CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin
d'études du deuxième cycle en Relations Internationales qui a
porté sur « La géopolitique congolaise de l'eau : mythe ou
réalité ».
Cependant, la question principale de notre sujet de recherche
était constituée de la manière suivante : La
géopolitique congolaise de l'eau est-elle un mythe ou
réalité » ?
Face à cette problématique, nos
hypothèses ont été reformulées de la manière
suivante : il semblerait que la géopolitique congolaise de l'eau est
à la fois un mythe ou une réalité : un mythe dans ce sens
qu'il y a pas en RDC une politique appropriée et cohérente pour
l'utilisation et la gestion de l'eau; et, une réalité dans la
mesure où lors du phénomène du projet de transfert de
l'eau de la rivière Oubangui vers le lac Tchad qui est en train de subir
la sécheresse, toutes les tendances des classes de la RDC entre autre :
la société civile la majorité présidentielle
l'opposition ainsi que les institutions politiques se sont mobilisées
comme une seule personne en vue de s'opposer au transfert de leur eau.
De ce fait, nous avons recouru à la méthode
analytique qui nous a permis d'analyser la question de la géopolitique
Congolaise de l'eau pour arriver à conclure si celle-ci est un mythe ou
une réalité.
Dans cette même logique, l'approche géopolitique
nous a été d'une importance capitale dans la mesure où
elle nous a permis géopolitiquement d'analyser les intentions des
acteurs en présence de la géopolitique congolaise d'eau à
savoir les autorités congolaise et les interpeller afin qu'elles
prennent des mesures appropriées et raisonnables dans la gestion de leur
eau.
En plus de cela, la technique documentaire nous a permis
à récolter les données en consultant les ouvrages
encyclopédies, et autre documentation.
En effet, nos hypothèses ont été
confirmées en grande partie du fait que le mythe de la
géopolitique congolaise se perçoit dans ce sens que la RDC n'a
pas de politique appropriée avec des textes juridiques basés sur
la gestion de l'eau quant bien même ces textes existeraient, en
l'occurrence de la GIRE (gestion intégrée pour la réforme
de l'eau et le DSCRP I et II ; ceux-ci ne sont pas cohérents et sont
toujours inadaptées à la gestion véritable de l'eau en
RDC.
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La réalité de la géopolitique congolaise
de l'eau s'est manifestée au moment où les pays de la commission
du bassin du lac Tchad avaient l'audace de prendre de l'eau de la RDC par force
même à prix de sang ; les institutions de la république
comme le Sénat et le parlement ainsi que le gouvernement suivies
d'autres tendances en entre autre la majorité présidentielle,
l'opposition et la société civile ont protesté contre
cette démarche et cette situation.
Par ailleurs, outre l'introduction et la conclusion
générales, notre travail est subdivisé en deux parties,
et, chaque partie comporte deux chapitres comportant aussi à leur tour
des sections et paragraphes :
La première partie intitulée « cadre
pratique » est constituée des chapitres
suivants » :
- Le premier a traité de la notion de la
géopolitique en Relations Internationales - Le deuxième a
parlé de la géopolitique congolaise
La deuxième et la dernière partie qui a
analysé « le cadre d'étude » est composé
à son tour des chapitres suivants :
- Le troisième est axé sur la notion de l'eau dans
le monde
- Le quatrième et le dernier a fait même l'objet de
notre travail et a été énoncé de la manière
suivante : « la géopolitique congolaise de l'eau : mythe ou
réalité »
De ce qui précède : la RDC est un pays riche en
eau douce, elle est estimée regorger 52% d'eau douce en Afrique mais sa
géopolitique hydrique est défaillante, elle est même
perçue comme un mythe, d'où il est nécessaire et
recommandable et aussi inévitable que les textes juridiques
cohérents soient mis à la disposition de l'exécutif dans
le cadre de la gestion de l'eau : que l'exécutif se mette vraiment au
travail en exécutant à la lettre les recommandations des textes
juridiques, et enfin une campagne de sensibilisation de la part des pollueurs
de l'eau (les entreprises et une frange de la population est aussi non
négligeable pour que le développement durable soit une
réalité et que l'accès à l'eau potable de la
population qui s'inscrit dans le cadre des objectifs de développement
durable (ODD) des nations-Unies soit bien observé en RDC et, cette
derrière pourrait espérer d'être un pays émergent
à l'horizon 2030-2050.
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C'est ainsi que nous réitérons nos voeux de voir
la RDC faire la reforme utile et raisonnable des textes juridiques dans la
gestion de son eau et que les pollueurs de l'eau soient traités selon
qu'ils les méritent.
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