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Incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économie monétaire 2019
  

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C. LA POLITIQUE MONETAIRE D'INSPIRATION MONETARISTE : neutraliser l'influence déstabilisante de la monnaie

Economistes Libéraux, les monétaristes sont contre l'intervention de l'Etat dans l'économie. Pour peu que les prix soient flexibles et que les marchés fonctionnement librement. Seule la

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politique monétaire est tolérée, si elle met fin aux variations désordonnées de l'offre de monnaie qui provoquent les fluctuations de la production et des prix. La politique monétaire d'inspiration monétariste développe une critique sévère de son homologue keynésienne. Elle tend à lui substituer la définition de règles peu nombreuses et à caractère automatique.

M.FRIEDMAN, comme d'ailleurs F.HAYEK, sont d'avis que les politiques keynésiennes sont, dans les meilleurs des cas, inefficaces. Au pire, elles viennent aggraver les difficultés qu'elles prétendent résoudre. Elles sont notamment tenues pour responsables des dérapages inflationnistes intervenus dans les années soixante-dix. Les raisons théoriques de la critique reposent principalement sur la contestation du rôle des taux d'intérêt. La demande de monnaie est, selon M.FRIEDMAN, faiblement élastique au taux d'intérêt dont les variations n'ont que peu d'impact sur la demande globale. Le taux d'intérêt est de plus contraint par les variations de la masse monétaire : une augmentation de celle-ci provoque, dans un premier temps, et de façon temporaire, une baisse du taux nominal. Puis le taux d'intérêt remonte, sous l'influence de l' « effet Fisher » : le taux nominal incorpore les anticipations d'inflation que la croissance de la masse monétaire fait naître. Pour ces raisons il ne peut jouer le rôle de levier dans l'action par la monnaie.

Une autre critique tient au fait que la création monétaire est aux mains des autorités, ce qui leur confie un pouvoir trop grand. Ils sont en effet tentés d'assujettir l'émission monétaire à leurs objectifs de survie politique. S'ajoute à cela une difficulté technique : les effets de la politique monétaire se manifestent avec les délais variables, allant d'un à plusieurs trimestres, et les interventions à caractère contracyclique sont difficiles à organiser correctement dans les temps. Dans ce contexte, faute de pouvoir prévoir avec exactitude le moment où les effets attendus se manifesteront, toute action discrétionnaire risque d'aggraver les perturbations de l'économie.

La cause des déséquilibres étant d'ordre monétaire, les remèdes doivent être trouvés du côté de la monnaie. Et, puisque le déséquilibre le plus grave qu'il faille combattre étant l'inflation, la politique monétaire doit se voir confier un unique objectif, celui d'empêcher la dérive des prix.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci