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Partie Bibliographique
Chapitre II: Le pathogène
II .1Généralités sur
Alternaria
Alternaria est un genre fongique omniprésent
qui comprend prés de 275 espèces (Simmons, 2007)
mésophile, leurs activités prédominantes
disparaissent lorsque la température s'élève
(Botton et al., 1990) , avec des modes de vies
saprophytes endophytes et phytopathogènes (Saharan et
al., 2016), qui peuvent affecter les cultures sur champ ou
les produits végétaux pendant la récolte et
post-récolte (Logrieco et al., 2009).
En général, les espèces du genre
Alternaria provoquent une destruction relativement lente des tissus
hôtes par la réduction du potentiel photosynthétique. Les
tissus affaiblis par le stress, la sénescence ou les blessures sont plus
susceptibles à l'infection par Alternaria sp. (Vaquera
et al., 2014) . Ce genre peut pousser sur plusieurs substrats
y compris les graines, les feuilles et les fruits des plantes, cultures, sol et
air (Kokaeva et al., 2015).
Les spores sont de couleur brune foncée et naissent en
chaînes simples ou ramifiées à l'extrémité de
conidiophores simples et sombres ; elles sont divisées en plusieurs
cellules par des parois transversales et verticales. Les nouvelles spores sont
produites par extrusion à l'extrémité de la spore
précédente, par le biais d'un pore de la paroi. Elles sont
communément isolées à partir de la décomposition
des matières végétales, mais causent aussi des maladies
des plantes. Les spores des Alternaria sont dispersées par les
courants d'air et sont généralement une composante majeure de
l'air extérieur (Siciliano, 2017). Certaines
espèces produisent des toxines spécifiques à l'hôte
(HST) qui contribuent à leur pouvoir pathogène et à leur
virulence (Virginia, 2016).
Les espèces d'Alternaria sont des agents
phytopathogènes responsables de la détérioration des
produits agricoles, capables de produire des métabolites secondaires
potentiellement affectant la santé humaine (Siciliano, 2017)
voire des pertes économiques, les aliments
végétaux infectés par Alternaria peuvent
introduire de grandes quantités de ces toxines dans l'alimentation
humaine. Des études supplémentaires sur le potentiel toxique de
ces toxines et leur danger pour la consommation humaine sont nécessaires
pour réaliser une évaluation fiable des risques liés
à une exposition alimentaire (Virginia, 2016)
II.2 Historique
En 1816, Nees décrit pour la première fois un
champignon qu'il a nommé Alternaria tenuis. Parmi les
caractéristiques de ce genre ; la production des chaines de
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