CONCLUSION DE LA DEUXIÈME
PARTIE
La coopération entre les deux pays est multiforme. Elle
s'appuie sur une trentaine d'accords bilatéraux notamment dans les
domaines économique, technologique, commercial, financier, douanier et
touristique. Or, l'examen de l'évolution et le contenu des
échanges économiques et commerciaux entre les deux pays nous
amène à nous interroger sur la solidité et surtout la
durabilité d'une telle coopération. Bien que les échanges
se fassent dans le cadre des accords bilatéraux, les relations
économique et commerciale restent en-dessous des potentiels des deux
pays. Ces accords officiels ne peuvent pas résoudre les problèmes
structurels qui empêchent ces relations de se développer
davantage. Il s'agit des choix économiques de l'un et de l'autre pays,
tournés essentiellement vers la coopération avec l'Occident,
notamment l'Union européenne. Loin de la panoplie des chiffres, le
contenu de ces échanges reste limité aux matières
premières et biens de consommation. Ce qui fait que ces échanges
demeurent marginaux dans le commerce global des deux pays. Cependant, signalons
que bien que le volume des échanges soit faible, la balance commerciale
est relativement équilibrée entre les deux pays.
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