CONCLUSION
Cette étude qui porte sur : « Monnaie
électronique et son incidence sur la vie socioéconomique des
agents utilisateurs : cas de orange money », avait pour objectif de
démontrer l'impact de la monnaie électronique dans la vie
socioéconomique des agents utilisateurs de orange money de la ville de
Mbujimayi.
Ainsi pour atteindre cet objectif, la technique documentaire
et celle d'enquête par questionnaire ont été prises
à contribution. Les données ainsi recueillies ont fait l'objet
d'une analyse statistique descriptive en s'appuyant notamment sur le test de
chi-carré.
Les questions principales qui ont constitué l'axe
principal de cette recherche ont été :
- Est-ce que les opérations de transaction
réalisées par agents
utilisateurs de orange money génèrent elles un
revenu suffisant ? - Quelles sont les motivations qui ont poussé ces
agents à exercer
ces activités ?
En réponse aux questions soulevées dans la
problématique, les hypothèses suivantes ont été
émises :
- Les opérations de transaction réalisées
par les agents utilisateurs de orange money génèreraient un
revenu suffisant dans la mesure où ces opérations entrainent des
commissions sur chaque transaction ;
- Les motivations qui ont poussé ces agents à
exercer ces activités seraient : la modicité de revenu, les
charges familiales ainsi que le chômage.
hypothèses de ce travail, trois chapitres ont
constitué l'essentiel de la présente étude hormis
l'introduction et la conclusion :
- Le premier chapitre qui a abordé la revue de
littérature empirique et le questionnement ;
- Le deuxième chapitre qui a porté sur la
présentation de la ville de Mbujimayi, cadre de recherche ;
- Et enfin le troisième chapitre qui a traité
l'incidence de la monnaie électronique sur la vie
socioéconomique, ainsi que la présentation des résultats
issus des investigations réalisées sur terrain.
Il ressort après investigation ce qui suit :
? Le volume des transactions (en terme des dépôts
et des retraits) génère un revenu suffisant car :
- Mensuellement 88 personnes enquêtées soit 44%
affirment gagner 31 à 60$, 20 personnes enquêtées soit 10%
affirment aussi gagner 61 à 90$, 10 personnes enquêtées
soit 5% affirment aussi gagner 91 à 120$, et que 66 personnes
enquêtées soit 33% affirment aussi avoir comme gain moins de
30$.
- Avec ce revenu mensuel, 138 personnes enquêtées
soit 99% ont affirmé couvrir leurs obligations familiales contre
seulement 31% qui n'y parviennent pas convenablement, ce qui explique l'impact
positif de l'activité sur la vie socioéconomique de ces agents
utilisateurs. Toutes fois le test de chi-carré révèle
qu'il n'existe pas une relation statistique entre le volume de transactions et
la couverture des obligations familiales.
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? Les motivations qui ont poussé ces agents à
exercer ces activités sont : le chômage (137 personnes
enquêtées, soit 68%), la modicité de revenu (15 personnes
enquêtées soit 7,5%) ainsi que les charges familiales (14
personnes enquêtées soit 7%).
Ces résultats viennent confirmer nos hypothèses.
En définitive, les pistes de solution proposées
dans ce travail autour de la problématique viennent enrichir les
recherches menées par nos prédécesseurs autour de cette
thématique et que les questions non évoquées dans ce
travail pourraient faire l'objet d'études ultérieures.
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