II.3.1.2.Culturesderentes
Essentiellementdestinéesàlavente,
lesculturesderentessont le coton,lesésame, l'arachide,le
niébéet le voandzou. Elles constituent une sourcede revenusnon
négligeables pourlesproducteurs. L'apport de la décentralisation
dans ce secteur se situe au niveau de l'appui conseil des services
déconcentrés.
Le niébé demeure la culture de rente la plus
produite dans la commune de Toma avec une quantité variant entre 7 534
tonnes pour 2016 et 6 372 tonnes pour 2020. Le coton, le sésame et
l'arachide sont les cultures dont la production est importante dans la commune
comme l'indique le graphique ci-après.
Figure 6: Evolution de la
production des cultures de rente de 2016-2020
Source : ZAT Toma, Juin 2021
II.3.1.3. Cultures maraîchères
Le maraichage n'est pas développé dans la
commune de Toma. D'une manière générale les ressources en
sols adaptés à l'agriculture s'amenuisent dans la commune. Le
potentiel existant est soumis à une érosion sans cesse croissante
à cause de divers facteurs (pratiques agricoles inappropriées,
pression démographique, aléas climatiques).
II.3.2.Productions
animales
La commune de Toma est dotée d'un énorme
potentiel en ressources animales avec un cheptel composé essentiellement
de bovins, d'ovins, de caprins, d'asins, de porcins et de volailles.
Grâceà l'appui des services techniques, les effectifs du cheptel
ont connu une croissance remarquable au cours des cinq (05) dernières
années comme l'indique le graphe ci-après.
Figure 7:
Récapitulatif de tous le cheptel de la Commune
Source : DPE Toma, 2021
De l'analyse de ce graphe, on note que la volaille
représente l'espèce majoritaire dans l'élevage au niveau
du commun suivi de celui des caprins et des ovins. L'élevage des bovins
et les porcins constituent l'activité minoritaire des cheptels dans la
commune.
L'effectif des bovins dans la commune de Toma a connu dans
l'ensemble une croissance annuelle exponentielle passant ainsi de 14 996 en
2016 à 16 232 têtes en 2020. Cet accroissement du cheptel en bovin
montre l'intérêt et l'importance accordés par les
populations à cette activité qui ne cesse de grandir.
Tout comme l'élevage des bovins, celui des ovins
connait une évolution considérable durant ces cinq (05)
dernières années comme l'indique le graphe ci-dessous. Cette
croissance de l'effectif total des ovins dans la commune s'effectue par un
passage du nombre de 18 358 en 2016 à 20 662 en 2020.
Pour ce qui est des caprins, leur effectif dans le commun
croît également au même rythme que les autres
espèces. Cet élevage des caprins est plus important que celui des
ovins en ce que leur effectif annuel est plus élevé que les ovins
(37 225 caprins contre 20 662 ovins en 2020).
L'élevage des porcins dans la commune est
également une activité qui prend de plus en plus de l'importance
au regard du taux de croissance annuel du cheptel porcin. Ainsi, entre 2016 et
2020, le nombre de porcins est passé de 7 856 à 8 503
têtes. Cette activité connait un rendement plutôt faible
comparativement aux autres espèces.
Le cheptel des asins dans la commune connaît, à
l'instar des autres espèces, une évolution croissante comme
l'indique le graphique ci- après. Ainsi, nous constatons une
légère augmentation de 413 en 2016 à 447 têtes en
2020.
En ce qui concerne la volaille, il faut remarquer que cet
élevage est le plus important de l'ensemble des espèces
considérées (en effectif). Le taux de croissance annuel de la
volaille est estimable à 4% depuis 2016. L'effectif total de la volaille
est passé de 13 7815 en 2016 à 155 111 en 2020.
L'élevage dans la commune de Toma est essentiellement
traditionnel en ce sens que les espèces produites sont de
variété locale. Il est extensif dans la mesure où l'accent
est mis sur la taille du cheptel et non sur l'accroissement des rendements. En
plus, l'embouche bovine, ovine, caprine y est également pratiquée
permettant ainsi aux populations de diversifier leurs sources de revenus.
La situation des infrastructures pastorales dans la commune
révèle qu'il n'existe que sept (7) parcs de vaccinations dont
cinq (5) en matériaux définitifs (en fer). Dans la commune, il
n'existe qu'une seule aire d'abattage à Toma dans un état
précaire (aucune condition d'hygiène et assainissement n'est
remplie). De plus, cette aire d'abattage est très mal
équipée (absence de crochets adaptés pour les carcasses,
manque de matériels de nettoyage). Les espaces de pâtures, les
puits pastoraux et le marché à bétail n'existent pas dans
la commune.
Au regard de la taille, de la diversité et du taux de
croissance annuel du cheptel dans la commune, l'élevage constitue un
véritable support de croissance économique.
Le secteur traverse des difficultés qui handicapent son
développement. Il s'agit de l'insuffisance des parcs de vaccination et
de l'inaccessibilité des parcs existants, du manque de formation des
producteurs en techniques d'élevage et de la présence de
vétérinaires clandestins (qui exerce le métier sans aucune
autorisation et qualification).
Au niveau du service technique, on note un manque de moyens de
déplacement pour faciliter les sorties de terrain afin de mieux appuyer
les producteurs.
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