
Banques, chèques postaux, caisse
|
9785,0
|
0,0
|
9785,0
|
18650,0
|
15324,0
|
(BT)
|
TOTAL TRESORERIE ACTIF (III)
|
9785,0
|
0,0
|
9785,0
|
18650,0
|
15324,0
|
|
|
|
|
|
|
|
(BU)
|
Ecarts de conversion-Actif (IV)
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
|
|
|
|
|
|
|
(BZ)
|
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV)
|
3238250,5
|
561848,0
|
2676402,5
|
2021001,0
|
1425055,2
|
Codes
|
PASSIF
|
2005
|
2004
|
2003
|
|
CAPITAUX PROPRESET RESSOURCES ASSIMILEES
|
|
|
|
|
|
(CA)
|
Capital
|
|
|
10000,0
|
10000,0
|
10000,0
|
(CB)
|
Actionnaires capital non appelé
|
|
|
|
|
|
(CC)
|
Primes et Réserves
|
|
|
1118394,3
|
715 888 , 5
|
398 394,30
|
(CD)
|
Primes d'apport, d'émission, de fusion
|
|
|
|
|
|
(CE)
|
Ecart et réévaluation
|
|
|
|
|
|
(CF)
|
Réserves indisponibles
|
|
|
1 515,60
|
1 515,60
|
1 515,60
|
(CG)
|
Réserves libres
|
|
|
156 000,00
|
156 000,00
|
156 000,00
|
(CH)
|
Report à nouveau + ou -
|
|
|
960 878, 7
|
558 372,90
|
240 878,70
|
(CI)
|
Résultats net de l'exercice
(bénéfice+ ou perte -)
|
|
494 310, 1
|
539 940,10
|
317 494,20
|
(CK)
|
Autres capitaux propres
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(CL)
|
Subventions d'investissement
|
|
|
|
|
|
(CM)
|
Provisions règlementées et fonds
assimilés
|
|
|
|
|
|
(CP)
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
|
|
1285909,9
|
1 265 828,60
|
1 124 282,80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTEES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
(1)
|
|
|
|
|
(DA)
|
Emprunts
|
|
|
|
|
|
(DB)
|
Dettes de crédit-bail et contrats assimilées
H.A.O
|
|
|
|
|
|
(DC)
|
Dettes financières diverses
|
|
|
825 000,00
|
560000,0
|
560000,0
|
(DD)
|
Provisions financières pour risques et charges
|
|
|
|
|
|
(DE)
|
(1) dont H.A.O
|
|
|
|
|
|
(DF)
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
|
|
825 000,00
|
560000,0
|
560000,0
|
(DG)
|
TOTAL RESSOURCES STATBLES (I) + (II)
|
|
|
2 447 704,40
|
1 825 828, 6
|
1 285 888,50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PASSIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
|
(DH)
|
Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O
|
|
|
|
|
|
(DI)
|
Clients, avances reçues
|
|
|
54250,0
|
35600,0
|
28 500,00
|
(DJ)
|
Fournisseurs d'exploitation
|
|
|
98763,0
|
74500,0
|
26900,0
|
(DK)
|
Dettes fiscales
|
|
|
|
|
|
(DL)
|
Dettes sociales
|
|
|
|
|
|
(DM)
|
Autres dettes
|
|
|
|
|
|
(DN)
|
Risques provisionnées
|
|
|
|
|
|
(DP)
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
|
|
153013,0
|
110100,0
|
55400,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TRESORERIE PASSIF
|
|
|
|
|
|
(DQ)
|
Banques, crédits d'escomptes
|
|
|
|
|
|
(DR)
|
Banques, crédits de trésorerie
|
|
|
|
|
|
(DS)
|
Banques, découverts
|
|
|
75684,6
|
85072,9
|
83766,7
|
(DT)
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
75684,6
|
85072,9
|
83766,7
|
|
|
|
|
|
|
|
(DV)
|
Ecarts de conversion-passif (V)
|
|
|
|
|
|
|
(gain probable de change)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(DZ)
|
TOTAL GENERAL (I) + (II) + (III) + (IV) + (V)
|
|
|
2676402,00
|
2021001,50
|
1425055,20
|
ANNEXE 3 : Comptes résultat de l'entreprise
HAMIDOU
Codes
|
CHARGES (1e Partie)
|
31/12/2005
|
31/12/2004
|
31/12/2003
|
|
ACTIVITES D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(RA)
|
Achats de marchandises
|
|
|
1 502 286,8
|
1 358 750,0
|
1 069 587,1
|
(RB)
|
Variation de stocks + ou -
|
|
|
|
|
|
(RC)
|
Achats de matières premières et fournitures
liées
|
|
|
|
(RD)
|
Variation de stocks
|
|
|
|
|
|
(RE)
|
Autres achats
|
|
|
|
|
|
|
(RH)
|
Variation de stocks
|
|
|
|
|
|
(RI)
|
Transports
|
|
|
|
183 495,0
|
219 875,0
|
165 660,0
|
(RJ)
|
Services extérieurs
|
|
|
377 753,0
|
312 085,5
|
279 656,5
|
(RK)
|
Impôts et taxes
|
|
|
|
87 595,3
|
63 875,80
|
50 090,60
|
(RL)
|
Autres charges
|
|
|
45391,1
|
45391,1
|
45391,1
|
(RP)
|
Charges de personnel (1)
|
|
|
356 961,8
|
245 450,5
|
201 151,8
|
|
(1) dont personnel extérieur.../...
|
|
|
|
|
(RQ)
|
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
(RS)
|
Dotation aux amortissements et aux provisions
|
|
143 314,0
|
137 439,0
|
94 124,0
|
(RW)
|
Total des charges d'exploitation
|
|
2 696 797,4
|
2 363 426,3
|
1 884 276,2
|
|
Résultat d'exploitation voir TX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS (1e Partie)
|
|
|
|
|
|
|
Activités d'exploitation
|
|
|
|
|
|
(TA)
|
Ventes de marchandises
|
|
|
|
|
|
(TB)
|
MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
|
|
|
|
|
(TC)
|
Vente de produits fabriqués
|
|
|
|
|
|
(TD)
|
Travaux, services vendus
|
|
|
3 825 500,0
|
3 255 430,5
|
2 390 765,5
|
(TE)
|
Production stockées (ou déstockage) + ou -
|
|
185 674,5
|
115 750,0
|
95 560,0
|
(TF)
|
Production immobilisée
|
|
|
|
|
|
(TG)
|
MARGE BRUTE SUR MATIERE
|
|
|
|
|
|
(TH)
|
Produits accessoires
|
|
|
|
|
|
(TI)
|
CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA+TC+TD+TH)
|
|
3 825 500,0
|
3 255 430,6
|
2 390 765,5
|
(TJ)
|
(1) dont à l'exportation
|
|
|
|
|
|
(TK)
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
|
|
|
(TL)
|
Autres produits
|
|
|
|
|
|
|
(TN)
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
|
|
|
|
(TQ)
|
EXCEDENT BRUT D'EXPORTATION
|
|
|
|
|
(TS)
|
Reprises et amortissements et provisions
|
|
|
|
|
(TT)
|
Transfert de charges
|
|
|
|
|
|
(TW)
|
Total des produits d'exploitation
|
|
4 011 174,5
|
3 371 180,5
|
2486325,5
|
(TX)
|
Résultat d'exploitation
|
|
|
1314377,1
|
1007754,2
|
602049,3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHARGES (2e Partie)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIVITES FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
(SA)
|
Frais financiers
|
|
|
38640,3
|
26044,9
|
24786,9
|
(SC)
|
Pertes de change
|
|
|
|
|
|
(SD)
|
Dotations aux amortissements et aux provisions
|
|
|
|
|
(SF)
|
Total des charges financières
|
|
38640,3
|
26044,9
|
24786,9
|
(SH)
|
Total des charges des activités
ordinaires
|
|
2735437,7
|
2389471,2
|
1909063,1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(SK)
|
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
|
|
|
|
(SL)
|
Charges H.A.O
|
|
|
|
|
|
|
(SM)
|
Dotations H.A.O
|
|
|
|
|
|
(SO)
|
Total des charges H.A.O
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(SQ)
|
Participations des salariés
|
|
|
|
|
|
(SR)
|
Impôts sur le résultat
|
|
|
781426,4
|
441769,2
|
259768
|
(SS)
|
Total participation et impôts
|
|
781426,4
|
441769,2
|
259768
|
(ST)
|
TOTAL GENERAL DES CHARGES
|
|
3516864,0
|
2831240,4
|
268831,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS (2e Partie)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Activités financières
|
|
|
|
|
|
(UA)
|
Revenus financiers
|
|
|
|
|
|
(UC)
|
Gain de change
|
|
|
|
|
|
(UD)
|
Reprise de provisions
|
|
|
|
|
|
(UE)
|
Transferts de charges
|
|
|
|
|
|
(UF)
|
Total des produits financiers
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(UG)
|
Résultats financiers .../...
|
|
|
-38 640,3
|
-26 044,9
|
-24 786,9
|
(UH)
|
Total des produits des activités
ordinaires
|
|
4 011 174,5
|
3 371 180,5
|
2 486 325,5
|
(UI)
|
Résultats des activités ordinaires (1)...
|
|
1 275 736,9
|
981 709,3
|
577 262,4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(UK)
|
Produits des cessions d'immobilisations
|
|
|
|
|
(UL)
|
Produits H.A.O
|
|
|
|
|
|
|
(UM)
|
Reprises H.A.O
|
|
|
|
|
|
|
(UN)
|
Transferts de charges
|
|
|
|
|
|
(UO)
|
Total des Produits H.A.O
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(UP)
|
Résultat H.A.O
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
(UT)
|
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
|
|
4 011 174,5
|
3 371 180,5
|
2 486 325,5
|
(UZ)
|
Résultat net
|
|
|
|
494 310,5
|
539 940,1
|
317 494,5
|
ANNEXE 4 : Modèle d'analyse
économique de la SGTB
|
LOCAL
|
FICLI
|
N° CLIENT
|
|
|
N° GROUPE
|
|
|
Agence : N'DJAMENA
Code agence :
Etablie à la date du
Raison sociale :
Adresse :
N° Tel :
Date d'entrée en relations :
|
Groupe dont la société fait
partie
Secteur de Suivi : (Cf Ficli web)
Rédacteur :
|
Forme de la société :
Objet principal :
Siège Social :
Historique succinct : raison de
l'entreprise, différentes étapes de son évolution ...
Evolution du capital :
Année
|
Evolution
|
Type*
|
Géographie*
|
|
|
|
|
*indiquer si les augmentations de capital ont eu lieu en
numéraire ( N) ; par incorporation de réserves (R) ; de
compte courant (CC) ; fusion (F) ; absorption (A) ;
réduction puis augmentation (RA) ;
** si groupe joindre un organigramme
Principales filiales et participation**
Date
Création / ou acquisition
|
Nom
|
localisation
|
Activité
|
% détenu
|
|
|
|
|
100
|
LE CLIENT EST FILIALE D'UN GROUPE : Il faut
détailler la relation existant entre la maison mère et la
filiale : la filiale fournie des produits et des services qui constitue la
matière première des activités du groupe ?
La filiale a des produits ou / et des services qui
représentent une part importante des activités du groupe ?
La filiale joue un rôle clé dans la distribution des produits et
des services du groupe ?
Le groupe a, par le passé, démontré sa
volonté de fournir de soutenir les filiales en difficultés ?
L'image du groupe est fortement dépendante de l'existence de la
filiale ? Existence d'une lettre d'intention.
REPARTITION DE L'ACTIVITE
Principales productions
|
% du CA
|
Répartition géographique des
ventes
|
% CA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit (s) ou prestations commercialisé (e)
(s) par l'entreprise
La société est-elle mono produit ou
diversifiée ? Pérennité du produit ?
Caractéristiques et risques spécifiques. Phase (s) du ou des
produit (s) dans le cycle de croissance, capacité de l'entreprise
à innover ... Savoir faire ?
Caractéristiques secteurs et marchés
/Concurrence
Le marché est-il porteur ? Concurrentiel ?
Cyclique ? Y a t il un leader ? Zones d'influences ?
(Régionales, nationales, internationales) Y a-t-il des barrières
à l'entrée ? Types de clientèle et risque
spécifique ? Facturations en devises ?
Saisonnalité du marché...
Spécificité du secteur d'activité :
approvisionnement, débouché, contrainte (écologique,
législative), menace (entrée de nouveaux concurrents,
arrivé de produits de substitution, influence de l'évolution
technologique...)
Position de l'entreprise dans son secteur sur sa zone
d'influence
(En fonction du positionnement des l'entreprise sur ces
marchés)
PRINCIPAUX SIEGES D'EXPLOITATION :
Préciser : propriété (P) location (L)
Crédit-bail (CB)
Situation des usines (villes ou pays)
|
Situation des principaux points de vente
|
|
|
|
|
Situations locales administratives
|
|
|
|
Eventuellement description succinct et valeur estimatives
Indiquer mensuellement le chiffre d'affaires
réellement encaissé en prenant en compte les éventuels
délais de paiement client (crédit client
accordé).
ANNEXE 5 : Modèle d'un
budget de trésorerie
|
1er mois
|
2è mois
|
3è mois
|
4è mois
|
5è mois
|
6è mois
|
7è mois
|
8è mois
|
9è mois
|
10è mois
|
11è mois
|
12è mois
|
|
1. SOLDE EN DEBUT DE MOIS
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
il s'agit de reprendre les chiffres
indiqués dans le plan de financement initial.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 A. D'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chiffre d'affaires encaissé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...........
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 B. Hors exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Apport en capital
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Si le versement d'un prêt d'honneur ou d'une
subvention intervient tardivement après la création d'entreprise,
décaler la somme dans le temps et incorporer la au mois correspondant
réellement au versement.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Subventions
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêt d'honneur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emprunts à moyen et long terme (PCE
+ prêt bancaire + ....)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A. TOTAL ENCAISSEMENTS
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Il s'agit de reprendre les chiffres annuels
figurant dans le compte de résultat et de les reporter mensuellement
dans ce tableau.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3 A. D'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat de marchandises
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-traitance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eau
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prendre en compte les éventuels
décalages de paiement (crédit octroyé par les
fournisseurs), indiquer les sommes au moment réel de
décaissement.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fournitures d'entretien
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fournitures administratives
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fournitures diverses
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loyers de crédit bail
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loyers et charges locatives
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Assurances
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entretien (locaux, matériel)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Documentation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Honoraires
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais d'acte et de contentieux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Affranchissements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Téléphone
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Internet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Publicité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais de transport
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emballages et conditionnement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Voyages et déplacements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Divers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres impôts et taxes (hors IS ou IR)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Rémunération du dirigeant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Reporter dans la colonne "1er mois" les chiffres
inscrits dans la colonne "besoins" du plan de financement
initial.
Rien à reporter dans les autres mois, car
les acquisitions sont généralement payées le 1er
mois.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Salaires brut des salariés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cotisations sociales salariés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commissions versées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Agios et intérêts payés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3 B. Hors exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais d'établissement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat terrain construction
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Brevet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Création site internet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Logiciels...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Travaux / aménagements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Véhicule
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mobilier
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Matériel informatique...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Garanties sur loyers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Garanties professionnelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Remboursement d'emprunts
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B. TOTAL DECAISSEMENTS
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4. SOLDE DU MOIS = A-B
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5. SOLDE DE FIN DE MOIS = 1 + 4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. ANNE-MARIE, Gestion financière, édition
ESKA, 7é édition, 2006
2. BOUKAR SALL Mahmoudou, la source de financement des
investissements des PME, Afrique et développement, 2002
3. CHOINEL et Gérard ROUYER, le marché
financier : structures et acteurs, Alain collection ITB,
3è édition, 1988
4. Développement du commerce électronique en
Afrique Centrale : Explorations préliminaires et perspectives
5. E. BLOY, les facteurs de performance de l`entreprise, Ed.
AUPELF-URE, John Libbey Eurotext. Paris 1995
6. Farouk BOUYACOUB, l'entreprise et le financement bancaire,
Casbah édition, 2000
7. Gérard ROUYER et Alain CHOINEL ; la banque et
l'entreprise ; collection banque ITB ; 2005
8. Henry Dorbes, Directeur financier à temps
partagé & Gérant d'Acting
9. Jean Jacques BURGARD, La banque en France, DALLOZ, 1898
10. Kamel HAMDI, le diagnostic financier, imprimé sur
les presses de l'imprimerie « ES-SALEM », 2001
11. Michel BOTZUNG Michel BOTZUNG, Développer le
marché du conseil aux PME africaines : démarches et enjeux,
coopérer aujourd'hui, 2001
12. MOHAMEDIA-MAROC, le financement de développement
des entreprises africaines, collection ITB, 1989
II. Sites Web
www.acting-finances.com
www.allafrica.com
www.banquelaurentienne.ca
www.beac.int
www.bceao.int
www.izf.net
www.societegenerale.com
TABLE DES MATIERES
Dédicaces
|
I
|
Remerciements
|
II
|
Liste des acronymes
Liste des tableaux et graphiques
Liste des annexes
Sommaire
|
III
IV
V
VI
|
Introduction
|
1
|
PREMIERE PARTIE : LA SGTB ET LES PREOCCUPATIONS
BANCAIRES DES DIRIGEANTS DES PME
Chapitre 1 : Présentation de la SGTB
Section 1: L'historique et les
activités
Paragraphe 1 : L'historique de la SGTB
Paragraphe 2 : Les activités de la SGTB
Section 2 : L'organisation
structurelle
Paragraphe 1 : L'organe délibérant
1. Le Conseil d'Administration
2. La Direction Générale
3. Le Directeur Général Adjoint
Paragraphe 2 : L'organe exécutif
1. La Direction Administrative et Financière
2. La Direction d'exploitation
3. Direction de développement
|
5
|
5
5
5
5
6
6
6
6
7
7
7
8
8
|
Chapitre 2 : Les préoccupations bancaires des
dirigeants des PME
Section 1 : Les besoins en
trésorerie des PME
Sous section 1 : L'importance de la trésorerie pour
les PME
Paragraphe 1 : La nécessité de la
trésorerie
Paragraphe 2 : Les causes de la dégradation de la
trésorerie
Sous section 2 : Les crédits de
trésorerie : une urgence des PME
Paragraphe 1 : L'escompte commercial
Paragraphe 2 : Les crédits de trésorerie
généraux
1. Le crédit par caisse
a) La facilité de caisse
b) Le découvert
2. Les crédits de trésorerie
spécialisés : le crédit de campagne
a) Les caractéristiques du crédit de
campagne
b) Les entreprises et le crédit de campagne
c) Schéma du crédit de campagne et type de
fabrication
Sous section 3 : Les garanties liées au
crédit de trésorerie
Paragraphe 1 : Les garanties et la couverture du
risque
Paragraphe 2 : La situation du prêteur face
à l'emprunteur en matière de garantie du crédit
Paragraphe 3 : Les sûretés personnelles
Paragraphe 4 : Les sûretés réelles
1. Les sûretés réelles
mobilières
2. Les sûretés réelles
immobilières
Paragraphe 5 : Efficacité des sûretés
et évolution de l'approche en matière de garanties
1. Efficacité des garanties
2. Evolution de l'approche bancaire en matière de
crédits et de garanties
Section 2 : Les bases d'une analyse
financière d'un dossier de crédit
Paragraphe 1 : Le fonds de roulement
1) Définitions
2) Justification d'un fonds de roulement
3) Calcul du fonds de roulement
4) Conclusion à l'analyse du fonds de roulement
Paragraphe 2 : Le besoin en fonds de roulement
1) Ressources et besoins d'exploitation hors
trésorerie
2) Détermination du besoin en fonds de roulement
3) Avantages de la détermination du besoin en fonds de
roulement
Paragraphe 3 : La trésorerie
Section 3 : La SGTB vue par les
dirigeants des PME
Sous section 1 : L'entrée en relation avec la
SGTB : un désir des PME
Paragraphe 1 : Les relations actuelles entre les PME et
la SGTB
Paragraphe 2 : Les témoignages des PME clientes de
la SGTB
Paragraphe 3 : Autres analyses
Sous section 2 : Qu'attendent les PME de la
SGTB ?
Paragraphe 1 : Les conseils attendus des PME au
début de la relation
Paragraphe 2 : La SGTB attendue comme
collaborateur
|
10
10
10
10
10
11
12
12
13
13
13
14
14
15
15
16
17
17
18
18
18
19
19
19
20
20
20
21
21
21
22
22
23
23
24
24
25
25
25
25
26
27
27
28
|
DEUXIEME PARTIE : LES CONSEILS, LES PRODUITS ET
L'ANALYSE : UN IMPERATIF DE LA SGTB FACE AUX PME
Chapitre 1 : Les conseils de la SGTB aux
PME
Section 1 : Les conseils de la SGTB en
gestion financière aux PME
Sous section 1 : Comment contrôler et optimiser sa
trésorerie
Paragraphe 1 : La gestion du temps
Paragraphe 2 : L'optimisation des délais
1. L'optimisation des délais de livraison
2. L'optimisation des délais de facturation
3. L'optimisation des délais de décaissement
4. L'optimisation des délais de crédit
fournisseur
Paragraphe 3 : L'informatisation de la relance des
clients
Paragraphe 4 : L'impact des stocks sur la
trésorerie
Sous section 2 : Conseils relatifs aux erreurs à
ne pas commettre
Paragraphe 1 : Comment faire des prévisions de
trésorerie
Paragraphe 2 : Informatiser la gestion de
trésorerie
Section 2 : Conseils relatifs à
la compétitivité des PME et à l'informatique
Paragraphe 1 : Conseils relatifs à la
compétitivité des PME
1. La compétitivité sur un marché en
évolution
a) Les réseaux d'affaires
b) L'intérêt stratégique des
réseaux d'affaires
2. Acheter et vendre à l'étranger, un guide pour
les PME importatrices et exportatrices
a) Les besoins des PME importatrices
b) Les besoins des PME exportatrices
Paragraphe 2 : Conseils informatiques
Section 3 : Les produits et services de
la SGTB proposés aux PME
Paragraphe 1 : La
banque par téléphone cellulaire
Paragraphe 2 : La banque et l'offre de services financiers
Chapitre 2 : Etude d'un cas d'analyse bancaire
d'une PME par la SGTB
Section 1 : Présentation du
cas
Section 2 : Analyse de la structure
financière, de la rentabilité et de l'activité de
l'entreprise HAMIDOU
Sous section 1 : Analyse de la rentabilité
Sous section 2 : Analyse de l'activité
Sous section 3 : Analyse de la structure
financière
Paragraphe 1 : Le retraitement du bilan
1. Le dépouillement du bilan
2. Le bilan simplifié
Paragraphe 2 : Le fonds de roulement, le besoin en fonds
de roulement, la trésorerie et les ratios
1. Le fonds de roulement
a) Evolution du fonds de roulement de la PME HAMIDOU
b) Politique de financement des investissements
2. Le besoin en fonds de roulement (BFR)
3. La trésorerie et les ratios
a) La trésorerie
b) Les ratios de rotation
Section 3 : Décision d'octroyer
ou non le crédit à la PME
Paragraphe 1 : Remarques
Paragraphe 2 : Synthèse
Synthèse et recommandations
CONCLUSION
ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme de la SGTB
Annexe 2 : Bilan de l'entreprise HAMIDOU
Annexe 3 : Compte de résultat de l'entreprise
HAMIDOU
Annexe 4 : Modèle d'analyse économique de la
SGTB
Annexe 5 : Proposition d'un modèle de budget de
trésorerie pour les PME
Références bibliographiques
Table des matières
|
29
29
29
29
29
30
30
30
30
31
31
32
32
32
33
34
34
34
35
35
36
36
37
38
39
39
40
42
42
43
43
44
47
47
47
47
50
50
50
51
53
53
53
54
56
56
56
58
62
67
68
69
71
73
75
77
78
|
* 1 A. Boudinot
J. Chardonnereau J.C. Frabot, Dictionnaire banque-bourse-commerce
extérieur, CLET éditions banque, Paris 198.
* 2 Les téléservices
peuvent être définis comme « toute prestation de services
à valeur ajoutée, entre entités juridiques distinctes,
utilisant les outils de communication ». Cette définition ouvre de
nouvelles perspectives de création d'emplois à l'ère de la
société de l'information
|