WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Internationalisation économique du sport. Les clubs de football sur les traces des entreprises multinationales

( Télécharger le fichier original )
par Arnauld Kayembe Tabu Nkang'Adi Nzu
Université d'Anvers - Master en Management international et développement 2000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.B. AJAX D'AMSTERDAM ET AJAX CAP TOWN.

Alors qu'un projet de fusion était mis en marche par les dirigeants de quelques clubs de football de la Ville de Cap avec l'équipe d'Ajax Cap Town, celle-ci se serait penchée vers la proposition du club néerlandais d'Ajax d'Amsterdam d'en faire un partenaire, qui allait devenir plus tard une filiale à 100 %. En effet, à en croire la presse sud-africaine qui rapporte l'information, un projet de partenariat était en voie d'être réalisé entre Ajax d'Amsterdam et Ajax cap Town. L'équipe sud-africaine devrait être rachetée par celle hollandaise ; ce qui permettrait à cette dernière « de jouer dans le championnat sud-africain de première division et dans les différentes compétitions continentales africaines » (www.ya.co.za/Ajax was forming an affiliated Squad in Cap Town).

La Dernière Heure du 24 octobre, sous le titre « GBA : des Africains testés », confirme les faits: « L'Ajax ayant tissé des liens étroits avec un club ghanéen, une formation sud- africaine et le...GBA, quelques jeunes éléments en provenance du continent africain passeront bientôt des tests à Ekeren... ». Cependant, en analysant de plus près cette coopération, il faudra retenir qu'elle se ressemble plus à un joint- venture, considéré comme « la création en commun avec une entreprise étrangère d'une société mixte située à l'étranger et dont chaque partenaire détient le capital dans les proportions de 50/50 ou de 60/40 ». (MUCCHIELLI, op. cit., p. 92) plutôt qu'à une alliance stratégique, conçue, elle, pour «combiner une capacité de production et une capacité de commercialisation internationales » (Keagan et al., op. cit., p. 132).

Toujours est-il que la rapidité des contacts entre les clubs de football et leur transformation en sociétés commerciales auraient de fortes chances de générer moult alliances stratégiques, c'est-à-dire, des associations entre plusieurs entreprises indépendantes qui choisissent de mener à bien un projet ou une activité spécifique en coordonnant les compétences, moyens et ressources nécessaires » (Garrette, B et Dussauge P, 1995, p. 27). Puisque «souvent momentanée, ce qui lui vaut la qualification de cheval de Troie » (BOZ Y et al., 1989, p. 133), cette alliance aura en tout cas assez de succès dans le monde considéré comme nouvelle cible d'expansion du football, à savoir, la Chine et toute l'Asie.

Il faudra donc attendre l'après-Mondial 2002. Mais, dans le contexte du football, la compréhension d'une production et d'une commercialisation internationales semble ne pas séduire. Toutefois, nous l'avions déjà signalé plus haut que l'idée de participer au championnat sud-africain et à différentes compétitions africaines ne devrait pas cacher les objectifs marchands du projet : gagner les coupes sud-africaines et le cas échéant africaines, recruter les meilleurs joueurs (surtout les jeunes les plus doués), bénéficier de la redistribution des droits de retransmission, en cas d'une participation réussie dans ces différentes compétitions continentales, maximiser les recettes par l'opération de merchandising, et naturellement, jouir des indemnités de transferts. Tout cela pourrait, dans une certaine mesure, prendre la forme nette de la production et de la commercialisation internationales.

Il est vrai que les investissements pareils dans le monde du football semblent nouveaux et donc susceptibles de rencontre toute la forêt de problèmes qui découlent particulièrement des investissements internationaux. Le parcours rapide des cas analysés ramène à la surface le préoccupant dilemme de prix de transfert. Dans l'hypothèse classique du commerce international des biens ou des produits, le surgissement de la question de prix de transfert n'a pas laissé de tout repis les chercheurs. Comment pourrait-elle s'imaginer et se poser dans les investissements internationaux portant sur le football et comment serait-elle résolue ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand