Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Institut du Monde Anglophone
Études Européennes et Internationales-Aire
anglophone - Civilisation des pays anglophones
La Commission Internationale des Frontières
et des Eaux (IBWC) face aux enjeux de la préservation de
l'environnement
Master 2
Mémoire de Recherche
Clémence LÉGER
Directeur de recherche : M. Didier AUBERT
Juin 2022
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Institut du Monde Anglophone
Études Européennes et Internationales-Aire
anglophone - Civilisation des pays anglophones
La Commission Internationale des Frontières
et des Eaux (IBWC) face aux enjeux de la préservation de
l'environnement
Master 2
Mémoire de Recherche
Clémence LÉGER
Directeur de recherche : M. Didier AUBERT
Juin 2022
Déclaration sur
l'honneur
Je soussignée Clémence Léger
déclare avoir rédigé ce travail sans aides
extérieures ni sources autres que celles qui sont citées. Toutes
les utilisations de textes préexistants, publiés ou non, y
compris en version électronique, sont signalées comme telles. Ce
travail n'a été soumis à aucun autre jury d'examen sous
une forme identique ou similaire, que ce soit en France ou à
l'étranger, à l'université ou dans une autre institution,
par moi-même ou par autrui.
10 juin 2022
Résumé
L'eau est un enjeu primordial dans les relations entre les
États-Unis et le Mexique. Bon nombre de traités, de conventions
et d'accords ont été signés entre les deux pays pour la
distribution et la régulation des eaux des fleuves frontaliers (le Rio
Grande, le Colorado et la rivière Tijuana) depuis la fin du
XIXe siècle. C'est pourtant le Traité de 1944 qui
marque le début d'une coopération, voulue soutenue, entre les
deux pays pour répondre aux problèmes d'approvisionnement et de
régulation de l'eau. Cette coopération s'est installée
notamment grâce à l'amendement de l'International Boundary and
Water Commission, instance binationale entre les États-Unis et le
Mexique, qui permet une collaboration des deux pays autour des problèmes
hydriques à la frontière. Le Traité de 1944 fut suivi par
les accords de La Paz et de l'ALENA, qui ont des résultats plus
mitigés.
L'IBWC, au fil des décennies, a laissé
intervenir de nouveaux acteurs dans la résolution des problèmes
hydriques, de manière à intégrer un aspect plus
environnemental à ses prérogatives. En effet, l'implication des
ONG dans les années 1990 et des habitants des États bassins dans
les prises de décisions a permis à la Commission de percevoir des
fonds et de pouvoir fournir des solutions hydriques et environnementales plus
légitimes et plus ancrées, susceptibles de répondre
effectivement aux problèmes.
L'analyse de certaines Minutes, procédé
intégré au Traité de 1944, a permis de distinguer
différentes phases dans la prise en charge des problèmes
environnementaux, en partant de la mise en place de cadre jusqu'à la
mise en oeuvre d'un programme de coopération pour la gestion des
problèmes environnementaux.
Mots clés : gestion de l'eau,
hydro-diplomatie, International Water and Boundary Commission,
Traité de 1944, Minutes
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