2.1.4. Réseau
hydrographique
Il est relativement dense sur tout le territoire, mais est
majoritairement composé de cours d'eau secondaire et tertiaire, à
assèchement rapide dès la fin de la saison pluvieuse. Localement,
les cours d'eau plus importants sont appelés le Ki, le
Kawalé, le Djoyaga, le Wadoumapa, le Paaki et Barr. Le principal
cours d'eau est le Téréqui traverse la commune du nord
au sud. Cependant il est menacé par l'ensablement, provoqué par
les exploitations agricoles à proximité des berges. D'une
manière générale, la majorité des cours d'eau
coulent du Nord vers le Sud. L'écoulement des eaux est assez
modéré en raison des faibles pentes et des larges lits
réduisant ainsi l'érosion par ravinement. Les zones à
réseau hydrographique dense touchent les villages de Bankouma, kelworo,
Mawana, Liaba, Saint-Michel, Mollé (carte n°2).
2.1.5.
Végétation
La commune de Kouka appartient au domaine
phytogéographique nord soudanien marqué par la
prédominance des savanes arborées et arbustives (FONTES J. et
GUINKO S., 1995). Il existe de nombreux ilots de forêts
résiduelles dispersées dans les différents terroirs
villageois (bosquets sacrés). On note aussi la présence de
forêts galeries le long des grands cours d'eau. Les principales
espèces rencontrées sur la base d'un transect (graphique
n°6, p. 28) réalisé sont :
ü Au niveau de la strate
arborée :Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa, Acacia seyal,
Bombax costatum, Sclerocarya birrea, Lannea acida, Lannea microcarpa, Detarium
microcarpum, Mitragyna inermis.
ü Au niveau de la strate arbustive : Combretum
micranthum, Combretum ghasalense, Combretum nigricans, Guiera senegalensis,
Piliostigma thonningii, Saba senegalensis.
ü Au niveau de la strate herbacée :
Andropogon gayanus, Cymbopogon sp.
Cette végétation, assez florissante et
diversifiée offre de nombreux produits forestiers composés de
bois mort, fruits, noix, amandes et feuilles utiles pour la consommation et la
commercialisation. Les produits forestiers non ligneux commercialisables les
plus abondants sont les noix de karité, les graines de
néré. Cependant l'anthropisation du milieu entraine la
dégradation de la végétation. Pourtant les populations y
tirent l'essentiel de leurs moyens de subsistance. Dans ces conditions, la
destruction du couvert végétal compromet la production
agricole.
2.1.6. Les ressources
fauniques
En raison de la très forte pression anthropique et de
la dégradation des conditions climatiques et écologiques qui ont
détruit le biotope, la réserve faunique de la commune est
très fortement dégradée. Néanmoins, les
espèces existantes se résument à la petite faune
composée des lièvres, porc-épic, singes, pintades,
écureuils, varans, rongeurs, reptiles et oiseaux. Les plus grandes
espèces se composent de quelques têtes de biches, antilopes,
hippopotames, phacochères (PDC, Kouka).
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