INTRODUCTION
Contexte d'étude
Ledomaine de G.R.H à nos jours, connaît une
évolution sans doute dans la gestion des entreprises, et nul n'ignore
quela manière dont l'homme est utilisé au travail aune grande
influence directe sur la performance de la structure qu'il utilise.
Dans l'histoire Antique, le fouet était comme la
meilleure méthode de diriger et de motiver l'homme au travail, alors
qu'au moyen-âge, lors des travaux de la construction des
cathédrales de paris, la promotion sociale était
la méthode appropriée. Au XIXème siècle,
avec le machinismeet progrès technique, la place de
l'homme était de plus en plus réduite dans le processus de
production, jusqu'à lui considère comme un instrument au service
des machines(TOTO, 2022).
De ce qui précède, il ressort une approche de
management traditionnel de l'homme au travail. Par ailleurs, le management
moderne issu des travaux de Taylor et Fayol, ainsi que d'autres écoles
managériales, considère l'homme comme une ressource au sein d'une
entreprise qu'il ne faut pas dissiper. De cet effet, certaines recherches
récentesaussi ont prouvées que lesressources humaines constituent
un facteur clé dans la performance d'une entreprise du faite que, seul
l'homme qui est capable de réfléchir sur le lendemain de
celle-ci,et y anticipant les risques éventuels.
De ce qui précède, notre choix d'investigation
porté sur une étudecomparative sur l'analyse des
pratiques de la gestion des ressources humaines dans la performance des
entreprises de télécommunication en
Républiquedémocratique du Congo, dont
AFRICELLet VODACOMRDC, est inscrit d'une
part, dans le cadre de vérification des théories apprises durant
notre cursus à la pratique professionnelle.
D'autre part d'unecuriosité de savoir les
stratégies qui utilisent ces entreprises de télécom pour
la gestion de leurs personnels et sa contribution dans l'atteinte de leurs
objectifs pouvant servird'un modèle de gestion des ressources humaines
adapté dans le management des entreprises des services en RDC.
Pour MUNYATA(2018), la gestion de l'homme au sein d'une
entreprise implique plusieurs facteurs qui contribuent à la
maîtrise de l'environnement, à la croissance et au bon rendement,
car l'efficacité et l'efficience dans l'objectivité de la
production dépendent de l'homme et de la manière dont il est
placé au sein de l'entreprise, de façon dont il communique avec
ses autorités hiérarchiques, ainsi que ses collègues, les
conditions du travail auxquelles il est soumis, bref le style de commandement,
de motivation et d'information qu'il emprunte dans l'exécution de ses
tâches. Car ces styles ou systèmes ont des implications directes
sur la productivité de l'homme au travail.
C'est dans ce sens que nous voulons diagnostiquer les
pratiques de gestion des ressources humaines au sein des entreprises des
télécommunication, à l'occurrence de AFFRICELL et VODACOM
RDC, en fin de présente un modèle sur le management des
entreprises de services en RDC, sans toutefois se prétendre à
observer de façon exhaustive, tous les aspects de la GRH dans des
entreprises.
1. Revue de la littérature
La gestion des ressources humaines, en tant qu'une discipline
vivante et une fonction pratique de la gestion des entreprises,
intéresse pas mal des chercheurs.
Comme la science n'est pas l'apanage d'un seul individu, nous
nous sommes préoccupés de vérifier si notre sujet a
déjà fait l'objet d'un travail scientifique allant dans un seul
même sens.
Certes, quelques chercheurs avant nous et certaines
écoles des RH, ont parlés d'une façon ou d'une autre sur
les pratiques de la Gestion Ressources Humaines dans une
entreprise.
1) Ecole classique et des styles de managementdes
RH
Comme nous l'avons évoqué ci-haut, l'une des
grandes sources du management moderne des ressources humaines, est
l'école classique grâce aux chefs d'oeuvres de ses auteurs, parmi
lesquels :
§ Adam SMITH (1776) dans son ouvrage « Recherches
sur la nature et les causes de la richesse des nations » expose une
brillante théorie sur les bénéfices économiques,
pour les entreprises et la société, dela division du
travail qui peut être comprise comme la
décomposition rationnelle du travail en tâches parcellaires et
répétitives. D'après Smith, la division et
spécialisation du travail accroît la productivité. Car elle
permet de développer le savoir-faire et la dextérité de
chaque ouvrier, évite les pertes ordinairement liées aux
changements de postes.
§ Frederick TAYLOR (1911), dans son chef
d'oeuvreintitulé : « The Principles of Scientific
Management » (Principes d'organisation scientifique des usines).
Élabore de manière cohérente les principes d'une
organisation scientifique et globale du travail dans les ateliers.
Ces principes démontrent L'utilisation d'une
méthodologie scientifique pour définir de la
« manière optimale » comment un ouvrier peut
réaliser une tâche, « the one best way ».et son
mode d'utilisation au sein d'une entreprise. Pour ce faire, quatre principes
qu'il a mis en exergue :
- Substituer à l'empirisme traditionnel la connaissance
scientifique des divers aspects du travail de chaque individu ;
- Sélectionner, former, éduquer et perfectionner
scientifiquement les ouvriers ;
- Etablir une coopération franche avec les ouvriers, de
manière à s'assurer que l'ensemble du travail s'effectué
conformément aux principes scientifiquesétablis ;
- Répartir le travail et les responsabilités de
manière à peu près égale entre la direction et les
ouvriers. La direction se chargera de toutes les tâches pour lesquelles
elle se montrera plus compétente que les ouvriers.
Pour Taylor, la rémunération, qui représente
le stimulant principal de l'homme au travail, doit être exactement
proportionnelle à la production fournie : c'est le salaire aux
pièces ou par rendement. Quoiqu'il soit critiqué suite à
sa philosophie pessimiste de l'homme au travail.
§ Henri FAYOL (1916)dans son ouvrage intitulé
« Administration industrielle et générale » par lequel
qu'il retrace son expérience de 30 ans en tant
DirecteurGénéral, où il a observé,
réfléchi, pris des notes et conceptualisé sa pratique.
Ce bon patron, qui a réussi à redresser une
entreprise en difficulté, étudie scientifiquement les
tâches de la Direction et conclue que toutes les activités dans
l'entreprise se répartissent entre 6 catégories (ou groupes de
fonctions): notamment la fonction production (ou technique), commerciale,
financière, sécurité, comptabilité,
administrative.
Ainsi, pour lui la bonne direction de l'entreprise soit
être basée sur (la prévision, l'organisation,
le commandement, la coordination et le contrôle) où
il a ajouté 12 principes.
2) Ecole des relations humaines
Explicitée par Samuel TOTO (2023), Etant une
école des spécialistes en psychologie, avec les travaux d'Elton
MAYO, Abraham Maslow et Herzberg, ils démontrent que l'homme peut
investir ses capacités et les développer si le contenu du travail
qu'on lui propose le motive. Il faudrait alors tenir compte du climat
psychologique qui règne au sein du groupe et des besoins de travailleurs
tels que hiérarchisés par Maslow.
3) Autres recherches
§ MONYATA NGWAPITSHI Papyto(ISC/GOMBE, 2018) qui a
investigué sur l'analyse des activités de GRH au sein des
entreprises congolaises en faisant des diagnostics sur les enjeux et
perspectives.
A notre tour, cette étude encrée sur une
étude comparative des pratiques de GRH au sein de Africell etVodacom se
veut dégager leur forces et faiblesses de management des RH dans le
secteur de la télécom en République démocratique du
Congo, plus précisément dans la ville de Matadi.
2. Problématique
La création d'un esprit de satisfaction est l'un des
moyens utilisés par les gestionnaires avertis des ressources humaines
pour susciter la motivation dans le chef du personnel, source de succès
et de développement d'une organisation.
Il est admis, de nos jours, que les ressources humaines, en
tant que capital immatériel mais valorisable, constituent les
premières richesses de l'entreprise. C'est grâce à elles
que celle-ci, c'est-à-dire l'entreprise se développe (MANSFIELD
E., 2002)
De ce fait, la gestion des ressources humaines à ce
jour représente une fonction stratégique pour la firme tant
publique que privée. Elle constitue également un facteur
déterminant dans l'atteinte des objectifs organisationnels et recouvre
les aspects liés à la dynamique des ressources humaines. Elle est
aussi tributaire du souci d'établir une équité entre la
contribution des ressources humaines et leur rétribution.
En RDC tout comme ailleurs, les entreprises des services,
à l'occurrence celles de télécommunication,
nécessite plus d'implication de l'homme dans son processus de vente,
surtout que ces dernières évoluent sur un marché
très concurrentiel, cela entraine aussi la concurrence des agents sur le
marché du travail.
L'hommeétant devenu une ressource très
déterminante au sein des entreprises en interaction avec les autres
ressources matériels et financières, dans la mesure où les
résultats attendus dépendent effectivement du rôle que ce
dernier et de la façon dont il est géré
c'est-à-dire du processus de recrutement, de la gestion
de la carrière, de la formation et de
production dans une entreprise. Et donc, la façon de
gérer cet « homme », la pratique gestion de l'homme
qui est le facteur déterminant constitue un élément de
base et essentiel dans toutes les structures ou organisations quelle que soient
leurs tailles, dimension, fonction ou nature.
Il est important que toute personne apprenante ou
professionnelle qui vise à gérer ou à être
géré puisse savoir le bien-fondé de la gestion des
ressources humaines.
Ainsi, notre préoccupation tout au cours de cette
l'étudeest orientéesur les questions suivantes :
1. Comment les activités des Ressources Humaines
sont-elles pratiquées chez Africell-RDC et Vodacom-RDC ?
2. Est-ce-que ces pratiques de gestion des ressources
humaines sont-elles optimales ?
3. Quels sont les points de divergence et convergence de
ces pratiques au sein de ces deux entreprises ?
4. Hypothèse
Etant une réponse provisoire à la question
soulevée dans la problématique, nous avançons comme
hypothèse :
ü Les activités des RH se pratiquent
différemment, quoiqu'elles tentent de respecter toutes les étapes
ou enjeux de la GRH ; en Cela, on devrait ajouter le règlement
d'entreprise, la convention collective y compris le code de travail qui sont
les textes référenciés qui légifèrent les
questions de ressources humaines.
ü Concernant l'optimisation, certes, le mode de GRH
adopté à chacune des entreprises sous étude, leur permet
d'atteindre leurs objectifs mais parfois avec l'insatisfaction du
personnel ;
ü Les activités des ressources humaines seraient
pratiquées différemment selon les valeurs et les
déférentes procédures que les sociétés
exécuteraient sur les matières qui concernent la GRH, quoique
certains éléments sembleraient être les mêmes.
5. Objectifs de la recherche
5.1. Objectif général
L'objectif général de notre étude est
d'analyser et ressortir un modèle de Gestion des Ressources Humaines
adapté aux entreprises de services en RDC.
5.2. Objectifs spécifiques
De façon spécifique, cette étude
veut :
- Analyser les enjeux qu'utilisent Africell et Vodacom RDC
dans la GRH ;
- Diagnostiquer quelques aspects de la gestion des ressources
humaines : recrutement, formation, rémunération,
évaluation sanction et gestion des carrières et le style de
commandement adopté par les cadres dirigeants pour administrer le
travail des subalternes ;
- Trouver des points de divergence et de convergence dans la
GRH au sein de ces entreprises.
6. Choix et intérêt du sujet
Comme il nous est toujours recommandé de donner les
raisons qui nous ont poussé de disserter sur le sujet de notre
recherche, et comme le choix lui-même est fonction d'un constat, d'une
préoccupation, d'une curiosité de connaitre un fait ou un
phénomène qui se passe dans un groupe, dans une
société, et même dans une communauté à
laquelle on vit, l'objet de notre étude indique déjà la
motivation de notre choix, mais nous devons dire en plus que notre option pour
ce sujet a été dictée par son importance dans le domaine
des sciences de gestion.
Dans ce domaine, un sujet de recherche n'est jamais choisi au
hasard sans être à la recherche de la solution d'un
problème économique ou de gestion qui se pose au sein de la
société.
Parmi les raisons qui nous ont poussé d'aborder ce
sujet, nous avons constaté un manquement criant l'application du
management moderne visant la motivation du personnel, et nul n'ignore que le
personnel a besoin des fonds à la fin d'une prestation pour faire face
aux différents problèmes à caractère familial voir
même sociétal ; et aussi la rémunération est
considérée comme le principal facteur de motivation du personnel.
Nous avons trouvé un intérêt particulier
par le fait que cette étude démontre les bienfaits d'une bonne
gestion des ressources humaines dans la performance d'une entreprise.
Du point de vue scientifique, nous voudrions à ce que
ce travail soit une référence dont pouvant se servir d'autres
chercheurs enfin de bien saisir ou comprendre la place qu'occupe la gestion des
ressources humaines dans l'émergence d'une entreprise et d'enrichir le
thème sous étude.
Socialement, cette étude aiderait les dirigeants de
deux entreprises sous étude d'améliorer leur politique de GRH en
tenant compte des recommandations qui seront formulées là
d'ici.
7. Délimitation spatio-temporelle du
sujet
De coutume, tout travail scientifique doit être
délimité dans le temps tout comme dans l'espace.
Ainsi, du point de vue espace, notre étude porte sur
les pratiques de gestion des ressources humaines au sein de Vodacom et Africell
RDC, dont les directions provinciales du Kongo-Central constituent notre champ
d'investigation.
Du point de vue temporel, cette étude quoiqu'elle soit
transversale, c'est-à-dire, basée sur notre enquête du mois
Juin 2023, mais les faits analysés part de 2017 au juin 2023
8. Méthodologie de la recherche
Les choix des méthodes de recherche est fonction du
sujet et de la volonté du chercheur. Dans le cadre de ce travail, trois
méthodes sont se sont offertes à nous pour abordercette
étude. Il s'agit de :
- La méthodeanalytique : a permis
d'analyser les pratiques de la GRH, tout en considérant ces entreprises
comme un système dont la gestion de ressources humaines serait un
sous-système en interactionavecl'autre sous-système (autres
ressources) c'est-à-dire l'ensemble des ressources qui permettent
à une entreprise d'atteindre ses objectifs pour un rendement efficace et
efficient.
- La méthode comparative, nous a
aidé de déterminer et identifier les manuels de pratique Gestion
Ressources Humaines telle qu'appliquée au sein des entreprises
Africell-RDC et Vodacom-RDCen vue de compareret dégager les
différences capables de nous conduire vers un essaid'un
modèlestandard de gestion en ressources humaines serait en mis en place
pour corriger et remédierles écarts actuels constaté dans
l'application.
- La méthode descriptive, à
servis de décrirenos cadres empiriques qui sont les entreprises
Africell-Rdc etVodacom-RDC, à travers leurs structures
organisationnelles, fonctionnelle ainsi que les pratiques de la gestion
ressources humaines qu'elles appliquent.
- Méthode inductive : nous a
permis d'appréhender nos analyses à partir d'un cas particulier
pour aboutir à une situation générale ;
Dans le souci de collecter les informations pertinentes et
suffisantes en rapport avec notre sujet, nous avons utilisé les
techniques suivantes : la technique documentaire, la technique d'interview, la
technique de sondage et les techniques statistiques.
1)
Technique documentaire
La technique documentaire nous a permis de consulter les
ouvrages, les travaux, les notes de cours, les revues et autres documents
nécessaires à notre thème d'étude.
2)
Technique d'interview
Connaissant que la technique d'interview est une communication
verbale entre deux personnes, un interviewer et un interviewé, la
première tente d'obtenir du second les informations dont il a besoin,
elle nous a aidé d'entrer en contact avec les dirigeants de l'Africell
et Vodacom Matadi pour obtenir certaines informations nécessaires
à notre étude.
3) Technique d'enquête par
sondage
L'utilisation de cette technique dans le cadre de notre
étude, connaissant qu'il ne s'agit pas d'un travail exhaustif, elle nous
a permis d'obtenir des informations à partir d'un questionnaire que nous
avons soumis auprès des 30 agents actuels et potentiels de dont 15 par
entreprise que nous avons choisis suivant l'approche d'échantillonnage
non-probabiliste.
4) Technique statistique
Dans une recherche quantitative, l'analyse des données
repose sur l'utilisation de techniques statistiques. A ce niveau, cette
dernière nous a permis à faire un recours à des notions de
la statistique descriptive et inférentielle ou encore l'utilisation
combinée de ces deux techniques. La statistique descriptive sert
à décrire et présenter les données et la
statistique inférentielle a pour ambition de réaliser des
inférences et des prédictions à partir des données
rassemblées.
9. Structure du travail
Outre l'introduction et la conclusion, trois chapitres
constitueront la substance même de notre travail à savoir :
Ø le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et
théorique, abordera plus l'approche définitionnelle et
explicative des concepts de base de notre recherche ;
Ø Ensuite, le deuxième chapitre est
consacré à la présentation et description de Vodacom et
Africell RDC qui constituent le champ de notre étude pour en saisir plus
d'information.
Ø Enfin, le troisième, analyse les pratiques de
GRH au sein des agences de Vodacom et Africell de Matadi, il s'agira de
présenter et de traiter les données d'enquête recueillies
auprès de 30 personnes enquêtées, à cet effet, il
constitue même l'ossature de notre travail.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
Ce premier chapitre constitue le socle de notre recherche, du
fait qu'il est beaucoup plus consacré aux approches
définitionnelles et explicatives des concepts et théories de
bases de notre étude, en vue de permettre une bonne compréhension
de la terminologie utilisée dans cette recherche.
SECTION 1 : GENERALITES SUR LESENJEUX DE LA
GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES
I.1.1 Notions et
Définitions
La gestion des ressources humaines (GRH) anciennement
appelée la gestion du personnel ; est l'ensemble des pratiques
mises en oeuvre pour administrer, mobiliser et développer les ressources
humaines impliquées dans l'activité d'une organisation1(*).
Disons que de ce qui précède, la notion
d'administration du personnel au sein de l'entreprise, a évolué
à travers le temps pour devenir la gestion des ressources humaines
(GRH). En cela, Ce dernier concept est beaucoup plus large puisqu'il
dépasse la simple administration du travail des individus pour englober
le management du capital humain de l'entreprise, avec toutes les nouvelles
fonctions qui en découlent.
A ce titre, la gestion des ressources humaines comporte
plusieurs facettes, complémentaires, indissociables et surtout,
indispensables à la bonne marche de l'entreprise. Elles composent les
caractéristiques de cette activité primordiale dans
l'organisation. En effet, la gestion des ressources humaines détermine
la stratégie de fonctionnement de l'entreprise et le suivi des
performances à travers les enjeux suivants :
§ La gestion du recrutement et des affectations ;
§ La gestion des rémunérations ;
§ La gestion des carrières ;
§ La gestion des formations ;
§ La gestion sociale ;
§ L'appréciation de la performance.
Mais cette notion est loin d'être exhaustive,
étant donné que la gestion des ressources humaines s'étend
aussi aux domaines suivants :
- La responsabilité sociale de l'entreprise ;
- La gestion du temps de travail de chaque
salarié ;
- La gestion du dialogue social ;
- La gestion des connaissances ;
- L'hygiène et la sécurité.
I.1.2. De la Gestion, du
Personnel et des Objectifs
Dans le souci d'amener les responsables de notre chère
université en particulier et de tous les lecteurs de cette oeuvre
scientifique en général, à la compréhension
exhaustive de ses contenus et son objectivité, il s'avère
nécessaire de clarifier certains aspects outre que les critères
de performance qui permettent de déterminer les indicateurs auxquels on
se réfère pour évaluer le bon fonctionnement d'une
entreprise ; notamment la notion de la gestion, du personnel et de la
planification des objectifs.
I.1.2.1. De la Gestion
Plusieurs significations et définitions tournent au
tour du concept gestion, mais disons que l'ensemble de ces définitions
montrent clairement que la gestion est l'ensemble des actes tendant, dans le
cadre d'une politique prévisionnelle définie à
déclencher, suivre et contrôler le fonctionnement à court
et a moyen terme des éléments dont dispose l'entreprise pour
atteindre ses objectifs fixés.
Gérer, c'est aussi piloter un processus que prend un
problème à l'état où se trouve le gestionnaire,
pour le conduire au seuil de la décision.
Gérer, c'est élaborer des règles à
appliquer afin que, pour chaque cas, la meilleure solution soit trouvée,
retenue et appliquée.
Les règles de gestion traitent du processus de prise de
décisions et indiquent la façon dont il convient d'établir
la solution.
D'après HENRI FAYOL, Le terme
« Gérer » correspond aux activités
fondamentales d'un manager : planifier, organiser, diriger et contrôler.
D'où, Un management digne de ce nom doit permettre de parvenir aux
objectifs visés (efficacité), mais d'une façon rentable
(efficience)2(*).
I.1.2.2. PERSONNEL
Le personnel désigne les hommes et les femmes au
travail dans une organisation, il s'agit donc des individus effectuant une
activité contraignante appelé « Travail ».
C'est aussi l'ensemble des personnes employées par un service public ou
par l'entreprise qu'il agisse des cadres ou auxiliaires.
C'est également l'ensemble de plusieurs
catégories de personnes physiques quelques soit leur âge, leur
sexe, leur race et leur activité professionnelle moyennant une
rémunération sous la direction et l'autorisation d'une personne
physique ou morale, publique ou privée dans les biens d'un contrat de
travail3(*).
I.1.2.3. Objectifs de la gestion des ressources
humaines
La gestion des ressources humaines étant l'un des
moyens qui permet à l'entreprise ou l'organisation d'atteindre ces
objectifs lui assigné à ce titre elle vise plusieurs objectifs
notamment Annie Cornet, Op.cit,) :
- Identifier les besoins actuels et futurs en main-d'oeuvre et
décrire les postes de travail et les fonctions (planification de la
main-d'oeuvre, description des postes);
- Attirer la main-d'oeuvre la plus adéquate et
performante pour l'organisation (recrutement et sélection,
rémunération);
- Garder et développer cette main-d'oeuvre (formation,
gestion des carrières, gestion de la motivation et de la satisfaction au
travail, politique de formation) :
- Assurer le contrôle et 1'évaluation :
- Gérer la communication interne ct parfois externe
:
- Gérer les départs (départs à la
retraite mais aussi départs volontaires et licenciements) ;
- Répondre aux prescrits légaux de la
législation sociale (contrat de travail, gestion de la Paie...) ;
- Assurer le respect des règles et contraintes en
matière de santé et sécurité des travailleurs ;
- Gérer la concertation sociale (relations avec les
syndicats et représentants des travailleurs).
Ces objectifs peuvent être confondus aux
activités même de la Gestion des ressources humaines.
I.1. 3. LE PROCESSUS DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
Le processus de la gestion des ressources humaines n'est pas
linéaire, si certains secteurs comme celui de la grande industrie ou des
services ont introduit la logique ressources humaines très rapidement,
d'autres secteurs, au contraire sont beaucoup plus à la traine. Beaucoup
d'entreprise n'ont pas encore franchi le stade de la gestion du personnel
élémentaire.
Le terme « Processus » ici, relève
les différentes étapes auxquels qu'un employé est
sensé de parcourir au sein d'une entreprise jusqu'à la fin de sa
carrière. Il s'agit donc : le recrutement, l'engagement, la
rémunération, la formation, l'évaluation et les sanctions.
I.1. 3.1. LE RECRUTEMENT
a)
Définition
Le recrutement peut être défini comme un ensemble
d'activités par lesquelles les gestionnaires informent à des
personnes susceptibles de posséder les compétences requises qu'un
poste est vacant (ou susceptibles de le devenir) dans leur organisation, et
incitent ces personnes à offrir leurs services, c'est-à-dire
à poser leur candidature4(*).
Le recrutement est défini
également comme l'opération par laquelle une entreprise se
procure la main-d'oeuvre dont elle a besoin. Il intervient pour pouvoir un
poste nouvellement crée ou vacant (mutation, promotion, démission
ou retraite de l'ancien titulaire)5(*).
Notons à cet effet, La qualité d'un recrutement
est le résultat de l'adéquation entre la personne recrutée
et le poste à pouvoir. C'est ainsi que le recrutement d'un salarie
consiste à rechercher une adéquation entre les
compétences, le potentiel d'un individu et les besoins d'une
organisation.
Ces besoins étant évolutifs, le choix devra se
faire autant sur les acquis du postulat que sur ses capacités à
évoluer. L'acte de recruter est stratégique, une démarche
rigoureuse est donc indispensable. Elle implique une définition
précise du poste et du profil recherché.
b)
Types de recrutement
Pour disposer le personnel, l'entreprise recourt à deux
modes de recrutement ci-après :
- Le recrutement interne ;
- Le recrutement externe ;
Il sied de noter que le recrutement interne n'est envisageable
que pour les entreprises déjà existantes et qui ont un personnel
assez important.
1. Le Recrutement interne
Avant d'engager qui que ce soit à l'extérieur,
il convient de rechercher attentivement et méthodiquement, parmi toutes
les potentialités humaines que recèle l'entreprise, celle qui
coïnciderait le mieux avec le profil du poste.
Ce type de recrutement illustre la boutade
célèbre selon laquelle « lorsque l'on doit engager un
directeur, c'est une manoeuvre qu'il faut recruter ». En effet, par
le jeu normal des promotions individuelles, on pourrait donner satisfaction
à une grande partie du personnel6(*).
Le recrutement interne possède
des avantages et des inconvénients :
v Avantages
- Le coût du recrutement est moindre ;
- Le candidat est déjà bien connu et
intégré ;
- La durée de sa mise au courant est
réduite ;
- La politique de promotion est appliquée ;
- La formation est largement sollicitée pour promouvoir
ou adapter le candidat à son nouveau poste.
v Inconvénients
Non obstat les avantages dont peut bénéficier
l'entreprise en matière d'adaptation du personnel interne recruté
et de la réduction des coûts y afférent, le recrutement
interne restreint l'apport du sang neuf, d'idées originales ou des
nouvelles perspectives.
2. Le Recrutement externe
Si aucun candidat ne peut être trouvé au sein de
l'entreprise, ou si les projets de développement de l'entreprise
nécessitent une augmentation du personnel, on possède alors au
recrutement externe.
Il convient de signaler à ce
stade que le recrutement externe apporte du sang neuf dans l'entreprise
malgré c'est coûtant et long.
Les principales manières d'entrer en contact avec les
candidats sont7(*):
- Les petites annonces (presse, radio, TV, minitel,
...) ;
- Les coopérations ou parrainage : on demande
aux collaborateurs de l'entreprise de proposer des candidats qu'ils
connaissent ;
- Le recours à des organisations
officielles ;
- La rencontre directe avec les candidats : forums
organisés par des universités ou par des groupements
d'entreprises ;- L'Internet.
c) Étapes ou
processus de recrutement
L'embauche d'un nouveau salarié passe par
différentes étapes qui vont de la recherche de candidature
à l'accueil du nouvel embauché dans l'entreprise.
J.L CORDON et J.P RAYBAUD donnent 11 étapes du
processus de recrutement, tandis que J.M PERRETI en donne que 10. Il y a lieu
de noter que cette liste n'est pas limitative et aussi tous les recrutements ne
comportent pas ces 11 ou 10 étapes. En voici les différentes
étapes :
- Préparation du
recrutement
1. Demande de recrutement ;
2. Analyse de la demande ;
3. Définition du post ;
- Recherche des candidatures
4. Proportionné interne ;
5. Recherche des candidatures externes ;
6. Tri des candidatures ;
- Sélection des candidats
7. Questionnaire ;
8. Entretien ;
9. Tests éventuels;
- Accueil et contrat
10. Décision,
11. Proposition du contrat, Intégration et
confirmation
d) Le
coût de recrutement
Tout au long du processus de recrutement, plusieurs personnes
de l'entreprise ou de l'extérieur ont un rôle effectif et y
consacrent du temps.
Les coûts directs sont engagés également.
L'ensemble des coûts de recrutement comprend plusieurs aspects
notamment :
§ Les coûts correspondant aux temps passés
par les divers acteurs ;
§ Les frais directs facturés ;
§ Les coûts correspondant aux frais de
fonctionnement administratifs des services recrutement.
I.1. 3.2. LA REMUNERATION
Par sa prééminence économique et sociale,
La rémunération se trouve au coeur de la relation qui lie un
employeur et ses salariés. Elle constitue une partie explicite du
contrat de travail. Elle concerne et conditionne, non seulement l'entreprise,
mais pratiquement l'ensemble des activités d'un pays et de sa
population.
I.1. 3.2.1. Définition de la
rémunération
La rémunération est en somme le prix payé
par l'employeur en contre partie du travail fourni par le travailleur. D'une
façon plus large, c'est « toute somme ou tout avantage
accordé à l'occasion du travail dans le cadre de l'entreprise
ayant pris le travailleur en charge »8(*).
Pour certains employés, le fait
d'avoir un bon patron, un emploi intéressant ou de travailler dans un
environnement physiquement agréable est un aspect important de la
relation d'emploi pour eux, ces avantages psychologiques constituent une forme
de rémunération. Pour d'autres évidemment, seul le salaire
qui compte9(*).
Quant à nous, la
rémunération est la somme en espèces ou un bien en nature
que l'employeur doit à son employé, en vertu d'un contrat de
travail ou des dispositions légales. Cela nous amène
à conclure que La rémunération comprend le salaire, les
primes diverses, les gratifications et avantages monétaires directs ou
indirects, immédiats ou différés et les avantages
matériels.
I.1. 3.2.2. Importance de la
rémunération
Nul n'ignore que la rémunération joue un
rôle majeur dans l'atteinte des objectifs de toute organisation ; du
fait qu'elle constitue un facteur majeur de motivation du personnel.
Or, Un principe de management affirme que le rendement d'une
personne est fonction de son niveau de compétence et de sa motivation.
Il est souvent exprimé par la formule suivante10(*) :
Efficacité ou Performance = f
(Compétence + Motivations)
Selon ce principe, une tâche ne peut être
assurée avec succès que si la personne qui en est chargée
possède l'aptitude voulue ou la compétence nécessaire.
D'où la gestion de la rémunération est un sujet qui
concerne tout le monde. En effet, tout employeur fait face au problème
de déterminer les salaires et autres conditions de travail des
employés.
I.1. 3.2.3. Objectifs et contraintes de la
rémunération
D'une manière générale, Les entrepreneurs
doivent adopter des bonnes politiques derémunération aupoint
d'ajuster continuellement un système capable de concilier les
intérêts des employés aux les objectifs et
intérêts de l'entreprise.
Cette notion rappelle aux gestionnaires
de résoudre des problèmes d'optimisation sous contraintes de
l'environnement institutionnel et concurrentiel, de l'exigence
d'efficacité économique et des comportements individuels.
Mais disons qu'en plus de cela, les objectifs de la
rémunération sont :
o Attirer et recruter des candidats répondants aux
besoins de l'organisation ;
o Démontrer de la reconnaissance aux employés en
leur versant une rétribution juste ;
o Respecter l'équité interne ;
o Être compétitif par rapport au marché
;
o Contrôler les coûts liés à la
masse salariale.
Schéma n°01 : Politique de la
rémunération
I.1. 3.2.4. Composants de la
rémunération
L'article 7 dans son alinéa h du code du
travail congolais nous donne les différents éléments de la
rémunération11(*) comme suite :
§ Le salaire ou
traitement ;
§ Les commissions ;
§ L'indemnité de vie
chère ;
§ Les primes ;
§ La participation aux
bénéfices ;
§ Les sommes versées à titre de
gratification ou de mois complémentaires ;
§ Les sommes versées pour prestations
supplémentaires ;
§ La valeur des avantages nature ;
§ L'allocation de congé ou l'indemnité
compensatoire de congé ;
§ Les sommes payées par l'employeur pendant
l'incapacité de travail et pendant la période
précédant et suivant l'accouchement.
Notons que le même article énumère
quelques frais qui ne sont pas éléments de la
rémunération. Notamment :
ü Les soins de santé ;
ü L'indemnité de logement ou le logement en
nature ;
ü Les allocations familiales légales ;
ü L'indemnité de transport ;
ü Les frais de voyage ainsi que les avantages
accordés exclusivement en vue de faciliter au travailleur
l'accomplissement de ses fonctions.
Les composantes de la rémunération
sont :
Ø Les heures supplémentaires
Il s'agit des heures effectuées au-delà de la
durée légale de travail. La loi a fixé la durée
maximale du travail à 8 heures par jours et 48 heures par semaine, les
heures au-delà de cette durée légale sont des heures
supplémentaires.
Elles sont soumises à une majoration, s'établit
comme suit :
§ 30% pour les six premières heures au-delà de
48 heures hebdomadaires ;
§ 60% pour les heures suivantes ;
§ 100% c'est-à-dire un double salaire, pour les
heures supplémentaires prestées les jours de repos hebdomadaire
ou les jours fériés légaux.
Ø Les primes ou gratifications
Il faut distinguer deux sortes de gratification :
1. La gratification complément de
salaire
Elle doit répondre à trois
critères :
§ La généralité de versement
§ La constance
§ La fixité (par exemple : le 13e mois, la
prime de vacances) elle a alors un caractère obligatoire.
2. La gratification de
libéralité
Elle a un caractère bénévole (par
exemple : une prime exceptionnelle, un bonus) et est facultative.
3. Les avantages complémentaires
On peut distinguer trois types d'avantages qui constituent le
« hors salaire » :
Ø Ceux dont bénéficie l'ensemble du
personnel (club sportif, centrale d'achat) ;
Ø Ceux qui sont attribués de manière
sélective (automobile, voyages, logement, etc...) ;
Ø Enfin les avantages sociaux (par exemple : le
complément aux prestations de sécurité sociale, la
garantie de salaires pendant une certaine durée).
Ø Le hors salaire a pris une importance croissante dans
le « paquet salarial ».
4. Les titres restaurant et C.E.S.U
Ils ont un caractère facultatif pour l'employeur, du
moment que celui-ci satisfait à la demande au moins cinq salaries
d'avoir à leur disposition un local aménagé pour prendre
leurs repas.
Ces titres de restaurant (tickets ou bons d'achat à
valeur unitaire permettant d'acquitter en tout à la partie, le prix d'un
repas) sont achetés par l'employeur à un organisme et revendus
aux salariés à un moindre prix ; plus récent, le
C.E.S.U (chèque emploi service universel) connait un succès
croissant.
5. Les remboursements de frais personnels
Ils sont possibles sous deux formes :
Ø Le remboursement intégral des frais sur
justificatif
Ø Le versement d'allocations forfaitaires ; ils
sont strictement encadrés.
Différentes sources sont à leur origine,
notamment les textes légaux (en ce qui concerne le remboursement de 50%
du titre de transport en région Parisienne et depuis 2009 en province,
les conventions collectives, les accords collectifs et les usages et parfois le
contrat de travail12(*).
I.1. 3.3.LA
FORMATION
Toute organisation dispose d'un patrimoine de
compétences qu'elle doit entretenir et faire évaluer au rythme
des évolutions technologiques et de ses besoins. La formation est une
condition indispensable à l'amélioration des performances. La
formation est un investissent immatériel d'un type particulier. La
mesure de son efficacité est complexe, car elle n'a pas toujours un
impact direct et mesurable.
La formation est un facteur de flexibilité pour
l'organisation et de promotion pour le salarié, mais elle peut
être une source de conflits si elle suscite des espoirs qui ne se
concrétisent pas13(*).
Les programmes de formation sont extrêmement importants
pour le personnel. La formation prépare les employés à
s'adapter précisément aux exigences immédiates de leurs
fonctions.
On peut aussi définir la formation comme
étant :
§ Une manière d'amélioration la
qualité et de la capacité nécessaire d'un travailleur.
§ Elle consiste à enseigner à un
employé les connaissances et les compétences nécessaires
à l'exécution de ses fonctions courantes.
La formation professionnelle est généralement
adoptée pour des personnes exerçant déjà une
activité professionnelle et souhaitant accroitre leurs
compétences.
I.1. 3.3.1. Objectifs de la formation
La formation a pour but d'assurer aux agents une adaptation
aux technologies nouvelles de travail. La formation est un facteur
d'accroissement de la productivité des travailleurs à leur poste.
Elle est donc un facteur d'amélioration des performances
générales de l'Agence.
La formation renforce les compétences acquises et
développe de nouvelles aptitudes qui pourraient se révéler
utiles à l'avenir.
Ainsi, les principaux objectifs visés lors de la formation
à l'entreprise sont :
· Assurer l'adéquation entre les capacités
et les connaissances des employés ;
· Adapter les employés à des taches bien
déterminés et au changement dans emplois ;
· Maintenir un degré de compétence
nécessaire au progrès de l'organisation ;
· Favoriser l'efficacité de tous les nouveaux
employés par une meilleure utilisation du matériel et des
équipements et une réduction des accidents et des
départs ;
· Contribuer au programme d'expansion et à la
politique d'acquisition de ressources humaines ;
· S'adapter aux exigences de l'environnement toujours
changeant.
I.1. 3.3.2.
Détermination des besoins en formation
La détermination des « besoins en
formation » repose sur l'interrogation du personnel et sur celle du
poste de travail. Selon A. ERALY l'enquête auprès du personnel
permet d'appréhender les besoins qui ne ressortissent pas exclusivement
du bon exercice de la fonction14(*).
Cette détermination des besoins actuels doit être
complétée par une évaluation des besoins
prévisionnels de formation en fonction du plan et des profils de
carrière.
I.1. 3.3.3. Les
différents types de formation :
Ø La formation professionnelle : est une
initiative qui prend de plus en plus d'ampleur dans le cadre de l'entreprise.
En effet, elle devient un pilier essentiel dans le développement
des entreprises et leur adaptation face aux mutations des organisations et du
marché ;
Ø Elle concerne les chefs d'entreprise, les salaries
ainsi que les professionnels exerçant leurs fonctions dans multiples
domaines. La formation professionnelle concerne tous les partis donc
aussi bien l'employeur que l'employé.
Il existe schématiquement trois types de
formations :
1. La formation interne
Elle consiste de former les agents au niveau interne de
l'entreprise en faisant recours soit à l'expérience des anciens
ou doyens de l'entreprise, soit à un expert extérieur pour former
au sein de l'entreprise.
2. La formation Externe
Cette dernière consiste à faire déplacer
les agents de l'entreprise vers une organisation externe ou dans un autre pays,
mais disons que celle-ci nécessite un coût élevé que
la première.
3. La formation à distance en ligne (Learning)
L'apprentissage via internet est une méthode qui
consiste à enseigner une formation en utilisant une plateforme
informatisée Learning management system (LMS). Le principal avantage de
ce type de formation est qu'elle permet au stagiaire de suivre son
apprentissage à son rythme et selon ses disponibilités. La
plateforme LMS offre une interactivité spécifique qui facilite
l'assimilation de l'information15(*).
I.1. 3.4.LA COMMUNICATION ET L'INFORMATION
I.1. 3.4.1. LA COMMUNICATION
a) Notions et Buts
La communication est le partage de l'information entre les
membres d'une organisation. Elle permet aux gestionnaires de réunir les
renseignements nécessaires à l'identification des
problèmes et à la prise de décision, d'informer les
employés des actions à entreprendre et de se renseigner sur
l'évolution du travail effectué par les employés.
Ainsi, le but premier de la communication est d'offrir aux
managers et aux employés les éléments d'information et de
compréhension qui leur permettront d'accomplir leurs tâches au
mieux avec un maximum de motivation.
Le second but de la communication consiste à persuader
les autres d'adhérer aux objectifs qui sont formulés.
b) Types de communications
On distingue deux catégories de
communications :
1) La communication interne
Selon de nombreux auteurs, la communication interne est
l'ensemble des flux d'information à l'intérieur d'une
organisation.
Mais on peut avancer avec Claude
Duterme qu'elle se réfère de plus en plus ces
dernières années à une dimension plus construite, une
action volontaire au sein de l'entreprise ; la gestion de l'information et dans
sa version la plus élaborée la recherche de consensus autour de
ce qu'on appelle la culture d'entreprise16(*) »
Dans sa composante managériale, la communication
interne a pour rôle d'encourager les compétences d'écoute,
de faire circuler l'information, de promouvoir l'esprit de coopération,
en un mot de développer le sens du collectif. Autrement dit, Sans une
réelle communication interne, l'organisation se transforme en champ
libre des rumeurs, parfois incontrôlables et nuisibles. Il y' a
alors beaucoup de bruit, mais peu de fruits.
2) La communication externe
Enfin, il existe un canal de communication dont le
récepteur est à l'extérieur de l'entreprise ; ce canal
représente une activité très délicate et
très importante pour le succès de l'entreprise. Il s'agit de
partage des informations entre l'entreprise et ses partenaires (clients,
fournisseurs, banques, l'Etat, etc.)
c) Les voies et formes de
communication
La communication peut être verbale, c'est-à-dire
utiliser un code composé de mots que l'on peut écrire ou
prononcer. Elle peut aussi être non verbale, c'est-à-dire inclure
tous les comportements de l'individu, soit des postures, des gestes, des
attitudes, ou encore des codes reposant sur des couleurs ou des sons.
Parlant de la forme de communication, Il y a trois formes de
communication :
v La communication vers le bas
La communication vers le bas s'adresse à l'ensemble des
salariés. Elle part du haut de la pyramide hiérarchique vers les
employés et les ouvriers. C'est la communication du « haut
vers le bas » elle a pour but de diffuser les informations
réglementaires : règlement intérieur, mesure de
sécurité ; résoudre les conflits internes et
informer, expliquer un projet à l'ensemble du personnel.
Les moyens utilisés dans ce type de communication
sont :
· Le journal,
· La lettre interne,
· Les notes de service,
· Les panneaux d'affichage.
v La communication vers le haut
La communication vers le haut, elle part des salariés
pour remonter vers la hiérarchie ou la direction. C'est la communication
dite du « bas vers le haut » elle peut être
provoquée et organisée par les syndicats ou tout le
comité, comme elle peut être spontanée. Elle permet de
vérifier et détecter d'éventuelles anomalies en
matière de communication interne dans l'entreprise et faire remonter par
la suite à la direction les réclamations et les attentes des
salariés, à travers un dialogue et une écoute active.
Ce type de communication peut passer par la forme de dialogue
de réunion d'expression, des lettres ouvertes.
v La communication horizontale
Elle favorise l'échange de l'information entre les
différents acteurs de l'organisation, elle a pour objectif
d'intégrer à la prise de décision et surtout à
l'action de partage de connaissance entre les différents acteurs d'une
entreprise.
I.1. 3.4.2. L'INFORMATION
L'entreprise est un corps social vivant, la circulation de
l'information est sans aucun doute un élément vital de ce corps
social ; c'est l'un des principaux éléments structurants de
l'organisation. Elle a surtout un rôle essentiel dans le processus de
prise de décision tant niveau des décisions
opérationnelles quotidiennes qu'au niveau des grandes décisions
stratégiques. L'information a également un rôle dans la
compréhension de ce qui se passe à l'intérieur et à
l'extérieur de l'entreprise.
v Les risques dans la circulation de
l'information
- Ralentissement
- Déformation
- Utilisation comme instrument de pouvoir
- Concurrence interne vis-à-vis de la diffusion
d'information.
I.1.3.5. L'EVALUATION ET LES SANCTIONS
I.1.3.5.1. L'EVALUATION
Chaque agent d'une entreprise fait l'objet d'une
évaluation régulière qui vise :
· À mesurer ses performances professionnelles ;
· À sanctionner ses résultats.
L'évaluation intervient aux échéances
suivantes :
Ø À la fin de la période d'essai
lorsqu'elle est prévue dans le contrat de l'agent ;
Ø À la fin de chaque période
d'activité ;
Ø À la fin du contrat, s'il est à
durée déterminée.
En particulier, l'évaluation en fin de période
d'essai confirme ou non l'engagement définitif de l'employé
recruté.
Quant à l'évaluation en fin de période ou
en fin de contrat ; elle permet surtout de récompenser les plus
méritant, de sanctionner les performances médiocres et de guider
les choix en matière de formation et de promotion du personnel. Elle
doit aussi permettre d'améliorer les critères
d'appréciation de postes de travail et les critères de
sélection pour les recrutements ultérieurs.
Les différentes méthodes
d'évaluation du personnel
L'évaluation annuelle du personnel est la plus
utilisée par les entreprises. Elle est indissociable de l'entretien
annuel d'évaluation qui se déroule dans le mois qui suit
l'évaluation. L'évaluation annuelle du personnel concerne
l'ensemble des employés, du simple salarié à temps partiel
au cadre dirigeant.
Ø Elle permet de :
Ø Faire un bilan sur l'année de travail
passée ;
Ø Parler des attentes du salarié et de
l'entreprise ;
Ø Discuter des perspectives
d'évolution ;
Ø Fixer les objectifs pour l'année à
venir.
Selon la catégorie du personnel, deux méthodes
d'évaluation sont possibles :
· L'évaluation par lettre d'objectifs
assignés ;
· L'évaluation selon des critères
généraux.
1. L'EVALUATION PAR LETTRE D'OBJECTIFS
ASSIGNE
La méthode « d'évaluation par lettre
d'objectifs assignés » est indiquée pour le personnel cadre.
Pour ce type d'évaluation, le processus est conduit en 2 étapes
:
Ø Le1er entretien (ou
entretien initial) est fait au début de la période pour :
ï Déterminer dans la lettre individualisée,
les objectifs à réaliser (les sources d'informations sont les
rapports, le budget, le programme d'activités, etc.);
ï Prévoir les moyens qui seront mis à sa
disposition,
ï Discuter les critères de mesure de performance
;
Ø Le 2ème entretien
(ou entretien final) est fait en fin de période
d'activités pour :
ï Apprécier ses résultats obtenus et
ï Valider les appréciations proposées par
le supérieur hiérarchique.
Entre les deux étapes, chaque agent peut, à
la fin du premier semestre par exemple, apprécier le niveau de
réalisation des objectifs qui lui ont été assignés
; s'il constate de lui-même qu'il enregistre un retard sur l'atteinte de
ses objectifs, il doit prendre les dispositions nécessaires pour
améliorer ses performances ou convenir avec son supérieur
hiérarchique de la révision à temps des objectifs
concernés : cette pratique est désignée sous le nom d'
« auto-évaluation ».
L'évaluation est faite au moyen d'une lettre
d'objectifs et d'une fiche d'évaluation
établies pour chaque agent et adaptée à chaque
catégorie (personnel-cadre et personnel non-cadre). La fiche est remplie
en début et en fin de période de référence :
ü D'abord, par l'agent lui-même (état civil,
situation de carrière) et l'ASA qui fournit les données
administratives (nombre de jours d'absence dans l'année, jours de
formation et de séminaire, autres événements, etc. ;
ü Ensuite, au cours des entretiens (entretien initial,
entretien final) avec le supérieur hiérarchique pour
arrêter les objectifs et apprécier les résultats ;
ü Et enfin, par le DG pour valider la
régularité du processus d'évaluation.
L'agent concerné peut mentionner ses commentaires dans
la fiche d'évaluation qui lui est présentée au cours de
l'entretien avec son supérieur hiérarchique. Il doit viser la
fiche d'évaluation pour confirmer qu'il a eu connaissance de
l'appréciation de son supérieur hiérarchique. En cas de
désaccord, sur l'appréciation des résultats obtenus,
l'avis du DG est sollicité.
2. L'EVALUATION SELON DES CRITERES
GENERAUX
L'évaluation selon des critères
généraux convient au personnel non-cadre, en particulier, le
personnel de soutien. Ces critères doivent être exposés
à l'agent et les bases d'évaluation doivent lui être
expliquées au début de la période de
référence (lors du 1er entretien).
Les modalités d'application de cette méthode
comprennent également deux étapes comme dans la méthode
ci-dessus à la seule différence qu'il ne s'agit pas d'objectifs
mais plutôt de critères dans le style : assiduité,
ponctualité, efficacité, application, comportement, rendement,
discipline, aptitude à travailler en équipe, etc.
L'évaluation est faite également au moyen de
fiche d'évaluation (ou de notation). La fiche est remplie en deux
étapes comme dans la méthode précédente dans les
mêmes conditions.
I.1.3.5.2. LA SANCTION
La sanction est la conséquence morale d'un acte,
châtiment ou récompense. Elle est une peine ou récompense
prévue pour assurer l'exécution d'une loi. La sanction en termes
ordinaire est synonyme de punition, de châtiment infligé à
quelqu'un pour une faute commise, une infraction dont il serait
victime17(*).
De la manière générale, on distingue deux
types de sanctions dans l'entreprise : les sanctions positives et les
sanctions négatives
Les sanctions positives peuvent comprendre
:
- Une promotion à un poste de niveau supérieur
;
- Une formation dans un domaine précis ;
- Une augmentation de salaire ;
Les sanctions négatives peuvent comprendre
:
§ Une rétrogradation à un poste de niveau
inférieur ;
§ Un non renouvellement du contrat s'il est à
durée déterminée
Schéma n°02 : synoptique des
sanctions négatives
Antécédent
Comportement indésirable
Punition ou sanction négative
La diminution à court terme de la fréquence du
comportement
La crainte duchef
Uncomportement agressif etperturbateur
Une réactionémotionnelleindésirable
Baisse demotivation quientraine une pertede
créativité
L'absentéisme
Le retour à terme du mêmecomportement
Lorsqu'une sanction poursuit comme objectif
éradication du comportement indésirable et respect les normes
administratives, elle est considérée comme positive dans la bonne
gestion des ressources humaines.
Par ailleurs, il existe des punitions qui ne respectent pas
les procédures administratives de la punition. De ce fait, elle ne
concourt à la bonne gestion des ressources humaines. D'où un
argument que l'on évoque contre l'usage de la punition positive. C'est
d'effets négatifs
Schéma n°03 : Hiérarchisation de
la procédure des sanctions
La réprimande verbale
Lettre de mise en explication
Lettre de demande d'explication
Lettre de blâme
Lettre de mise à pied pour quelques jours avec
suppression de certains avantages sociaux
Lettre de mise à pied à durée
déterminée sansrémunération
Licenciement définitif
Source : Notes de cours de gestion de GRH
Pour arriver à limoger un personnel, la gestion des
ressources humaines exige que l'on puisse respecter la hiérarchie des
sanctions ci- haut. Il sied de noter que la sanction est au prorata de
l'ampleur du comportement indésirable.
I.1.3.6. GESTION DES CONFLITS
La capacité à gérer les conflits est
l'une des compétences que doit posséder un manager.
1. Définition
Le terme conflit désigne une situation de
désaccord ou d'antagonisme entre, résultant de la perception d'un
différend en matière de ressources, d'objectifs ou d'enjeux et
engendrant des comportements de perturbation ou de résistance.
2. Différentes conceptions du
conflit
Trois conceptions du conflit professionnel sont à
considérer :
ü La conception traditionnelle ;
ü La conception humaniste ;
ü La conception interactionniste.
a) La conception traditionnelle du conflit
C'est l'approche la plus ancienne qui domine jusqu'au milieu
des années 1940. Elle affirme que le conflit, naturellement
néfaste, doit être évité, car il met en
lumière un dysfonctionnement de l'entreprise. Il est synonyme de
violence, de destruction et d'irrationalité. La direction de
l'entreprise doit s'employer à l'éradiquer.
b) La conception humaniste du conflit (fin
des années 1940 jusqu'au milieu des années 1970)
Cette conception soutient que le conflit représente un
élément naturel et inévitable de la vie de l'entreprise et
qu'il n'est pas nécessairement mauvais, mais possède au contraire
un potentiel · de se transformer en une force positive susceptible de
contribuer à l'amélioration des performances. Puisqu'il est
inévitable, il faut apprendre à l'accepter.
c) La conception interactionniste du
conflit
Considérée comme la plus récente, elle
confirme non seulement l'aspect potentiellement positif du conflit, mais
suggère même qu'il est absolument indispensable pour garantir
l'efficacité de l'entreprise ou de ses équipes. Cette approche va
jusqu'à encourager un niveau minimum de conflit, au motif qu'une
entreprise harmonieuse, paisible et sans histoires, court le risque de sombrer
dans l'apathie et de ne plus répondre aux impératifs du
changement et de l'innovation.
3. Conflit et performance de l'entreprise
L'approche interactionniste n'implique pas pour autant que
tous les conflits soient bénéfiques. Certains contribuent
à la réussite de l'entreprise ; ce sont des conflits
fonctionnels, aux effets constructifs. D'autres l'empêchent d'atteindre
ses objectifs ; ce sont des conflits dysfonctionnels, aux effets
destructifs.
Il faut cependant souligner que la frontière entre le
caractère fonctionnel et dysfonctionnel n'est pas toujours nette. La
fonctionnalité et la dysfonctionnalité sont donc une affaire de
contexte et de jugement.
4. styles de traitement des conflits
Kenneth Thomas a établi que dans les situations
conflictuelles Interpersonnelles, il convient en premier lieu de
déterminer les intentions de l'autre, et donc de s'interroger sur les
raisons qui le pousse à rechercher le conflit, afin d'être en
mesure de contrer le comportement. La nature de cette réaction
dépend de la coopérativité ou de l'assertivité du
sujet.
La coopérativité caractérise l'individu
qui tente de régler un conflit en satisfaisant les intérêts
de l'autre. L'assertivité caractérise à l'inverse celui
qui cherche à satisfaire prioritairement ses propres
intérêts.
Thomas a identifié quatre techniques de traitement des
conflits, plus une cinquième qui combine les quatre premières
:
a) Esquive (individu non assertif et non coopératif) :
stratégie indiquée lorsque le conflit est insignifiant, que les
esprits sont échauffés et qu'il faudra beaucoup de temps pour les
apaiser, ou que l'instabilité potentielle découlant d'une
décision autoritaire excède les bénéfices
résultant de la résolution du conflit.
b) Accommodation (individu non assertif et coopératif):
stratégie qu'il faut lorsque l'objet du conflit vous importe assez peu,
ou que vous souhaitez conforter votre crédit en prévision de
difficultés ultérieures.
c) Compétition (individu assertif et non
coopératif): lorsque vous devez résoudre rapidement un
problème important qui vous oblige à entreprendre des actions
impopulaires, et que l'adhésion des autres n'est pas indispensable.
d) Compromis (assertivité et
coopérativité moyennes): lorsque les parties qui s'opposent sont
de forces à peu près égales, qu'il est souhaitable de
trouver une solution temporaire à un problème complexe, ou que
les contraintes de' temps exigent un règlement rapide.
e) Collaboration (assertif et coopératif): lorsque les
parties cherchent sincèrement à ne léser personne, et que
le problème posé est trop important pour se contenter d'un
compromis.
5. Faut-il traiter tous les conflits ?
Tous les conflits ne méritent pas l'attention du
manager. Certains ne valent pas la peine d'être résolus ; d'autres
sont impossibles à résoudre. L'esquive pourrait dès lors,
apparaître comme une solution de facilité
Choisissez soigneusement les batailles dans lesquelles vous
vous engagez, et réservez vos efforts à celles qui comptent
vraiment.
CHAPITRE DEUXIEME.
PRESENTATION ET DESCRIPTION DU CADRE D'ETUDE
Dans ce chapitre, nous focalisons notre analyse comparative
des activités de la gestion des ressources humaines telle
qu'appliquée dans les deux entreprises de notre cadre empirique du
secteur de la télécommunication cellulaire, incluant une
identification des principaux acteurs et des leurs positionnement dans la
sphère des entreprises en RDC. Notre objectif majeur consiste à
présenter les principales stratégies utilisées dans la
gestion des ressources humaines au sein de ces sociétés sous
l'analyse de l'approche SWOT.
II.1. Présentation de notre champ
d'investigation
Cette partie illustre les deux entreprises sous examens,
Africell Rdc et Orange Rdc qui évoluent dans le secteur de la
télécommunication congolaise, fonctionnent conformément au
prescrit du nouveau code de travail de travail (N°15/2002 du 16
Octobre 2002 portant code du travail et la loi N°16/010 du juillet 2016
modifiant et complétant la loi n°01-2022).
Depuis deux décennies, la RDC connait une florissante
croissance en réseau de télécommunication due à la
libération de ce secteur, plusieurs entreprises ont trouvés un
marché potentiellement riche et non exploité aussi pour le
secteur de micro finance que celui de la téléphonie cellulaire
malgré la situation d'instabilité socioéconomique et
politique que caractériser la RDC. Ces entreprises ont pris le risque
d'oser investir dans un pays sorti de la guerre et fragile dans la
stabilité des institutions.
C'est dans cette optique que nous avons décidé
de mener une réflexion sur l'analyse comparative des activités de
gestion des ressources humaines au sein de ces deux entreprises de la place qui
ont acceptée, investir en RDC dans un contexte complexe de la vie des
institutions du pays. Malgré cet état des choses, il est de
coutume que le fonctionnement des entreprises soit voué aux respects des
lois du pays, en matière du travail, c'est le code du travail qui est le
document de référence en matière.
II.1.1. PRESENTATION DE LA SOCIETE AFRICELL-RDC
II.1.1.1. Historique.
Africell-Rdc a été créée en 2012
en RDC, cette société est 'une extension du Groupe
Africell-Holdind qui a son siège aux USA en new jersy.
Elle a obtenu sa licence en République
démocratique du Congo en 2004, mais doit attendre 2010 pour se voir
attribuer une fréquence, en juin 2012 pour se lancer en se positionnant
sur une offre Low-lost avec le slogan « le réseau
du peuple »
Depuis 2012, africell-Rdc détient une licence 2G
(900/1800Mhz) pour une durée de 20 ans, ainsi qu'une licence 4G, obtenu
auprès de l'Etat congolais pour une 17 million de dollars
américains.
Depuis fin 2012, Africell Rdc détient une licence 2G
(900/1800Mhz) pour une durée de 20 ans, ainsi qu'une licence 3G, obtenue
auprès de l'Etat congolais pour 16millions de Dollars
américains.
Depuis 2014, Africell-Rdc compte 15millions d'abonnés
actifs, 2 ans après la date de son lancement, alors que
l'opérateur ne couvre que dans quelques régions de la
République démocratique du Congo.
II.1.1.2. Localisation
Situé au nord Sud de la ville de Kinshasa, au N°25
de l'avenue de la justice quartier Croix-Rouge au croisement du boulevard du 30
juin et de l'avenue de la presse Gombe-Kinshasa. La direction General, le
service des finances, les ressources humaines occupent l'immeuble OMMO-INVEST.
La société à plusieurs centres d'activités dans la
ville de Kinshasa notamment à l'UPN, limete, Rond-point Ngaba, N'djili,
Lemba, Matete, Victoire et Gombe.
Le réseau à l'ambition de
couvrir toutes les 26 provinces du pays. C'est ainsi qu'il a divisé le
pays en 5 sièges :
ü Grand Kinshasa : qui contrôle les provinces
de Kinshasa, Equateur et Bandundu avec siège Kinshasa.
ü Grand Kasaï, qui comprend les provinces du
Kasaï-Oriental et Oriental avec siège se trouve à
Mbuji-Mayi.
ü Katanga, dont le siège se trouve à
Lubumbashi
ü Grand Kivu, qui englobe les provinces du Nord-Kivu, Sud
Kivu, Maniema ainsi que la province Orientale,
ü Kongo Central, dont le siège se trouve
àMatadi.
Le réseau Africell compte cent quatre-vingts (300)
sites dans la ville de Kinshasa, son Swich est relié avec ses 60
différentes BTS par faisceau hertzien terrestre.
II.1.1.3. Forme juridique
Elle est une société anonyme immatriculée
sous le numéro NRC 47889, Id. Nat.N35842, ce qui lui confère le
droit de poser ses actes qualifiés commerciaux sur toute
l'étendues de la RDC, dont l'exploitation du réseau de
télécommunication GSM et aujourd'hui UMTS.
II.1.1.4. Services ou Activités offerts par
Africell-Rdc
Le réseau fournit plusieurs services dont
voici :
- La télécommunication
- Sphore : vente des téléphones mobiles
- Le data
- Courts messagers : sms
- Service de porte-monnaie électroniques
Schéma N°4 Organigramme
d'Africell-Rdc
Senior Manager HR
Senior Manager BSU
Chief Technical Officer
Chief Finance
Officer
Chief Regional Officer
Director
Mar/com
Chief ExcutiverOfficerInterim
Chief ExcutiveOfficer
Source :
Directions Humaines Africell-Rdc 2023
II.1.1.5 MANUELS DE RESSOURCES HUMAINES
AFRICELL
Les politiques exprimées dans ce manuel sont conformes
à la loi congolaise, le code du travail et le règlement
intérieur d'Africell RDC visé par l'inspection du travail. Cela
implique que le défaut de suivre les procédures sera
automatiquement constitué en une faute qui peut conduire à des
mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement.
Les dispositions contenues dans le manuel des ressources
humaines s'appliquent à tous les employés sous contrat avec
AFRICELL. Les employés contractuels sont
ci-aprèsdénommés « employés »
dans ce manuel, AFRICELL RDC est appelée `' l'institution'' ou
« Société ».
Objectifs du manuel
ü Promouvoir l'application uniforme des politiques de
ressources humaines.
ü Féliciter le dialogue ouvert entre la direction,
le bureau des ressources humaines et les employés de l'institution.
ü Communiquer les normes de la société, de
procédures de conduite et de discipline à tous les
employés.
1. Le Recrutement.
« Le processus de recrutement commence quand une
vacance est attendue, quand une vacance inattendue produit dans l'organigramme
de l'institution ou quand un nouvel emploi est créé avec
l'approbation du directeur General.
A cet effet, lorsqu'un poste devient vacant ou un nouveau
poste est créée, le chef du département concerné
doit remplir Un formulaire de vacance (à envoyer aux
RH) et de joindre la justification nécessaire. Ce dernier dûment
rempli, doit être signé par le chef de service concerné et
le Directeur du département.
Deux cas sont distingués :
· La Direction générale, par rapport
à sa planification décide de crée un nouveau poste,
· Le chef de service et superviseur trouve un besoin de
personnel dans son département.
Une fois les critères réunis, in comité
de sélections composées de trois membres du personnel est
créé pour étudier les dossiers conformément au
profil et exigences du poste à pourvoir.
Le rôle du comité de sélection est
d'examiner les CV et/ou d'applications, de déterminer la liste de
candidats pour des entretiens, la conduite des entretiens, préparer une
liste pour la deuxième entrevue si nécessaire et finalement
décider de la sélection du candidat à êtrerecommande
pour l'emploi aux Directeur General pour son approbation.
Sélection et intégration
Ainsi, intervention la phase de l'organisation ou
l'intégration du nouvel employé au sien de l'entreprise.
L'orientation avant la signature d'un contrat permet une intégration
harmonieuse du nouvel employé et lui permet de comprendre les objectifs
de la position, la structure, l'organisation de l'institution, et
procédures des humais, y compris ceux du poste pour lequel il doit
être engagé.
Contrat de travail
Si le poste offert est un poste permanent, le candidat se
verra offrir un contrat à durée indéterminée, avec
une clause d'essai. Si le poste offert n'est pas permanent, le candidat se
verra offrir un contrat à durer détermine dont la durée
dépendra de l'étendu des devoirs qui lui sont
assignées.
La période d'essai
La période d'essai est fixe selon la catégorie
de personnel à) laquelle appartient le salarie ;
1. PE : un mois ;
2. PM: 3 mois
3. PC : 3 mois à 6 mois selon les
cas.
2. Gestion des dossiers des
employés
2.1. Règlement général des
employés
Étant donné la nature de ses activités,
tous les employés sont tenus au secret professionnel. Plus
précisément, les agents des ressources humaines qui ne devraient
pas, en aucune circonstance, divulguer des informations contenues dans le
dossier personnel d'un employé à une personne non autorise.
Indépendamment des règles imposées par le secret
professionnel, les d'AFRICELL-RDC sont lies par l'obligation
de secret et de discrétion à l'égard de tous les fait
portés à leur connaissance dans le cadre de leur travail ou en
relation avec l'exercice de leurs fonctions professionnelles.
Toute communication 0 des personés extérieures
à l'administration d'AFRICELL-Rdc, y
compris les journalistes, agent d'assurance, ou des solliciteurs est
strictement sous réserve d'une approbation explicite et préalable
du directeur général.
3. Contenu des dossiers du personnel
De quoi est compose les dossiers de l'agent chez Affricell
Rdc, le directeur des ressources humaines est tenu de disposer d'un registre ou
il dépend individuellement la situation statuaire de chaque
employé engagé chez Africell-rdc. Le bureau des ressources
humaines doit tenir des registres des employés organises.
· Lettre de motivation
· Curriculum vitae ou CV
· La photocopie des diplômes
· Photocopie de la carte de demandeur d'emploi
· Le contrat de travail et tous les avenants
· Description du poste signé par le salarie et
son/sa superviseur direct
· Copies de la pièce d'identité jointe au
dossier
· L'extrait du cassier judicaire
· Les attestations de service rendu
· Certificat médical d'aptitude au travail
· Les photocopies des documents de preuve des relations
familiales (certificat de mariage, certificats de naissance pour les
enfantent)
· Photocopie de la carte de sécurité
sociale
· Toute lettre disciplinaire (avec la signature de la
réception employée reconnaissant de la terre)
· Reconnaissance de la réception du MPP
· Reconnaissance de la réception du
règlement d'entreprise.
Définition des
emplois, attributs et responsabilités
Il s'agit bien de la description du poste qui est une phase
importante dans le processus d'engagement d'un employé, ceci permet
à définir les compétences y appropriées pour
accuser le poste. Chaque employé doit recevoir une copie de sa
description de travail, et elle doit être et déposée dans
les dossiers des employés dans le bureau des ressources humaines.
4. Rémunération et avantages
Le salaire de chaque employé est
déterminé sur la base de :
· Système d'administration des salaires pour
assurer l'équité avec les autres salaires,
· Position et responsabilités,
· Expérience, formation et éducation,
· La fixation du salaire de départ devra
dépendre de la grille barémique de la classification des
emplois.
L'employeur doit payer les salaires une fois par mois, au plus
tard le 30eme jour du mois. Le salaire doit être paye en francs congolais
ou en dollars américains convenue entre la direction et les
employés.
Calcul des salaires doit appliquer le taux de change de la
banque centrale de la journée avant le paiement des salaires.
5. Sécurité, hygiène sur le
travail
Il est convenu que la responsabilité première en
matière de sécurité et hygiène des travailleurs
incombe à l'employeur. Il est constitué d'un comité de
sécurité, d'hygiène et d'embellissement : il a pour
mission de concevoir, de corriger et d'exécuter la politique des
accidents de travail et des maladies professionnelles ; de stimuler et de
contrôler le bon fonctionnement des services de sécurité et
de sante du travail.
Ce comité est composé de la manière
suivante :
· Un agent des Ressources humaines,
· Un agent de la Direction technique,
· Un délégué syndical,
· Un employé autre.
Un minimum de trois personnes est requis, parmi lequel un
délégué syndical, pour que le comité puisse statuer
valablement.
6. Perfectionnement professionnel et évaluation
du rendement de l'employé et motivation.
Le Bureau des ressources humaines est chargé
d'organiser une formation des ressources humaines pour chaque nouvel
employé à sa première journée au travail. La
formation doit inclure les politiques et les principes de ce manuel et
le MPP. Bureau des ressources humain doit également organiser des
formations techniques pour chaque nouvel employé dans le
département ou il/ elle travail.
Évaluation du
rendement de l'employé
L'évaluation des performances permettra la surveillance
de la qualité du travail d'un employé et il servira aussi d'un
thermomètre pour les besoins de formation des employés en autre,
l'évaluation aidera dans le choix des employés pour servir les
intérims et dans l'avancement (promotion). L'évaluateur doit,
à tout moment être en mesure de justifié son
évaluation de l'employé. L'évaluation est annuelle, compte
tenu de la jeunesse de notre institution, et nature de nos activités,
nous instituons de fin d'année.
7. Formation du personnel
Le Bureau des ressources humaines est chargé de
planifier la formation du personnel en collaboration avec la direction. Le
Bureau de ressources humaines doit développer une bibliothèque
physique et électronique des documents de formation ainsi que
constamment rechercher des conférences et séminaire de formation
disponibles pour le personnel. Les thèmes de formation devenir inclure
le principe des micros finance, les contrôle internes, la gestion du
personnel, gestion commerciale, évaluation de l'employés, service
à la clientèle, la discipline et la formation spécifique
à chaque département, etc. Formation sur l'orientation doit
être donné une description du travail à faire, les
séquences spécifiques et y compris la procédure pour la
performance.
8. Sanction disciplinaire
Mesure disciplinaire : se refera à une mesure
prise par l'employeur à la suite d'un acte par le salarie qui est
considère comme un délit conformément au règlement
intérieure d'Affricell RDC et selon le code du travail la mesure prise
contre le salarie peut avoir des conséquences liées la
fréquentation de l'employé au travail son rôle sa
carrière et son salaire
Tenant compte de la gravite de la faute sa
répétition dans une période temps spécifiée
et ses répercussions sur fonctionnement global de l'institution le
salarie est soumis à des sanctions suivant (article54 du code du
travail)
· Un blâme ;
· Une réprimande ;
· Licenciement avec préavis ;
· Licenciement sans préavis ;
· Voilà autour quoi s'articule la pratique de
ressources humaine
ChezAffricell RDC partant des différentes
activités initiales y relative qu'applique la fonction ressource
humaines ;
· Conforment à notre mythologie de travail, nous
allons essayer de prélever ;
· Les forces, les faiblesses les opportunités et
les de défis de la parque RH chez affricell
a. les forces de la pratique RH chez
affricell
· La conformité à la loi et aux
dispositions règlementaires en la matière ;
· Le caractère impersonnel de l'activité
RH ;
· La flexibilité par rapport aux
réalités vécues,
b. les faiblesses de la pratique
· Pas de comité de sélection et d'interview
· Pas d'induction
· Pas de remise du job description à
l'engagement :
Chaque employé devrait recevoir une copie de la
description de son travail, qui est signée et déposée dans
son dossier au bureau de ressources humaines un duplicata de la description du
poste signé devrait lui être retourne pour son dossier personnel
· Pas conservation électronique des dossiers de
candidats (voir des logiciels) :
· Un mode électronique standard de conservation
des dossiers (voir le gouvernement)
· Pas de grille salariale conformément aux
règles de la classification d'emplois :
· La fixation du salaire à l'embauche des
négociations de chaque agent
À la fin de l'année aucun commuté
d'évaluation n'est créé avec comme missions d'analyser les
résultats des évaluations et faire de recommandation au DG au
début de l'Anne suivante.
Aucune commission de nomination n'est mise en place pour
déterminer le critère d'évaluation des employés
à nominer. Pas des cadeaux en espèce et en nature sont remis aux
agents.
À la fin de chaque année, les travailleurs `'
les plus méritants `' ne bénéficient pas d'un certificat
de mérite.
a. Les opportunités.
L'opportunité se présente pour essaye d'amender
ce manuel en vue de le rendre plus standard et chèrent conforment aux
mutations intervenues dans le secteur du travail suite à la
mondialisation.
b. Les menaces :
Environnement concurrentiel du contexte interne de la RDC ne
favorise pas la mise en place d'un modelé type de la
délégation de ressources humaines chez Affricell-Rdc. Le au
regard des réalités institutionnelle, politique,
macro-économique, historique de la RDC.
II.1.2. PRESENTATION DE LA
SOCIETE VODACOM-CONGO
II.1.2. Historique
La société Vodacom-Congo,
créée en octobre 2001 sous la forme d'une société
à responsabilité limitée, SPRL en sigle,
est le fruit d'un accord de partenariat conclu entrevodacom international
LTD et congolaise Wireless Network (CWN) sprl, oeuvre
deMonsieur ABM. CONTEH, chairman de la
société.
Sans précèdent dans l'histoire des
télécommunications en République Démocratique du
Congo, son réseau cellulaire a démarré le 1er
Mai 2002, le réseau couvre 115 villes et agglomérations du
pays.
Après deux ans et demi d'activités,
Vodacom-Congo constitue la fierté du pays au vu de ses impressionnantes
réalisations accomplies en si peu de temps à savoir :
Une croissance figurant du nombre d'abonnés, plus de
trois millions d'abonnés en moins de 6 ans d'exploitation.
Une participation active à la création d'emplois
tant directs (plus de 500 travailleurs permanant et temporaires) qu'indirects
(des milliers d'emplois indirect) travers la sous-traitance de certains service
et travaux tel que le nettoyage, la sécurité, la maintenance et
la construction des sites, sans compter effet d'entrainement économique
crée par son activité (affrètement d'avions pour les
équipements, marches publicitaires, utilisation de consommables,
etc.).
Une contribution substantielle au budget de l'Etat à
travers et la parafiscalité, faisant de cette jeune
société l'un des plus grands contribuables.
II.1.2.2. Localisation de l'entreprise.
· Vodacom se localise dans quatre places
stratégiques dans la ville de Kinshasa.
· Vodacom place (comme sous le nom de
vodaplace par les habitués) se trouve dans la commune de la Gombe, le
long du boulevard du 30juin, en face de la direction générale des
migrations.
· VodacomCorporate Park (siège
social), situe sur le boulevard do 30juin en face du cimetière de la
Gombe au deuxième étage de l'immeuble de la société
» mobil »
· Vodacom house (département des
opérations) appelé aussi Vodahouse, se trouve sur l'avenue de la
justice dans commune de la Gombe et à côté des bureaux de
la commune.
· Vodacom square (direction commerciale)
appeler aussi vodasquare, situé sur l'avenue colonel Lukusa dans la
commune de la Gombe,) cote de station cobil (ex garage
IVECO)
II.1.2. Activités principales ou objet
social
L'objectif social de la société Vodacom-Congo,
est principalement l'exploitation de la télécommunication
cellulaire sur toute l'étendue de la république
démocratique du Congo. En dehors des services ordinaires de
réception d'appels et d'émission d'appels, vodacom Congo offre
d'autres services dont près de la moitie constituent des innovations
vodacom. Avec vodacom qui est le « leader dans le monde
cellulaire », le téléphone a cassé d'être
un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il remplit
désormais certaines fonctions au développement de nouvelles
applications tels que :
· Fax et data : permet de
nombreuses applications telles que l'envoi et la réception des fax et
l'utilisation du web avec toutes ses applications.
· Internet : permet de
réaliser une connexion à l'internet via un
téléphone portable GSM connectant une SIM
vodacom.
· Taux de change : pour
accéder au taux de change du jour, selon la place ou le lien de change
de votre choix. Faites « taux listes » puis envoyer au
4000, ensuite, faites par exemple taux BCC.
Sans vers E-mail :
service qui vous permet de recevoir ou de lire sur votre
téléphone mobile des-e-mail directement à votre
numéro de téléphone.
Consultation résultats Exetat par
SMS : application mise au point par Vodacom Congo pour
permettre à ses abonnés de consulter ou obtenir des
résultats des examens d'état par SMS.
· Opération Sim blanche ;
· Opération 081 pour la conservation des
numéros antérieurs ;
· Activation « fax et Data » pour
envoie des fax et transmission des données ;
· Activation GPRS ;
· Masquage du numéro ;
· Activation Roaming internationale ;
· Activation compte ceplay de recharge et d'achat via
le téléphone portable ;
· Activation Sim VADA-E ;
· Activation Sim cabine publique ;
· Vente téléphones.
ORGANIGRAMME DE
VODACOM-RDC
Sous-direction de ressources humaines Vodacom-RDC,
2023.
II.3. DES ASPECTS
GEOGRAPHIQUES, DEMOGRAPHIQUES ET ECONOMIQUES DE LA VILLE DE MATADI.
II.3.1. Situation géographique de la ville de
Matadi
Matadi est la ville portuaire et chef-lieu de la province du
Kongo-Central située à l'Ouest du pays entre la ville de Boma et
la cité de MbanzaNgungu avec une superficie de 145,133 km2
actualisée, soit 0,27% de la superficie de la province avec une distance
de 365 km de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique
du Congo.
Elle est limitée suivant l'arrêté n°
111/656/138 du 31 octobre 1959 portant création de 3 communes de la
Ville de Matadi de la manière ci-après :
- Au nord, par la rivière Mpozo qui la
sépare du territoire de Songololo dont à nos jours regorge une
grande partie de ses ménages ;
- Au Sud-est, par la République Soeur
d'Angola ;
- Au Sud-ouest, par la limite naturelle dont le fleuve Congo
qui, en son tour la sépare avec le territoire de Seke-Banza.
Il faudrait seulement la percevoir, Matadi est une ville
dominée par des reliefs montagneux avec une terre très
rocailleuse d'où l'origine de son nom.
II.3.2. Des aspects administratifs et
démographiques de la ville de Matadi
a) Division et organisation administrative
En tant que chef-lieu de la province du Kongo central, la
ville de Matadi est divisée en trois communes, découpées
en 17 quartiers, 95 cellules et 1676 avenues.
b) Population
Comme tout autre milieu urbain, la population matadienne
reste hétérogène. Elle est composée de nationaux de
toutes les provinces de notre pays ainsi que de quelques étrangers
venant de tous les continents.
Mais aussi, Il est à noter que, parmi les nationaux,
les tribus dominantes sont celle des Bakongo, il s'agit des : Bamboma,
Bayombe, Bamanianga, Bawoyo, Bantandu, Bandibu et autres. Ainsi la population
Matadienne se présente comme suite :
Tableau n°01 : Présentation
Géographique, Administrative et démographique de la ville de
Matadi.
DIVISION ADMINISTRATIVE
|
STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
|
COMMUNE
|
SUPERFICIE
En Km2
|
QUARTIERS
|
MASCULIN
|
FEMININ
|
TOTAL
|
POURCENTAGE
|
MATADI
|
69,59
|
5
|
136101
|
153324
|
289425
|
34%
|
MVUZI
|
24,18
|
5
|
119793
|
127200
|
246993
|
29%
|
NZANZA
|
51,363
|
7
|
156212
|
159495
|
315707
|
37%
|
TOTAL
|
145,133
|
17
|
412 106
|
440 019
|
852 125
|
100%
|
Source : nous-mêmes sur base du rapport annuel de
la mairie de Matadi de 2022.
II.3.3. Des aspects socio-économiques de la
ville de Matadi
La vie socio-économique de la ville de Matadi
était à 90% basée sur les activités portuaires.
Après la crise économique de 2008, ses conséquences en
matière de commerce international et d'échanges internationaux,
ont affecté directement les activités portuaires et la vie de la
grande entreprise de la place appelée SCTP (Ex ONATRA) qui subit
jusque-là une me gestion de la part du pouvoir public.
Malgré la présence des fonctions et
administrations publiques (DGDA, DGI, DGRAD, OCC, OGEFREM, Institutions
politiques et autres services publics), et de quelques entreprises telles
que : la MIDEMA, la SEP CONGO, CONGO FUTUR, SNEL, REGIDESO, OEBK, les
institutions Bancaires et de microfinances, des complexes hôteliers, des
centres médicaux et des écoles ; le mode de vie de la
population Matadienne a subi une forte dégradation.
A nos jours, La façon de se débrouiller et le
mode de vie des matadiens sont diversifiés. En effet, une partie de la
population travaille dans des entreprises publiques et privées, dans
l'administration publique et une grande mase se trouve sans emploi. Ainsi, les
jeunes qui n'ont pas d'emplois se font des journaliers auprès des
entreprises locales ou ailleurs où ils évoluent dans la
manutention ou dans d'autres domaines.
En bref, c'est le secteur informel qui couvre la plus grande
partie des activités exercées par la population matadienne. Il
comprend les activités des commissionnaires, des vendeurs, des
commerçants ambulants, des cambistes, des porteurs, des cireurs de
chaussures, des mamans manoeuvres, etc. Mais aussi, il est nécessaire de
signaler que la plupart des ménages exercent au moins une
activité commerciale informelle pour survivre. Même chez les
personnes exclues à faire le commerce. Par exemple : Avocat,
Militaire, Magistrat, etc.
CHAPITRE
TROISIEME :
ANALYSE COMPARATIVE DES PRATIQUES DE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES AU SEIN DES AGENCES DE VODACOM ET AFRICELL DE
MATADI
Ce dernier chapitre de notre étude, a pour objectif de
faire une étude comparative sur la mise en place des enjeux de gestion
des ressources humaines partant de recrutement jusqu'à la gestion des
carrières, auprès des agences de Vodacom et Africell
Matadi ; en passant par une présentation de l'approche
méthodologique de notre enquête, puis pour aboutir à la
présentation des données issues de cette enquête, enfin de
permettre l'analyse des celles -ci.
Section 1. Approche méthodologique de
l'enquête
Cette section vise ici à présenter notre plan de
sondage et la démarche poursuivie pour la sélection de
l'échantillon.
III.1.1. Méthode
d'échantillonnage
Dans le cadre de notre étude, nous avons opté
pour des méthodes probabilistes, dont l'approche de
l'échantillonnage stratifié non proportionnel
suite à nos enquêtés qui évoluent à deux
entreprises différentes du même dont les caractéristiques
des agents sont homogènes.
De cet effet, nous avons divisé notre population en
deux strates représentant les deux entreprises : (Africell et
Vodacom).
III.1.2. Taille de l'échantillon et plan de
sondage
a) Taille de l'échantillon
Il est démontré par plusieurs chercheurs dans le
domaine de sondage que, la représentativité de
l'échantillon ne se résume pas seulement avec sa taille,
plutôt la manière dont les unités sont
sélectionnées.
Pour cette étude transversale, suite au manque d'une
liste exhaustive pouvant nous servir comme base de sondage, et suivant notre
approche d'échantillonnage, nous nous sommes convenus d'enquêter
30 Agents en raison de 15 agents par
entreprise, parmi lesquels des cadres, des agents de collaboration, et
d'exécution. Ainsi, la stratification de notre échantillon se
présente de la manière suivante :
Tableau n°2 : répartition de
l'échantillon par entreprise
N°
|
ENTREPRISE
|
PROPORTION
|
NOMBRE D'AGENTS A ENQUETER
|
1
|
VODACOM MATADI
|
50%
|
15
|
2
|
AFRICELL MATADI
|
50%
|
15
|
TOTAL
|
100%
|
30
|
De la manière visible, cette répartition se
présente dans le graphique ci-après :
Graphique 01 : répartition de
l'échantillon par Entreprise
Source : Données du tableau n°02
b) Plan de sondage
- Désignation des lieux d'enquête :
pour atteindre nos enquêtés, nous avons choisi deux sites. A
savoir :
§ Les bâtiments Administratifs de deux entreprises
en ville ;
§ Dans des SHOPS.
Pour ce faire, les unités de sondages se
présentent suit :
§ Unité d'analyse : Vodacom et
Afrcell RDC
§ Unité déclarante : Les
agents
§ Unité de référence :
Pratiques de GRH ou DRH.
III.1.3. De la typologie d'enquêtes aux types de
questions
a) Typologie d'enquêtes
Samuel TOTO (2023), dans son cours des techniques
d'enquête, a démontré que les enquêtes se distinguent
les unes et les autres selon leur point d'observation, ainsi dans le cadre de
notre étude, nous retenons le type d'enquêtes transversales dont
les études sont ponctuelles suivant notre période
d'investigation.
b) Types de questions
Pour collecter les données primaires auprès de
nos enquêtés, nous avons opté d'utiliser des questions
fermées d'ordre dichotomiques et à choix unique.
III.1.4. Préparation ou rédaction du
questionnaire
Dans le cadre de notre étude, il est question de
définir les informations dont on a besoin partant de l'objectif qui est
celui d'analyser les pratiques de la gestion des ressources humaines au sein de
Vodacom et Africell de la ville de Matadi.
Sur ce, le mode d'administration de notre questionnaire part
premièrement de l'identité pour se renseigner de quelques
éléments des enquêtés comme le genre, la tranche
d'âge, l'Etat matrimonial, et autres.
Deuxièmement les éléments qui cadrent
avec les enjeux de GRH. Parmi lesquels nous pouvons citer quelques-uns
comme :
§ Le test de recrutement
§ Le contrat du travail ;
§ L'expérience professionnelle ;
§ La formation ;
§ La rémunération ;
§ La connaissance des statuts et objectifs ;
§ La performance de l'entreprise, etc.
III.1.5. Traitement et
dépouillement
Après avoir été sur terrain, nous avons
procédé au dépouillement par un logiciel informatique
SPSS, dont les résultats sont présentés dans la section
suivante.
Section 2.
Présentation et analyse des résultats de
l'enquête
Il nous faut dans cette deuxième section de
procéder à la présentation des données
collectées suivant les caractéristiques de chaque agent des
agences Vodacom et Africell de la ville de Matadi enquêté,
considéré ici comme l'unité de sondage.
III.2.1. CARACTERISTIQUES
DES ETUDIANTS ENQUETES
Il est question ici de présenter les caractères
sociodémographiques qui concernent notre démarche dans le sens
où l'on trouve que le comportement des individus est beaucoup
influencé par ces derniers de manière isolée. Les
caractéristiques sociodémographiques retenues sont : le
genre, la tranche d'âge, le niveau d'instruction, l'état
matrimonial, la commune de résidence et l'appartenance religieuse. Ces
variables sont vérifiées de façon commune pour les deux
entreprises.
a) Le sexe
Tableau n°03 : Répartition des
répondants selon le sexe
N°
|
Sexe
|
Effectif (ni)
|
Pourcentage
|
1
|
Masculin
|
17
|
57
|
2
|
Féminin
|
13
|
43
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes/juin
2023
Le tableau ci-dessus nous renseigne que, sur 100% des
agents de Vodacom et AfricellMatadi enquêtés, 57% soit 17 agents
sont des hommes et 43% soit 13 agents sont des femmes. Cela prouve que ces deux
entreprises utilisent plus des hommes que des femmes dans leurs services pour
des raisons d'endurance, ce qui est contraire ailleurs à l'orange par
exemple.
b) La tranche d'âge
Tableau n°04 : Répartition des
enquêtes selon la tranche d'âge
N°
|
Tranche d'âge
|
Ni
|
%(fi)
|
Xc
|
Xc.ni
|
01
|
Moins de 20 ans
|
0
|
0
|
10
|
0
|
02
|
20 à 29
|
9
|
30
|
24,5
|
220,5
|
03
|
30 à 39
|
12
|
40
|
35,5
|
426
|
04
|
40 à 49
|
6
|
20
|
44,5
|
267
|
05
|
50 ans ou plus
|
3
|
10
|
54,5
|
163,5
|
TOTAL
|
30
|
100
|
|
1077
|
Source : Nous-mêmes sur base des données
d'enquête.
X =
Les informations fournies par ce tableau nous renseignent
que, sur 100% des agents de Vodacom et Africell/Matadi enquêtes, 40% soit
12 agents ont l'âge allant de 30 à 39 ans et 30% sont dans la
tranche de 20 à 29 ans, 20% ont l'âge allant de 40 à 49 ans
et 10% se trouvent dans la tranche de 50 ou plus, aucun agent n'a l'âge
de moins de 20 ans.
En calculant l'âge moyen, il est de 36
ans, cela prouve que Vodacom et Africell ont un personnel très
jeune. C'est qui constitue une force pour la performance de ces entreprises.
De la manière visible, cette situation se présente
dans le graphique ci-après :
Graphique n° 01 : Répartition des
répondants selon la tranche d'âge
L'état matrimonial
et Commune de résidence des agents de Vodacom et Africell Matadi
Tableau n°05 : Répartition des
enquêtes selon l'Etat matrimonial et commune de
résidence
N°
|
Commune
Etat Matrimonial
|
MATADI
|
NZANZA
|
MVUZI
|
TOTAL
|
01
|
Célibataire
|
5
|
3
|
2
|
10
|
02
|
Marié (e)
|
8
|
2
|
5
|
15
|
03
|
Divorcé (e)
|
1
|
2
|
1
|
4
|
04
|
Veuf (ve)
|
0
|
1
|
0
|
1
|
TOTAL
|
14
|
8
|
8
|
30
|
Source : Données d'enquêtes/Juin
2023
Ce tableau ci-dessus nous renseigne que sur 30 agents de Vodacom
et AfricellMatadienquêtés, 50% soit 15 sont des mariés, 10
soit 33% sont encore célibataires, 4 agents sontdivorcés, et
seulement 1 agent quiest (veuf ou veuve).
Cette proportion importante des mariés est une preuve de
sens de responsabilité dans le chef des agents de ces entreprises.
S'agissant de leurs communes de résidence, 14 sur 30
agents résident dans la commune de MATADI, soit 47%, 8 à NZANZA
et les 8 autres dans la commune de MVUZI
c) Le niveau d'études des agents de Vodacom et
Africell et leur appartenance religieuse.
Tableau n°06 : Répartition des
enquêtes selon le niveau d'études et l'appartenance religieuse.
N°
|
Niveau d'études
Religion
|
Primaire
|
Diplômé d'Etat
|
Graduat
|
Licence
|
Post-universitaire
|
TOTAL
|
01
|
Catholique
|
|
1
|
2
|
5
|
|
8
|
02
|
Protestant
|
|
|
2
|
3
|
|
5
|
03
|
Kimbanguiste
|
|
|
1
|
|
|
1
|
04
|
Islam
|
|
|
|
1
|
|
1
|
05
|
Eglise de réveil
|
|
1
|
1
|
8
|
|
10
|
06
|
Assemblée-Jéhovah-The way
|
|
|
1
|
1
|
|
2
|
07
|
Autres
|
|
1
|
2
|
|
|
3
|
TOTAL
|
0
|
3
|
9
|
18
|
0
|
30
|
Source : Données d'enquêtes/Juin
2023
Le tableau ci-haut nous renseigne que, sur 30 agents de
Vodacom et Africell enquêtés, 18 parmi eux soit 60% sont des
licenciés, 9 soit 30% sont des graduats et 3 soit 10% sont
diplômés d'Etat.
Cela prouve à suffisance que ces entreprises, exploitent
une main d'oeuvre qualifiée.
S'agissant de l'appartenance religieuse, il ressort que la
majorité des agents sont des églises de réveil et
catholique, suivi de l'église protestante et autres religions, avec une
faible proportion des Kimbanguiste et Islam.
III.2.2. ANALYSE COMPARATIVE
DES PRATIQUES DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DANS LA PERFOMCE DE VODACOM
ET AFRICELL RDC/MATADI
Il s'agit de vérifier tour par tour quelques variables que
nous avons retenus de façon comparative, notamment :
III.2.2.1. Tableau n°07 : L'expérience
professionnelle des agents au sein de leurs entreprises
respectives
a) Chez VODACOM Chez
AFRICELL
N°
|
Expérience
|
Effectif
|
%
|
01
|
Moins de 5 ans
|
5
|
34
|
02
|
De 5 à 10 ans
|
8
|
53
|
03
|
De 10 ans ou plus
|
2
|
13
|
TOTAL
|
15
|
100
|
N°
|
Expérience
|
Effectif
|
%
|
01
|
Moins de 5 ans
|
11
|
73
|
02
|
De 5 à 10 ans
|
4
|
27
|
03
|
De 10 ans ou plus
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : données d'enquête
Source : données
d'enquête
Ces deux tableaux nous démontrent que, la
majorité des agents de Vodacom ont l'expérience allant de 5
à 10 ans, alors que ceux d'Africell ont l'expérience de moins de
5 ans, suite Vodacom est plus ancien qu'Africell et au mode de gestion que
cette dernière pratique dans son administration.
Tableaux N° : ...Répartition des agents
selon les postes qu'ils occupent au sein de leurs entreprises
respectives
Tableau N°08 : Répartition des
répondants selon leur poste
N°
|
Poste
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
De commandement
|
10
|
33
|
02
|
De collaboration
|
8
|
27
|
03
|
D'exécution
|
12
|
40
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes
Ce tableau ci-haut nous renseigne que sur 100 % d'agents
de Vodacom et Africell enquêtés, 40 % occupent le poste
d'exécution, 33 % sont dans le sommet stratégique
c'est-à-dire le poste de commandement et 27 % sont des cadres de
collaboration.
Graphiquement cette répartition représentative
se présente comme suit :
III.2.2.3. Tableau n°09 : Avez-vous passé
un concours lors de votre recrutement ?
a) Chez VODACOMb) Chez AFRICELL
N°
|
Test de recrutement
|
Effectif
|
%
|
01
|
Oui
|
13
|
87
|
02
|
Non
|
2
|
13
|
TOTAL
|
15
|
100
|
N°
|
Test de recrutement
|
Effectif
|
%
|
01
|
Oui
|
10
|
67
|
02
|
Non
|
5
|
33
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : données d'enquête
Source : données
d'enquête
Il ressort de ces deux tableaux que 87% des agents de
Vodacom ont été recrutés moyennant d'un concours alors que
chez Africell, 67% l'ont passé et d'autres ont été
recruté sur base d'autres facteurs, par exemple expérience dans
le secteur, relation, intérêt politique, etc.
III.2.2.4. Tableau n°10 :Avez-vous signé
un contrat du travail ? De quel type ?
N°
|
Avoir signé le contrat
Type de Contrat
|
Chez Vodacom
|
Chez Africell
|
TOTAL
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
NON
|
01
|
CDD
|
10
|
|
12
|
|
22
|
02
|
CDI
|
5
|
|
3
|
|
8
|
03
|
AUCUN
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
15
|
|
15
|
|
30
|
Source : données d'enquête
De ce tableau, il ressort que 100% des agents
enquêtés de deux entreprises ont signé des contrats du
travail, dont parmi lesquels, 73% ont signé le contrat à
durée déterminée et seulement 27% ont eu
l'opportunité de signer le contrat à durée
indéterminée.
Cette grande proportion du CDD, prouve que les entreprises de
télécommunication en RDC emploient les mains d'oeuvres sous forme
de sous-traitances, ce veut dire que l'Etat congolais doit ouvrir l'oeil en vue
de la protection sociale de sa population.
III.2.2.4. Tableau n°11 :Avez-vous signé
un contrat du travail ? De quel type ?
N°
|
Avoir suivi une formation
Lieu de formation
|
Chez Vodacom
|
Chez Africell
|
TOTAL
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
NON
|
01
|
A l'interne de l'entreprise
|
9
|
|
13
|
|
22
|
02
|
A l'externe
|
4
|
|
|
|
4
|
03
|
AUCUN
|
|
2
|
|
2
|
4
|
TOTAL
|
13
|
2
|
13
|
2
|
30
|
Source : données d'enquête
Ce tableau nous renseigne que, sur 15 agents par entreprise
enquêtés, 13 chez Africell tout comme chez Vodacom ont suivi une
formation, dont chez Africell tout le monde l'a suivi à l'interne et
chez Vodacom 4 agents l'ont suivi en dehors de l'entreprise. En plus, 4 agents
n'ont suivi aucune formation.
Tableau n°12 : Répartition des
enquêtes selon l'amélioration des performances après
formation suivie et lieu de celle-ci.
N°
|
Amélioration de façon de travailler
après formation
Bénéfice d'une promotion par
savoir-faire
|
Oui
|
Non
|
Pas vraiment
|
TOTAL
|
01
|
Oui
|
8
|
|
5
|
13
|
02
|
Non
|
13
|
|
0
|
13
|
TOTAL
|
21
|
0
|
5
|
26
|
Source : Données d'enquêtes/Juin
2023
Il ressort de ce tableau que, sur 26 agents ayant suivi la
formation, 13 soit 50% ont bénéficié la promotion
grâce à leur savoir-faire amélioré. Et 13 ne l'ont
pas bénéficié.
Tableau N°013 : Répartition des
répondants selon qu'ils bénéficient
régulièrement leurs salaires
N°
|
Paiement régulier
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
23
|
77
|
02
|
Non
|
7
|
23
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes
Des données ci-haut, il ressort que sur 100% d'agents
enquêtés, 77% bénéficient
régulièrement leurs salaires, alors 23% n'en
bénéficient pas de façon régulière, cela
accuse déjà l'usage de deux poids, deux mesures suite l'usage des
sous-traitances par fois.
Visiblement, cette situation se présente dans le graphique
suivant :
Tableau N°14 : Répartition des
répondants selon qu'ils bénéficient ou pas d'autres
avantages.
N°
|
Bénéfice d'autres avantages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
17
|
57
|
02
|
Non
|
13
|
43
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes
De ce tableau, il ressort que sur 100% d'agents
enquêtés, 57% bénéficient avantages (transport,
logement, soins médicaux, etc.), alors 43% n'en
bénéficient pas.
Tableau N°15 : Répartition des
répondants selon qu'ils satisfaits ou pas de leur
rémunération.
N°
|
Etes-vous satisfait de votre
salaire ?
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
11
|
37
|
02
|
Non
|
19
|
63
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes
D'après les données du tableau ci-haut, 63%
des agents de Vodacom et Africell RDC/Matadi ne sont pas satisfaits de leur
salaire et 37% seulement sont satisfaits.
Tableau N°16 : Répartition des
répondants selon la connaissance des objectifs et des statuts de
l'entreprise.
N°
|
Connaissance des objectifs et statuts
|
Effectif
|
Pourcentage
|
01
|
Oui
|
6
|
20
|
02
|
Non
|
24
|
80
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Données d'enquêtes
D'après les données de ce tableau, 80% des
agents de Vodacom et Africell Matadi ne connaissent pas les objectifs et
statuts de leurs entreprises et 20% seulement qui en ont connaissance. Cela
prouve à suffisance que les entreprises de
télécommunication en RDC évoluent avec le système
managérial fermé.
Tableau N°17 : Répartition des
répondants selon leur appréciation des facteurs
déterminants les succès et performances de VODACOM ET
AFRICELL-MATADI
N°
|
Facteurs de succès
|
VODACOM
|
AFRICELL
|
TOTAL
|
%
|
01
|
La qualité du personnel
|
4
|
4
|
8
|
27
|
02
|
Le style de gestion ou managérial
|
1
|
1
|
2
|
7
|
03
|
La qualité de ses produits et marques
|
6
|
5
|
11
|
36
|
04
|
Sa notoriété au niveau national et international
|
2
|
1
|
3
|
10
|
05
|
Les stratégies marketing
|
2
|
4
|
6
|
20
|
TOTAL
|
15
|
15
|
30
|
|
Source : Données d'enquêtes
Il ressort de ce tableau que, parmi les facteurs de
performance de succès de ces entreprises à Matadi, les agents
enquêtés pensent que : 36% la qualité de leurs
produits, 27% la qualité du personnel, 20% leurs stratégies
marketing, 10% leur notoriété et à 7% seulement leur style
managérial, ce qui veut dire que ces entreprises doivent revoir leur
façon de gérer l'homme au travail.
Visiblement, cela se présente dans le graphique
ci-après :
III.2.3. DISCUTION ET
CONFRONTATION DES RESULTATS
Sur base des données de notre enquête et des
informations obtenu grâce à notre technique d'interview, sont
résultats sont confrontés suivant la méthode de SWOT ou
FFOM en français.
Tableau de présentation des forces, faiblesses,
opportunités et menaces de deux sociétés
étudiées.
STRAIGHTS (FORCE)
|
WEAKNESSES (FAIBLESSES)
|
· Ces deux entreprises ont des manuels
RH dont les substances sont conformées à la
législation du travail en RDC parce que vise or
l'inspection du travail avant leurs misent en application et respectent les
respectant les grandes lignes de la loi en la matière.
· Ils sont dotés politique en gestion des
ressources humaines qu'ils appliquent pour atteindre leurs objectifs.
· Le caractère impersonnel des
Activités RH ;
· La flexibilité par apport aux
réalités vécues ;
VODACOM-RDC
· Deux instances dans le processus du recrutement
ceci pour donner plus de chance à la société d'avoir un
candidat répondant au profil
|
· Ces deux entreprises présentes les
semblables :
· Absence des activités comme la gestion de
motivation, mauvaise organisation de comite de gestion d'hygiène au
travail, pas de prévention de harcèlement au travail,
· Centralisme de gestion.
· Manque qu'organisation syndicale
· Disparité dans la pratique ressource
humaines
· Ces manuels ne sont pas mis à la disposition
des agents et cela n'est pas dépose dans dossiers de l'agent.
AFFRICELL-RDC
· Pas de comité de sélection et
d'interview (voir HBMM)
· Pas d'induction (voir Bralima et HBMM) :
chaque employé devrait recevoir une copie d la description de son
travail, qui est signée et déposes de son dossier au bureau
ressources humaines. Un duplicata de la description du poste signe devrait lui
être retourne pour son dossier personnel.
· Pas de conservation électronique des
dossiers de candidats (voir gouvernement)
· Pas de grille salaire conformément
règles de la classification des emplois :
Fixation du salaire à l'embauche dépend la
négociation de chaque agent.
· A la fin de l'année aucun comité
d'évaluation n'est créé avec comme missions d'analyse les
résultats des évaluations et faire recommandations au DG au
début de l'année suivante.
· Aucune commission de nomination n'est même en
place pour déterminer le Crit d'évaluation des employés
à nominer. Pas de cadeaux en espèce et en nature sont remix aux
agents.
· A la fin de chaque année, les travailleurs''
les plus méritants `' ne bénéficie pas d'un certificat de
mérite.
Vodacom
· Favorise l'injustice sociale en matière de
salaire ;
· Inexistence d'un barème de salaire dont
l'exécution est de stricte application ;
· En matière des sanctions disciplinaire, il
ya plusieurs procédures selon les cas d'un chacun.
|
OPPORTUNITES (OPPORTUNITES)
|
THREADS (MENACES)
|
Vodacom RDC
· L'opportunité se présente pour
essayer d'émender ce manuel en vue de le rendre plus standard et
cohérent conformément aux mutations intervenues dans le secteur
du travail suite à la mondialisation
|
· Contexte social complexée et
volatile.
· Environnement concurrentiel menaça.
· Marches téléphonique domine par les
anciens et grand réseaux téléphonique mobiles pour
affricell-rdc.
· Multiplicité des taxes, tracasseries
administratives de services de l'Etat.
· Non-respect des engagements de l'Etat avec les
entreprises du secteur de la téléphonie
cellulaires ;
· Baisse du pouvoir d'achats de la population pour la
consommation de services Offert par ces entreprises.
· Risque de départ massif des
agents ;
· Environnement concurrentiel du contexte interne de
la RDC ne favorise pas la standardisation la gestion de ressources humaines
Affricell-Rdc.leLe au regard des réalités institutionnelles,
politique, macro-économique, historique de la RDC
|
Source : nous-mêmes, sur base de nos
observations, de l'interprétation des documents administratifs de la
société mis à notre disposition et de nos
relations.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre étude qui a porté
l'analyse comparative des pratiques de la gestion des ressources
humaines dans la performance des entreprises de télécommunication
en République démocratique du Congo, dont
AFRICELL et VODACOM RDCconstituent notre
champ d'investigation.
Au départ, nous nous sommes fixés comme
objectifs d'analyser et ressortir un modèle de Gestion des Ressources
Humaines adapté aux entreprises de services en RDC, et diagnostiquer
quelques aspects de la gestion des ressources humaines en faisant
ressortir les points de divergence et de convergence dans la GRH au sein de
ces entreprises.
Ainsi donc, pour atteindre ces objectifs, nous avons fait
recours aux méthodes : inductive, analytique, et comparative,
inductive, descriptive appuyées par les techniques, documentaire,
d'interview, d'enquête par sondage et d'observation libre. Cette approche
méthodologique nous a conduits à répartir notre
étude en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le dernier chapitre intitulé : analyse comparative
des pratiques de la gestion des ressources humaines au sein des agences de
Vodacom et Africell de Matadi, nous a permis de dégager, après le
dépouillement des réponses fournies par 65 agents
enquêtés au questionnaire qui leur était soumis.
Après cette étape de dépouillement, les différents
résultats de notre étude peuvent être
synthétisés comme suit :
§ D'après les données fournies dans le
tableau n°13,Il ressort que, parmi les facteurs de performance de
succès de ces entreprises à Matadi, les agents
enquêtés pensent que : 36% la qualité de leurs
produits, 27% la qualité du personnel, 20% leurs stratégies
marketing, 10% leur notoriété et à 7% seulement leur style
managérial, ce qui veut dire que ces entreprises doivent revoir leur
façon de gérer l'homme au travail.
§ S'agissant de la rémunération, le tableau
n°15Nousindiquons que, 63% des agents de Vodacom et Africell RDC/Matadi ne
sont pas satisfaits de leur salaire et 37% seulement sont satisfaits.
§ Parlant de la connaissance des statuts, RI et des
objectifs de leurs entreprises, les données des tableaux n°16
Nousrenseignent que, 80% des agents de Vodacom et Africell Matadi ne
connaissent pas les objectifs et statuts de leurs entreprises et 20% seulement
qui en ont connaissance. Cela prouve à suffisance que les entreprises de
télécommunication en RDC évoluent avec le système
managérial fermé.
§ En calculant l'âge moyen, il est de 36 ans, cela
prouve que Vodacom et Africell ont un personnel très jeune. C'est qui
constitue une force pour la performance de ces entreprises.
Ainsi donc, au regard des observations ci-haut, nous
demanderions aux dirigeants de ces deux entreprises de tenir compte des
éléments ci-après :
- De requalifierla procédure de recrutement en fonction
des innovations que nous apportons dans cette activité ;
- De respecter les normes
nationales et fonction de l'environnement interne etexterne avec lequel la RDC
entretien les relations en matière de travail à l'égard de
l'Etat congolais ;
- De bien contrôler les pratiques ressources humaines
avant de viser le manuels ressources humaines des entreprises qui viennent
s'installer en RDC ;
- De former ces services en fonction des effets de la
mondialisation ;
- De s'inspirer des résultatsde notre enquête et
les projets du modèle standard uniformisé en matière de
gestion de ressources humaines ;
- De bien sécuriser les investisseurs par la
stabilisation de son cadre macroéconomique ; politique, social et
culturel par des mesuresadministrativescapable d'éviter les recours aux
facilités que ses entreprises utilisent ;
- De sécuriser la main d'oeuvre locale qui de plus en
plus surexploiter comme aux moyes âges où le personnel
était considéré comme esclave ;
- De se doter de ce modèle standard que nous publions
pour toutes les entreprises privées ou publiques grande tailles ou
moyennes ;
- D'améliorer les conditions de vie de la population
pour l'encourager a consommer les services et bines produit par les
entreprises ;
- De vulgariser le code de travail et conventions collectives
uniformisés pour assouplir les procédures de recrutement,
formation, carrière, rémunération, gestion
prévisionnelle des compétences et autres.
- De recourir à l'expertise privé en
matière de contrôle de la pratique ressources humaines des
entreprises en vue de préconiser les sanctions ;
- De n
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. DRUCKER P., La formation des dirigeants
d'entreprise, apprendre à diriger ; Edition Tendance
actuelle, Paris, 1976 ;
2. ISAFFOJ., La gestion des ressources humaines : un
défi pour l'entreprise, éd. CADICEC UNAFAC, Kinshasa,
1990 ;
3. KELTH A., et Alli, Créer et gérer une
petite entreprise agroalimentaire, éd. CTA et Crêt, col.
Réussi dans l'agroalimentaire, Paris, 2005.
4. KIDINDA SHANDUNGO, Principes généraux de
Management, CERUP, Kinshasa, 2005.
5. KINZONZIV.P., et PEROCHONC., Comptabilité
élémentaire, éd. Foucher, Paris, 1989.
6. LAKHDAR SEKIOU et Ali, Gestion des Ressources
Humaines, 1ère Edition, De Boeck Université, Québec,
1993.
7. MANSFIELD E., Economie managériale, Paris et
Bruxelles, de Boeck, Bruxelles, 2002, p.561.
8. MBANGALA MAPAPA et CORHAY.A, Fondements de gestion
financière, ULG, LIEGE, 2007, P2
9. MBILO F., L'entreprise publique congolaise face au
défi du management moderne, Les Presses de la société
les Editions Européennes, Bruxelles, 2002.
10. PETERS T. et WATTERMAN R., Le prix de l'excellence, les
secrets des meilleures entreprises, Edition Inter, Paris, 1983.
B. NOTES DE COURS ET TRAVAUX SCIENTIFIQUES
1. BUTOYI A., Analyse des structures des tarifs des
transports ONATRA, inédit, mémoire, ISC-Kinshasa,
2000 ;
2. GAMELA NGINU.O, Notes de cours d'introduction
Générale au management, Inédites, G2 ECO, UNIKIN,
2019 ;
3. MAMBUENE NGOMA, Questions spéciales de gestion
des ressources humaines, L1 Sciences Commerciales et financières,
ISC-Kinshasa, 2018-2019, inédit.
4. MUCHA Laura, La motivation des salariés et la
performance dans les entreprises, mémoire professionnel de
l'Université de Reims, Paris, 2010.
5. NGUEZI J., Théorie générale de
management, inédit, G2 Economie/UKV-Boma, 2011-2012,
6. NZAU. S, Notes de cours de Gestion marketing,
Inédites, G3 ECO, ULIMAT,2021-2022 ;
7. TOTO NZENZA .S, Théorie générale de
management, Inédit, G2 FASE/UNIMAT, 2021-2022.
8. TOTO NZENZA .S, Gestion des ressources humaines,
inédit, G3 Economie, UNIMAT, 2021-2022 ;
C. AUTRES SOURCES D'INFORMATION
1. Htt//google, théorie de l'équité,
consulté au mois d'avril 2022.
2. ONATRA, Journal le Mandat, édition spécial,
N°62/Nouvelle série, octobre 2003.
3. www.htt//wikipédia, manager RH, consulté en
mars 2022.
TABLE DE MATIERE
INTRODUCTION
1
Contexte d'étude
1
1) Technique
documentaire
8
2) Technique
d'interview
8
3) Technique d'enquête
par sondage
9
I.1.1 Notions et
Définitions
10
I.1.2. De la Gestion, du Personnel et des
Objectifs
11
I.1.2.1. De la Gestion
11
a) Définition
13
b) Types de recrutement
14
d) Le coût de
recrutement
16
I.1. 3.2.4. Composants de la
rémunération
19
I.1. 3.3.1. Objectifs de la
formation
22
CHAPITRE DEUXIEME. PRESENTATION ET
DESCRIPTION DU CADRE D'ETUDE
36
Définition des emplois, attributs et
responsabilités
42
Évaluation du rendement de
l'employé
43
II.1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE
VODACOM-CONGO
46
ORGANIGRAMME DE VODACOM-RDC
49
II.3. DES ASPECTS GEOGRAPHIQUES, DEMOGRAPHIQUES ET
ECONOMIQUES DE LA VILLE DE MATADI.
50
CHAPITRE TROISIEME :
53
L'état matrimonial et Commune de
résidence des agents de Vodacom et Africell Matadi
58
III.2.2. ANALYSE COMPARATIVE DES PRATIQUES DE LA
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DANS LA PERFOMCE DE VODACOM ET AFRICELL
RDC/MATADI
60
III.2.3. DISCUTION ET CONFRONTATION DES
RESULTATS
67
CONCLUSION
71
BIBLIOGRAPHIE
73
TABLE DE MATIERE
75
* (1) MULONGO MADIMA .C.B,
Notes de cours de gestion des ressources humaines, Inédit,
ulimat, G3ECO, 2018, P1
* (2 )NGUEZI.J et TOTO
NZENZA. S, Notes de cours de management, Inédit, ULIMAT, G2ECO,
2018, P3
* (3)
www.wikipedia.org
* (4 )ISAFFO J.R, La
gestion des ressources humaines : un nouveau défi pour l'entreprise
zaïroise , CADICEC, Kinshasa, P96
* (5) LARU.D et A. CAILLET,
Economie d'entreprise, Hachette 79 boulevard Saint-Germain, Paris 1991,
P50
* (6)ISAFFO J.R, La
gestion des ressources humaines : un nouveau défi pour l'entreprise
zaïroise , CADICEC, Kinshasa, P96
*
(7)http://f.r.wikipédia.org/wiki/recrutement
* (8) CAMERLYNCK, G.H. et
LYON-CAEN.G, droit de travail, Dalloz, Paris,1965, p.179
* 9 MAKINDU, M., notes des
cours de la GRH, UPC-Kinshasa, 2009, p.7
* (10)NGUEZI.J et TOTO .S,
Notes de cours de management, Inédit, ulimat, G2ECO, 2018, P57
* (11) Code du travail
Congolais et code de la sécurité sociale, CADICEC, 2010, Art 7
* (12) PERETI
J.M,Ressources humaines et gestion des personnes, 8e
éd. Vuibert, Paris Sept. 2012, PP (131-132)
* (13 ) SOUTENAIN J.F,
Management, éd Faucher-58, Vanves, 2009, P 88
* (14) ERALY.A,
Administration et gestion du personnel, éd. PUB, ULB, 1994,
p42
* 15
www.wikipedia.org
* 16IBULA MWANA
Katakanga, op.cit, p.64
* (17) MADIMA MULONGO. C,
Gestion des ressources humaines, cours inédit, ULIMAT, G3 Eco, p
19
|