3. Une étude antérieure
Les conséquences de la réforme du système de
santé allemand de 1997 sur la demande de services de santé ont
été préalablement évaluées par Lauterbach,
Gandjour et Schnell (2000). /'IpudeIG'HsL basée sur des
données recueillies d'VRtVbrRIàIdéL] mbreIF99P dans la
ville de Cologne auprès des visiteurs de pharmacies. Afin d'être
inclus dans l'éFhantillVL$ Il'inRivLI LIOViL être
couvert par l'assurance sociale, être âgé de 18 ans ou plus,
souffre d'une maladie aiguë ou chronique, et ne pas être
exempté du ticket modérateur. 10 000 questionnaires ont
été distribués, 695 ont été
retournés.
/'étudeIdH ICVlVgne s'esRIfVcal IReIsurILertain
sIvariables$ InVtamment Isur le nombre de visites à un
médecin. Ceux qui ont répondu à l'enquête ont
rapporté en moyenne 9,2 visites chez le médecin au cours des 12
derniers mois. 80,2 % des répondants ont affirmé que la
réforme des soins de santé n'a pas eu d'effet sur le nombre de
visites chez le médecin, 8,6 % ont indiqué qu'ils avaient
effectué une seule visite, alors que 11,2 % ont déclaré
qu'ils avaient effectué plus d'une visite.
Sur la base de ces informations, Lauterbach et al estiment une
réduction des consultations de 4,5 %. Ainsi, l'effet du changement de
politique est économiquement important, mais comment mesurer la
robustesse de ce résultat ? L'étude représente certaines
insuffisances pouvant affecter les conclusions. La taille de
l'échantillon est faible et le taux de réponse est très
faible, ce qui soulève le problème des réponses
biaisées.
A noter que présence en pharmacie est fortement
corrélée avec une visite antérieure à un
PéGecFn.IALnsi$IlinclLsiVn IdLnsIl'éOhXntillVQ
ILIépDndIde Il'état Ide Ila variable dépendante, et les
résultatsIne IpQuventIpasIrIIeIrep SsDntatifsIdeII'ens}Sblp
IdIIla IpVpulatIVn. I
Les utilisateurs occasionnels de services de soins de
santé sont sous-représentés, et les nonutilisateurs sont
exclus apriori. Une réponse est possible à ce problème
elle consisterait en l'utilisation des techniques économétriques
pour corriger l'échantillon
Bien entendu, cette approche nécessite que le même
modèle s'applique aux individus observés dans
l'échantillon et ceux qui ne sont pas observées (les
"utilisateurs" et les "non-utilisateurs"). Une hypothèse qui peut
être remise en question dans le contexte actuel. Par conséquent,
si l'on veut estimer l'effet de la réforme sur l'ensemble de la
population, il faut constituer un échantillon aléatoire de
l'ensemble de la population, comme celui fourni par le panel socio
économique allemand.
Le GSOEP (panel socio économique allemand.) dispose
d'un riche ensemble de variables socioéconomiques qui peuvent être
utilisés comme variables de contrôle, et « nombre de visites
chez le médecin » durant une période donnée peut
être modélisé en utilisant directement les données
du panel.
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