Le terrorisme. Une grande menace à la paix, sécurité et stabilité internationales.par Insrad ZOUBERT Université panafricaine - Master 2 2015 |
SECTION IV : ANALYSE DE DOCUMENTATION DU TERRORISMELa documentation observable obtenueva être exploitée en construisant des tris à plat. Des idées, des approches divergentes et convergentes seront aussi retenues et nous permettront de prendre en compte simultanément des variables afin de mesurer leurs relations. La documentation qualitativesera souvent mise en examen de soulignement, et fera l'objet d'une analyse pertinentedes données descriptives, telles que l'orale quant aux conférences médiatiques. C'est une méthode de recherche intéressantedu sens etde l'observation du phénomène. Elle traite des données difficilement quantifiables sans rejeter ni les chiffres ni les statistiques et ne leur accorde tout simplement pas la première place. Nous arrangerons les documentations (rapports, revues, articles, reportages documentaires) selon les dimensions telles que onusienne, Instituts des spécialisations, des débats et avis d'experts en fonction de la période définie ainsi que les documentaires et sitographies. Puis, s'agissant des dates à titre indicatif, nous les classerons selon l'ordre croissant de la période pour mieux mesurer l'évolution du phénomène devenu global. C'est pour qu'enfin qu'il ait une logique de réponse à notre problématique et aux hypothèsescitées précédemment dans la chapitre I.Cette méthode sera rigoureuse en excluant éventuellement toute sorte de subjectivité et interprétation spontanée, d'autant plus à l'intuition. Ce qui va nous permettre d'avoir une étude approfondie à partir des variables observées. Il s'agira bien évidemmentde distinguer les acteurs potentiels de cette menace et leurs ambitions et ses conséquences lugubres pour atteindre à nos hypothèses allant d'étroite corrélation avec les objectifs. SECTION V : DIFFICULTES RENCONTREESComme dans toute étude, notre présent travail n'est fait pas exception de confrontercertaines difficultés. Cependant, notre méthode principale consistait cependant, à regrouper et à croiser les sources par l'observation. La confrontation des informations est la méthode la plus sûre puisqu'elle permet d'exposer le processus historique qui nous apparait comme la plus proche de la réalité scientifique de l'étude. Brièvement, puisque cette partie se veut plus logique59(*), notre recherche de documentation semble être débordée ; nous rencontrions quelques litiges étendus liés aux décodages et décryptages documentaires. A ce stade, cela n'a pas été une mince affaire. Partant de notre sujet d'étude : dire que le terrorisme est un sujet d'étude populaire depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 est une évidence. Cela se mesure d'ailleurs au nombre de publications dévolues au sujet qui ont été mises sur le marché60(*). En revanche, une telle productivité littéraire n'est forecment pas égale en qualité. Oui car « la valeur du débat ou sujet ne se mesure pas au nombre des réactions ou écrits mais à leurs qualités». Bon nombre de ces études demeurent factuelles, abordent la question en surface et ne touchent que rarement au phénomène d'une manière scientifique. Et, même les études qui se veulent scientifiques souffrent de certaines lacunes61(*) par fois. Pourtant, ce n'est pas tant le manque d'intérêt par rapport à la question terroriste qui est en cause. Non pas que l'étude du terrorisme soit cantonnée dans une vision unique : mais le phénomène est étudié par des spécialistes provenant de diverses disciplines comme la science politique, les relations internationales, la criminologie, la psychologie, l'histoire, la théologie, la psychiatrie, etc. Donc, avec une telle richesse littéraire quelques soit sa qualité demande autant de moyen financier pour bien faire le parcours documentaire en vued'observer les variables et les pensées pour arriver à nos objectifs : tels n'estpas le cascar plusieurs documents nous restent méconnus. En fait, il s'agit encore, quand on y observe avec peu d'attention, de voir un manque de cohérence des recherches faites selon les visions et perceptions radicales. Ainsi, il nous sera difficile de faire une distinction adéquate des théories au risque de sanctionner d'autres pensées.Il faut reconnaitre qu'à travers cette riche documentation, des nouveaux variables apparaissent avec des visions exclusives. Cela bien sûr, nous sera difficile de les mesurer tous, étant donné le manque de consensus visible. Ainsi, nous nous sommes contentés des premiers donnés disponibles pour décrire et analyser le phénomène.Cette méthode s'avèretrèsinefficace dès la rédaction de la problématique. C'est alors que nous avons élargi notre documentation tant de fois jusqu'à ce que nous ayons trouvé une documentation minutieusedes certains ouvrages du moins acceptables. Tenant compte du poids systématique de cette étude, nous parcourrions, fréquemment et irrégulièrement, de façon modeste car bien que la première des mesures à tenir compte est le financement des études. Ceci dit le cycle master est d'abord un cycle qui nécessite des frais financiers considérables ou dépenses importantes mais les imprévus ne manquent pas. Il est évident que les difficultés font partie des études. Ce qui fait que nous n'avons pas résolu tous les imprévus mais nous ne faisions que les déplacés. Autant dire l'accès à des meilleurs ouvrages de dernière publication, relatif ànotre sujetmarquant vraiment le vif du thème ne nous a pas été disponibles. Enfin, la difficulté qui nous était la plus à éprouver, est la contradiction ferme de certains points méthodiques et le nombre d'heures disposées à la méthodologie, car théoriser une pensée n'est pourtant pas facile, n'en parlons plus de l'écrire d'une façon acceptable et comprise par tout le monde. Toutes les difficultés rencontrées n'ont pas pu être résolues. Ce sont, justement, les problèmes (historiographiques, méthodologiques) que soulève notre étude. Conclusion partielle La problématique constitue la pièce maîtresse nécessaire de notre étude et permet de bien comprendre, d'une manière générale, ce qui fait l'objet d'étude. La multinationale de l'horreur actualisedepuis le 11 septembre 2001 les rapports internationaux. L'objectif de ce chapitre est de mettre au point les techniques et concepts pouvant nous permettre de faire notre sujet une problématique pertinente. Et celle - ci sera valorisée par les hypothèses et la revue littéraire. Il est clair que le concept de notre sujet montre contradictoirement un floue dans toutes les études ou recherches faites, ce qui fait que le terrorisme moderne est présentement complexe d'une manière explicite. * 59 Une partie obligatoire dans la charpente du mémoire. Et elle a trop des critiques quant à son contenu du fait qu'elle présente des difficultés majeures à la rédaction de cette étude. * 60Yonah Alexander (2002), spécialiste de la question terroriste, a effectué une recension sur le nombre de livres paru sur le thème du terrorisme dans l'année suivant les attentats terroristes de New York et de Washington : les résultats de son étude démontrent que pas moins de deux livres par semaine étaient parus. * 61Ces insuffisances sont issues de problèmes fondamentaux dans les techniques de recherche sur le terrorisme, soit un manque flagrant de méthodologie et une difficulté à trouver des cadres théoriques pertinents pour analyser le phénomène. |
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