RESUME
Le maïs est cultivé pour ses graines riches en
amidon qui constituent la base de l'alimentation de nombreuse populations tant
sur le plan mondial que national.
Mais, néanmoins, sa culture est sujette à des
nombreuses contraintes dont notamment la concurrence alimentaire. Cette
concurrence à des conséquences grave qui se manifestent souvent
au niveau rendement.
Ainsi, de tout ce qui précède, l'obtention d'un
meilleur rendement, pour une culture donnée, nécessite
l'utilisation de certaines pratiques culturales afin de maitriser certains
facteurs limitant. De ce fait, afin d'apporter notre contribution pour
l'obtention d'un rendement élevé pour la culture de maïs
contre les mauvaises herbes, une étude bibliographique a
été menée dans le souci de disposer le minimum, des
informations pertinentes sur les mauvaises herbes qui attaquent la culture de
maïs et les stratégies de lutte contre celles-ci.
Ces stratégies qui reposent sur le travail du sol,
l'installation de cultures de couverture et l'emploi d'herbicides efficaces, ce
sont révélés être le meilleur moyen de
réduire les peuplements de mauvaises herbes en vue d'accroitre le
rendement de cette culture.
Le maïs est sensible à la concurrence de plantes
adventices très diverse (hiendent, morelle, amarante
réfléchie, liseron des haies, etc.) qui peuvent
Considérablement affecter le rendement.
L'importance du maïs se vit tant sur le plan social, dans
l'alimentation humaine, que sur le plan économique dans
l'amélioration des conditions de vie des populations oeuvrant dans cette
spéculation.
INTRODUCTION
La satisfaction des besoins en protéines et en
vitamines tant en quantité qu'en qualité est l'un des aspects
nobles dans la lutte contre la malnutrition. Avec la croissance
démographique, beaucoup d'esprits pessimistes craignent que certains
pays tropicaux n'arrivent pas à consommer autant de protéines
animales que l'Europe et les Etats-Unis (Messiaen, 1974)
Du point de vue nutritionnel, les cultures vivrières
ont une grande importance pour l'homme, dans la mesure où elles
permettent premièrement de lutter contre la malnutrition à
l'échelle mondiale, et particulièrement dans les zones tropicales
touchées par la sécheresse et la concurrence non
contrôlée des mauvaises herbes qui se manifeste de façon
accrue. Les cultures vivrières constituent en outre une source de revenu
pour les agriculteurs.
Ainsi, dans les pays sous-développés surtout,
pour maximiser le rendement des cultures, la lutte contre les mauvaises herbes
constitue un des facteurs majeurs du point de vue technique.
En effet, la présence des mauvaises dans les cultures
est responsable d'énormes pertes de rendement plus souvent dans les
écosystèmes des régions tropicales où les
producteurs agricoles ne disposent que des moyens rudimentaires pour lutter
efficacement contre ces nuisibles des cultures.
Dans les pays développés par contre, plusieurs
méthodes de lutte contre les mauvaises herbes sont utilisées. On
peut citer la lutte chimique, le sarclage mécanique, le mulching et
l'utilisation des bâches plastiques afin de recouvrir le sol.
Le problème que posent les mauvaises herbes vivaces et
bisannuelles difficiles à combattre vient de ce qu'elles ont
habituellement un imposant réseau de racines qui peuvent émettre
de nouvelles pousses.
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Même si les mauvaises herbes vivaces sont difficiles
à éliminer, il est possible d'en atténuer les
répercussions en détruisant leurs parties aériennes et en
les soumettant à la concurrence de la végétation
souhaitée, de manière à épuiser leur réseau
racinaire.
Compte tenu de l'effet néfaste des mauvaises herbes sur
le maïs, nous nous proposons d'étudier l'effet de la concurrence
des mauvaises herbes sur cette culture lorsqu'elles cohabitent, afin
d'élaborer un moyen de lutte fondé sur l'utilisation des
méthodes agronomiques c'est-à-dire le recours à la lutte
intégrée, qui repose sur le travail du sol, l'installation de
cultures de couverture et l'emploi d'herbicides biologiques efficaces, s'est
révélé être le meilleur moyen de réduire les
peuplements de mauvaises herbes difficiles à combattre.
L'objectif global poursuivi dans ce travail vise à
relever les problèmes en rapport avec l'impact des mauvaises herbes qui
sévissent sur la culture de maïs, et de façon
spécifique, le présent travail vise à disposer des
informations relatives aux stratégies de lutte contre les mauvaises
herbes de cette culture.
Ce travail s'est base sur la méthode documentaire.
Divers ouvrages, sites internet et articles scientifiques ont été
consultés afin d'avoir les informations les plus nécessaires.
Hormis l'introduction, la conclusion et suggestions, notre
travail comprend trois chapitres :
- Le premier relate l'aperçu général de la
culture du maïs ;
- Le second présente quelques principales mauvaises herbes
rencontrées dans les champs de maïs ; et
- Le troisième évoque des stratégies de
lutte contre ces mauvaises herbes rencontrées dans les cultures de
maïs.
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