étude comparative des prévisions aux réalisations des recettes dans une régie financière. Cas de la Direction Provinciale des impôts Kasai occidental Demembré.par Donatien KATSHIENKE KAMBA Université de Kananga - Graduat en Sciences Economiques et de Gestion 2013 |
1°) RECETTES AU SENS FISCALa. Les recettes fiscales Elles désignent les sommes perçues par les administrations publiques provenant des impôts et des taxes sans inclure les cotisations sociales. En d'autres termes, sont des impôts directs, des impôts indirects et de toutes taxes de nature fiscale lesquels sont gérés par les administrations dont la dénomination s'emprunte aux matières qu'elles gèrent. Ces recettes sont ordonnancées et recouvrées par la Direction Générale de Douane et Accise (DGDA) et la Direction Générale des Impôts (DGI). b. Les recettes parafiscales Sont les sommes des taxes parafiscales qui sont des prélèvements opérés sur les usagers par certains organismes (publics ou semi-publics, économiques et sociaux), en vue d'assurer leur financement autonome. C'est le cas de cotisations versées à la sécurité sociale, généralement gérées en RD Congo par l'Institut National de Sécurité Sociale (INSS). 2°) RECETTES AU SENS ECONOMIQUEElles désignent les sommes encaissées par les producteurs à la suite de la vente des produits obtenus en combinant des facteurs de production (Nature, travail et capital). En d'autres termes, est un montant égal au prix de vente obtenu par chaque unité vendue. D'où la recette totale s'obtient en multipliant le nombre d'unités vendues par le prix unitaire. a. LA RECETTE MARGINALE ( Rm ) Est la variation de la recette entraînée par la vente d'une unité supplémentaire d'un bien. Autrement dit, celle procurée par la dernière unité de produit vendue. Elle est une dérivée de la recette fiscale, en concurrence parfaite ; la recette marginale égale la recette moyenne qui est le prix par unité du produit24(*). La recette marginale est différente de la recette moyenne, sa pente est deux fois plus élevée que celle de la recette moyenne. Elle décroît lorsque les quantités vendues augmentent. Formule mathématique : Rm= Cfr. Figure 2 Avec Rm : Recette Marginale : Variation des Recettes : Variation des Quantités. b. LA RECETTE MOYENNE ( RM ) Est le rapport entre la recette totale et la quantité des produits vendus. Elle est égale au prix de vente par unité de produit. En concurrence parfaite, la recette moyenne pour une unité de production est indépendante des quantités (sa droite est parallèle à l'axe des abscisses) pour toute forme de marché. La recette moyenne désigne la fonction de demande par conséquent elle est une fonction décroissante25(*). Tout accroissement des quantités entraînerait une baisse de la recette moyenne à une valeur représentant la moitié de celle de la pente marginale. Mathématiquement : RM= Cfr. Figure 2 Avec RM : Recette Moyenne RT: Recette Totale Q : Quantité. c. LA RECETTE TOTALE ( RT ) Est le produit de la recette marginale des biens et services par la quantité vendue. En concurrence parfaite, pour une unité de production. La recette totale est une fonction des quantités vendues. Pour autre forme de marché et pour l'ensemble des entreprises, la recette totale tend vers une fonction parabolique. On vérifie alors que la recette marginale est une pente deux fois plus élevée que celle de la recette moyenne. Mathématiquement : RT = x Q Cfr. Figure 1 Avec : Revenu Q : Quantité RT : Recette Totale Ainsi, graphiquement la situation se présente comme suit : 251657728 251658752Q 251653632Rm 251652608
I.2.2.2. PREVISIONS* 24J.J. MWALABA K., Notes de cours d'économie politique II, UNILU 1993-1994 * 25 Idem |
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