I.N.A.L.C.O.
Année universitaire 2002-2003
CONTRIBUTION AUX ÉTUDES
MÉDITERRANÉENNES : LES RELATIONS TURCO-TUNISIENNES
(1956-2001)
Mémoire de Maîtrise en langue et
civilisation turques
Préparé et présenté
par
Meriem JAMMALI
Sous la direction de Monsieur Faruk BILICI
Meriem JAMMALI
CONTRIBUTION AUX ETUDES MEDITERRANEENNE : LES
RELATIONS TURCO-TUNISIENNES
(1956-2001)
A ma famille
REMERCIEMENTS
Avant d'exposer les résultats de la présente
étude, il m'est agréable de présenter mes sincères
remerciements à toutes les personnes qui ont participé de
près ou de loin à la réalisation de ce mémoire,
particulièrement Monsieur Faruk BILICI, et mon directeur de recherches,
et M. Noureddine TLILI qui a relu et corrigé ce travail
ABREVIATIONS
ATCT : Agence Tunisienne de Coopération
Technique.
CEPEX : Centre des Promotions des Exportations
(Tunisie).
EKETIB : Eðitim, Kültürel, Ekonomik ve
Teknik iþbirliði Baþkanlýðý :
(Direction de Coopération Académique, culturelle, Economique et
Technique Turque).
IGEME : Ihracati Geli°tirme Etüd Merkezi,
Centre des de Promotion des Exportations (Turquie).
OCI : L'Organisation de la Conférence
Islamique.
TKA : Türk þbirliði ve Kalkýnma
daresi Baþkanlýðý : (Direction de
coopération et du développement turque).
TOBB : Türkiye Odalar ve Borsalar
Birliði (Union des Chambres de commerce turques).
TÜSIAD : Türk Sanayicileri ve
I°adamlarý Derneði : Association des industriels et des
hommes d'affaires turcs.
AVANT-PROPOS
Travailler sur les relations turco-tunisiennes entre 1956
à 2001 n'est pas le fruit du hasard. En effet, durant les quatre
années d'études de la langue et de la civilisation turques au
sein de l'INALCO, j'ai appris à découvrir la Turquie dans toutes
ses dimensions historique, culturelle et économique. En revanche, ma
curiosité me dictait de me détacher des contenus des cours
souvent focalisés sur l'histoire ottomane ou sur les grands axes de la
politique turque, et de chercher d'autres références me
permettant de découvrir davantage la Turquie.
Cette Turquie m'intriguait et je l'ai toujours comparée
à la Tunisie, mon pays natal, surtout après y avoir
séjourné. Je voulais savoir davantage sur les relations existant
entre les deux pays. Cependant, je ne trouvais pas toujours des
références pouvant assouvir ma curiosité de savoir.
Dès que j'ai choisi de travailler sur ce sujet, je savais que la
première difficulté à laquelle j'allais me heurter serait
l'indigence des études traitant de cette question. Jusqu'à
présent, il n'existe en effet aucune étude globale qui ait
tenté une présentation actualisée et exhaustive des
rapports entre la Turquie et la Tunisie. A vrai dire, la littérature
historique traitant de l'histoire de la Turquie ou des anciens territoires de
l'Empire ottoman est relativement abondante. Pour ce qui concerne la Tunisie,
la littérature en question reste penchée sur un thème
récurrent, celui de la présence ottomane en Tunisie dans ses
différents aspects politique, militaire, économique et social.
Ce constat a été confirmé tout au long de
mes recherches. Lors de l'élaboration de ce travail, je suis parvenu
à l'évidence que l'inexistence d'une publication sur les
relations turco-tunisiennes est due essentiellement à la rareté
des documents qui traitent de la question. Les quelques documents que j'ai pu
réunir pour accomplir la présente recherche sont
constitués en grande partie des comptes-rendus et des correspondances
politiques émanant des diplomates turcs ou tunisiens, ou des articles de
journaux tunisiens puisant leurs matériaux dans des sources officielles.
D'une manière générale, les études
sur la politique extérieure de la Tunisie ou de la Turquie qui,
jusque-là ont été publiés, ont toujours
marginalisé la question de la coopération entre les deux pays. En
revanche, certaines publications s'intéressent davantage à la
Turquie dans son environnement géostratégique moyen-oriental ou
balkanique. Il est vrai que la Tunisie n'a pas le même poids que les pays
du Moyen-Orient dans la politique turque. Cependant, dans un moment
donné (pendant les années 80), la Turquie était consciente
du rôle que pouvait jouer la Tunisie pour faciliter l'accès au
marché maghrébin et par-delà le marché africain.
Par souci de lancer un nouveau débat, et après
avoir eu des entretiens fructueux avec mon futur directeur de recherches
Monsieur BILICI, j'ai décidé de travailler sur les relations
turco-tunisiennes de 1956 à 2001, tout en ayant conscience des
difficultés que présentent ce sujet, surtout, quitte à me
répéter, l'indigence et l'éparpillement des documents.
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