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Lutte contre l'exclusion sociale au maroc "INDH"

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par Amine Dafir
Université mohamed 5 souissi - Licence 2006
  

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Section2: Le programme « Villes Sans Bidonvilles »

1. Objectifs assignés et résultats attendus

Face à l'ampleur des besoins en matière de lutte contre l'habitat insalubre, la priorité a été accordée à la résorption des bidonvilles qui constituent, de nos jours, des lieux d'exclusion et de pauvreté présentant «l'image la plus hideuse du déficit social». Le Gouvernement, à travers le Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme (MHU), s'est fixé comme objectif en 2010 d'éradiquer la totalité des bidonvilles dans toutes les villes marocaines ou du moins en faire un phénomène résiduel..

A terme, près de 212.320 ménages, occupant actuellement les bidonvilles dans les 70 villes, verront leurs conditions de cadre de vie s'améliorer de façon notable. De même, les actions de prévention menées dans le cadre des programmes d'habitat social ainsi que la vigilance des pouvoirs publics locaux et la sensibilisation des populations cibles devront empêcher toute extension ou formation de bidonville.

Pour atteindre ces résultats, le MHU mobilise des moyens financiers à travers notamment le Fonds de

Solidarité de l'habitat (FSH) et fait appel tant aux opérateurs publics (Al Omrane, ERAC,...) qu'aux collectivités locales et au secteur privé pour la réalisation des projets de résorption et de prévention.

Dans ce cadre, des Contrats Villes sans bidonvilles (VSB) devront lier le MHU, les autorités provinciales et les collectivités locales; contrats décrivant les objectifs du programme, sa consistance et les rôles et responsabilité de chaque partie contractante.

De même, la mobilisation du foncier public tant pour la résorption des bidonvilles que pour la réalisation de l'habitat social à moyenne et faible VIT comme actions de prévention, constitue une action majeure de ce programme. Une première tranche de 3.400 hectares de terrains domaniaux est affectée au programme et en cours d'acquisition par les opérateurs retenus (Al Omrane et ERACs). Une seconde tranche, d'environ 5.000 hectares, est en cours de négociation.

En inscrivant la résorption des bidonvilles dans une vision à moyen terme ( Horizon 2010- Ville sans bidonvilles) parmi ses actions prioritaires et en lui consacrant les moyens publics nécessaires, le Gouvernement marque une volonté affirmée d'innovation par rapport aux pratiques précédentes.

Cependant, l'exécution du Programme VSB dans les délais retenus demandera des efforts exceptionnels pour plus que tripler le rythme de production annuelle des unités de résorption des bidonvilles constaté ces dernières années. En effet, la réalisation des objectifs quantitatifs du VSB nécessiterait que la capacité de production actuelle passe de 9.000 à 30.000 logements par an, ce qui semble un grand défi compte tenu des problèmes structurels du secteur, mais non impossible à relever si les conditions propices sont réunies.

2. Description du programme VSB

2.1. Montage envisagé

Selon la stratégie et les procédures d'exécution adoptées en vue de sa meilleure faisabilité et de son suivi et évaluation périodique, le programme VSB porte sur la production d'unités de résorption des bidonvilles, bénéficiant de subventions de l'Etat, et devant être accompagnée de la démolition de baraques correspondantes. Autant que faire se peut par rapport à diverses contraintes (foncières, sociales, de délais,...), le MHU privilégiera les opérations ciblées6 et sollicitera les opérateurs d'engager en priorité les actions de résorption des bidonvilles dans les opérations dites intégrées.

Cette stratégie se base sur la ville comme unité de programmation, pour une intervention globale et intégrée, sur un cadre contractuel entre l'Etat et les Collectivités locales, pour le respect mutuel des engagements et des responsabilités et sur un opérateur unique, et un meilleur ciblage des opérations pour optimiser les moyens et les conditions d'intervention, aussi bien sur le plan foncier, financier que institutionnel et social.

2.2. Modes d'intervention

Le programme VSB se réfère aux pratiques techniques actuelles en matière de résorption des bidonvilles au Maroc, privilégiant certains modes par rapport à d'autres.

a. Le recasement permet aux ménages des petits bidonvilles et de ceux ne pouvant être intégrés au tissu urbain, l'accès à la propriété de lots d'habitat social (de superficie comprise entre 64 et 80 m²) à valoriser en auto-construction assistée, dans le cadre de lotissements à équipement préalable ou progressif.

Le recasement sur une zone d'aménagement progressif (ZAP) permet d'accélérer les actions de résorption des bidonvilles et les adapte aux capacités financières des ménages cibles; l'Etat leur assurant notamment la propriété du terrain, l'évacuation des eaux usées et l'éclairage public; l'alimentation en eau potable étant assurée par des bornes fontaines réalisées dans le cadre du projet. Ces travaux devront être complétés progressivement, au fur et à mesure de la valorisation, soit directement par les collectivités locales, soit par l'intermédiaire des associations de quartier, soit par l'opérateur.

b. La restructuration, autre mode d'intervention également privilégié, a pour objectifs de doter les grands et moyens bidonvilles pouvant être intégrés au tissu urbain, en équipements d'infrastructure nécessaires (assainissement, voirie, eau potable, électrification) et de régulariser leur situation urbanistique et foncière. Ce mode d'intervention est, en général, accompagné par une dédensification entraînant le recasement et/ou le relogement de quelques ménages sur de nouveaux sites. Sur le plan du financement, l'adduction d'eau potable et l'électrification sont à la charge des bénéficiaires; l'aide publique concerne essentiellement la réalisation des travaux de voirie et d'assainissement.

c. Le relogement privilégié, à juste titre, dans les principales agglomérations urbaines (Casablanca, Mohammedia, Rabat, Témara,...) est envisagé essentiellement avec la participation des promoteurs privés dans le cadre des appels à manifestations d'intérêt. Tablant sur des logements à faible VIT, allant de 80.000 à 120.000 DH, l'Etat contribuera à hauteur de 40.000 DH par logement.

Le complément de financement comprend les avances des bénéficiaires et la possibilité de recourir à un crédit bancaire formel garanti par des fonds créés spécialement pour les familles à bas revenus (FOGALOGE et FOGARIM).

2.3. Consistance générale

Le programme VSB porte sur la résorption, de 2004 à 2010, de l'ensemble des bidonvilles en milieu urbain, concernant environ 213.320 ménages répartis dans 70 villes dont 18 concentrent près de 81% de la population bidonvilloise. Par rapport à l'état d'avancement des projets de résorption des bidonvilles, le Programme VSB distingue trois parties ou composantes :

a. Projets conventionnés avant 2004 :

Ce sont des opérations bénéficiant des subventions de l'Etat (BGE et FSH) et dont l'exécution a fait l'objet de conventions entre le MHU et ses organismes sous tutelle (Al Omrane et ERACs). A fin 2003, ces opérations ont concerné près de 68.290 familles.

52% de ces ménages bénéficient de lots d'habitat équipés (recasement) ; 26% sont concernés par l restructuration de leurs bidonvilles et 22% sont relogés dans des programmes de construction. A l'achèvement de ces opérations en cours, 10 villes seront déclarées VSB.

Le coût global de ces opérations est d'environ 6.537 millions DH dont 28% subventionnés (BGE, FSH,

Fonds Hassan II); le reste provenant essentiellement des contributions des bénéficiaires et de certaines communes. La majorité des projets conventionnés seront achevés avant 2006.

b. Projets à conventionner en 2004 :

Dix sept (17) communes sont concernées par cette deuxième partie du programme VSB et dont les Contrats VSB sont en cours de négociation avec les partenaires locaux (Communes, Autorités,...). Ces villes totalisent près de 154.376 ménages bidonvillois, soit plus de 72% des effectifs du Programme.

Près de 49.000 de ces familles sont concernées par des opérations déjà conventionnés, donc en cours de réalisation, et 62.160 autres seront pris en charge dans de nouveaux projets à engager en 2004 et où prédomineront le recasement (46%) et la restructuration (34%). Pour le reliquat concernant essentiellement la métropole casablancaise et la ville de Témara, d'autres projets de résorption de bidonvilles sont en cours d'identification.

Le coût global de cette deuxième composante du Programme VSB est estimé à 4.881 millions DH; les subventions de l'Etat (FSH) pour ces nouvelles opérations seront de l'ordre de 1.564 millions DH. A l'achèvement de leurs projets, 15 villes seront déclarées VSB dont trois Khouribga, Meknès et Settat dès 2006.

c. Reliquat à programmer :

Ce reliquat concerne 81.870 ménages des bidonvilles répartis sur 45 villes. Les premiers montages des projets correspondants tablent sur les modes d'intervention suivants:

- Relogement dans des appartements : 19% des ménages

- Recasement en lotissement équipé : 15% des ménages

- Recasement en ZAP: 35% des ménages

- Restructuration des bidonvilles : 30% des ménages.

3. Partenaires et opérateurs

Le cadre institutionnel actuellement en place pour assurer la réalisation du programme VSB est décrit dans le manuel de procédure et le Contrat VSB dans lesquels sont définis le rôle et les responsabilités de chacun des acteurs entrant dans le processus de mise en oeuvre du programme, qu'il s'agisse des partenaires (autorités centrales, régionales et locales) ou des opérateurs publics et privés.

3.1. Les partenaires

a. Autorités centrales :

La réussite du programme VSB est tributaire de la participation active des autorités centrales directement ou indirectement concernées par le programme. Il s'agit principalement du MI, du MFP et du MHU, ainsi que des départements ministériels devant assurer le financement et/ou le fonctionnement de certains équipements de proximité tels qu'écoles, centres de soins, maisons de jeunes, espaces sportifs ou centres socio-culturels.

En effet, le Ministère de l'Intérieur devra jouer un rôle de catalyseur et de facilitateur dudit Programme auprès des Walis, Gouverneurs et plus particulièrement auprès des Présidents des Collectivités locales. Le MFP apporterait, quant à lui, une contribution déterminante au programme tant au niveau de la mobilisation du foncier public qu'au niveau de la recherche auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux, de compléments de financements pour d'éventuels investissements additionnels et pour les activités d'assistance technique et de formation devant accompagner la réalisation du programme.

Le MHU jouant un rôle majeur en tant que maître d'oeuvre du Programme VSB et responsable du suivi de sa mise en oeuvre, il sera créé au sein de la DHSAF une entité spécifique VSB qui sera le point focal du programme. Cette entité sera chargée d'assurer les tâches inhérentes au suivi et aux évaluations du programme VSB. Elle devra également initier et superviser la mise en oeuvre et la coordination des activités d'assistance technique et de formation prévues en soutien de l'exécution du programme. Avec ces fonctions supplémentaires, la DHSAF sera renforcée par des moyens humains et financiers conséquents.

b. Autorités régionales :

Les rôles respectifs des Walis de régions et des Gouverneurs de province ou de préfecture sont déclinés dans le manuel de procédure et reflètent la volonté du Gouvernement de mettre en place de manière effective la politique de décentralisation qu'il a décidé. Les missions respectivement dévolues au Wali et au Gouverneur dans le cadre de la préparation, la réalisation et le suivi du programme VSB sont particulièrement importantes. Celles assignées au Gouverneur sont plus opérationnelles que celles du Wali lesquelles sont plus axées sur la coordination et le suivi du programme. Ces différences se reflètent dans la composition et les missions respectives du Comité régional de coordination présidé par le Wali et le Comité provincial d'identification et de mise en oeuvre (CPIMO) présidé par le

Gouverneur.

Les activités au niveau de la préfecture et/ou de la province sont directement liées aux missions opérationnelles qui sont dévolues aux directions régionales du MHU dans le cadre du programme VSB.

Acteurs importants du processus d'identification, de mise en oeuvre et de suivi du programme, ces dernières travailleront en liaison étroite avec les Agences urbaines qui jouent également un rôle primordial en matière de résorption et de prévention de l'habitat insalubre.

c. Collectivités locales :

Le Manuel de procédure et le Contrat VSB assignent aux collectivités locales des responsabilités déterminantes à tous les niveaux du processus de mise en oeuvre de ce programme, particulièrement pour les grandes villes qui disposent, pour la plupart d'entre elles, des moyens nécessaires pour remplir les missions qui sont les leurs dans ce cadre.

Mais, la grande majorité des communes n'ont pas les moyens d'assurer à la fois les missions requises par le programme VSB et toutes les autres prérogatives dont elles ont la charge, notamment en ce qui concerne des activités telles que l'incitation des populations des quartiers d'habitat insalubre à s'organiser en associations ou l'encadrement des associations de quartier pour la promotion d'activités génératrices de revenus.

C'est pourquoi, il est prévu de fournir aux Collectivités locales concernées, qui doivent intégrer le Programme VSB dans leurs stratégies et plans de développement, de l'assistance technique et de la formation pour qu'elles puissent convenablement remplir les tâches qui leur sont dévolues.

3.2. Les opérateurs

a. Opérateurs publics :

Les opérateurs publics, notamment du MHU (et plus particulièrement le Holding d'aménagement Al Omrane), ont les plus grandes responsabilités dans la réalisation du programme dans la mesure où, parmi d'autres missions, ils :

(i) appuient les Walis et Gouverneurs dans la programmation des actions globales et annuelles ;

(ii) assurent la responsabilité technique, financière et sociale des opérations qui leur sont confiées ;

(iii) réalisent les études de faisabilité sociale et technico financière des projets retenus ;

(iv) se chargent de la réalisation des travaux jusqu'à la réception définitive ;

(v) participent aux équipes de gestion sociale des projets ;

(vi) se chargent de la gestion commerciale et financière du projet et de la délivrance des titres fonciers individuels.

Les principaux maîtres d'ouvrage du Programme VSB sont le Holding d'aménagement Al Omrane et les ERACs, opérateurs du MHU disposant des capacités requises pour assurer sa réalisation dans les meilleures conditions. La création d'Al Omrane, par la fusion de l'ANHI, de la SNEC et d'Attacharouk, ainsi que la restructuration des ERACs avant leur intégration dans le Holding d'aménagement devront faciliter, sans aucun doute, la mise en oeuvre du programme VSB à travers, entre autres, l'intégration des opérateurs régionaux de l'Habitat et l'optimisation de la trésorerie et de la gestion foncière.

Enfin, d'autres opérateurs publics dont les Collectivités locales et le groupe CDG, sont sollicités pour initier et réaliser des projets de résorption des bidonvilles; ils seront assistés, au besoin, par le MHU.

b. Opérateurs privés :

La participation de promoteurs privés dans les projets de construction dans le cadre des opérations de relogement est requise à travers les appels à manifestation d'intérêt (AMI) et grâce à des mesures incitatives mises à leur disposition (foncières, financières, fiscales,...). La capacité des promoteurs nationaux à répondre aux nombreux appels à manifestation d'intérêt que les OPH comptent lancer prochainement ainsi que la demande restreinte en logements collectifs risqueraient de limiter la participation du secteur privé aux seules grandes villes et d'orienter l'intervention publique vers d'autres modes opératoires telle que l'attribution des parcelles équipées destinées à l'autoconstruction.

4. Mobilisation des terrains

4.1. Assiettes foncières du Programme

La question foncière est déterminante pour les opérateurs, publics et privés, appelés à exécuter le programme VSB dans les meilleures conditions. Les projets d'habitat sont effectivement consommateurs de terrains urbains. A travers les réformes en cours sur les normes d'habitat et d'urbanisme, le MHU tente d'en minimiser l'usage résidentiel, comme il encourage également, dans le cadre du Programme VSB, ses opérateurs à privilégier, dans la mesure du possible, les opérations ciblées sur la résorption des bidonvilles.

Globalement, le Programme VSB nécessitera l'acquisition et l'équipement de près 5.180 hectares d'ici 2010, répartis comme suit :

- Projets conventionnés avant 2004 : 1.663 hectares pour 68.290 ménages bidonvillois et pour tous les modes d'intervention (recasement, restructuration,...).

- Projets à conventionner en 2004 : 1.411 hectares pour 62.160 ménages concernés.

- Reliquat à programmer : 2.106 hectares pour 81.870 ménages Dans le cadre de la prochaine mise à jour du Programme VSB, prévue après l'exploitation RGPH de septembre 2004, le plan général de mobilisation11 des terrains par ville sera établi en conséquence, privilégiant les supports fonciers aliénables et compatibles avec les objectifs du programme VSB, y compris des acquisitions auprès du secteur privé si le terrain public fait défaut et ce, afin de respecter le délai général dudit Programme (horizon 2010).

4.2. Programme foncier public

L'initiative de ce programme en 2003 est en rapport avec la stratégie du Gouvernement de promouvoir la réalisation annuelle de 100.000 logements sociaux en mobilisant de grands terrains appartenant à l'Etat et à d'autres institutions publiques (terrains collectifs, Habous,...), en les équipant par les réseaux hors-site et primaires in-site d'infrastructures urbaines et en cédant des états semiéquipés à des promoteurs immobiliers privés pour construire des programmes de logements à moyen et faible VIT (inférieure à 120.000 DH). En parallèle, cette mobilisation des terrains publics et cette stratégie de mise en valeur devaient contribuer à l'exécution du programme VSB.

Une première tranche du Programme foncier public avait ainsi été arrêtée en décembre 2003 en commun accord entre le MHU et la Direction des Domaines du MFP, portant sur près de 3.400 hectares et concernant une vingtaine de villes importantes (Casablanca- Mohammedia et périphéries, Tanger, Salé, Sidi Yahia Zaërs,... avec plus de 134.000 ménages bidonvillois). Tous les OPH du MHU sont concernés par cette tranche. La deuxième tranche est en cours de négociation et portera sur plus de 5.000 hectares répartis sur plusieurs localités urbaines.

Ce programme, par les offres d'unités adaptées aux ménages à revenus modestes, revêt une importance particulière dans la prévention de la formation et du développement de l'habitat insalubre, particulièrement dans les villes qui seront déclarées VSB et en parallèle sur des opérations de résorption engagées.

5. Financement du programme VSB

5.1. Coûts du Programme

Globalement, le Programme VSB devra mobiliser un investissement d'environ 17.118 millions Dirhams jusqu'à 2010, répartis comme suit :

- Projets conventionnés avant 2004 : 6.537 millions DH pour 68.290 ménages bidonvillois; l'importance de ce montant s'explique qu'une partie importante des opérations engagées (55%) est de type intégré, c'est-à-dire comprenant la réalisation d'autres produits (prévention, péréquation,...). 28% du coût de la composante sera pris en charge par des subventions (BGE, FSH, Fonds Hassan II,...) et près des 2/3 de ces subventions ont été débloqués à ce jour.

- Projets à conventionner en 2004 : 4.881 millions DH pour 62.160 ménages cibles, soit globalement près de 78.530 DH par ménage bidonvillois pris en charge par le Programme contre 97.730 DH dans la composante précédente des projets conventionnés avant 2004 et où le nombre d'opérations intégrées est plus élevé. Les subventions envisagées représentent environ 32% du coût de la composante.

- Reliquat à programmer : Coût global estimé à 5.700 millions DH pour 81.870 ménages, soit environ 69.600 DH par ménage cible, donc dans des conditions similaires aux projets conventionnés en 2004.

A noter enfin que près 35% du coût global du programme est généré par le caractère intégré des opérations prévues, donc financé par d'autres ressources (produits de vente des lots de prévention, de péréquation, commerciaux,...).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote