Thérapie à médiation par l'animal au service des personnes handicapées( Télécharger le fichier original )par Patrick AQDOLF Faculté des Sciences Economiques Sociales et Juridiques - Université de Haute Alsace - Mulhouse - MASTER II en Ingénieurie de Projets en Economie Sociale et Solidaire 2006 |
GlossaireINSERM. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ADN Acide DésoxyriboNucléique CARAH Centre d'Accueil et de Rencontre pour Adultes Handicapés IMPro Institut Médico Professionnel IMP Institut Médico Pédagogique IME Institut Médico Éducatif IR Institut de Rééducation AGEFIPH Association Fonds Insertion Professionnelle Personnes Handicapées CAAHM Centre d'Accueil pour Adultes Handicapés Mentaux CAMSP Centre d'Accueil Médico-Social Précoce CAT Centre d'Aide par le Travail CLAD CLasse d'Adaptation CLIS CLasse d'Intégration Scolaire COTOREP COmmission Technique d'Orientation et de REclassement Professionnel CREAI Centre Régional pour l'Étude et l'Action en faveur des personnes Inadaptées SAIS Service d'Auxiliaire d'Intégration Scolaire SAVS Service d'Accompagnement à la Vie Sociale SEGPA Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté SESSAD Service d'Éducation et de Soins Spécialisés à Domicile STAFS STructure d'Accompagnement et de Formation Spécialisée TEACCH (Méthode) Treatment and Education of Autiste and Communication Handicap Children UPI Unité Pédagogique d'Intégration FEDER Fonds Européens pour le DEveloppement des Régions FSE Fonds Social Européen UNACS Union Nationale des Associations de Centres de Soins CAMSA Communauté d'Agglomération Mulhousienne Sud Alsace COMCOM COMmunauté de COMmunes MST Maladie Sexuellement Transmissible CLSH Centre de loisirs sans Hébergement PVC Polychlorure de Vinyle CAF Caisse d'Allocations Familiales CNAF Caisse Nationale d'Allocations Familiales IntroductionDe formation tout à fait initiale chez les frères marianistes, j'ai eu une approche de la vie fondée sur la rigueur, une sorte de mise sur rail immuable qui devait me conduire à être prêt à répondre à toutes les difficultés, faire face à n'importe quelle situation en me référant à l'étique de cette communauté. Cet apprentissage fût complété par une formation au Conservatoire National de Musique, où la rigueur, la précision et la persévérance constituaient, à l'identique des valeurs de la communauté des Marianistes, les conditions de "la réussite". A l'âge de 16 ans, ce fût le premier tournant puisque je suis rentré à l'internat dans le cadre d'une formation en lycée professionnelle pour y préparer le Brevet de Technicien Agricole option « Générale » Cet établissement s'apparentait plus à un centre de détention qu'à une école puisqu'il y avait en substance : · L'obligation d'avoir son col de chemise fermé · L'interdiction de retrousser les manches · L'obligation pour tous de porter une blouse uniforme · L'obligation d'internat, d'ailleurs une fille qui habitait à 50 mètres de l'établissement était malgré cela en internat comme tous les autres · L'Interdiction pour les filles de se mettre en jupe Les noms sur les blouses étaient interdits et remplacés par des matricules (le mien était « AP237 »...) Nous avions 41 heures de cours par semaine pour un nombre de matières incalculable intégrant la zootechnie, phytotechnie, biologie animale, végétale et autre matière écologique... Cet épisode a duré 4 longues années durant lesquelles j'ai été en immersion dans un environnement de nature et auprès d'animaux de la ferme que nous devions connaître parfaitement. A l'âge de 20 ans je quittais enfin cet établissement pour faire des études supérieures et, ayant été admis dans une école formant au brevet de technicien agricole supérieur en « Techniques Agricoles et Gestion de l'Entreprise (BTS TAGE), je me suis retrouvé là encore en vie collective avec 5 autres étudiants non pas dans une grande cité universitaire mais une bourgade de 200 âmes à une trentaine de kilomètres de Besançon. Ce diplôme était considéré comme le plus difficile à obtenir puisque le taux national de réussite était de 50% contre 60 à 70% pour les autres BTS Après ces études, ce fût le temps du service national que j'intégrais avec une très grande facilité, ne comprenant pas d'ailleurs à l'époque, surtout au moment de l'incorporation, pourquoi tout les autres étaient si malheureux Mais, à l'issu des classes j'avais compris que pour ces autres, qui n'avaient pour la grande majorité, jamais partagé leur chambre ni connu de vie collective, le choc était violent surtout que dans le cadre de l'armée, on est tenu de partager le quotidien avec des personnes d'un autre milieu qu'on aurait jamais côtoyé. Néanmoins, en ce qui me concerne, après 6 années passées en collectivité jours et nuit, mon incorporation ne faisait que s'inscrire dans une continuité. De plus, je n'avais à être confronté à ces différences de milieu que pour une période de 3 semaines de classes et non 2 mois comme pour les incorporés classiques, puisque ma formation musicale en Conservatoire m'a permis très vite d'intégrer une musique militaire professionnelle. Par conséquent, je ralliais rapidement des compagnons du même milieu ou tout au moins partageant la même passion, j'en rencontrais d'autres d'un niveau musical que je n'ai jamais retrouvé depuis cette période militaire. Il est vrai que cette dernière qui devait être pour les autres une véritable contrainte, était pour moi une période particulièrement intéressante. A l'issu de l'armée, et conformément à mes enseignements, j'ai exercé une fonction d'animation dans le milieu des jeunes agriculteurs et me suis très vite spécialisé dans le développement. Ma spécialité était de réaliser des études liées aux reprises ou créations d'exploitations agricoles sur les départements des Vosges et du Haut-Rhin. Cette période a eu une durée de 6 ans à l'issu desquels je me suis réorienté professionnellement vers l'industrie. Pour cela, une année d'étude et un stage de plusieurs semaines auront été nécessaires à l'obtention d'un titre professionnel qui s'intitule « Technicien Supérieur en Productique option Gestion de Production Assistée par Ordinateur » J'ai tout de suite été embauché dans une société d'ingénierie mulhousienne en pétrochimie et été responsable de la planification de l'ensemble des projets selon la méthode « PERT ». Cette expérience était fascinante parce que je découvrais le monde des milieux industriels tout à fait nouveau pour moi. Par ailleurs, cette méthode dite PERT, imposée par la Direction et dont je devais relayer la mise en oeuvre auprès de « vieux ingénieurs » familiarisés depuis 30 ans aux anciennes méthodes de planification, notamment les diagrammes de GANTT, m'a fait découvrir de l'intérieur ce qu'on appelle communément "la résistance au changement". Lorsque les projets de cette société ont tous été planifiés selon la méthode PERT, j'ai été envoyé pour une mission de longue durée dans le cadre d'un arrêt quinquennal de deux unités de vapocraqueur dans une raffinerie de Lorraine à Carling pour y seconder un ingénieur qualité. Cette expérience de terrain m'a complètement immergé dans la vie de chantier et mon expérience de vie collective en internat m'a encore été très utile. La période suivante était caractérisée par une série de pérégrinations. En effet, après avoir cheminé professionnellement dans des domaines opposés et étant déjà âgé de plus de trente ans, je suis entré dans une phase de recherche de ma « vraie » place sur le plan professionnel. Je ne trouvais pas vraiment l'emploi qui pouvait le mieux me correspondre alors que la crise économique rendait difficile l'accès à l'emploi. Aussi, voulant travailler à tout prix, conformément à mes enseignements fondés sur la rigueur et la persévérance, j'ai accepté de faire toutes sortes de travaux, certains entrant dans la catégorie des "petits boulots ", d'autres relevant plutôt de la "mission professionnelle". Ainsi, durant deux années, j'ai été employé comme secrétaire général auprès d'une société d'expertise automobile pour préparer les itinéraires journaliers des experts qui se rendaient sur les lieux de sinistres. A ce titre j'ai découvert d'une part, les caractéristiques de ces experts et leur rapport à l'accident de voiture, d'autre part, j'ai pu mesurer à travers les réactions des propriétaires de ces voitures accidentées, quelles étaient les différents comportements des personnes privées soudainement de leur véhicule. J'ai également pu me rendre compte de la puissance financière des compagnies d'assurance et des rapports extrêmement difficiles entre ces dernières et les cabinets d'expertise. A titre anecdotique, je citerais simplement un fait auquel j'ai assisté : pour les fêtes de Noël des personnels des compagnies d'assurance, ces dernières envoyaient par fax, les listes de cadeaux que le cabinet d'experts devait faire aux cadres.... Puis, j'ai été employé dans l'industrie textile à Sélestat pour y assumer des tâches administratives. Mon travail consistait à assurer le suivi des différentes formalités douanières par fax interposé. J'ai pu me rendre compte par ce travail de toute la puissance de l'administration. Par exemple, si j'oubliais pour n'importe quelle raison d'envoyer par fax au service des douanes, un bordereau précisant la nature d'un chargement avec toutes les références qui s'y attachaient, c'était alors un camion qui était bloqué à un poste frontière quelque part dans le monde. Cette fonction professionnelle ne me convenait vraiment pas, étant plutôt dans la culture du concret de part mes études et mission professionnelle dans le champ technique. Pour autant, j'ai compris toute la distance à tout point de vue qu'il pouvait y avoir entre les agents de l'administration et les usagers, jusqu'ou peut aller l'incompréhension entre ces deux mondes et à quel point je crois, ils ne pourront jamais se rapprocher. Ensuite, j'ai travaillé en emploi décalé, appelé communément "travail en trois - huit" une année complète pour assurer la production des carnets de chèque, cartes bancaires, ainsi que tous documents comptables pour les caisses locales et relevés de compte des clients des caisses de crédit mutuelles de France. Cette expérience m'a approché du travail de production de base et du monde ouvrier de l'industrie bancaire. Après cette mission, j'ai à nouveau été confronté au chômage, mais contre toute attente, la période n'a duré que vingt jours... En répondant à une offre d'emploi de 3 lignes, sur laquelle je suis tombé presque par hasard, j'ai été embauché en tant que chargé de mission pour une association d'habitants gérant un Centre Social d'un quartier dit sensible d'une banlieue mulhousienne. C'était un contrat de 6 mois mais on ne m'a pas dit de partir, et un peu plus tard, à l'occasion d'un entretien avec mon patron, le Président du Centre, celui-ci m'a dit : "vous n'avez pas de contrat de travail, vous savez ce que cela veut dire... ; en fait, il m'a fait comprendre que l'absence de contrat entraîne un contrat par défaut à durée indéterminée... Cette mission initialement temporaire a, in fine, duré 15 ans et j'en développerais ici quelques caractéristiques : Lors de son assemblée Générale pour l'exercice 1990 cette structure a donné priorité à l'insertion des personnes en difficultés sociales et professionnelles pour lesquelles les dispositifs existants ne représentaient pas de réponse adaptée. C'est pour développer cette nouvelle orientation que mon poste avait été créé et que j'ai été embauché en qualité de Chargé de mission. Prévue tout d'abord pour une durée de 6 mois, ma mission devait me permettre d'élaborer un état des lieux des dispositifs d'insertion existant sur la circonscription mulhousienne mais au regard des résultats produits par ce diagnostic, elle a évolué en vue de déterminer la faisabilité de plusieurs activités nouvelles sur le quartier.
C'est ainsi que 3 actions complémentaires, créées pour certaines, ont été fédérées dans le cadre de la création une association, véritable plate-forme, agréée plus tard comme relais "info-jeunes" de Sémaphore sur le quartier. Les réalisations principales ont été les suivantes : · Création d'une, association intermédiaire · Création d'un atelier de production couture (11 machines à coudre industrielles) · Animation d'un réseau d'insertion regroupant les différents acteurs de l'insertion sociale et professionnelle; ce réseau a été ensuite relayé par un "relais emploi" financé dans le cadre des dispositifs européens liés à la création du parc des collines et de la zone franche des Coteaux. Ma fonction de chargé de mission a été pérennisée et a évolué vers un poste d'agent de développement. Les principaux objectifs qui m'ont été définis recouvrent la création d'un dispositif d'insertion par l'emploi qui s'est traduit par l'ouverture de l'association intermédiaire que j'ai ensuite dirigée jusqu'en 1998. Cette même année, j'ai été contraint d'adapter cette structure aux exigences de la loi contre les exclusions et j'ai contribué à l'organisation du transfert d'une partie de ses activités vers une Entreprise d'Insertion créée pour la circonstance, le reste étant transféré vers une Entreprise de Travail Temporaire d'Insertion qui a également été réalisée mais avec d'autres associations intermédiaires de Mulhouse et sa circonscription. Puis, ma mission s'est ensuite défini globalement par d'élaboration et la conception, la gestion et la coordination des projets de développement de l'Association d'habitants qui m'avait embauché.. Ainsi, j'ai travaillé par objectif et suis intervenu dans les domaines suivants : · L'Insertion professionnelle en accompagnant les projets de création d'activités économiques dans le cadre des activités d'une pépinière d'entreprises et en des défendant lors des commissions d'agréments. · L'insertion sociale des bénéficiaires du RMI en aidant au développement des actions d'accueil et d'accompagnement de ces personnes dans les différentes activités du centre afin de leur permettre de sortir de leur isolement. · Le développement de la participation des habitants en contactant des habitants nouveaux et en constituant un "panel" représentatifs du quartier ; en menant des enquêtes participatives sur la vie quotidienne afin de produire des résultats nécessaires à la réalisation du projet social et la définition des politiques en matière de participation des habitants et leur implication dans l'association de gestion du Centre Social. · La communication interne en organisant la mise en place des systèmes d'informations visant à optimiser l'utilisation de l'outil informatique afin de permettre les échanges d'informations et centraliser la gestion des adhérents. J'ai également eu une fonction d'assistance aux secteurs qui en font la demande dans l'aide à la formulation des projets pédagogiques, les projets de développement d'activités, des reportages photo ainsi que des formations informatiques. Il est intéressant de noter que j'ai eu un degré d'autonomie important, ma fonction étant transversale. Mes liens avec les différents acteurs ont été fonctionnels. J'ai eu un lien hiérarchique unique avec le Directeur du Centre. Je n'ai pas eu de personnel sous ma responsabilité directe. J'ai pu prendre les principales décisions nécessaires à la réalisation de mes missions. Seules celles engageant politiquement et financièrement la structure devaient faire l'objet d'accord préalable du Directeur. Mon poste était lié directement aux différents engagements définis par le Conseil d'administration ainsi que les orientations prises en assemblées générales - Il était aussi de ma mission d'anticiper les différentes évolutions des environnements et en informer la structure, tout en faisant des préconisations comme par exemple : repérer les sentiments des habitants par rapport à des implantations d'activités. Mon poste m'a obligé à savoir prendre de la distance. En effet, je concevais, initiais ou intervenais dans la conception des projets, suscitais des actions, déterminais des conditions de faisabilité pour des activités qui étaient ensuite mises en oeuvre par d'autres. Pour illustrer ce propos, il faut citer notamment l'atelier de production couture, que j'ai monté intégralement et qui a été, par la suite pris en gestion par le service "vie quotidienne" du Centre Je me suis également impliqué dans l'étude préalable de faisabilité d'une entreprise d'insertion gérée ensuite de manière indépendante. Il en est de même pour ce qui concerne l'étude des systèmes d'informations qui était mise sous ma responsabilité par l'ancien Secrétaire Général, et a été reprise par le nouveau Directeur, ainsi que la prise en charge du parc informatique... Ce poste impliquait donc d'avoir une capacité de réaction vis à vis de certaines opportunités telles diverses dispositions européennes (PLIE, PIC URBAN, Objectif 3.....) Je devais être vigilant aux risques liés à "l'affectif" générés par la conception de projet, les diagnostics, l'analyse des besoins ou demandes des habitants, les collaborations avec la hiérarchie et aussi veiller à toujours rester en phase avec les positions politiques de la structure, savoir quand les appliquer et quand les faire évoluer. Enfin, la succession de 4 Directions les 5 dernières années m'a obligé à être particulièrement souple, tolérant, adaptable, et particulièrement "fin", chacune d'entre elle ayant une approche personnelle du développement. Enfin, lors de l'arrivée de la dernière Direction, il y a eu une discordance entre cette dernière et la Responsable d'un secteur qui a démissionné de son poste. J'ai alors proposé, compte tenu des chevauchements des compétences entre ce poste et le développement, de remplacer la personne démissionnaire ce qui a été accepté. Malheureusement le déconventionnement de la structure par le Conseil Général du Haut-Rhin à entraîné mon licenciement économique qui a été difficile du fait de mon engagement à la CHSCT2(*). C'est alors que j'ai pris la décision de ne plus chercher de travail. En effet, bon nombre de mes expériences professionnelles m'ont enseigné les caractéristiques du marché de l'emploi notamment autour du critère d'âge qui est un écueil dans la plupart des cas. Par ailleurs, ayant travaillé dans le développement et le conseil à la création d'entreprises, la gestion, le management de projet, et ayant été dans des fonctions techniques, transversales, relevant des domaines agricoles, industriels et de l'intervention sociale, je me suis "naturellement" intéressé à l'idée de créer moi-même mon propre emploi. Il fallait trouver l'idée de ce que je pouvais faire à partir de ce que je savais, or ma formation en lycée professionnel était orientée pour une part importante vers l'élevage et je connaissais ma sensibilité à cette matière. J'ai également été très mobilisé par l'intervention sociale pour y avoir travaillé pendant 15 ans. Cette dernière fonction relevait du statut "Cadre" et jouissait d'une convention collective qui p'a permis de partir du fait d'un licenciement à caractère économique, nanti d'une prime de départ substantielle. Ainsi l'idée du projet tournait autour de ces 3 composantes : "Social" - "Animaux" - "capacité d'investissement" et c'est tout à fait par hasard en saisissant un extrait de quelques secondes d'un reportage télévisé qui portaient sur un accueil de personnes délinquantes dans un élevage de husky utilisé comme support de réinsertion, qu'il y a eu "l'élément déclencheur". Le mot "zoothérapie" a été prononcé..... Il fallait juste pouvoir le saisir "au vol" et c'est ce que j'ai su faire. A partir de là, j'ai fait des recherches autour de ce mot et me suis rapproché de l'Institut Français de Zoothérapie. Ayant à la maison un enfant schizophrène, ma sensibilité à la déficience mentale m'a également conduit à diriger la zoothérapie vers ce domaine. La mère de cet enfant a tout de suite rallié l'idée. Afin de me donner les moyens d'affiner l'idée et d'en faire un projet, j'ai présenté ma candidature au Master en Ingénierie de projets en économie Sociale et Solidaire et cette candidature a été retenue. L'avantage de cette formation réside dans le fait qu'elle est subordonnée à la réalisation d'un stage de 6 à 8 mois. C'était l'occasion inespérée pour moi d'entrer dans le réseau des structures d'accueil spécialisé, en connaître ses composants et avoir une connaissance des personnes porteuses de handicap. A ce jour, le projet est mature et peut répondre à cette définition synthétique : Le projet concerne la création d'une activité d'accueil et d'éveil à dimension thérapeutique, et pouvant être utilisée comme auxiliaire des thérapies conventionnelles. Il s'appuie sur une technique d'intervention faisant appel à l'animal en lui faisant jouer le rôle d'intermédiaire entre l'intervenant et des "individus référés" c'est à dire auprès de personnes en situation de fragilité notamment des personnes handicapées afin de leur permettre de développer des activités qui vont favoriser l'amélioration de leur qualité de vie en augmentant leur motivation et leur participation à des loisirs éducatifs et récréatifs. Ces activités seront organisées dans un local d'éveil par deux personnes qui auront suivi une formation en psychothérapie et qui auront participé à quatre séminaires de zoothérapie dont deux sur le terrain" * 2 Commission d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail |
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