2. LA PRESENTATION DE LA METHOLOGIE DE TRAVAIL
18,204354 32,5072013 32,1536886
30,1928185 30,4925446 29,8901479
2016
14,1719174
3,7526373
3,77652202
2,9966E-12
13,6084936
10,0103191
27,807887
Autraversce point nous voyons les différentes voies
empruntées pour arriver à infirmer ou confirmer
l'hypothèse de notre travail. C'est ainsi, nous avons fait à la
méthode du moment généralisé.
A. Présentation des modèles dynamiques
Les méthodes des moments
généralisés (GMM) gagnent en efficacité. Elles
utilisent toutes les variables retardées des variables
dépendantes et des variables explicatives exogènes comme
instruments. C'est dans ce cadre que s'inscrit les travaux d'Arellano et bond
(1991). Ces deux auteurs ont estimé les modèles dynamiques par la
méthode du moment généralisé (GMM) pour contourner
le problème de colinéarité multiple et
d'endogéniété des régresseurs.
1. Le modèle dynamique d'Arellano et bond
(1991)
Arellano et Bond (1991) généralisent l'approche
d'Anderson et Hsiao en proposant une application de la méthode de
moments généralisés (GMM). Celle-ci exploite toutes les
conditions d'orthogonalité qui existent entre la variable
retardée endogène et le terme d'erreur. L'intérêt de
cette méthode pour l'analyse réside à la fois dans le
traitement correct du problème lié aux effets individuels
corrélés et dans la possibilité de tenir compte de
l'endogénéité potentielle des variables explicatives
xit. L'hypothèse d'absence
d'autocorrélation des résidus est essentielle pour pouvoir
utilisée les variables retardées comme instruments des variables
endogènes.
2. L'analyse empirique de la relation
rentabilité et risque de crédit Les variables
retenues en rapport avec cette thématique sont telles que :
51
La Rentabilité : Goodhart
(2010) et all soutiennent qu'une rentabilité élevée pousse
les banques à une prise de risque excessive. Pour cela, nous proposons
comme mesure de la rentabilité : ROA et ROE ;
Le Ratio du capital : C'est le
rapport entre les fonds propres règlementaires et les exigences en fonds
propres pondérées. Il mesure le degré de capitalisation de
la banque. Ce ratio bancaire se fonde sur des données comptables pour
fournir une information sur la solvabilité et le niveau de couverture
des risques bancaires. Shrieves et Dahl (1992), Aggarwal et Jacques (2001)
Koehn et Santomero (1980), Kim et Santomero (1988) Blum (1999), supposent que
le capital comptable pourrait conduire à une prise de risque
excessive.
les provisions pour pertes sur le portefeuille crédit
net ;
les intérêts sur crédit, le ratio de
levier,
le ratio de prêts non performants sur les
prêts bruts est une mesure de la qualité des actifs
utilisée par les institutions bancaires qui est associé à
la présence de risque de faillite et constitue un indicateur
avancé significativement de l'insolvabilité ;
Toutes ces proviennent des états financiers de la
banque. Selon la théorie, la réalisation des objectifs
stratégiques de la banque en terme de la rentabilité
économique et financière face au risque de crédits peut
avoir comme facteurs explicatifs : le degré du ratio de
solvabilité, les provisions pour crédit par rapport au
portefeuille crédit, le niveau de prêts non performants, le niveau
du ratio de levier, le niveau d'inflation et le niveau de la production
intérieure brute.
B. TEST DE RACINE UNITAIRE
Les tests de racine unitaire permettent de s'assurer de
l'existence de la stationnarité ou non dans les séries
temporelles. « Si dans un modèle économétrique on
utilise les séries non stationnaires, les résultats des tests
statistiques sont faux, et on obtient ce qu'on appelle communément
une spurious regression ». D'où la nécessité
de s'assurer que les données des séries temporelles ne
contiennent pas une saisonnalité (D. KASONGO, 2016).
Il existe plusieurs tests de racine unitaire : les tests de
Dickey-Fuller (DF) simple et Dickey-Fuller Augmenté (ADF), le test de
Phillips et Perron, le test de Kwiatkowski, Phillips, Schmidt et Shin (test de
KPSS). Dans notre étude nous n'utiliserons que le test de Dickey-Fuller
Augmenté (ADF), le test de Phillips-Perron. Nous avons choisi de faire
le
52
test d'ADF au lieu de celui de DF, car le premier est venu
palier aux insuffisances du second, par le fait que ce dernier considère
le processus åt comme étant un bruit blanc. Or il n'y a aucune
raison pour que, à priori, l'erreur soit non corrélée,
hypothèse que lève le test d'ADF.
A l'aide des tests de Dickey-Fuller Augmenté (ADF), qui
est « basé sur l'estimation par les moindres carrés »
et Phillips et Perron (PP), nous chercherons à vérifier la
présence d'une racine unitaire dans nos séries. Pour le test ADF,
l'hypothèse nulle signifie l'existence d'une racine unitaire (la
série temporelle n'est pas stationnaire). La valeur de p sera
déterminée selon les critères d'AKAIKE, SCHWARZ et
HANNAN-QUINN. Quant au test PP, qui prend en compte les erreurs
hétéroscédastiques, nous calculons la statistique PP que
nous comparons à la table de Mackinnon. Nous vérifierons
l'hypothèse H0 qui correspond à une probabilité critique
supérieure à á (D. KASONGO, 2016).
Nous allons faire un test individuel pour chacune de nos
variables, respectivement le test d'ADF et le test PP. Le tableau ci-dessous
présente la synthèse des résultats des tests de
Dickey-Fuller Augmenté de chaque variable retenue.
TABLEAU N°2 : LES RÉSULTATS DU TEST DE
DICKEY-FULLER AUGMENTÉ (ADF)
(Probabilité critique supérieure à 5 % =
hypothèse H0)
N°
|
VARIABLES
|
t-stat
|
Probabilité critique
|
Conclusion
|
1
|
ROAt
|
-1,69
|
0,49
|
Présence d'une racine unitaire
|
2
|
ROEt
|
-1,85
|
0,34
|
Présence d'une racine unitaire
|
3
|
EMt
|
-1,61
|
0,45
|
Présence d'une racine unitaire
|
4
|
IC/PCt
|
-1,05
|
0,72
|
Présence d'une racine unitaire
|
5
|
PRC/PCNt
|
-1,78
|
0,38
|
Présence d'une racine unitaire
|
6
|
RPNP/PBt
|
-0,72
|
0,83
|
Présence d'une racine unitaire
|
7
|
RSt
|
-2,49
|
0,12
|
Présence d'une racine unitaire
|
Source : construction de nous-même sur base de
l'annexe 1
Toutes les variables ont une probabilité critique
supérieure à 5 %, qui signifie qu'elles ont une racine unitaire.
Le modèle économétrique spécifié est
composé des variables non stationnaires.
Ainsi, les rentabilités économique et
financière de la banque sont influencées par plusieurs variables,
à savoir :
53
TABLEAU N°3 : LES RÉSULTATS DE TEST DE
PHILLIPS- PERRON (Probabilité critique supérieure
à 5 % = hypothèse H0)
N°
|
VARIABLES
|
t-stat
|
Probabilité critique
|
Conclusion
|
1
|
ROAt
|
-1,70
|
0,42
|
Présence d'une racine unitaire
|
2
|
ROEt
|
-1,85
|
0,34
|
Présence d'une racine unitaire
|
3
|
EMt
|
-1,61
|
0,45
|
Présence d'une racine unitaire
|
4
|
IC/PCt
|
-1,06
|
0,72
|
Présence d'une racine unitaire
|
5
|
PRC/PCNt
|
-1,79
|
0,38
|
Présence d'une racine unitaire
|
6
|
RPNP/PBt
|
-0,74
|
0,83
|
Présence d'une racine unitaire
|
7
|
RSt
|
-2,49
|
0,12
|
Présence d'une racine unitaire
|
Source : construction sur base
d'Eviews9
Toutes les probabilités critiques sont
supérieures à 5 %. Nous retenons l'hypothèse H0. Il y a la
présence d'une racine unitaire.
Les résultats de ces deux tests convergent. Nous
pouvons affirmer que les séries de notre modèle sont
non-stationnaires à niveau. Aux seuils de 1%, 5% et 10 %, toutes les
probabilités critiques sont supérieures à 0,05. Nous
devrons procéder à une différenciation des séries
afin de les stationnariser.
Quant au test de stationnarité du modèle, nous
avons d'abord calculé l'ordre de p suivant les critères d'AKAIKE,
SCHWARZ et HANNAN-QUINN. Ces critères disposent l'ordre qui peut aller
de 0 à h (h étant le retard maximum admissible par la
théorie économique).
Selon la théorie statistique, l'ordre de p correspond
à celui qui minimise les critères d'AKAIKE, SCHWARZ et
HANNAN-QUINN. Au travers ces critères, nous avons constaté que
c'est au premier degré que notre modèle est minimisé.
i. SPECIFICATION DU MODELE
Notre modèle comporte plusieurs variables
endogènes dont nous cherchons à mettre en évidence la
simultanéité. Le recours aux équations simultanées
nous paraît un choix pertinent pour le tester. De plus, nous
étudions l'évolution de ces variables au cours du temps. Ainsi,
les variations du risque et de rentabilité a l'instant t
sont fonctions des valeurs objectifs du risque et la
rentabilité, de leurs valeurs a l'instant t-1
et de facteurs exogènes. Les valeurs objectifs ou encore
les niveaux retardés de la rentabilité et du risque ne sont pas
observables mais sont supposés dépendre de certaines variables
observables.
C -0.024116 0.016638 -1.449488 0.1513
54
y' Le ratio de levier (EM) ;
y' Le niveau des intérêts sur crédit à
t et t-1 (IC-PCt et IC-PCt-1) ;
y' Le niveau de provision pour crédit à l'instant t
et t-1 (PRC-PCNt et PRC-PCNt-1) ;
y' Le ratio de solvabilité (RS) ;
y' Le ratio de prêts non performants à l'instant t
et t-1 (RPNP-PCt et RPNP-PCt-1).
Les variables endogènes (ROA et ROE) sont incluses dans
la partie droite des équations afin d'étudier les relations entre
les changements de performance et les changements du niveau du risque et de
montrer leurs interdépendances.
Par conséquent, Le système d'équations
estimées est le suivant :
L'équation de la rentabilité économique
(ROA) :
ROA=a0 + a1EMt + a2IC-PCt-1 + a3PRC-PCNt-1 + a4RSt-1 +
a5RPNP-PCt-1 (1)
L'équation de la rentabilité financière
(ROE):
ROE= a0 + a1EMt + a2IC-PCt-1 + a3PRC-PCNt-1 + a4RSt-1 +
a5RPNP-PCt-1 (2) ii. Résultats de l'estimation du modèle
dynamique GMM de ROA et ROE
Après avoir spécifié le modèle
pouvant nous permettre de bien trouver les vrais coefficients qui donnent une
explication de manière claire du degré d'influence par lequel
chaque variable peut avoir sur les rentabilités économique et
financière voici les résultats des estimation dans les points qui
suivent.
+ Estimation de ROA Dependent Variable: X1
Method: Generalized Method of Moments
Date: 06/30/18 Time: 10:19
Sample (adjusted): 2010M02 2016M12
Included observations: 83 after adjustments
Linear estimation with 1 weight update
Estimation weighting matrix: HAC (Bartlett kernel, Newey-West
fixed
bandwidth = 4.0000)
Standard errors & covariance computed using estimation
weighting matrix
Instrument specification: C X3 X4 X5 X6 X7
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
55
X3
|
-3.198643
|
1.518356 -2.106649
|
0.0384
|
X4
|
0.249023
|
0.122034 2.040593
|
0.0447
|
X5
|
0.063865
|
0.020855 3.062322
|
0.0030
|
X6
|
-4.44E+11
|
3.50E+10 -12.68302
|
0.0000
|
X7
|
-0.225203
|
0.056537 -3.983292
|
0.0002
|
R-squared
|
0.714753
|
Mean dependent var
|
-0.011065
|
Adjusted R-squared
|
0.696231
|
S.D. dependent var
|
0.241892
|
S.E. of regression
|
0.133319
|
Sum squared resid
|
1.368604
|
Durbin-Watson stat
|
2.070541
|
J-statistic
|
0.000000
|
Instrument rank
|
6
|
|
|
Source : nous-mêmes à l'aide du logiciel
Eviews9
? Estimation de ROE
Dependent Variable: X2
Method: Generalized Method of Moments
Date: 06/29/18 Time: 15:00
Sample (adjusted): 2010M02 2016M12
Included observations: 83 after adjustments
Linear estimation with 1 weight update
Estimation weighting matrix: HAC (Bartlett kernel, Newey-West
fixed
bandwidth = 4.0000)
Standard errors & covariance computed using estimation
weighting matrix
Instrument specification: C X3 X4 X5 X6 X7
Source : nous-mêmes à l'aide du logiciel
Eviews9
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-0.101683
|
0.070151 -1.449488
|
0.1513
|
X3
|
-11.84588
|
6.402007 -1.850339
|
0.0681
|
X4
|
1.246352
|
0.514546 2.422234
|
0.0178
|
X5
|
0.236175
|
0.087934 2.685824
|
0.0089
|
X6
|
-1.78E+12
|
1.48E+11 -12.05984
|
0.0000
|
X7
|
-1.044383
|
0.238383 -4.381114
|
0.0000
|
R-squared
|
0.735729
|
Mean dependent var
|
-0.093444
|
Adjusted R-squared
|
0.718568
|
S.D. dependent var
|
1.059618
|
S.E. of regression
|
0.562129
|
Sum squared resid
|
24.33115
|
Durbin-Watson stat
|
2.070541
|
J-statistic
|
0.000000
|
Instrument rank
|
6
|
|
|
56
Les équations du modèle se présentent comme
suit :
X1 = -0.02-3.20x3t-1+0.25x4t-1+0.06x5t-1- 4.44x6t-1-0.23x7t-1
(1)
X2 = -0.10-11.85x3t-1+1.25x4t-1+0.24x5t-1-1.78x6t-1-1.04x7t-1
(2)
3. PRESENTATION DES RÉSULTATS EMPIRIQUES ET
INTERPRÉTATION DU MODÈLE DYNAMIQUE GMM
Dans un premier temps, nous avons estimé chacune des
équations individuellement afin de mettre en lumière les
différentes liaisons statistiques pouvant exister entre la variable
dépendante et les variables explicatives pour chaque équation.
L'estimation des équations selon la méthode GMM
d'Arellano et Bond nous donne les résultats suivants :
? En ce qui concerne le ratio de levier par rapport à
la rentabilité économique (ROA), certes la théorie stipule
que les exigences des fonds propres réduisent les risques bancaires et
contribuent à la stabilité du système bancaire. Mais les
résultats obtenus montrent que la maîtrise des risques se fait au
détriment de la rentabilité c'est-à-dire il y a un lien
négatif et significatif entre ROA et le ratio de levier qui, toute
augmentation de 1% de ce ratio entraine la diminution de 3.20% de la
rentabilité économique de la banque. Cela peut s'explique par le
fait que l'augmentation de fonds propres dans le souci de protection des
épargnants va entrainer un niveau faible d'octroi du crédit
source dans le long terme de l'accroissement du produit net bancaire
grâce aux intérêts perçus sur ce dernier;
? En rapport avec l'intérêt sur crédit sur
le portefeuille crédit, son augmentation de 1% entraine une variation
à la hausse de 0.25% de la rentabilité économique. Ceci
s'explique dans le sens que, en accordant un prêt aux emprunteurs, la
banque fixe un taux d'intérêt réel qui doit
rémunérer son prêt à une échéance
fixée en avance. Lors du remboursement du prêt et des
intérêts, ceci va booster le niveau de fonds propres de la banque
et affecte de manière positive sa rentabilité ;
? Concernant la relation entre la variable provisions pour
pertes sur prêts et la rentabilité économique, elle est
positive à un niveau de 0.06% à chaque augmentation de 1% ces
dernières. Ce résultat s'explique par le fait que les banques qui
anticipent des niveaux élevés de pertes en capital pourraient
créer des provisions plus élevées pour diminuer la
volatilité des résultats et renforcer leur solvabilité
à moyen terme. Ce résultat est similaire à celui de
Fisher, Gueyie et Ortiz (2001) ;
57
? Par rapport au ratio des prêts non performants et la
rentabilité économique, la relation montre que l'augmentation de
1% impacte négativement et de manière significative
représentée par la diminution de 4.44% de la rentabilité
économique. Ce résultat est similaire à celui des auteurs,
tels Miller (1997), Abreu et Mendes (2002) (précités), ou Naceur
et al (2010), interprètent en fait le ratio prêts sur actifs comme
une mesure du risque de crédit : plus ce ratio est
élevé, plus le nombre de crédits accordé par la
banque est élevé, et donc plus le risque de défaut (i.e.
le risque de crédit) augmente. Pour rémunérer ce risque de
crédit supérieur, les banques vont augmenter leurs marges sur les
intérêts de prêts, ce qui augmente le NIM et la performance
;
? En ce qui concerne la relation entre le ratio de
solvabilité et la ROA, le résultat renseigne une relation
négative estimée à 0.23% à une variation vers la
hausse de 1% de ce ratio.
En ce qui concerne l'impact qu'a ces différentes
variables sur le niveau du capital investi par les actionnaires ou
propriétaires de la banque après l'estimation de notre
modèle dynamique par la méthode du moment
généralisé, voici les résultats qui en
découlent :
? En rapport avec le lien entre le ratio de levier et la ROE,
le résultat montre un lien négatif et très significatif
entre ce ratio et la ROE estimé à 11.83% à chaque
variation vers la hausse de 1%. Ce résultat s'explique par le fait que
la rentabilité financière est indicateur qui donne le reflet du
rendement du capital investi par les actionnaires et lorsque le degré de
capitalisation est très élevé, celui-ci est profitable
uniquement à ces qui ont épargné dans la banque et non aux
propriétaires car l'octroi de crédit sera faible à cause
de ce degré de capitalisation ;
? En ce qui concerne la relation entre les
intérêts sur crédit et la ROE, les résultats obtenus
montrent que cette dernière est positive et tellement significative
estimée à 1.25% à chaque augmentation de ces derniers ;
. En faisant référence aux résultats
obtenus en rapport avec l'influence qu'a les provisions pour pertes sur
crédits sur la ROE, ces derniers témoignent que les provisions
influencent de manière positive la rentabilité financière
de la banque allant à 0.24% lorsqu'il y a une variation vers la hausse
de 1%.
? Les résultats en rapport avec ratio des prêts
non performants et de leur influence sur la ROE, ces derniers montrent que les
prêts non performants influencent
58
négativement et de manière significative cette
dernière estimée à 1.78% à en cas de la variation
vers la hausse de 1% ;
? Le ratio de solvabilité quant à lui par
rapport à la rentabilité financière, l'influence
négativement la ROE à 1.04% à chaque variation de 1% de ce
dernier.
4. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Au travers de ces résultats ci-dessus et notre
investigation au sein de la banque, nousconstatons que :
+ Cette dernière est exposée au risque de
crédit qui est saisi par le niveau de prêts non performants et
niveau de provisions pour pertes sur les crédits ;
+ Le ratio de levier affecte négativement la
rentabilité des fonds qui sont investis par les actionnaires de la
banque ;
+ L'analyse du dossier et de la fonction distribution
crédit n'est pas bien assurée ;
+ Il y a une asymétrie d'information entre la banque et
les emprunteurs tant de particuliers que des entreprises ;
+ Le ratio de solvabilité à partir de son volume
en fonds propres par rapport au total actif ne permet pas à la banque de
faire face aux différentes demandes de déposants de fonds.
De ce qui précède, nous suggérons
à l'Afriland First Bank CD de veiller sur :
+ De faire une évaluation de la qualité du dossier
crédit ;
+ D'avoir les analystes crédit qui ont une connaissance
sur les différents éléments qui constituent le dossier
crédit ;
+ De faire le suivi de dossier crédit jusqu'au
remboursement final du montant total de l'emprunt ainsi que des
intérêts ;
+ De fournir au public les informations nécessaires sur
les différentes modalités à suivre pour accéder au
crédit ;
+ De respecter les normes fixées par les accords de
Bâle dans le cadre de constitution de ses fonds propres.
59
|