EXECUTE SUMMARY
SIGLES ET ABREVIATIONS
ACEKAVU : Association des Consommateurs de l'eau de Katwa et
de Vutetse
Av : Avenue
BDD : Bureau Diocésain pour le
Développement
BIT : Bureau International du Travail
C.S : Centre de Santé
CAUB : Consortium de l'Agriculture Urbain de Butembo
CEPROSSAN : Centre de Promotion Socio-sanitaire
DEA : Diplôme d'Etudes Approfondies
DSCRP : Document de Stratégies de Croissance de
Réduction de la Pauvreté
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel
FENAPEC : Fédération Nationale des
Artisans Petites et Moyennes Entreprises au Congo
FEPSI : Femmes Engagées pour la Promotion de la
Santé Intégrale
FSDC : Faculté de Santé et
Développement Communautaires
HYFRO : Hydraulique Frontière
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
SSP : Soins de Santé Primaires
ULPGL : Université Libre des Pays des Grands
Lacs
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GENERALE
Introduction du sujet
Tout être humain a le droit et le devoir de participer
individuellement et collectivement à la planification et à la
mise en oeuvre des activités communautaires qui lui sont
destinées. La participation communautaire véritable est souvent
considérée comme la clé de l'efficacité d'une
intervention éducative (Jacques Marchand et Nicolas Gibier-Rambaud,
2012, p.1)
C'est pourquoi, les soins de santé primaires doivent
être fondés sur les méthodes et les techniques pratiques,
scientifiquement valables, socialement acceptables mais aussi rendus
universellement accessibles à tous les individus et toutes les familles
de la communauté avec leur pleine participation dans un esprit
d'auto-responsabilité et d'auto-détermination (Bernard GOUDET,
2009, p.70). La Communauté doit s'attacher à réduire
des résistances, à dépasser des contraintes, à
valoriser les potentialités et les capacités réelles en
identifiant les ressources et en favorisant le savoir- faire. Pour ce faire,
elle montre la nécessité de construire des repères et des
enjeux pour le travail de groupe de réflexion et d'action commune. La
dynamique de ce groupe de parole et d'action permet l'identification
d'intérêts immédiats et communs. C'est le point de
départ d'un processus d'appropriation active du pouvoir par les
personnes elles-mêmes qui vont prendre leurs affaires en main, faire
avancer leur cause et tirer de cette activité de sentiment de
contrôler leur propre vie et s'éloigner du marasme de leurs
conditions et de leurs modes de vie initiales.
Les perspectives des actions communautaires
privilégiant la prise en charge des problèmes sociaux par les
populations qui les vivent. Les interventions sociales et
médicosociales exerçant une fonction d'agents de promotion de la
santé et de développement social sont des témoins de ces
réactions et de ces initiatives. Ils peuvent les aider à se
structurer et à déclencher une démarche communautaire
d'étude de la situation posant problème (Bernard GOUDET, 2009,
p.322).
L'intervention de promotion de la santé et
développement social est sollicitée ou orientée le plus
souvent par les acteurs locaux ; cela suppose en premier lieu une analyse
qui puisse structurer le champ d'action de manière éclairante
sur les composantes de la situation, les dispositions de la population, les
possibilités offertes par environnement et les partenaires. De cette
analyse doivent découler, ensuite, des priorités, des objectifs,
des stratégies susceptibles d'apporter, avec des personnes
concernées et leurs partenaires, des éléments de
réponse adaptés, cohérents et efficaces (Bernard GOUDET,
2009, p.333).
L'idée du développement endogène repose
sur le souci de faire participer les populations des pays au
développement de leurs milieux respectifs ; elle relève de
la double nécessité, pour le développement d'un pays, de
tenir compte de ses particularités sociales, culturelles et naturelles
et de mobiliser les capacités créatrices de l'ensemble de ses
habitants, qu'il s'agisse des individus ou des groupes, le
développement endogène fait essentiellement
référence à la culture locale (Mbaya MUDIMBA,1997,
p.9).
D'après le World Bank (2012), l'approche participative
consiste à impliquer les communautés locales dans toutes les
phases d'un projet de développement : la conception du projet, la
réalisation des travaux, la gestion et l'exploitation, la supervision et
l'évaluation. Une telle approche génère souvent des
projets multisectoriels adressant les problèmes identifiés par
les communautés. Elle suppose que les participants au niveau
communautaire apprennent au fur et à mesure à prendre des
responsabilités. En impliquant la population cible dans un projet, les
approches participatives ont souvent permis d'augmenter l'efficacité des
investissements par un meilleur ciblage des réels besoins des
populations les plus démunies, et la durabilité des projets par
la création d'une dynamique et des capacités nécessaires
au sein des communautés concernées(Jacques Marchand et Nicolas
Gibier-Rambaud, 2012).
Cela étant, cette étude cherche à
évaluer le niveau de participation aux activités communautaires
par les membres de comité de développement dans les sites de
partenariat de l'ULPGL en ville de Butembo.
I.1.
Informationsgénérales
Dans les informations générales nous avons
décrit la vie telle qu'elle est vécue. « Life
as It Is lived » en ville de Butembo. Cette rubrique
comprend le profil historique, géographique, démographique,
économique, les conditions environnementales, sanitaire aussi bien la
situation socioculturelle.
I.1.1. Historique de la ville de Butembo
Butembo est l'une des Villes de la Province du Nord-Kivu en
RDC. L'histoire remonte de 1949 du ministère Belge des colonies du
Congo-belge et du Rwanda- Urundi que le village de Butembo avait
été érigé en cité indigène. Par
l'Arrêté N° 21/503 du 23 Septembre 1949. Le 15 Mai 1956 par
l'ordonnance n° 97/138 du Roi des Belges, la cité indigène
de Butembo fut érigée en Centre
« extra-coutumier »ou « Cité »
dénomination conservée jusqu'à 30 Juin 1960. Après
le 30 Juin 1960, date de l'accession du pays à la souveraineté
nationale et internationale. Quelque jours après Butembo fut
changé en Commune » et redevient Cité de Butembo
jusqu'au 23 Septembre 1999 date à laquelle les politiciens du
Rassemblement Congolais pour le Démocratie /Kisangani-Mouvement de
Libération lui ont conféré arme à la main le statut
de « Ville de Butembo ». Ce statut a été
sanctionné comme tel par le président de mouvement
politico-militaire dans le décret n° 2001/038 du 22 Décembre
2001 portant création et délimitation de la ville et des Communes
de Butembo.
La Ville de Butembo ainsi créée par le
décret loi n° 042/2003 du 28 Mars 2003.(Mairie de Butembo, 2011,
p.3).
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