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Le terrorisme. Une grande menace à  la paix, sécurité et stabilité internationales.


par Insrad ZOUBERT
Université panafricaine - Master 2 2015
  

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SECTION III : RETOUR A L'AGE D'OR DE LA CIVILISATION ISLAMIQUE : EST - CE UNE UTOPIE OU UNE POSSIBILITE ?

Le démantèlement de l'Union Soviétique a mis fin la bipolarité qui mettait un certain équilibre politique, et a permis le triomphe de l'Occident nuancé de plus en plus. Avec la mondialisation, la disparité, pauvreté, le sentiment d'une profonde injustice lié au conflit israélo - arabe, l'échec du nationalisme arabe dans ses desseins politiques177(*), mais surtout la déception vis-à-vis des politiques menées par l'Occident ainsi que sa politique d'américanisation et l'intervention de l'Irak, en 2003,ont contribué au développement d'un ressentiment envers l'Occident, marqué par la montée du terrorisme. C'est face à ce néant politique que des mouvements terroristes se sont développés. Telle une réponse aux occidentaux ou un retour à unepériode faste178(*) pour les terroristes radicaux, où les Nations s'inspiraient de la civilisation islamique? Avec la montée du terrorisme dit religieux179(*) ou « fous de Dieu », le monde assiste dans un de ses pires parangons du siècle : « Notre société a produit ce qu'elle rejette aujourd'hui comme une monstruosité infâme ». La menace est constante partout180(*).L'incompréhension grandissante entre l'Occident et le monde arabo - musulman, qui s'est cristallisée dans les événementsrécents du 11 septembre 2001 pourra - t - elle servir à un retour à l'âge d'or pour les terroristes fondamentalistes?Bien que l'homme ait besoin de rêver, de se référer à une période considérée comme un âge d'or, que l'on souhaite voir ressusciter, les terroristes font le contraire par leur politique nihiliste181(*). Leurs arguments religieux ne sont que des prétextes.C'est à se demander si ces groupes connaissent réellement l'Islam181(*).

Le XXIème siècle sera - t - il aux terroristes radicaux ? Cette prophétie semble une utopie bien que les groupes terroristes se multiplient au fil des années. Quand cette menaceterroriste radicale déclinera - t - elle? On s'interroge sur l'avenir du monde, un avenir dont il est difficile de dessiner les contours : car l'évolution de cette menace risque de frôler une guerre nucléaire.

Conclusion partielle 

L'évolution du terrorisme depuis 2001 ne faitqu'aboutir à des craintes et angoisses incommensurables : si l'on parvient à observer ce phénomène cruel, et évidement nuisible. Les actes violents provoquentd'insécurité et de la terreur. Il alimente le désespoir.Nous nous retrouvons devant le dur constat que le terrorisme, en tant qu'une menace moderne mais sujet de notre étude, est probablement une question existentielle. Autant d'acteurs, autant des motivations pour perpétrer la terreur. Il n'a plus des motivations précises quant à la montée des terroristes. Beaucoup des motivations autour des groupes naissant et d'autres affiliés. Le 11 septembre 2001 nous a fait basculer dans un nouveau monde: où la guerre prédomine et le faible devient puissant.La donne est que la minorité domine. Il faudrait, pour cela, que le terrorisme de masse fasse école, qu'il se généralise depuis le Moyenet Proche -Orient, ainsi qu'en Afrique (qui apparaissent comme des poudrières),qu'il tue des civiles, qu'il s'empare de bases territoriales, et de ressources étatiques qu'il démultiplierait ses capacités de nuire; il faudrait qu'il incarne une réaction largement partagée à l'humiliation et à la dépendance du monde arabe, dont il se veut le libérateur et dont il n'est, à ce jour, qu'une expression dévoyée et marginale.Il sera très difficile, de déraciner le terrorisme dans un monde divisé par le Bien d'un côté, le Mal de l'autre.

Le terrorisme fait des terroristes des ennemis qui ne sauraient avoir quoi que ce soit en commun avec ceux qu'ils attaquent. Le terroriste devient alors un « tout autre ».

Cette description du terroriste, soit comme fou, soit comme criminel, soit plus généralement encore comme fou criminel, trouve sans conteste un écho dans l'opinion publique, qui considère souvent les actes terroristes comme à la fois injustifiables et incompréhensibles.

En résumé, à ce stade qui sanctionne la fin de notre étude dont les réflexions portent sur le terrorisme actuel, consiste à la fois à décrire et analyser cette menace depuis 2001. De cette manière, nous sommes partis de l'hypothèse selon laquelle, le terrorisme sèment le trouble et déstabilise les États. Face à cette menace provoquant des angoisses de peur, d'incertitude..., on se demande quand et où vont éclater des attentats ? Déchiré plus que jamais, le monde est pris au piège avec des attitudes contradictoires.

En effet, si la notion du terrorisme est déjà ancienne, elle renait à travers ses multiples substantifs du « jihad », « radicalisme », « islamisme », « fanatisme ou fondamentalisme », et ne donne pas de définition légale, ni un accord sur le vocabulaire à retenir, plutôt délicate et floue.En outre, les conceptions entre Etats et systèmes juridiques différent largement. Aucun consensus, la plupart, ayant appréhendé le sujet n'a été atteint, bien au contraire, les querelles sémantiques exubérantes demeurent. La convergence des analyses réalisées malgré tout s'accordentsur un point : le dépassement du cadre national, donc son caractère international.

En outre, dans cette étude, nous nous sommes servis de la démarche à la fois descriptive et analytique faisant appel à la méthoded'observation des faits historiques, pour qu'il aitune synergie d'étude et d'applications dans un contexte global qui se fait sur des études pluridisciplinaires afin d'établir les liens entre le phénomène étudié et les situations antécédentes. Cette méthode a permis de voir en quoi le terrorisme constitue une grande menace à la paix, la sécurité et stabilité internationales.

L'étude analytique se confronte à la fois aux investigations pour qu'il ait une réflexion congruente de la montée de cette menace généralisée depuis septembre 2001. En cette date, le terrorisme issu d'Al - Qaida se développe, se restructure et s'autonomise. Il ne se limite plus géographiquement en Amérique du Nord (Etats - Unis), mais se fait transnational dans le Moyen et Proche - Orient, l'Asie central et du Sud (Afghanistan, Pakistan, Ouzbékistan, Inde), les capitales européennes (Londres et Madrid) et l'Afrique. Il se diffuse, notamment avec la mondialisation ; levier important du phénomène et la technologie (internet).

La menace terroriste est imprévisible et insaisissable. Il entrave les efforts diplomatiques dans un monde déchiré par des tensions (le Moyen- Orient et l'Afrique) et pour la sécurité des nations. Ses désastres (prise d'otages, assassinats, vols, destructions des infrastructures, etc) menacent les intérêts des Etats. Ceci confirme absolument nos hypothèses.

Le 11 septembre reste une date repère du terrorisme par ses conséquences saignantes.

En vérité, les groupes terroristes ou ceux qui le pratiquent d'une manière ou d'une autre au nom du droit à la guerre, sèment l'insécurité et le chaos. Cette hypothèse pertinente ouvre un véritable débat182(*) quant au concept du terrorise et l'engrenage de la violence d'Etat dans un objectif soit - disant justicier. Face à ce phénomène, la justice devrait être exemplaire car comme le souligne Michel Walzer, « on juge l'assassin par rapport à sa victime ». Précisons que cette menace alimente fortement le regard de ceux qui voient du terrorisme un instrument politique, dans le choc du riche et pauvre pour parler de domination et résistance. Nous sommes dans un monde autant déchiré par des crises généralisées (à des fins économiques et politiques). Et le regard fugace ainsi portait sur ce phénomène et l'avenir réel de ce monde, devenu domicile quotidien, porte moins loin, car les intérêts triomphes au - dessus du dialogue de la paix, la sécurité et la stabilité du monde.

Reste à savoir pour les études ultérieures, quelle définition stable ou unanime qui permettrait de mieux cerner la terminologie du terrorisme ? Puis, comment constituer un front - uni solide des Nations pour anéantir ou mieux éradiquer les terroristes ou quelles sont les moyens adéquats pour la lutte du terrorisme global étant donné que les terroristes font la guerre aux Etats, et que ceux-ci doivent donc eux-mêmes leur faire la guerre ?

* 177 À une époque où on avait placé beaucoup d'espoir dans le nassérisme.

* 178 Age d'or où l'islam a rayonné.

* 179 A lire « le fondamentalisme aujourd'hui » propos de Joseph YACOUB, professeur à l'université catholique de Lyon, spécialiste des religions et des minorités dans le monde, recueillis par Virginie Larousse et Fabien Léone, dans le monde des religions, n°69 de Janvier - Février 2015.

* 180 Les aéroports sont donc devenus le principal lieu de contrôle. Du simple contrôle des bagages, à l'obligation de retirer ses chaussures, les passagers aériens sont passés par de multiples renforcements des règles de sécurité. Aussi, suite à la tentative d'attentat aux Etats-Unis en 2009, la sécurité aérienne a une nouvelle fois été renforcée : « Air Canada et Singapore Airlines ont interdit à leurs passagers de se lever de leurs sièges au cours de l'heure qui précède l'atterrissage. Les voyageurs ne sont plus autorisés à accéder à leurs bagages à main et ne peuvent pas avoir d'objets sur leurs genoux. » (Le Figaro). Au-delà des nouvelles règles, se pose la question des scanners corporels, perçue par certains comme un voyeurisme. Pourtant, l'ancien directeur de la sécurité de Northwest Airlines, Douglas R. Laid, expliquait que tant que les rayons X ne seront pas «remplacés par des scanners corporels» pour inspecter les passagers, «le danger ne sera pas écarté», ce qui laisse croire à l'arrivée future de ces nouvelles pratiques.

* 181 A lire le 2ème Calife de l'Islam, Omar ibn al - khattâb, surnommé al - Fârouq, le Sauveur, autant par les sunnites que par chrétiens, qu'il a protégés au IX et XIème siècle.

* 182Le débat sur le concept du terrorisme suscite un affrontement idéologique entre l'Occident et le monde arabo-musulman. Ce dernier veut, d'abord, une définition internationalement admise du mot « terrorisme » qui distingue ce phénomène des activités desRésistances, Car, ils ajoutent : « il serait malhonnête de mettre dans le même sac des résistants et des terroristes qui frappent sans justification, loin de chez eux

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand