Le terrorisme. Une grande menace à la paix, sécurité et stabilité internationales.par Insrad ZOUBERT Université panafricaine - Master 2 2015 |
1. La misère :a. La pauvreté :Certes, la pauvreté est un phénomène historique, mais, à l'ère de la mondialisation elle n'a pas cessé d'augmenter. Les chiffres parlent d'un milliard et demi de personnes dans le monde qui ont moins d'un dollar par jour pour vivre, et ceux qui vivent par mois de deux dollars par jour, sont de trois milliards dans le monde, c'est à dire la moitié de la population mondiale113(*). Ainsi, la pauvreté varie en fonction des aires géographiques, les pauvres représentent 10% des habitants de l'Asie de l'est, 52% de l'Asie du sud, 25% de l'Amérique latine et 47% de l'Afrique subsaharienne114(*). « Nous portons, donc, entre nos mains, la bombe de la pauvreté, qui est une bombe prête à exploser dans n'importe quel moment... ». Puis avec 7 milliards des terriens,le chômage atteint son sommet.Les STN, les grandes gagnantes de la mondialisation, participent, directement et indirectement, dans ce phénomène. C'est ainsi que selon certains les bénéfices des STN augmententsans création d'emplois. Quant à la famine, elle touche plus de 815 millions de personnes. Et plus 777 d'entre eux se trouvent dans les pays sous-développés et 11 millions dans les pays industriels115(*). b- les disparités de développement :La mondialisation a enrichi les riches et appauvri les pauvres. Le fossé entre les gagnants et les perdants de cette mondialisation a tendance à se creuser.En effet, 1% de la population des Etats- Unis concentre 38% de la richesse mondiale. Ainsi, les 225 plus grosses fortunes du monde représentent l'équivalent du revenu annuel de 47% du plus pauvres, soit 2.5 milliards de personnes, et des simples individus sont, désormais, plus riches que les Etats. Il faut signaler que le creusement des inégalités se transmet, maintenant, d'une génération à la suivante en fonction du milieu social, ce qui est source de stress, d'humiliation et d'agressivité permanente ; qui entraînent, enfin du compte, la désespérance et une perte des raisons de vivre. * 113 Lire Abdel HADI BOUTALEB, « Le monde n'est pas une marchandise : critique de la mondialisation ». Édition Ezzamane. 2001 p.65. Écrit en ARABE. * 114A lire « Revue Jeune Afrique/l'intelligent du 17/06/2004. * 115 Le quotidien Achark Alawsat, n° 8408 du 05.12.2001.EN ARABE. |
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