CHAPITRE PREMIER : GENERALITES DES QUELQUES CONCEPTS
Dans ce chapitre nous définissons quelques concepts
auxquels nous ferons, de manière régulière, recours durant
la rédaction du présent travail.
1.1. AIRE PROTEGEE
L'UICN définit une Aire Protégée comme
étant un espace géographique clairement défini, reconnu,
dédié et géré, par des moyens légaux ou
autres, afin de favoriser la conservation à long terme de la nature et
des services écosystémiques et des valeurs culturelles qui y sont
liés. (UICN, 2019).
1.2. AIRE PROTEGEE TRANSFRONTALIERE
Une Aire Protégée transfrontalière, c'est
avant tout une Aire Protégée. Donc un territoire
dédié à la conservation de la nature. Sa
particularité, c'est qu'elle s'étend au-delà d'une
frontière nationale et qu'il n'y a donc plus de séparation entre
les pays concernés. Par conséquent, les mouvements des personnes
et des animaux y sont normalement libres. On passe d'une gestion de chaque aire
de façon cloisonnée à une gestion partagée d'un
espace mis en commun. (UICN, 2012).
1.3. UTILISATION DURABLE
Le professeur Mircea Dutu dans son article : « le
protocole sur la biodiversité des Carpates » défini
l'utilisation durable comme étant le fait d'utiliser des composantes de
la diversité biologique d'une manière et dans un rythme qui ne
conduisent pas, à long terme, au déclin de la diversité
biologique, en maintenant ainsi le potentiel de ce concept à faire face
aux exigences et aux aspirations des générations futures. (Mircea
Dutu, 2011).
1.4. POPULATIONS RIVERAINES
La population riveraine est conçue comme l'ensemble de
la population villageoise qui occupe une bonne partie de l'aire
protégée et laquelle développe et exerce ses
activités aussi bien dans le domaine que dans la réserve
naturelle pour des besoins alimentaires.
1.5. COMMUNAUTE LOCALE
La communauté locale est une population
traditionnellement organisée sur base de la coutume et unie par des
liens de solidarité clanique ou parentale qui fondent sa cohésion
interne. Elle est caractérisée, en outre, par son attachement
à un terroir déterminé (Patrick, 2015). La notion
même de « communauté locale », très largement
utilisée dans la rhétorique de la
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conservation intégrée, pose clairement
problème. Les communautés d'Afrique centrale sont
extrêmement hétérogènes et regroupent des acteurs
variés et hétéroclites aux intérêts souvent
divergents. Il n'en demeure pas moins que la communauté locale est un
terme générique des textes de lois internationales et nationales
qui désigne tous les acteurs locaux, à la fois
bénéficiaires et parties prenantes aux projets (Alimasi,
2014).
1.6. BIODIVERSITE OU DIVERSITE BIOLOGIQUE
Variabilité des organismes vivants de toute origine, y
compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et
autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques
dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des
espèces et entre celles-ci ainsi que celle des
écosystèmes.
1.7. DEVELOPPEMENT DURABLE
La notion de développement « soutenable » ou
« durable », telle qu'elle s'est ensuite imposée avec le sens
proposé par le rapport Brundtland (1987, p43), « le
développement soutenable est un développement qui répond
aux besoins présents sans compromettre la capacité des
générations futures à satisfaire les leurs ».
(Ghislaine D., 2011). Le développement doit donc être durable,
viable et vivable. « Durable » signifie alors que le
développement doit être à la fois équitable
(économiquement possible et socialement acceptable), viable
(économiquement possible et préservant la nature, les
espèces et les ressources naturelles et énergétiques) et
vivable (ses effets sur l'environnement ne doivent pas menacer
l'humanité).
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