II. DISCUSSION
Ce chapitre s'articule autour du rappel du niveau de
validation de l'objectif général, de l'hypothèse
générale, des théories de référence (1) et
de la présentation des limites de l'étude (analyse qualitative et
quantitative) avant d'ouvrir le champ d'éventuelles pistes de
réflexion (2).
1. Rappel du niveau de validation de l'objectif
général, de l'hypothèse générale et des
théories de référence
1.1. Rappel du niveau de validation de l'objectif
général
Cette présente étude portant sur la gestion des
conflits fonciers à Sinfra, s'est fixée pour objectif de
rechercher les facteurs explicatifs de l'échec de la gestion des
conflits fonciers entre autochtones et allochtones dans le département
de Sinfra.
Au regard donc des données obtenues sur le terrain, il
ressort que la gestion des conflits fonciers dans le département est
biaisée par des facteurs internes aux acteurs (corruption des acteurs de
gestion et gestion affinitaire des conflits fonciers, protection tribale des
ressortissants, stigmatisation des acteurs de gestion et expropriation
foncière des allochtones, acteurs de gestion eux-mêmes acteurs de
conflits et diversité d'acteurs de gestion et confusion de rôles)
et des facteurs externes à ces acteurs (absence de texte pour la gestion
des conflits fonciers, Ingérence des autorités gouvernementales
dans la gestion des conflits fonciers, facteurs indirects tels que les facteurs
démographiques).
De ce fait, nous pouvons affirmer que notre objectif
général est atteint.
1.2. Rappel du niveau de validation de
l'hypothèse générale
Avant le déplacement sur le terrain, nous avons
postulé que l'échec de la gestion des conflits fonciers dans le
département de Sinfra s'expliquent par des facteurs internes aux acteurs
(corruption des acteurs de gestion et gestion affinitaire des conflits
fonciers, protection tribale des ressortissants, stigmatisation des acteurs de
gestion et expropriation foncière des allochtones, acteurs de gestion
eux-mêmes acteurs de conflits et diversité d'acteurs de gestion et
confusion de rôles) et des facteurs externes à ces acteurs
(absence de texte pour la gestion des conflits
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fonciers, Ingérence des autorités
gouvernementales dans la gestion des conflits fonciers, pesanteurs culturelles
et effets de la crise post-électorale).
Après confrontation des résultats, il est
ressorti que les actions collectives ou individuelles des acteurs et les
implications externes de façon inclusive, expliquent l'échec de
la gestion des conflits fonciers dans le département de Sinfra.
Nous pouvons donc affirmer que notre hypothèse
générale est validée.
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