Tableau 3 : catégories de recommandations
A: Il existe des preuves solides à l'appui de la
recommandation ou des preuves acceptables avec un haut niveau de consensus
entre les experts
Existence de preuves de niveau I (essais cliniques
randomisés contrôlés ou revues systématiques ou
revues systématiques d'essais cliniques randomisés
contrôlés)
ou
Existence de preuves de niveau II (essais cliniques
contrôlés mais non randomisés) ou III (études de
cohortes prospectives) avec haut niveau de consensus entre les experts
B: Il existe des preuves acceptables à l'appui de
la recommandation ou des preuves suffisantes avec un haut niveau de consensus
entre les experts
Existence de preuves de niveau II (essais cliniques
contrôlés mais non randomisés) ou III (études de
cohortes prospectives)
ou
Existence de preuves de niveau IV (études
rétrospectives de cohortes, études cas-témoins) ou V
(études de cas, opinions d'experts publiées) avec haut niveau de
consensus entre les experts
C: Il existe des preuves suffisantes à l'appui de
la recommandation
Existence de preuves de niveau IV (études
rétrospectives de cohortes, études cas-témoins) ou V
(études de cas, opinions d'experts publiées)
et
Il existe un consensus dans le groupe d'experts pour formuler les
recommandations
I (i): Il n'existe pas de preuves suffisantes à
l'appui de la recommandation ou les experts considèrent globalement ces
preuves comme incertaines
Lorsqu'il n'existe pas de preuves suffisantes pour formuler
une recommandation, par exemple en présence d'études
contradictoires ou d'opinions d'experts contradictoires, aucune recommandation
n'est formulée et la décision se fait en fonction des
circonstances particulières de la situation, essentiellement selon le
jugement du clinicien
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