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Investissement, croissance économique et création d’emploi dans le secteur industriel au Mali de 1990 à  2018.


par Check Oumar TRAORE
Université de Bamako - Master II en Economie Appliquée au Développement 2016
  

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III. Modèle empirique

1. Modèle de base

En nous appuyant sur les résultats théoriques du modèle de BARRO 1990, nous allons nous appuyer sur le modèle empirique des deux (02) équipes du Maroc. Notre intérêt sur ce modèle résigne sur le fait qu'il se rapproche de notre thème.

AMRANI, OULHAJ et HAMMES (2004) de l'équipe de Rabat-Agdal ont testé la relation entre les dépenses publiques d'investissement et la croissance économique au Maroc entre 1970 et 2004 à travers les ratios des dépenses publiques totales d'investissement rapportées au PIB, les dépenses publiques d'investissement par secteur rapportées au PIB et les dépenses publiques totales par secteur rapportées au PIB. Ils arrivent à la conclusion selon laquelle, empiriquement, seul l'investissement public dans le secteur de la santé semble porteur de croissance.

La seconde équipe après une présentation descriptive des dépenses publiques d'investissement périodisées, a précisé que le choix de la période d'étude et des variables à introduire dans le cadre du modèle économétrique mis en oeuvre a été limité par la disponibilité des données pour ces dépenses publiques réparties par catégories.

Donc, en tenant compte de ces difficultés, les auteurs présentent un modèle qui fait intervenir le taux de croissance économique (GR) mesuré comme étant le taux de croissance du PIB en termes réel, les dépenses publiques par catégories (G) (dépenses publiques d'investissement, d'éducation, de santé, de transport et communication et de défense nationale) par rapport au PIB, les taxes sur les revenus par rapport au PIB (TR), l'investissement privé par rapport au PIB (PI), le niveau initial de développement (G(0)) mesuré par le PIB par tête en logarithmes, l'indicateur social de capital humain (H), mesuré par le taux de scolarisation au primaire et au secondaire et l'indicateur social de santé (life) mesuré par l'espérance de vie en logarithmes.

Le modèle suivant a été testé pour la période de 1970 à 2003 :

GRt = â0+ â1Gt+ â2TRt+ â3PIt+ â4Gt(0) + â5Ht+ â6lifet+ mt

Ces variables sont au nombre de neuf : formation brut de capital fixe publique (FBCFPUB), formation brut de capital fixe privée (FBCFPRIV), valeur ajoutée du secondaire (VASEC),

Les tests de l'équipe de Marrakech montrent que les effets, sur la croissance, des dépenses publiques de santé ne sont pas statistiquement significatifs, contrairement aux résultats de l'équipe de Rabat-Agdal. Une relation positive entre la croissance économique et cette catégorie de dépenses au Maroc, est mise en évidence par l'équipe de Rabat-Agdal, alors que cet effet n'est pas observé à long terme par l'équipe de Marrakech.

En conclusion cette étude des deux équipes du Maroc et de Marrakech ont montrés que les dépenses publiques d'investissement prises dans leur ensemble, leur effet sur la croissance économique est positif, et même s'il s'agit plutôt d'un effet keynésien de court terme, l'importance de ces dépenses (et donc du rôle de l'Etat dans ce secteur pour l'économie marocaine) est à retenir.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein