ÉPIGRAPHE
ÉPIGRAPHE
«Les objectifs précisent le point
d'arrivée souhaité, tandis que la stratégie identifie la
trajectoire pour l'atteindre ».
(Kotler & al., 2012)
DÉDICACE
A ma famille KABAMBA : Mon père et ma
mère,
Mes frères et soeurs,
Oncles et tantes,
Cousins et cousines etc.;
Spécialement à la mémoire de mon grand
ami,
KALAMBAYI MEJI Dieudonné ;
Et à tous;
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Par ce modeste travail marquant la fin du second cycle de nos
études universitaires ou la fin de notre carrière estudiantine,
qu'il nous soit permis de rendre gloire au tout puissant Dieu, Créateur
du ciel et de la terre, pour la grâce qu'il ne cesse de nous accorder
malgré nos faiblesses.
Toute fois, nous n'aurions jamais pu mener ce projet à
terme sans le soutien précieux de nombreuses personnes, que nous tenons
à remercier.
Notre gratitude va droit à l'égard du Docteur
Pascal SEM MBIMBI, qui a accepté de tout coeur, la direction de ce
travail de mémoire ; qui malgré ses multiples occupations,
s'est toujours comporté en bon père de famille scientifique et
nous a appris à nous surpasser au travers de sa rigueur, sa
qualité d'encadrement avec conseils et encouragements.
Nos remerciements s'adressent spécialement à
l'ensemble du personnel de la Commune de Lubumbashi, tout
particulièrement au secrétariat et au service de
l'économie, pour leur accueil chaleureux qu'ils nous ont
réservé lors de l'enquête. Et aussi, à tout
commerçant d'habillement ayant contribué à la
réalisation de cette étude, en particulier à mon cousin
NDUMBI Patrice « boutique d'habillement Faraja » pour ses
critiques et suggestions.
Nous remercions également l'ensemble des professeurs
qui nous ont forgé un comportement de bon gestionnaire que nous sommes
devenus, tout particulièrement au Professeur M'BAYO MUSEWA LAKI Maurice,
ex doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion,
pour son accueil de qualité qu'il nous avait réservé lors
de nos premières années universitaires au sein de cette
faculté; et au Professeur KILONDO NGUYA Didier, Doyen de la
faculté, pour avoir assuré une bonne fin de notre cursus
académique.
Nos remerciements vont droit à notre famille, pour
avoir toujours été à nos cotés tout naturellement
et, plus particulièrement à mes parents : Barthelemy et
Clémentine KABAMBA, pour leur soutien inestimable.
A toute personne ayant contribué de près ou de
loin à notre survie, tant sur le plan scientifique que social ; A
tous, merci de tout notre coeur et que Dieu vous bénisse.
TABLE DES
MATIÈRES
ÉPIGRAPHE
I
DÉDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
TABLE DES MATIÈRES
IV
TABLE DES ILLUSTRATIONS
VI
TABLE DES TABLEAUX
VII
ABRÉVIATIONS ET SIGLES
VIII
NOTE DE SYNTHÈSE
IX
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION
GÉNÉRALE
1
1.1 INTRODUCTION
1
1.2 REVUE DE LITTÉRATURE
3
1.2.1 ÉTUDES THÉORIQUES ET
EMPIRIQUES
3
1.2.2 CADRE THÉORIQUE
7
1.3 PROBLÉMATIQUE
12
1.4 HYPOTHÈSE
13
1.5 OBJECTIFS POURSUIVIS
14
1.6 DEMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
14
1.6.1 MÉTHODES ET TECHNIQUES DE
COLLECTE DES DONNÉES
15
1.6.2 MÉTHODE ET TECHNIQUE D'ANALYSE
DES DONNÉES
21
1.7 CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
21
1.7.1 CHOIX DU SUJET
21
1.7.2 INTÉRÊT DU SUJET
D'ÉTUDE
21
1.8 DÉLIMITATION SPATIO- TEMPORELLE
DU TRAVAIL
22
1.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL
22
1.10 CONCLUSION PARTIELLE
23
CHAPITRE DEUXIÈME : CADRE CONCEPTUEL ET
EMPIRIQUE
24
2.1. CADRE CONCEPTUEL
24
2.1.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS
24
2.1.1.1. LE MARCHE
24
2.1.1.2. LA DISTRIBUTION
28
2.1.1.3. LE MIX DE COMMUNICATION
31
2.1.2. STRATÉGIES MARKETING
32
2.1.2.1. STRATÉGIES
GÉNÉRIQUES
32
2.1.2.2. STRATÉGIES MARKETING DU
DISTRIBUTEUR
33
2.1.2.2.1. Le marché visé ou
la cible
33
2.1.2.2.2. Les canaux de distribution
34
2.1.2.2.3. L'assortiment
34
2.1.2.2.4. L'approvisionnement
34
2.1.2.2.5. Le prix
34
2.1.2.2.6. Les services
35
2.1.2.2.7. L'ambiance et l'atmosphere
35
2.1.2.2.8. La communication
37
2.2. CADRE EMPIRIQUE
37
2.2.1. COMMUNE DE LUBUMBASHI
37
2.2.2. COMMERCE D'HABILLEMENT A
LUBUMBASHI
45
2.3. CONCLUSION PARTIELLE
48
CHAPITRE TROISIÈME : RÉSULTATS DE
L'ÉTUDE
49
3.1. PRÉSENTATION DES
DONNÉES
49
3.2. ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES
RÉSULTATS
50
3.2.1. TAUX DE RÉPONSE
50
3.2.2. L'ÉCHANTILLON PAR CENTRE
D'ACTIVITÉS ET DE NÉGOCE
51
3.2.3. DISTRIBUTION DES FRÉQUENCES
PAR MODALITÉS
52
3.3. VÉRIFICATION DES
HYPOTHÈSES
61
3.4. DISCUSSIONS
62
3.5. SUGGESTIONS
62
3.6. CONCLUSION PARTIELLE
64
CONCLUSION GÉNÉRALE
65
BIBLIOGRAPHIE
68
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
70
ANNEXE 2 : IMAGES DE PLV
72
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Figure 1. Analyse contextualiste
3
Figure 2. Avantage concurrentiel (Modèle de
Porter, 5+1)
11
Figure 3. Modèle théorique
explicatif
14
Figure 4. Les canaux de distribution suivant leur
longueur
30
Figure 5. Analyse par le modèle PESTEL
48
Figure 6. Répartition des maisons par centre
d'activités et de négoce
51
Figure 7. Répartition des entreprises par
habillement vendu
52
Figure 8. Répartition des entreprises par
âge
53
Figure 9. Répartition des entreprises par
effectif des employés
54
Figure 10. Répartition
générale des entreprises par capital investi
55
Figure 11. Répartition des entreprises par
politique de communication
55
Figure 12. Répartition des entreprises par
motivation du choix de communication
56
Figure 13. Répartition des entreprises par
estimation du chiffre d'affaires mensuel
57
Figure 14. Répartition des entreprises par
politique de prix
58
Figure 15. Répartition des entreprises par
politique de produit
59
Figure 16. Répartition des entreprises par
accroissement du chiffre d'affaires mensuel
60
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1. Grille d'analyse
3
Tableau 2. Répartition de
l'échantillon par centre d'activité et de négoce
19
Tableau 3. Structures du marché
26
Tableau 4. Stratégies
génériques
33
Tableau 5. Les Nationaux
39
Tableau 6. Les Etrangers
39
Tableau 7. Autorités territoriales
40
Tableau 8. Subdivision des quartiers
40
Tableau 9. Le personnel du service communal de
l'économie
44
Tableau 10. Échantillon pratique par centre
d'activités et de négoce
51
Tableau 11. Type d'habillement vendu (ciblage)
52
Tableau 12. Age de l'entreprise
53
Tableau 13. Effectif des employés de
l'entreprise
53
Tableau 14. Capital investi par l'entreprise
54
Tableau 15. Politique de communication
pratiquée par les entreprises
55
Tableau 16. Motivation du choix pour la politique
de communication par l'entreprise (Media et hors media)
56
Tableau 17. Estimation du chiffre d'affaires
mensuel par l'entreprise
57
Tableau 18. Application de la politique de prix par
l'entreprise
58
Tableau 19. Application de la politique de produit
(qualité) par les entreprises
59
Tableau 20. Estimation de l'accroissement du
chiffre d'affaires mensuel par l'entreprise
60
ABRÉVIATIONS ET
SIGLES
- B à O : Bouche à Oreille
- C.A : Chiffre d'Affaires
- C/Lubumbashi : Commune de Lubumbashi
- NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication
- PLV : Publicité sur le Lieu de Vente
- PME : Petites et Moyennes Entreprises
NOTE DE SYNTHÈSE
En vue d'atteindre un certain nombre d'objectifs, tels
que : la croissance du chiffre d'affaires, faire progresser le taux de
rentabilité, conquérir les parts de marché etc., les
entreprises de vente d'habillement à Lubumbashi doivent faire recours
aux différentes stratégies marketing axées sur le produit,
le prix, la distribution et la communication (media et hors media).
Toute fois, sur un marché hyperconcurrentiel, la
communication media s'avère toujours l'une des stratégies
marketing la plus puissante à laquelle une entreprise pourrait
inévitablement recourir en vue d'atteindre ses objectifs
fixés.
En effet, au travers de cette étude, nous avons eu
à mener une enquête auprès des responsables d'entreprises
de vente d'habillement, dans la commune de Lubumbashi, pour tenter de mesurer
leurs opinions sur l'applicabilité de ces stratégies et de leurs
influences sur la vente d'habillement au contexte Lushois.
Ainsi, les principaux résultats de cette étude
montrent que la majorité de ces commerçants, afin d'arriver
à accroitre leurs chiffres d'affaires et/ou à gagner des parts du
marché correspondant à leurs efforts marketing,
préfère recourir aux stratégies marketing qui leur
permettent de minimiser le coût d'achat des produits (bonne
qualité) et de leur distribution ; et que, la communication
commerciale la plus adaptée au contexte Lushois pour le commerce
d'habillement est la communication hors média et non celle dite
media.
MOTS CLÉS : Marché
concurrentiel, Communication commerciale, Chiffre d'affaires
CHAPITRE PREMIER :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Ce chapitre est consacré à la
présentation du contexte de l'étude, du phénomène
observé, qui d'ailleurs, a déclenché cette présente
étude et la question de départ qui a servi de premier fil
conducteur de l'étude ; il s'en suit des explications
exploratoires du phénomène observé telles qu'elles
ressortent de la littérature en sciences économiques et de
gestion ; nous y présentons aussi la problématique,
l'hypothèse, les objectifs poursuivis, les méthodes et techniques
utilisées pour la collecte et l'analyse des données, le choix et
intérêt que nous éprouvons pour cette étude, ainsi
que la délimitation spatio-temporelle de notre travail.
INTRODUCTION
Depuis plus ou moins cinq ans, nous avons pu observer que le
commerce d'habillement constitue davantage un marché qui attire bon
nombre d'investisseurs que ce soit au niveau local, national ou mondial ;
un marché qui mondialement représente une part importante de
l'économie, soit de 25 % du marché total après celui des
accessoires qui représente une part de 28 % et le reste est
attribué aux autres marchés tels que : montres et joaillerie 23
%, cosmétiques 20 % etc. (Classement Kering, 2013)1(*).
Au niveau local précisément dans la commune de
Lubumbashi, l'habillement maintient à peu près sa part, soit de
plus ou moins 24.4% du marché total, qui d'ailleurs est le pourcentage
le plus élevé des activités commerciales; de ce fait,
l'habillement est localement l'activité ayant plus d'investisseurs que
les autres (Rapport annuel du service de l'économie, 2014).
En effet, ce marché est confronté à un
monde où il ya beaucoup de vendeurs face à plusieurs acheteurs,
appelé économiquement « marché
concurrentiel » qui, comme toutes les autres formes du marché,
est guidé par la loi de l'offre et de la demande.
De ce fait, comme dans tout secteur où la concurrence
existe, on assiste toujours en toute évidence à la pratique des
différentes notions ou théories marketing, qui étant un
domaine dont son essence peut être comprise de différentes
manières, entre autres : celle de déterminer les besoins et
désirs du marché et, trouver une manière de lui fournir
les satisfactions de façon rentable car plus efficaces que la
concurrence.
Et donc, puisque le commerce d'habillement à Lubumbashi
fait preuve d'un marché incontestablement concurrentiel, ce qui ne
laisse pas indifférents les commerçants à la pratique des
différentes stratégies marketing, plus précisément
celles relatives au produit, prix, distribution et communication dans le but
d'accroitre et/ou de conserver des parts du marché.
En effet, la communication media s'avère toujours l'une
des stratégies marketing la plus puissante qu'une entreprise pourrait
inévitablement opter et y investir pour percer le brouhaha
publicitaire du secteur, et avec le seul objectif d'arriver à gagner
plus des parts du marché, faisant le rapport des ventes de l'entreprise
sur les ventes totales de la catégorie des produits, s'exprimant ainsi
en nombre d'unités vendues ou en valeur, chiffre d'affaire
intégrant le prix de vente (Kotler & al., 2012). Ce qui a
complété l'idée de Lendrevi & Brochant (2001), qui
qualifient la publicité comme étant une communication de masse
qui est partisane. En ce sens, elle ne peut donc pas être confondue avec
de l'information au sens strict. Adaptée aux économies du
marché, outil de la concurrence.
Cependant, le marché d'habillement à Lubumbashi
présente quelques réalités paradoxales pour un
marché concurrentiel qui font que certains commerçants
n'investissent pas dans la communication media mais voient encore leurs
chiffres d'affaires s'accroitre aussi considérablement. D'où
l'intérêt d'explorer cette piste de recherche.
Ceci, nous conduit directement à la formulation de
notre question de départ, qui en fait, est un moyen initial et pratique
relatif à la formalisation de nos idées afin d'avoir des
objectifs de recherche précis et concis, tout en suivant une
certaine ligne directrice dans la suite de tout le travail telle que
défini par Quivy & Campenhoudt (2010), la question de départ
est la première démarche d'une étude scientifique ;
c'est-à-dire, le premier fil conducteur aussi clair que possible qui
structure et synthétise l'étude tout en la rendant
cohérente. La question de départ de notre présente
étude est formulée de la manière suivante :
Pourquoi certains commerçants d'habillement ne font-ils
pas recours à la communication media, afin d'accroitre leurs chiffres
d'affaires ?
Assurément, dans la suite du travail, nous essayerons
de trouver des réponses pratiques à cette question ainsi que les
explications théoriques qui suivent, nous donneront le premier
éclairage pour l'appréhension conceptuelle du présent
travail.
1.1. REVUE DE
LITTÉRATURE
1.1.1. ÉTUDES
THÉORIQUES ET EMPIRIQUES
Ce point, nous montre comment différents chercheurs
et/ou auteurs ont pu aborder le thème soumis à notre étude
au travers de leurs différentes publications, lesquels portants sur les
stratégies communicationnelles dans la recherche des avantages
concurrentiels.
1.1.1.1. COMMUNICATION AU TRAVERS LE POINT DE VENTE
En effet, différentes recherches sur les
stratégies de communication développées par les grands
distributeurs montrent que, les medias ne sont pas les seuls supports auxquels
les entreprises font recourt pour leurs communications commerciales afin
d'influencer l'acte d'achat d'un bon nombre des consommateurs ; cependant
les points de vente peuvent aussi être les supports d'une
rhétorique ou expression fine et bien ordonnancée, fondée
sur le plaisir d'achat ou la représentation plus ou moins
idéalisée de la vie quotidienne ainsi que sur la transformation
des lieux d'achat en un espace de spectacles permanent; raison pour laquelle
Debos (2007) a parlé de la théâtralisation des lieux
d'achat où les consommateurs sont en fait des
«consommacteurs».
Pour cet auteur, cette communication valorisant
l'expérience du consommateur intègre deux axes
concomitants :
§ Une communication sensorielle utilisant les facteurs
d'atmosphère du point de vente « communication
expérientielle ».
§ Une rhétorique argumentée et persuasive
pouvant être assimilée à une « mythologie du quotidien
» (Lewi, 2003) impactant le comportement du consommateur.
1.1.1.1.1 Communication expérientielle et
sensorielle
Dans cette communication qui est d'ailleurs une des
composantes stratégiques du marketing de point de vente, les enseignes
de distribution ont développé le ré enchantement des
offres, des gestes et des espaces commerciaux (Fuat-Firat & Venkatesh,
1995) basé sur le plaisir d'achat (« fun shopping ») et sur la
théâtralisation du point de vente qui devient une aire de
spectacle permanent ou les acheteurs sont les acteurs.
La notion de re enchantement d'où découle la
communication expérientielle n'est pas une simple tactique commerciale
destinée à renforcer l'attraction du magasin. Elle correspond
à une tendance pouvant modifier le comportement du consommateur et sa
mise en oeuvre implique une analyse stratégique et opérationnelle
rigoureuse.
a) La recherche d'expériences et de
gratification hédoniques par le consommateur
Depuis la fin des années 1970 et surtout à
partir de 1990, le comportement du consommateur évolue vers une forte
revalorisation de la dimension affective et émotionnelle dans l'acte
d'achat (Filser, 1996).
L'analyse du processus de décision d'achat ne
considère plus le consommateur comme une machine rationnelle à
traiter des signaux (prix, design, qualité, disponibilité etc.)
afin de maximiser son utilité, mais comme une personne à la
recherche d'expériences capables de lui procurer des liens sociaux et
des gratifications hédoniques (Holbrook, 1999).
De ce fait, la visite d'un point de vente ou d'un centre
commercial découle d'autant de motifs individuels (affirmer sa
personnalité, se distraire, se faire plaisir, rechercher des
émotions) que de motifs sociaux (tenir son rôle, renforcer son
statut, avoir une expérience de vie sociale, rencontrer des
personnes).
Dans cette perspective expérientielle, le consommateur
a une relation plus globale, plus sensorielle à l'offre et l'acte
d'achat acquiert une valeur par sa fonction sociale.
b) L'habillage social du point de vente
Tel que développé par Rémy (2000) :
le magasin doit être mis en scène et en expérience au
travers de sa communication, ainsi les distributeurs vont concevoir leur espace
de vente comme un produit susceptible d'être recherché et
consommé pour lui-même.
Comme l'avait aussi énoncé Hetzel (2000) :
« Ce qui est vendu, ce ne sont plus uniquement les produits, mais c'est
tout un espace thématique ou existentiel dont la vocation est de
contribuer à ce que les consommateurs découvrent un peu de
rêve, s'évadent de leur quotidien »
1.1.1.1.2 Transformation du lieu d'achat en un espace
narratif
Dans ce point, il est question de l'évolution du lieu
d'achat vers un espace narratif au travers de la communication
expérientielle du point de vente tel que Debos (1993) l'avait
développé dans le même contexte que l'étude de
l'impact des facteurs situationnels sur le comportement du consommateur lors de
l'achat, notamment l'environnement physique du point de vente a permis chez de
nombreux distributeurs de mettre en place le concept d'univers de
consommation.
En effet, dans ce même contexte, les distributeurs ont
développé une communication du point de vente très
axée sur la théâtralisation du magasin et la mise en
scène de récits à destination du client.
La stratégie marketing des distributeurs et plus
spécifiquement leurs politiques de communication commerciale vont
organiser le point de vente de façon à influencer le comportement
d'achat des consommateurs par l'utilisation de narrations, de métaphores
et de récits assimilés aux mythes partant des
différentes observations des points de vente des enseignes tant du point
de vue esthétique (couleur, design, aménagement etc.), que
iconique (symboles de l'identification de l'enseigne etc.) et/ou linguistique
(textes, légende et logos). Voir images de PLV (annexe 2)
1.1.1.2. COMMUNICATION PAR L'USAGE DE NTIC
Amabile & Gadille (2008), ces deux auteurs , au travers de
leurs recherches, se sont minutieusement intéressés aux
conditions de création d'avantages concurrentiels en termes de
coûts, de qualité et de nouveaux produits et services à
partir des usages de NTIC dans les PME;
1.1.1.1.3 Usages des NTIC et avantages
concurrentiels
Ces deux auteurs ont de ce fait pensé que l'usage de
l'internet et des technologies de l'information et de la communication qui lui
sont connexes (NTIC), peut favoriser, sous certaines conditions l'obtention
d'avantages concurrentiels du type de réduction des coûts ou
différenciation (Porter, 1985). D'ailleurs, un point de vue soutenu par
des nombreux auteurs dont March (1991) qui mobilise pour cela les notions
d'exploration et d'exploitation pour spécifier celle d'apprentissage
organisationnel.
De ce fait, les notions de processus d'exploitation et
d'exploration (March, 1991) mises en relation avec le concept d'apprentissage
organisationnel, rejoignent par certains aspects celles
développées par Porter tout en relativisant le
déterminisme stratégique que l'on retrouve parfois dans les
travaux de ce dernier. D'un coté, la notion d'exploitation
désigne des processus de rationalisation et de production, de choix et
de sélection, de mise en oeuvre et d'exécution. D'un autre
coté, la notion d'exploration est exprimée par des vocables du
genre recherche, variation, prise en risque, expérimentation, innovation
etc.
Cependant, les points de vue de Porter et March convergent
pour expliquer que la recherche d'avantage concurrentiel, selon des
stratégies génériques pour l'un et des processus
d'exploitation et d'exploration pour l'autre, sont en compétition dans
l'allocation des ressources et la construction des compétences.
1.1.1.1.4 Nature sectorielle et création
d'avantages concurrentiels
Au cours de leurs enquêtes d'études, ces deux
auteurs, ont distingué deux types de sous-populations : Les PME qui
déclarent obtenir par leurs usages des NTIC des résultats
à la fois en termes de réduction des coûts, de
qualité et d'innovation et celles qui ne déclarent aucun
résultat de ce type.
A cet effet, ils préciseront par la suite la nature
industrielle des PME dans les deux sous-populations afin d'identifier
l'existence des facteurs discriminants en faveur de l'obtention ou non
d'avantages concurrentiels sur la base des usages des NTIC. Pour cela, ils ont
proposé de comparer différents éléments entre
autres, les tailles et les secteurs;
De ce fait, concernant la population 1, on note, en effet, que
la capacité à réaliser les deux types d'avantages
concurrentiels n'est apparemment pas liée à la taille de
l'entreprise, Par contre il ya lieu d'observer une différence dans la
nature des secteurs représentés entre les deux sous
populations.
En suite, dans leurs études, ils ont montré que
les entreprises parvenant à joindre réductions de coûts et
innovations sont plus nombreuses dans le secteur des services au sein duquel
les services aux entreprises joue un rôle moteur dans la dynamique
d'adoption d'internet en particulier et généralement de
l'utilisation de NTIC (Gadille & Iribarne, 2000).
En sens inverse, la population 2 se distingue par une sur
représentation des secteurs les moins touchés par l'usage des
NTIC tels que: agriculture, construction, transport etc. ; ce qui
veut dire qu'on a affaire ici à un effet structurel de l'industrie sur
la capacité de la PME à utiliser et valoriser les NTIC.
Au finale, c'est que pour ces auteurs, la capacité des
PME à combiner à partir de leur usage des NTIC, des
réductions de coûts, de qualité et/ou d'innovations en
termes de biens et services, peut être interprétée comme le
résultat d'une interdépendance temporelle entre les dynamique
sectorielle, les stratégies d'usage mise en oeuvre dans le cadre de
stratégies génériques et les capacités
organisationnelles de l'entreprise.
1.1.2. CADRE
THÉORIQUE
Pour approcher ce présent phénomène
observé dans le commerce d'habillement à Lubumbashi, nous allons
devoir nous baser sur les théories suivantes :
1.1.2.1. THÉORIE DE CONTINGENCE
Pour Lawrence & Lorsch (cités par Sem, 2013), la
théorie de la contingence considère que les formes d'organisation
dépendent des conditions auxquelles elles sont confrontées. Cette
théorie propose alors de réfléchir à la meilleure
organisation en prenant en compte les variables économiques et les
conditions du marché.
Car la problématique adoptée par ces auteurs va
à l'encontre de l'idée classique de l'existence d'un « one
best way », c'est-à-dire de l'existence d'un modèle
organisationnel applicable pour toute organisation indépendante des
considérations sur son environnement.
En distinguant les différentes formes de pressions
environnementales (technologique, politique, économique, sociale,
écologique, légale, commerciale, concurrentielle, etc.), il
parait pour ces auteurs que, l'organisation n'est donc plus comme un
système global et homogène ; En fonction du degré de
turbulence de ses environnements, toute partie des modes structurelles de
l'organisation s'adapte et évolue (dynamique organisationnelle).
1.1.2.2. THÉORIE CONTEXTUALISTE
Pour Brouwers & al. (Cité par Sem, 2013),
l'approche contextualiste cherche à expliquer comment les variations du
contexte organisationnel dans le temps combinées à des
événements (changement) contribuent à forger des pratiques
organisationnelles et à les faire évoluer; de ce fait, la
spécificité de cette analyse est de chercher à
appréhender les éléments du contexte dans leur influence
sur les phénomènes observés.
Ces auteurs n'ont cherché qu'à compléter
les différents travaux de Pettigrew (cité par Sem, 2013), qui
avait pensé que l'analyse contextualiste requiert que les
phénomènes puissent être appréhendés à
un niveau d'analyse vertical et à un niveau d'analyse horizontal. Ces
deux niveaux d'analyse se trouvent en relation d'étroite
interdépendance à travers le temps.
§ Le niveau vertical comporte l'articulation de ce qui
est externe à l'organisation (facteurs environnementaux,
économiques, sociaux, politiques etc.), et de ce qui est interne (la
structure, la culture, la technologie, le mode de management) ;
§ Le niveau horizontal se rapporte à la
séquence interconnectée des phénomènes dans le
passé, le présent et le futur; ce qui correspond à la
dimension processuelle, celui-ci recouvre les interactions et les
différents contextes au fil du temps.
Un peu plus tard, tous ces travaux sur cette approche dite
« contextualiste » ont été
complétés de nouveau par Pichault & Nizet (Cité par
Sem, 2013), qui ont pensé que dans un contexte de profonds changements,
le cadre d'analyse théorique du contextualisme parait un outil de
travail privilégié dans toute recherche en générale
et spécifiquement en science de gestion. A cet effet, ces deux auteurs,
pour parachever les travaux de Brouwers et ses collaborateurs, ont
dressé le cadre d'analyse contextualiste qui se présente comme
une manière d'approcher le changement en y mettent
l'accent ; pour ce faire, sur trois concepts clés
et leurs interactions : le contenu, le contexte et le processus. Soit la
figure ci-dessous :
Figure 1. Analyse contextualiste
Source : Brouwers & al. (1997)
§ Le contenu : puisqu'il
désigne le domaine auquel le chercheur a décidé de
s'intéresser, c'est-à-dire la réponse au
« quoi » du changement ; alors dans notre cas, il
s'agit bien évidemment du commerce d'habillement à Lubumbashi;
§ Le contexte : étant
donné qu'il désigne les facteurs susceptibles d'influencer le
contenu et son évolution, alors une distinction est opérée
entre l'externe et l'interne de l'organisation qui renvoie à des niveaux
d'analyse distincts ayant chacun leur spécificité et leur
temporalité propres, Ce qu'il est question de répondre au
« pourquoi » du changement; dans notre cas, il s'agit de la
minimisation des coûts afin d'accroître le chiffre
d'affaires ;
§ Le processus : cette
dernière dimension a trait aux initiatives des acteurs (les uns
cherchant à faire évoluer la situation dans une direction
donnée, les autres plutôt à la stabiliser) et aux rapports
de pouvoir qui se développe entre eux ; donc la réponse au
« comment » réagir à ce changement, autrement
dit le choix des différentes stratégies qui permettraient
à ces commerçants de réagir promptement à ce
changement.
1.1.2.3. THÉORIE DES AVANTAGES CONCURRENTIELS
Une théorie développée par Michael Porter
(G. Lécrivain, Cité par Sem, 2013) selon laquelle une entreprise,
pour assurer sa pérennité dans un système de libre
concurrence, doit posséder un avantage tel que les consommateurs
trouvent d' intérêt certain à chercher ses produits; a cet
effet, il a identifier 5 forces (acteurs) commandant la concurrence au sein
d'un secteur auquel appartient l'entreprise : les concurrents, les nouveaux
entrants potentiels, les offreurs de produit de substitution, les fournisseurs
et les clients ;
§ Les concurrents : Ils luttent au
sein du secteur pour accroitre ou simplement maintenir leur position. Il
conviendra de souligner l'existence entre les firmes des rapports de forces
plus ou moins intenses, en fonction du caractère stratégique du
secteur, de l'attrait du marché, de ses perspectives de
développement, de l'existence des « barrières à
l'entrée et à la sortie », du nombre, de la taille et
de la diversité des compétiteurs, de l'importance des frais fixe
etc.;
§ Les nouveaux entrants potentiels: il
s'agit des entreprises oeuvrant dans d'autres secteurs mais menaçant
d'entrer dans un secteur considéré; de ce fait, il y aura
d'autant plus de nouveaux entrants potentiels que le secteur sera attrayant,
qu'il aura peu de barrières à l'entrée, que les
représailles des entreprises présentes seront faibles ;
§ Les offreurs de produits de
substitution : Ils s'agit des entreprises en activité sur
d'autres secteurs qui, à l'occasion d'une innovation, offre un nouveau
produit répondant au besoin des clients du secteur; l'apparition de ce
type de « concurrents » peut être liée
à des facteurs tels que : la maturité de l'industrie,
l'absence de différenciation des produits, la facilité de
réaliser de transfert de technologie et, une concurrence virulente dans
le secteur d'origine ;
§ Le pouvoir de négociation des
fournisseurs : Il constitue en effet, la quatrième force
de la concurrence; cette notion de fournisseur recouvre l'ensemble des acteurs
situés en amont du secteur;
§ Le pouvoir de négociation des
clients : Il constitue finalement la cinquième force de la
concurrence ; cette notion de client recouvre l'ensemble des acheteurs
et/ou utilisateurs finaux, les prescripteurs ou les distributeurs dont leur
aptitude à exercer leur pouvoir sur le secteur sera fonction de
l'importance des coûts d'achat pour l'acheteur et de l'importance du
client pour la firme.
En outre, différentes recherches menées sur
cette notion, dite « avantages concurrentiels », ont
révélé tout récemment qu'il ya lieu de
compléter une autre force, sur ces cinq autres traditionnellement
reconnues ; il s'agira donc de « l'Etat » d'où
la nouvelle appellation de 5+1 qui est bien évidemment, un modèle
de Porter actualisé.
A cet effet, il conviendra donc de noter que, tous les acteurs
sont présents et luttent en permanence dans chaque secteur,
exerçant des rapports de force qu'il s'agit d'identifier afin de voir
clairement les facteurs clés du succès du secteur et
d'élaborer une stratégie prenant en compte les
réalités présentes et futures du secteur telle que sa
rentabilité potentielle (Sem, M. 2013).
Soit la figure ci-après, portant sur la théorie
de l'avantage concurrentiel.
Intensité de la concurrence
Nouveaux Entrants
Produits de substitution
Pouvoir négociation des Clients
Pouvoir négociation des Fournisseurs
Etat
Figure 2. Avantage
concurrentiel (Modèle de Porter, 5+1)
Source : Porter (1986)
Cette revue de littérature nous permet de construire
notre grille d'analyse de la manière suivante :
Tableau 1. Grille
d'analyse
Problème à analyser
|
DIMENSIONS
|
Choix de la politique communicationnelle hors média par
certains commerçants d'habillement
|
CONTEXTE
|
CONTENU
|
PROCESSUS
|
ANALYSE SWOT (contexte interne)
ANALYSE PESTEL
(contexte externe)
|
ANALYSE DE PORTER (Interactions)
|
ANALYSE
DESCRIPTIVE
|
Source : Nous même.
1.2.
PROBLÉMATIQUE
Selon Quivy & Van Luc (2010), la problématique est
une approche théorique qu'un chercheur décide d'adopter pour
traiter le problème posé par la question de départ. Selon
Depelteau (2010), la problématique est une approche ou une perspective
théorique qu'on décide d'adopter pour traiter les
problèmes posés par la question de départ ; elle est
une manière d'interroger les phénomènes
étudiés, elle constitue une étape charnière entre
la rupture et la construction.
Partant de toutes ces définitions, nous disons que la
problématique est une question interrogée aux
phénomènes observés dans un objectif d'approfondir la
compréhension de ces phénomènes et d'en sortir une
vérité certaine.
En outre, la publicité par sa définition est
toute forme de communication non personnalisée utilisant un support
payant, mise en place pour le compte d'un émetteur identifié
entant que tel (Kotler & al, 2013). Sur ce, on distingue traditionnellement
la communication dans les medias, c'est-à-dire la
« Publicité », et le hors-média, alors que la
publicité représentait jusque dans les années 1970 plus de
la moitié des investissements totaux, mais aujourd'hui, elle ne
représente que moins de 35% des dépenses de communication.
Autrement, à l'heure actuelle, la publicité
media qui est une des formes de la communication commerciale, n'a plus grande
considération dans l'élaboration des stratégies marketing
pouvant faire gagner à l'entreprise des parts du marché aussi
considérables, puisque ne faisant que gonfler des dépenses de
communication ; Cependant, les entreprises cherchent plus à
s'appuyer sur l'approche économique de la minimisation des
dépenses.
A la lumière de ce qui précède, nous
formulons notre question de recherche de la manière suivante :
Quels sont les facteurs qui expliquent le fait que les
chiffres d'affaires de certains commerçants d'habillement s'accroissent,
sans le recours à la communication média ?
1.3. HYPOTHÈSE
Parlant de l'hypothèse, Depelteau (2010) pense qu'elle
est un mode de raisonnement qui part d'un à priori, d'une affirmation
qu'il s'agira par la suite de confirmer ou d'infirmer ; Cette
pensée est rejointe par celles de Mace & Petry (2010), qui traitent
l'hypothèse comme étant une réponse anticipée
à la question spécifique de recherche; de ce fait, Une
hypothèse suggère les techniques de recherche à mettre en
oeuvre ultérieurement (Alborrelo, 1999).
C'est ainsi, à l'issu des questions que nous nous
sommes posées précédemment et tout en tenant compte de
cette présente compréhension explorée, l'hypothèse
retenue dans cette étude est formulé de la manière que
voici: Les facteurs qui expliquent que les chiffres d'affaires de certains
commerçants d'habillement s'accroissent tant qu'ils ne fassent pas de la
communication media sont :
HYPOTHESES
|
FACTEURS
|
Sous H1
|
La minimisation de leurs budgets (dépenses) en
communication;
|
Sous H2
|
l'optique de la publicité sur le lieu de vente et/ou
par le choix du marketing viral (bouche à oreille).
|
Source : nous-mêmes.
Partant de cette hypothèse, il se dégage que le
modèle théorique explicatif qui l'illustre mieux est basé
sur deux variables à savoir :
§ La Variable expliquée :
l'accroissement du chiffre d'affaire au travers du hors media.
§ La Variables explicatives : choix
sur l'optique PLV et/ou le marketing viral (B à O).
Schématiquement, le modèle théorique
explicatif ci-dessous, démontre que la variable dépendante (Y)
qui est l'accroissement du C.A au travers du hors media, est expliquée
par les variables indépendante (Xi) qui sont : la publicité
sur le lieu de vente et/ou le marketing viral (bouche à oreille) dont
leur essence est assurée par le mix marketing (produit, prix et
distribution).
Variable modératrice
Mix marketing (Produit, prix et distribution)
Variables explicatives (X)
· Publicité sur le lieu de vente ;
· Bouche à oreille.
Variable expliquée (Y)
Accroissement du C.A sans recours à la communication
média
Figure 3. Modèle
théorique explicatif
Source: nous-mêmes.
1.4. OBJECTIFS
POURSUIVIS
L'objectif général de cette étude est de
comprendre et d'expliquer les facteurs qui font que les chiffres d'affaires de
certains commerçants d'habillement s'accroissent malgré qu'ils ne
recourent pas à la communication média.
L'objectif spécifique de cette étude est de
mettre à la disposition des commerçants d'habillement une
documentation marketing qui leur permettra de comprendre quelles
stratégies marketing faudra-il appliquer à l'égard de
leurs sociétés.
1.5. DEMARCHE
MÉTHODOLOGIQUE
Tout travail scientifique nécessite une démarche
appropriée afin d'aboutir au résultat escompté, et cet
ensemble des procédés et des techniques propres à un
domaine spécifique est dite la méthodologie.
A cet effet, Depelteau (2010), définit la notion de la
méthodologie comme étant l'ensemble des règles,
étapes et procédures auxquelles on a recours dans une science
pour saisir les objets étudiés.
1.5.1. MÉTHODES ET
TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNÉES
1.5.1.1. MÉTHODE DE COLLECTE DE
DONNÉES
Grawitz (2001) pense que, la méthode au sens le plus
général est constituée de l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre des
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie.
Dans le cadre de cette étude, la méthode
utilisée pour la collecte des données est
« l'enquête sur terrain » ;
Sur ce, Aktouf (2006) définie l'enquête comme
étant une méthode de recherche, une démarche scientifique
visant à collecter des informations de manière
systématique à l'intérieur d'une population donnée
pour décrire, comparer ou expliquer les objets, les
phénomènes individuels ou sociaux étudiés.
Pour Quivy & Campenhoudt (2010), L'enquête est une
méthode d'interrogation systématisée de la
réalité sociale à des fins de
généralisation, qui procède par le recueil en situation
d'éléments discursifs ou comportementaux d'un nombre suffisant de
sources, en vue d'en tirer des conclusions et/ou d'en vérifier des
hypothèses.
Ainsi donc, nous avons eu à faire usage de cette
méthode sur base de deux approches dont la recherche documentaire qui
nous a permis de collecter les données par la réunion des
documents présentant un intérêt réel par rapport aux
problèmes identifiés ; et à l'approche quantitative
qui nous a facilité d'indicateur ou de mesure pour tester notre
problème identifié.
1.1.1.1.5 Recherche documentaire
Aktouf (2006) pense qu'un aspect souvent
caractéristique de l'étude documentaire est l'analyse des
facteurs d'environnement susceptibles d'expliquer les évolutions
constatées ou prévisibles car la recherche documentaire est un
outil déterminant dans la conduite d'un travail de recherche. Non
seulement elle sert à porter un regard sur la revue de
littérature, mais aussi elle permet de collecter les données. Par
cette étude, nous avions réuni tous les documents
présentant un intérêt réel par rapport aux
problèmes identifiés.
1.1.1.1.6 Approche quantitative
Pour coutelle (cité par Lukya, 2014), l'approche
quantitative vise à recueillir des données observables et
quantifiables reposant sur le principe qui consiste à décrire,
à expliquer, à contrôler et à prédire tout en
se basant sur l'observation des faits et événements positifs,
c'est-à-dire existant indépendamment du chercheur, des faits
objectifs.
En fait, la pensée de Coutelle avait juste soutenu
celles de Couvreur & Lehuede (2002) qui parlaient de cette approche comme
permettant de mesurer des opinions ou des comportements, décrit les
caractéristiques d'une population ayant une opinion ou un comportement
particulier.
Et donc, cette approche nous a aidés à
recueillir des données observables et quantifiables en utilisant des
outils spécifiques à l'intérieur de la population
d'étude, constituée par les commerçants d'habillement dans
la commune de Lubumbashi.
1.5.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES
Au sens scientifique, Grawitz (2001) définie la
technique comme étant une utilisation des procédés
opératoires rigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles
d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions,
adaptée au genre de problèmes et phénomènes en
cause.
Dans cette étude, l'outil utilisé pour le
recueil de données est le questionnaire, qui étant un ensemble de
questions fermées, ouvertes ou à intervalles, construit dans le
but d'obtenir l'information correspondant aux questions de
l'étude ; et cet information est collectée auprès
d'un échantillon représentatif de la population visée par
l'étude (Quivy & Campenhoudt, 2010).
D'où l'apparition de la pratique de sondage, qui est
née d'une impossibilité pratique d'interroger individuellement
toute la population à la quelle on s'intéresse et d'une
possibilité statistique de décrire le tout par la partie ;
dans cette optique d'idée, Combessie (2007) pense que sonder c'est
prélever un échantillon à des fins d'analyse.
Au final, c'est que l'élaboration de l'enquête
s'est articulée autour des points suivants :
§ L'élaboration du questionnaire,
§ La détermination de l'échantillon,
§ La pré-enquête,
§ L'administration du questionnaire,
§ La collecte des données.
1.1.1.1.7 L'élaboration du
questionnaire
Le questionnaire que nous avons utilisé, comportait des
questions fermées dans leur forme, qui ayant imposé au
répondant une forme précise de réponse et un nombre
limité de choix de réponses ; et, des questions à
échelles avec des mesures, telles que: nominales, cardinales et
d'intervalle (Gavard & al, 2012) qui ont obéi aux
préoccupations de l'enquête.
Le questionnaire a été élaboré et
structuré selon deux axes :
§ 1er axe : identification de
l'entreprise (cible, ancienneté, effectif et capital investi) ;
§ 2eme axe : enquête proprement
dite sur l'entreprise en termes de sa politique communicationnelle
utilisée, de la motivation pour le choix de cette dernière, du
chiffre d'affaires mensuel, de la politique de prix appliquée, de la
qualité des produits vendus, de la moyenne de l'évolution du
chiffre d'affaires mensuel.
1.1.1.1.8 La détermination de
l'échantillon
Giezendanner (cité par M'Bayo & Sem, 2014),
pense que pour des raisons économiques, il est nécessaire
d'utiliser une taille d'échantillon la plus réduite possible tout
en obtenant un taux de confiance et une marge d'erreur suffisants.
Ci-après, les quelques paramètres et leurs
appellations :
N : Taille de la population-mère
(ou population parent, ou population de référence, ou population
d'origine).
n : Taille de l'échantillon pour
une population mère très grande (infinie).
s : Seuil de confiance (ou Niveau de
confiance ou encore Taux de confiance) que l'on souhaite garantir sur la
mesure.
t : Coefficient de marge déduit
du Taux de confiance « s ».
e : Marge d'erreur que l'on se donne
pour la grandeur que l'on veut estimer
p : Proportion (connue ou
supposée, estimée) des éléments de la
population-mère qui présentent une propriété
donnée. (lorsque p est inconnue, on utilise p = 0.5). (on dit
aussi : Probabilité de succès ou probabilité de
réalisation positive).
q = 1-p : Probabilité
d'échec ou probabilité de réalisation négative.
En fait, par manque d'exhaustivité et de mise à
jour des unités de notre population d'étude, nous avons
considéré cette dernière comme une population
infinie ; Puisque, hormis une supposition de l'effectif minimum de ces
commerçants, aucun service étatique, en l'occurrence du service
de l'économie de la commune de Lubumbashi dispose d'une base de sondage
qui est une liste exhaustive de noms et adresses qui donnent directement
accès à des unités, répertoriant en particulier
tous les commerçants d'habillement de Lubumbashi et
spécifiquement ceux de la commune de Lubumbashi ;
Cependant, l'effectif minimum d'une population d'étude
n'est pas suffisant pour faire une base de sondage, car cette dernière
suppose l'exhaustivité de ses unités et surtout sa mise à
jour; autrement, aucun membre de la population observée ne devrait en
être exclu ni y être représenté plusieurs fois
(Grawitz, 2001).
En effet, la technique d'échantillonnage
utilisée dans cette étude est le sondage empirique ou par choix
raisonnés ; au fait, pour Combessie (2007), le terme de
sondages par choix raisonnés regroupe des procédures de
sondage visant à assurer la représentativité de
l'échantillon en conformant sa structure aux caractéristiques de
la population; la représentativité est directement fonction du
nombre, de la fiabilité (exactitude), de la précision et de la
pertinence (ajustement aux objectif de la recherche) des informations
disponibles sur l'ensemble de la population de référence que l'on
nomme la population mère.
a) La représentativité de
l'échantillon
Giezendanner pense en termes bref qu'un échantillon est
dit représentatif lorsqu'il possède les mêmes
caractéristiques que la population que l'on souhaite étudier.
De ce fait, constituer un échantillon
représentatif c'est faire en sorte que les composantes essentielles de
sa population de référence figurent dans l'échantillon,
dans des proportions identiques.
A cette condition, les résultats observés sur
l'échantillon peuvent être extrapolés à l'ensemble
de sa population de référence; raison pour laquelle Kohler (2014)
a dit : l'échantillon en lui-même n'est pas
intéressant, ce sont les conclusions sur la population que l'on peut
tirer de son observation qui en font l'intérêt :
inférence.
b) La fiabilité de
l'échantillon
Pour Giezendanner, la taille n de l'échantillon
dépend de t donc du seuil de confiance
s, de la proportion p, des
éléments de la population-mère et de la Marge d'erreur
e.
Et la fiabilité d'un échantillon est
représentée par le seuil de confiance et par la marge
d'erreur.
A la lumière de ce qui précède, notre
échantillon a été établie selon la loi non
probabiliste en faisant le choix d'un seuil de confiance de 95% (dont le
coefficient de marge, t=1.96), une marge d'erreur de 10%
(e=0.1) et avec une proportion de 50%
(p=0.5) ;
On a une taille d'échantillon de 96 maisons
d'habillement à enquêter tel que proposé par la table
d'estimation (Giezendanner, 2012), qui à son tour est appuyé par
la formule donnant la taille « n » minimum de
l'échantillon, comme suit :
Soit, le calcul de n :
n= =
n= 96.04 96 unités statistiques
En outre, la répartition de cette taille
d'échantillon selon différents centres d'activités et de
négoce de cette commune de Lubumbashi, s'est fait de la manière
suivante :
Tableau 2.
Répartition de l'échantillon par centre d'activité et de
négoce
Centre d'activités et de négoce
|
Fréquence
|
%
|
Centre ville
|
85
|
89%
|
Entrée de la ville (Express, Texaco etc.)
|
7
|
7%
|
Route Kasapa et de l'église
|
4
|
4%
|
Total
|
96
|
100%
|
Source : nous même.
Si e= 10%, p= 50% et
n= 96; donc, en termes de fiabilité cela signifie
qu'avec cet échantillon on a 95% de chance et 5% de risque de se tromper
qu'un résultat qui vaut 50% est sûr à + ou - 10% ;
Autrement dit, les résultats de l'observation de l'échantillon
comparés à ceux de la population mère seront précis
à + ou - 10%, c'est-à-dire qu'ils seront compris entre 40% et 60%
dans 95% des cas.
1.1.1.1.9 La pré-enquête
Dans notre cas, la pré-enquête a
consisté à recueillir de données sur un
sous-échantillon représentatif de 8 maisons d'habillement ;
avec un objectif de tester la validité ainsi que la pertinence de
l'outil de recueil des données qui est le questionnaire ; mais a
cet effet, les maisons d'habillement ayant fait l'objet du test des outils
n'ont pas été retenues pour le test définitif.
C'est dans cette étape que nous avons fait la
première approche du terrain avec des entretiens exploratoires
peu directifs sur les responsables de ces maisons et les experts sur
la question, pour se fixer sur la pertinence du questionnaire. A l'issue de
cette pré-enquête, certaines questions ont été
corrigées et/ ou aménagées pour établir le
questionnaire définitif.
1.1.1.1.10 L'administration du
questionnaire
Dans notre étude, nous avons pris grand soins de
transmettre un questionnaire papier à un échantillon
d'entreprises ou maisons d'habillement sélectionnées d'une
manière non aléatoire par choix raisonné sur base d'un
échantillonnage reparti dans différents centres
d'activités et de négoce tel que représentés dans
le rapport annuel du service de l'économie, 2014 (voir plus loin) ;
et donc, ce questionnaire était complété directement par
les enquêtés, pour d'autres nous posions des questions et les
enquêtés répondaient, et nous avions complété
le questionnaire à leur place, pour d'autres aussi, le questionnaire a
été complété à notre absence.
1.1.1.1.11 La collecte des données
La collecte des données pour notre enquête,
hormis l'étape préparatoire ou la pré-enquête, elle
s'est déroulée pendant 22 jours ouvrables, soit du 11 mai au 04
juin 2015.
1.5.2. MÉTHODE ET
TECHNIQUE D'ANALYSE DES DONNÉES
1.5.2.1. MÉTHODE D'ANALYSE DES DONNEES
Après l'achèvement de notre enquête sur
terrain, les questionnaires déjà codés en termes des
questions fermées et/ou à échelle d'intervalle, ont fait
l'objet d'une saisie informatique. Et donc, c'est la méthode statistique
(descriptive) qui a été utilisée pour cette analyse des
données consistant de manière à réunir des
données chiffrées à partir d'un échantillon, puis
à analyser, commenter et critiquer ces données.
1.5.2.2. TECHNIQUE D'ANALYSE DES DONNÉES
Dans notre travail d'étude, nous avons effectué
l'analyse des données à l'aide du MS-Excel avec des tableaux et
des graphiques ; bien entendu, après le dépouillement par
pâturage de nos questionnaires déjà codés.
1.6. CHOIX ET
INTÉRÊT DU SUJET
1.6.1. CHOIX DU SUJET
Étant donné que le choix du sujet face à
certains problèmes à résoudre mérite toujours
d'être expliqué et/ou justifié dans tout domaine de la
science, le choix de notre sujet est tout d'abord, le fruit d'une longue
période d'observations faites dans le secteur de vente d'habillement
à Lubumbashi ; Et une réflexion minutieuse sur
l'applicabilité des différentes stratégies marketing dans
ce secteur.
A cet effet, ce choix est justifié par le fait que,
nous avons toujours eu à éprouver la vraie passion pour
différentes matières se rapportant au marketing management ;
ainsi donc, une certaine curiosité s'est réveillée en nous
afin de pouvoir comprendre l'influence relative des différentes
stratégies marketing dans le commerce d'habillement.
1.6.2. INTÉRÊT DU
SUJET D'ÉTUDE
Il ya tout une multitude d'intérêts que ce
travail présente, et nous pouvons les situer différemment
à trois niveaux :
§ Au niveau personnel : il est
lié à notre formation entant qu'étudiant finaliste du
deuxième cycle des sciences économiques et de gestion ;
à cet effet, ce sujet nous a accordé une opportunité de
vérifier et d'approfondir différentes théories de la
gestion (marketing) au travers de leurs expérimentations ;
§ Au niveau scientifique : il
s'agit d'une constitution de la documentation supplémentaire dans la
mesure où ce travail mis à la disposition du monde intellectuel
qui épuisera quelques notions afin d'assurer la perpétuité
de la science de gestion, en l'occurrence du marketing ;
§ Au niveau des
sociétés : il s'agit des maisons d'habillement
d'une manière générale et particulièrement celles
de Lubumbashi, dans le sens que les résultats et analyses qui
dériveront de cette étude fourniront des stratégies
marketing qui feront à ce que, le chiffre d'affaires s'accroisse sans
recourir aux medias.
Ainsi ce travail pourra de ce fait s'inscrire dans la
documentation stratégique du commerce d'habillement dans la commune de
Lubumbashi et partout ailleurs; à cet effet, il sera d'une
utilité considérable aux jeunes hommes d'affaire soucieux
d'entreprendre et de voir prospérer leurs commerces dans ce secteur.
1.7. DÉLIMITATION
SPATIO- TEMPORELLE DU TRAVAIL
Cette présente étude concerne le secteur de
vente d'habillement à Lubumbashi, plus spécifiquement dans la
commune de Lubumbashi ; l'étude porte sur plus ou moins cinq
années d'observation des différentes maisons d'habillement, qui
ont constitué notre population d'étude, jusqu'à la
période de notre enquête, soit du 11 mai au 04 juin 2015.
1.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis la conclusion générale, ce présent
travail est subdivisé en trois chapitres à savoir :
l'introduction générale, le cadre conceptuel et empirique, et les
résultats de l'étude. L'introduction générale qui
fait office du premier chapitre, présente le contexte de l'étude,
l'explication du phénomène observé, la question de
départ, la revue de littérature qui relève les
études théoriques et empiriques sur lesquelles s'appuie la
recherche ; elle présente encore la problématique,
l'hypothèse, les objectifs poursuivis, les méthodes et techniques
utilisées pour la collecte et l'analyse des données, le choix et
intérêt que nous éprouvons pour cette étude, ainsi
que la délimitation spatio-temporelle du dit travail.
Le second chapitre fait allusion au cadre conceptuel et
empirique qui nous définit les concepts de base de notre étude et
la présentation des stratégies marketing y afférentes,
avant de circonscrire le cadre empirique de cette dernière,
c'est-à-dire le champ empirique de cette étude qui reprend
l'environnement relatif à l'administration et au fonctionnement de la
commune de Lubumbashi.
Le troisième et dernier chapitre porte sur les
résultats de l'étude en présentant les données
récoltées, faisant par la suite l'analyse et
interprétation des résultats ainsi que la vérification de
l'hypothèse, les discussions et les recommandations tenant compte des
stratégies marketing qui gagnent.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce premier chapitre, étant relatif à
l'introduction générale du présent travail, a circonscrit
notre champ et objet d'étude qui porte sur la problématique du
choix de la politique communicationnelle hors media par certains
commerçants d'habillement. Car depuis quelques années, les
commerçants d'habillement à Lubumbashi précisément
dans la commune de Lubumbashi, font preuve d'un mode de gestion marketing
arbitraire ; et donc, il était plus qu'urgent de procéder
à cette étude afin de ressortir des stratégies marketing
optimales ou appropriées au commerce d'habillement dans un contexte
Lushois par rapport à la politique du produit, du prix, de la
distribution et de la communication.
CHAPITRE
DEUXIÈME : CADRE CONCEPTUEL ET EMPIRIQUE
Ce présent chapitre est divisé en deux
sections, la première concerne le cadre conceptuel; c'est-à-dire
dans un premier temps, elle nous définit les concepts clés de
notre étude et deuxièmement, elle nous fait ressortir
différentes stratégies afférentes à notre
étude. La deuxième section traite du cadre empirique (champ
d'expérimentation) qui est la commune de Lubumbashi (son administration
et fonctionnement, et son environnement relatif au commerce d'habillement).
2.1. CADRE CONCEPTUEL
2.1.1. DÉFINITIONS DES
CONCEPTS
2.1.1.1. LE MARCHE
Silem & Albertini (1999) pensent que le concept
marché peut être défini comme le lieu ou moyen de rencontre
de l'offre et de la demande d'un bien (ou d'un ensemble de biens) où se
détermine le prix de cession et les quantités
échangées.
En outre, le marché correspond à l'ensemble de
l'offre et de la demande pour un produit ou un service donné, ou
l'ensemble des débouchés offerts à un produit ou à
un service donné. Il est donc, le lieu privilégié
où les produits sont achetés et vendus.
En théorie microéconomique, un marché
peut être caractérisé par la nature des produits
(homogénéité,
hétérogénéité), le nombre d'intervenants
(atomicité, molécularité), la qualité de
l'information (transparence, opacité), l'adaptabilité
réciproque entre l'offre et la demande (fluidité,
viscosité).
En marketing, le marché est souvent
considéré comme un ensemble de consommateurs,
caractérisés par des mêmes goûts et qui par cela
même sont acheteurs potentiels ou réels d'un produit; autrement
dit, il est l'ensemble des personnes consommant ou susceptible de consommer un
produit ou un service dans une zone géographique donnée.
2.1.1.1.1. Classification selon différentes
approches
Selon Sylvie (2009), le terme marché peut être
encore mieux appréhendé sous deux approches, l'une qui est
traditionnelle et l'autre, qui est mercatique ou l'approche marketing.
a) Approche traditionnelle
Pour cette approche, il ya deux principaux types de
marchés :
§ Le marché des produits de consommation finale,
qui concerne les biens et services avec l'unique objectif de satisfaire le
besoin impliquant une destruction immédiate ou progressive ;
§ Les marchés des produits intermédiaires,
qui concernent les biens et services en vue de leur transformation dans la
production.
On peut aussi qualifier le marché par rapport à
la catégorie de produit qui est acheté ou commercialisé,
dans ce cas, il ya autant de marchés que de biens et/ou services
existants. Il est également possible de définir un marché
en tenant compte de la durée de vie du produit, on parle dans ce cas de
marché des produits de consommation courante ou de grande consommation
et de marché des biens durables ou d'équipement.
En outre, cette approche nous conduit à d'autres
notions de marché qui sont :
§ Le marché des produits de substitution, dont les
produits produisent une satisfaction du même besoin que le produit
principal ;
§ Le marché des produits complexes, qui
correspondent aux produits additionnels par rapport au produit principal;
§ Le marché induit, qui est conditionné par
les ventes d'un autre produit.
b) Approche marketing
En marketing, c'est l'optique des acheteurs actuels ou
potentiels qui est plus envisagée pour un marché, qui
étant constitué des publics désireux de satisfaire leurs
besoins mais également susceptibles d'acheter un produit ou un
service;
De ce fait, pour qu'il y est véritablement un
marché, il faut donc que les éléments qui le composent
(individus, entreprises, administrations) aient non seulement une intention
d'achat mais disposent aussi d'un pouvoir d'achat
Le marché de produit n'est pas donc isolé, il
subit des influences d'autres marchés; sur ce, les différents
niveaux de relation entre les marchés, peuvent se présenter comme
suit :
§ Le marché principal correspond à
l'ensemble des produits techniquement identiques et directement concurrents;
§ Le marché environnant est composé des
produits de nature différentes du marché principal, satisfaisant
les mêmes besoins dans les mêmes conditions;
§ Le marché générique comprend tous
les produits liés à la catégorie de besoins satisfaits par
les produits du marché principal;
§ Le marché support est associé aux
produits dont l'existence est nécessaire à la consommation des
produits des marchés précédents.
2.1.1.1.2. Les caractéristiques
a) La structure du marché
Il est possible de définir un marché en tenant
compte de sa structure. Cela revient à considérer le nombre de
concurrents présents et le nombre d'acheteurs potentiels; selon la
structure du marché auquel l'entreprise va s'adresser, les
possibilités d'action et les décisions marketing sont
différentes. A cet effet, Martinet & Silem (2000), Ont défini
plusieurs types de marché suivant le nombre d'acheteurs et vendeurs.
Soit le tableau ci-dessous :
Tableau 3. Structures du
marché
Offre
Demande
|
Un vendeur
|
Quelques vendeurs
|
Nombreux vendeurs (infinité)
|
Un acheteur
|
Monopole bilatéral
|
Oligopole contrarié
|
Monopsone
|
Quelques acheteurs
|
Monopole contrarié
|
Oligopole bilatéral
|
Oligopsone
|
Nombreux acheteurs
|
Monopole
|
Oligopole
|
Concurrence parfaite
|
Source : Martinet & Silem (2000)
D'où les concepts ci-dessus se définissent comme
suit :
§ Monopole bilatéral : est une situation
économique dans laquelle se trouve placé un seul offreur contre
un seul demandeur;
§ Monopole contrarié : est tout simplement une
situation économique, mettant en confrontation un offreur (vendeur) et
quelques demandeurs (acheteurs);
§ Monopsone : dans cette situation
économique, on soulignera la présence d'un seul demandeur face
à un grand nombre d'offreurs ;
§ Oligopole contrarié : toujours une autre
situation économique, mais qui met en affrontement quelques vendeurs
contre un seul acheteur ;
§ Oligopole bilatéral : confrontation
économique des quelques vendeurs et quelques demandeurs ;
§ Oligopole : affrontement économique des
quelques vendeurs avec un grand nombre d'acheteurs ;
§ Oligopsone : interaction économique entre
quelques acheteurs et un grand nombre de vendeurs ;
§ Concurrence parfaite : est un modèle de la
théorie économique de l'école néoclassique,
décrivant une structure de marché hypothétique dans
laquelle aucun producteur ni consommateur ne dispose d'un pouvoir
discrétionnaire sur la fixation des prix ou sur les décisions des
autres acteurs, et que tous les acteurs ont accès à la même
information, ce qui suppose une égalité des positions à
l'origine de la relation marchande entre un grand nombre de vendeurs et un
grand nombre d'acheteurs.
Toute chose égale par ailleurs, Sylvie (2009), pense
que le nombre de concurrents dépend du degré de facilité
que l'on rencontre pour s'installer sur un marché, s'il est facile d'y
entre, on dit qu'il s'agit d'un marché ouvert; un marché
fermé est un marché où l'implantation de nouvelles
entreprises est difficile, notamment à cause des barrières
à l'entrée instaurées par les firmes déjà
présentes.
b) La position de l'entreprise sur le
marché
Une fois le marché identifié et
quantifié, il est fondamental pour une entreprise de connaitre sa
position sur ce marché, de se situer par rapport aux concurrents; raison
pour laquelle, Sylvie (2009), a pensé en termes des indicateurs pouvant
faciliter une entreprise de connaitre sa position sur un marché
donné, tel : le chiffre d'affaires, la part du marché
etc.
§ Le chiffre d'affaires, désigne
le total des ventes effectuées par une entreprise au cours d'une
période déterminée, il permet d'apprécier le poids
commercial d'une entreprise si on le compare avec les chiffres d'affaires des
concurrents ;
§ La part du marché, est un des
indicateurs fondamentaux utilisés en marketing , elle peut
être calculée pour une catégorie de produit, un bien ou un
service, une marque, un lieu d'achat, une entreprise exprimée en valeur,
la part du marché revient à diviser les ventes exprimées
en unités monétaires (chiffre d'affaires) par la valeur total des
ventes du marché, pour une période donnée; exprimée
en volume, la part du marché est calculée en rapportant les
quantités vendues au total des quantités vendues par les
entreprises présentes sur un marché, pour une période
déterminée; La part du marché est exprimée en
pourcentage et indique donc la situation d'une entreprise par rapport à
ses concurrents; le calcul et le suivi des parts du marché permettent de
juger de l'efficacité des actions menées par l'entreprise.
2.1.1.2. LA
DISTRIBUTION
Martinet & Silem (2000), pensent que la distribution est
une activité économique d'intermédiation qui s'inscrit
entre la production et la consommation d'un produit. Sa principale fonction
consiste à ajuster l'offre à la demande dans le temps et dans
l'espace. La distribution permet de ventiler les produits en fonction des
besoins des acheteurs, elle joue un rôle d'orientation de la production
et de la consommation.
A cet effet, on distingue deux niveaux de distribution
§ Le commerce de gros : commerce se
caractérisant par des achats et un stockage de quantités
importantes de façon à approvisionner régulièrement
le commerce de détail ;
§ Le commerce de détail : ce
commerce consiste à revendre les produits directement au
consommateur.
En outre, cette notion de distribution nous renvoie aux
termes, tels que : le circuit et les canaux de distribution ; a cet
effet, Cliquet & al (2006), définissent le canal comme étant
le chemin parcouru par un produit, du producteur au consommateur. L'ensemble
des canaux qu'un produit emprunte pour atteindre ses cibles, constitue un
circuit.
2.1.1.1.3. Les fonctions au sein des canaux
L'analyse fonctionnelle des canaux peut se faire de deux
manières différentes : soit selon leur finalité, soit
selon leurs caractéristiques génériques.
a) Selon leur finalité
L'analyse fonctionnelle selon leur finalité,
amène à distinguer quatre fonctions, correspondant aux quatre
stades ou niveaux habituels du chemin d'un produit que représente un
canal de distribution : Fonction de production ; Fonction de
gros ; Fonction de détail ; Fonction de consommation.
Les fonctions de gros et de détail sont plus
spécifiquement liées à la notion de distribution et assure
le transfert entre la production et la consommation ; de ce fait, la
fonction de gros s'occupe de la relation
producteurs-détaillants en assumant les fonctions spatiales et
temporelles (décrites ci-dessous), et en participant aux fonctions
commerciales (voir aussi plus loin).
Quant à la fonction de détail,
elle se concentre essentiellement sur la relation produits-consommateurs
puisqu'elle est responsable de la bonne adéquation entre la demande de
ses clients et l'offre proposée par les fabricants qui transite par la
fonction de gros ; les fonctions de gros et de détail sont
assurées, selon les cas, par les producteurs, les grossistes ou les
détaillants.
b) Selon leurs caractéristiques
génériques
Dans cette analyse fonctionnelle, on distingue trois
fonctions ci-après :
§ Fonctions spatiales : elles
concernent d'une part, le transport et, d'autre part, les fonctions permettant
d'ajuster quantitativement les matières et les marchandises, à
savoir : l'allotissement (ou regroupage, constitue, à partir de
marchandises provenant de différentes origines, des lots
destinés), et le fractionnement (ou dégroupage, est une
opération qui met à la disposition des consommateurs des
quantités de produit en rapport avec leurs besoins).
§ Fonctions temporelles : elles sont
essentiellement le stockage et le financement. Le stockage est en quelque
sorte une fonction tampon qui ajuste, dans le temps, les quantités
produites aux quantités demandées par le marché; elle est
de ce fait, une opération qui peut avoir lieu à tous les niveaux
du canal (producteurs, intermédiaires, détaillants et même
consommateurs.)
§ Fonctions commerciales : ces
fonctions intéressent l'assortiment, la communication et les services.
L'assortiment représente en fait la structure de l'offre du commerce
à ses clients; la fonction de communication doit permettre aux
fabricants, d'une part, de promouvoir leurs produits, et d'autre part, de
collecter des informations sur l'évolution de la demande finale afin de
pouvoir ajuster leur production quantitativement et qualitativement ; les
services deviennent les éléments clés de la
différentiation à tous les stades du canal marketing.
2.1.1.1.4. Institutions au sein des canaux
Les fonctions décrites ci-dessus sont assurées
par différentes institutions, ainsi la présence ou non des
institutions (producteurs, grossistes et centrales d'achat, et
détaillants) peut structurer les canaux de manière très
différente : on parle ainsi d'analyse structurelle des canaux.
A cet effet, on distingue trois longueurs :
§ Les canaux longs : ils
intègrent plusieurs intermédiaires entre production et
consommation, comme c'est le cas généralement dans les canaux
traditionnels.
§ Les canaux courts : ils
s'affranchissent des intermédiaires entre fabricants et
détaillants, même si les achats de ceux-ci sont regroupés
au sein de centrales d'achats;
§ Les canaux ultracourts : ils
mettent en relation directe producteurs et consommateurs ; ce type de
circuit, peut être aussi appelé canal ou circuit direct (Demeure,
2003).
Producteurs
Grossistes
Ddétaillants
Détaillants avec central d'achat
Consommateurs
Canal long canal court
canal direct ou ultra court
Figure 4. Les canaux de
distribution suivant leur longueur
Source : Cliquet & al (2006)
2.1.1.3. LE MIX DE
COMMUNICATION
Selon Kotler & al. (2012), il existe huit grands modes de
communication définissant le mix de communication à savoir :
§ La publicité : il s'agit de
toute forme payante de présentation non personnalisée
d'idées, de biens et de services dans les medias (presse, radio,
télévision, affiche etc.) ;
§ La promotion de vente : c'est
tout stimulant à court terme destiné à encourager l'achat
ou l'essai d'un produit ou encore d'un service, incluant les promotions
consommateurs (échantillons, réductions de prix etc.),
distributeurs (PLV, force de vente etc.) ;
§ Le parrainage et la communication
événementielle : il s'agit de toute association
avec une entité promouvant une cause, un projet culturel, sportif, ou
encore un événement au nom de la marque ou de
l'entreprise ;
§ Les relations publiques : il
s'agit de tout programme ayant pour but d'améliorer l'image d'une
entreprise auprès de ses différents interlocuteurs (communication
institutionnelle, lobbying etc.) ;
§ Marketing direct : c'est tout
message transmis directement aux clients par téléphone, courrier
électronique, sollicitant une réponse ou une
réaction ;
§ Le marketing interactif : il
s'agit de tout programme en ligne à destination des clients et visant,
directement ou indirectement, à augmenter la notoriété,
améliorer l'image ou stimuler les ventes;
§ Le marketing viral : c'est toute
communication fondée sur le bouche-à-oreille oral, écrit
ou électronique qui relate les mérites ou les expériences
d'achat ou d'utilisation du produit ou du service;
§ La vente : il s'agit de toute
conversation orale avec un ou plusieurs acheteurs potentiels, dans le but de
présenter un produit, répondre à des objections et
conclure une affaire.
Ainsi, il est à noter qu'une entreprise choisit de
recourir aux différents outils de communication en fonction de ses
objectifs, de ses cibles, de ses moyens et de ses autres contraintes.
2.1.2. STRATÉGIES
MARKETING
2.1.2.1. STRATÉGIES
GÉNÉRIQUES
Michael Porter (cité par Kotler & al, 2012) a
identifié trois grandes stratégies génériques (voir
tableau ci-dessous) qui constituent, en toute évidence, un parfait point
de départ pour la réflexion stratégique :
§ La domination par les coûts :
elle est une stratégie consistant à réduire au minimum les
coûts de production et de distribution afin d'offrir des prix inferieurs
à ceux des concurrents et d'obtenir ainsi une forte part de
marché. A cet effet, la société ayant choisit cette
stratégie doit donc développer ses compétences en
ingénierie, approvisionnement, production et distribution.
§ La différenciation : elle
est une stratégie qui permet à une entreprise de
développer des produits plus performants que ceux des concurrents sur
des critères valorisés par une grande partie du
marché ; explicitement, c'est que la plupart des clients
préféraient acheter cette marque s'il n'existe pas de
barrière de prix. Par cette stratégie, la société
est obligée d'avoir des compétences dans le domaine de recherche
et développement, du design, du contrôle de qualité et du
marketing.
§ La concentration : par cette
dernière stratégie, il est question de concentrer les efforts sur
quelques segments de marché judicieusement choisis ; sur ce,
l'entreprise cherche à identifier les besoins spécifiques de ces
segments et met en place une stratégie de domination par les coûts
ou de différenciation dans le cadre du segment choisi.
Eu égard à ce qui précède, il
convient de noter que, l'ensemble des sociétés poursuivant la
même stratégie constitue un groupe stratégique au sein du
quel l'entreprise la plus capable de mener à bien cette stratégie
obtiendra les meilleurs résultats (Kotler & al, 2012).
Cependant, la difficulté à formuler une
stratégie réside dans le risque d'être copié par les
concurrents. Selon Porter, une entreprise peut considérer qu'elle a une
stratégie lorsqu'elle a accomplit des activités
différentes de celles de ses concurrents ou lorsqu'elle accomplit les
mêmes activités de manière différente
Tableau 4.
Stratégies génériques
Avantage stratégique
Différenciation
Lié à la différenciation
Lié au coût
Domination par les coûts
Cible
Globalité
Niche
Concentration
1. Domination par les coûts ;
2.Différentiation; 3.Concentration
Source : Porter (1987)
2.1.2.2. STRATÉGIES
MARKETING DU DISTRIBUTEUR
Depuis des nombreuses années ; les distributeurs
ont un marketing très novateur et des nombreuses enseignes ont su
construire des stratégies marketing pertinentes ; de ce fait,
Kotler & al. (2012), pensent que les décisions marketing à
prendre par un distributeur sont nombreuses et concernent à la fois le
marché visé et la zone de chalandise, les canaux de distribution,
l'assortiment de produits, l'approvisionnement, les prix, les services,
l'ambiance et l'atmosphère des points de vente, et la communication.
2.1.1.1.1. Le marché
visé ou la cible
Tout distributeur a pour première tache de
définir sa cible, ce qui détermine dans l'avenir l'ensemble de
ses choix marketing à prendre. Mais concernant les enseignes reposant
sur un réseau physique, il est également important de
définir la cible de chaque point de vente, en relation avec sa zone de
chalandise ; Correspondant à la cible géographique d'un
magasin ; autrement, elle correspond à l'aire géographique
d'où proviennent les clients du point de vente.
Dans la pratique, la façon dont les entreprises
analysent la zone de chalandise des emplacements qu'elles envisagent est
très variables; entre autres, les recours à des études
complètes sur les populations qui vivent ou travaillent à
proximité du point de vente envisagé et sur les habitudes
d'achat, tout en recourant à des techniques géomarketings.
2.1.1.1.2. Les canaux de
distribution
Partant de la définition de la cible, l'enseigne
décide sur quel type de réseau se déployer ; mais
aujourd'hui, la plus part optent pour des approches multi Canales, qui sont en
association d'un réseau physique avec un site de vente en ligne.
Actuellement, les enseignes de distribution innovent en cette matière,
en analysant minutieusement les attentes de leurs clients et en combinant les
canaux selon les différentes étapes du processus d'achat.
Ainsi, en marketing, on appelle canaux de distribution
l'ensemble des organisations indépendantes qui interviennent dans le
processus par lequel les produits ou services sont mis à disposition des
consommateurs et des utilisateurs.
2.1.1.1.3.
L'assortiment
La grande caractéristique de l'assortiment d'un
distributeur est sa largeur, autrement le nombre de catégories
différentes distribuées, et sa profondeur, qui correspond au
nombre de références proposées au sein de chaque
catégorie.
2.1.1.1.4.
L'approvisionnement
Il est toujours important d'optimiser l'approvisionnement de
manière à éviter les ruptures de stock; car des telles
situations sont potentiellement négatives pour les points de vente, puis
qu'elle peuvent générer des changements de magasin, ainsi qu'une
annulations ou report de l'achat; dans d'autres cas, une rupture de stock
aboutit à l'achat d'un autre produit de la même marque, d'une
autre marque ou d'un autre produit d'une marque différente.
2.1.1.1.5. Le
prix
Les calculs de prix de vente par les distributeurs est souvent
une correspondance d'une marge additionnée au prix d'achat. Le prix est
souvent la variable marketing qui préoccupe le plus la grande
distribution, qui se bat en permanence en termes de « prix bas
ou écrasé », de « prix
coutants » et de « prix du
marché » qui tient compte de la concurrence et, lui
demandant ainsi de vendre plus cher, moins cher ou au même prix que ses
concurrents.
De nombreuses études révèlent cependant
que le consommateur n'a qu'une connaissance très imparfaite des prix des
produits, se réjouissant fréquemment de quelques prix de
référence pour apprécier l'offre du magasin. C'est plus
souvent d'avantage l'image du distributeur en matière de prix ou le
niveau de quelques prix symboliques que les prix réels qui influencent
les choix d'enseignes des consommateurs.
2.1.1.1.6. Les services
Pour les magasins, les services constituent un important moyen
de différenciation et permettant de s'adapter aux tendances actuelles de
consommation.
Par ailleurs, le choix d'un distributeur peut être
orienté dans trois politiques de services, qui sont :
§ La stratégie du plein service ou les
services compris : elle repose sur l'ensemble de services qui ne
sont pas facturés au client; cette stratégie a pour avantage de
renforcer l'image du magasin, d'éviter la concurrence par les prix et de
satisfaire les attentes des exigeants clients; cependant, elle peut aussi
entrainer un désavantage par un mauvais contrôle, qui est
l'inflation qui fait supporter aux non-utilisateurs le cout des services
imposés;
§ La stratégie des services limités
: pour cette stratégie, la priorité est d'abord de
vendre le produit, mais le service ne sera offert qu'au strict minimum,
autrement pas de conseil, peu de choix et peu de décor ; elle a
pour objectif de réduire plus les coûts donc les prix; en
revanche, elle ne permet pas de construire une image sauf pour le cas
spécifique de la variable prix;
§ La stratégie des services à
option ou services payant : elle est une stratégie
intermédiaire dans la mesure où elle propose plusieurs prix en
fonction du service rendu.
Au final, c'est que, les services constituent, pour les
magasins, un moyen de se différencier et de répondre aux
tendances actuelles de consommation.
2.1.1.1.7. L'ambiance et
l'atmosphere
L'ambiance des magasins est inévitablement un outil de
différenciation privilégié, de plus en plus
utilisé; ainsi donc, elle permet aux magasins de sortir d'une logique
fonctionnelle, dans laquelle le client compare les coûts et les avantages
de sa visite, pour privilégier un positionnement expérientiel; de
ce fait, la visite du magasin procure au consommateur une expérience
gratifiante, hédoniste, composée de loisir et d'interaction
sociale.
Beaucoup d'études ont montré que, certains
distributeurs mettent soigneusement en scène leurs points de vente, afin
de faire de la visite du magasin une expérience unique, source de
plaisir et d'amusement, où l'expérience vécue compte plus
que l'achat réalisé.
Ainsi cette approche, nous laisse comprendre que l'ambiance
est plus importante que les produits présentés (parfois
même vendus plus chers qu'ailleurs) et la visite devient une
expérience ludique et hédoniste. On parle ainsi en termes de
fun-shopping (divertissement) et retailing (distribution).
Cette stratégie révèle
du « enchantement de la distribution » afin de faire
du point de vente un lieu de stimulation sensorielle et esthétique ainsi
qu'un espace d'interaction entre le client et les produits propice à une
expérience agréable.
En effet, le développement d'une ambiance
spécifique passé par des jeux de couleur et d'éclairage,
par un décore et une musique. Car cet environnement d'achat ne manque
pas de susciter la curiosité des passants et de favoriser tout à
la fois le trafic, l'exploitation du magasin et l'émergence d'un lien
affectif fort avec l'enseigne (le relationnel).
De ce fait, l'atmosphère du point de vente
relève des cinq sens :
§ La vue : les couleurs du
décor, la lumière utilisée, l'architecture
intérieure, la propreté, les expositions temporaires, le
merchandising et l'espace offert par les allées;
§ Le toucher : les matières
employées comme le bois, l'acier; la température du magasin;
l'humidité de l'air ;
§ L'ouïe : la musique
d'ambiance, le bruit généré par le meubles
réfrigérants ou les produits;
§ Le gout : il s'agira plus des
dégustations pratiquées par des magasins
agro-alimentaires ;
§ L'odorat : il s'agira à
cet effet, des senteurs d'ambiance.
Mais l'atmosphère intègre également des
facteurs sociaux, comme le personnel de vente (style vestimentaire,
vocabulaire, accueil) ainsi que le style des autres clients.
Cependant, ces différents paramètres ne doivent
pas être travaillés de manière isolé mais globale en
créant une ambiance cohérente. Car les recherches montre qu'une
atmosphère agréable du point de vente accroit la sensation de
plaisir du client et prolonge le temps qu'il passe dans le magasin.
Pragmatiquement, l'atmosphère apparait plus comme un
outil de différenciation, de fidélisation et de construction de
l'image des magasins, qui semble toujours favoriser les achats.
2.1.1.1.8. La
communication
Les distributeurs peuvent faire recours aux différentes
techniques de communications commerciales, entre autres : la
publicité, la force de vente, la promotion des ventes et les relations
publiques. La communication d'un distributeur vise cependant deux
objectifs : à court terme, elle cherche à accroitre le
trafic ; à long terme, elle cherche à conférer une
image au point de vente.
Dans le premier cas, le distributeur utilise davantage la PLV
(publicité sur le lieu de vente), les vendeurs et les animations
promotionnelles. Dans le second cas, il utilise surtout la publicité
d'enseigne et les relations publiques etc.
2.2. CADRE EMPIRIQUE
2.2.1. COMMUNE DE
LUBUMBASHI
2.2.1.1. CRÉATION
La commune de Lubumbashi a été
créée par le décret du 26 mars 1957 exécuté
par l'arrêté ministériel n° 11/160 du 1er
octobre 1957.
A sa création, la commune de Lubumbashi appelée
commune « Elisabeth » a ouvert ses portes en janvier 1958
avec à la tête comme Bourgmestre, Monsieur Emile DELARUELLE
nommé par Arrêté N° 11/01/1958 du 07 janvier 1958
jusqu'en 1962 où il fut remplacé par Monsieur Grégoire
SHAMBA, Agent de l'administration publique qui fut le premier autochtone comme
Bourgmestre jusqu'en 1965. Vers les années 1970, la commune LUBUMBASHI
s'est vue amputée de sa partie EST par l'Arrêté N°
70/0572 du 09 mai 1970 portant création de la commune KAMPEMBA;
C'est ainsi que les quartiers BEL AIR 1, BEL AIR 2 et INDUSTRIEL qui
étaient parties intégrantes de la commune LUBUMBASHI, qui
constituaient même ses limites avec la commune Ruashi font le principal
de la commune de Kampemba dont le point de démarcation avec celle-ci
est, en grande partie les boulevards M'SIRI et LUMUMBA.
2.2.1.2. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
2.1.1.1.9. Limites territoriales
§ Au nord, elle est limitée par la commune annexe
(ruisseaux Kamisepe et Kabulameshi).
§ Au sud, par le boulevard KYUNGU WA KUMWANZA jusqu'au
pont de la rivière Lubumbashi qui la sépare des communes
KAMALONDO et KENYA au sud-ouest.
§ A l'Est par le Boulevard M'siri et l'Avenue Lumumba
jusqu'au tunnel prolongé des rails SNCC qui la séparent de la
commune Kapemba.
§ A l'ouest par la commune KATUBA, avenue des poteaux
SNEL à son croisement avec l'Avenue Upemba jusqu'à la
chaussée M'zée KABILA (route kipushi).
2.1.1.1.10. Coordonnées géographiques
§ Latitude : 11°65.611
§ Longitude : 27°48.720
§ Altitude : l'altitude est celle de la ville 1.267
mètres
§ Superficie : la commune de Lubumbashi
s'étend sur près de 38 Km2
2.1.1.3. DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
2.1.1.1.11. Climat
§ Alternative de saisons : la commune de Lubumbashi
a la saison pluvieuse qui débute au mois de novembre jusqu'au mois
d'Avril et la saison sèche du mois de mai jusqu'au mois
d'octobre ;
§ Variation de température : Sa
température varie de 8 à 27° saison sèche, de 25
à 35 ° saison de pluie ;
§ Pluviométrie : cette commune est de climat
tempéré avec une pluviométrie de plus ou moins 6 mois.
2.1.1.1.12. Hydrographie
Principaux lacs et cours d'eau : la commune de Lubumbashi
est traversée par les rivières Lubumbashi, Karavia, Kalubwe; la
petite rivière Kisangani à coté du cercle hypique ainsi
que par le canal à coté des cascades.
2.1.1.1.13. Statistiques de la
population
Tableau 5. Les
Nationaux
N°
|
QUARTIERS
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
1
|
GAMBELA
|
12043
|
15740
|
13722
|
13269
|
54774
|
2
|
KALUBWE
|
9619
|
8489
|
11185
|
10092
|
39385
|
3
|
KIWELE
|
6137
|
7096
|
8396
|
7405
|
29034
|
4
|
LIDO GOLF
|
6423
|
6826
|
7418
|
9763
|
30430
|
5
|
LUMUMBA
|
5179
|
5107
|
8877
|
7438
|
26601
|
6
|
MAKUTANO
|
6538
|
7231
|
9609
|
8662
|
32040
|
7
|
MAMPALA
|
17875
|
19581
|
27029
|
25391
|
89876
|
|
TOTAUX
|
63814
|
70070
|
86236
|
82020
|
302140
|
Source : Secrétariat administratif, C/ Lubumbashi.
Tableau 6. Les
Etrangers
N°
|
QUARTIERS
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
1
|
GAMBELA
|
151
|
100
|
39
|
67
|
357
|
2
|
KALUBWE
|
56
|
60
|
76
|
29
|
221
|
3
|
KIWELE
|
45
|
36
|
42
|
41
|
162
|
4
|
LIDO GOLF
|
194
|
127
|
130
|
179
|
630
|
5
|
LUMUMBA
|
68
|
38
|
70
|
36
|
212
|
6
|
MAKUTANO
|
169
|
91
|
93
|
45
|
398
|
7
|
MAMPALA
|
222
|
160
|
142
|
137
|
661
|
|
TOTAUX
|
905
|
610
|
592
|
534
|
2641
|
Source : secrétariat administratif,
C/Lubumbashi.
Commentaires :
La situation est continue ; le mouvement de la population
se fait au mois le mois, c'est-à-dire arrivées, départs,
naissances et décès.
2.1.1.4. L'AUTORITÉ RESPONSABLE
La commune est dirigée par Monsieur Gustave NGOY
KYAKAMWANGA depuis le 31 Octobre 2013, il est secondé par Monsieur
Fabien TSHIMANGA MUKENGA, affectés tous,
par l'arrêté n° 025/CAB/MININTERSECDAC/099
du 17 octobre 2013.
Tableau 7.
Autorités territoriales
N°
|
NOM POSTNOM PRENOM
|
MATR.
|
GRADE
|
FONCTIONS
|
1
|
NGOY KYAKAMWANGA Gustave
|
N.U
|
N.U
|
Bourgmestre
|
2
|
TSHIMANGA MUKENGA Fabien
|
N.U
|
N.U
|
Bourgmestre Adj.
|
Source : secrétariat administratif, C/Lubumbashi.
2.1.1.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE
2.1.1.1.14. Divisions et subdivisions
administratives
La commune de Lubumbashi est subdivisée en 7 Quartiers
qui sont composés de 56 cellules, les cellules en blocs et les blocs en
Avenues comme suit :
Tableau 8. Subdivision des
quartiers
QUARTIERS
|
GAMBELA
|
KALUBWE
|
KIWELE
|
LIDO GOLF
|
CELLULES
|
10
|
7
|
3
|
9
|
|
Des aviateurs
Du 30 juin
Baraka
Kasangulu
Kasapa
Kavula
Mpolo
M'siri
Ankoro
UNILU
|
Biayi
Des écoles
Du 30 juin
PR
Kamisepe
Lubumbashi
|
Kiwele
Mukuba
ujamaa
|
Du golf
Iringi
Itambo
Kilwa
Lido
Du marché
Météo
Tshombe
masamba
|
QUARTIERS
|
LUMUMBA
|
MAKUTANO
|
MAMPALA
|
CELLULES
|
4
|
6
|
17
|
|
ABC
Biayi
Du 30 juin
kamanyola
|
Kudelungu
Laboratoire
Lubua
Sakania
Tanganyika
salama
|
Gbadolité 1
Gbadolité 2
Kinkole
Mukuba
Mumbunda
Penga-penga 1
Penga-penga 2
Poteaux
Barrage Inga
Lumumba
Salama
Mampala
Basembe
Du 24 novembre
Kamanyola
KEBE
Kinshasa
|
Source : secrétariat administratif,
C/Lubumbashi.
2.1.1.1.15. CHEF DE BUREAU
BOURGMESTRE ADJOINT
BOURGMESTRE
Organigramme
SPORT ET LOISIRS
CHEF DE Q/LIDO GOLF
CHEF DE Q/KIWELE
CHEF DE Q/KALUBWE
CHEF DE Q/LUMUMBA
CHEF DE Q/GAMBELA
SERVICE DE LA FONCTION PUBLIQUE COMMUNALE
CHEF DE Q/MAKUTANO
CHEF DE Q/MAMPALA
ENVIRON. CONCERND.
POLICE NATIONALE
SERVICE CONT.JURID
SERVICE TECHNIQUE
COMPTABILITEE
ETRANGERE
CONGOLAISE
POPULATION
ENCODAGE
SECRETARIAT ADMINISTRATIF
ANR
ECONOMIE
DGM
AFFAIRES SCOLAIRES
URBANISME ET HABIT
I.P.M.E.A
ETAT CIVIL
TOURISME
JEUNESSES
BUDGET ET PLANIF.
VETERINAIRE
CULTURE ET ART
Source : secrétariat administratif,
C/Lubumbashi.
SPORT ET LOISIRS
2.1.1.1.16. Service de l'économie
Entant que service technique, le service de l'économie
a pour rôle d'assister l'autorité administrative et politique dans
la gestion courante du secteur économique de son entité.
En outre, le service de l'économie assure le suivi de
l'application des lois et règlements économiques. Il assure la
police des prix et surveille l'évolution de ceux-ci, relève les
variations éventuelles et en dégage les motivations profondes ou
apparentes, l'objectif étant de donner à l'autorité les
moyens et les stratégies pour orienter sa politique d'administration et
de la gestion secteur économique de son entité en vue de garder
la stabilité des prix et de réguler l'inflation. Par ce moyen,
l'autorité pourrait également prévenir contre les remous
sociaux ou la révolution sociale que pourrait provoquer l'inflation et
l'instabilité des prix dont la conséquence majeure est la
cherté de la vie de la population.
Pour ce service, le marché est un lieu qui permet
à la population d'entrer en possession des biens de consommation
courante. Et si le marché n'est pas accessible à la population
à cause de ses conditions d'offre c'est-à-dire à cause de
ses prix des biens et services, la population risque de trouver là un
moyen pour se révolter contre l'autorité qui est censée
réguler la vie sociale et économique.
C'est pourquoi, l'autorité doit, à tout moment,
être informée de l'évolution du marché quant aux
prix des biens et de services, afin de faire respecter les lois et
règlements en la matière.
Quant bien même le système économique
Congolais est dit « Liberal », cela n'exclut pas le
contrôle de l'économie par l'Etat pour ne pas céder au
libertinage et s'assurer que les operateurs économiques respectent les
normes établies et réalisent leurs bénéfices dans
le respect des lois et règlements du pays.
C'est dans ce cadre que l'Etat a mis aux cotés des
autorités administratives et politiques, tant centrales que locales, un
service technique dit de l'économie pour les aider à accomplir
cette mission régalienne.
Concernant la commune de Lubumbashi, le service communale de
l'économie, à travers ses agents, effectue des enquêtes et
des missions de contrôle et surveillance des prix pour ne pas laisser
libre cours aux operateurs économiques véreux de verser dans la
spéculation des prix dont les conséquences sont incalculable et
imprévisibles.
D'autre part, il est fait chaque semaine, un relevé des
prix sur le marché des produits de consommation courante en vue d'en
étudier l'évolution et donner à l'autorité communal
l'information utile pour des mesures appropriées.
a) Situation du personnel
Le personnel du service communal de l'économie se
présente comme suit :
§ 2 attachés de bureau de 1ère
classe dont une femme et un homme;
§ 3 attachés de bureau de
2èmeclasse dont une femme et deux hommes;
§ 1 agent de bureau de 1èreclasse, un
homme;
§ Une nouvelle unité (femme); soit au total 7
agents dont les différentes fonctions sont représentées
dans le tableau ci-dessous :
Tableau 9. Le personnel du
service communal de l'économie
N°
|
NOMS et POST-NOMS
|
SEXE
|
MATRICULE
|
GRADE
|
FONCTION
|
01
|
KUZUNG-MWAD Hélène
|
F
|
122.867
|
ATB1
|
Chef de service
|
02
|
MPIKA-SAMWANDA
|
M
|
690.905
|
ATB2
|
Secrétaire
|
03
|
TAMBWE-NGOY Kany
|
M
|
690.848
|
ATB1
|
Contrôleur
|
04
|
KAINDO-MURAIRI
|
F
|
573.915
|
ATB2
|
Contrôleuse
|
05
|
KASHIT-KABWIT Henri
|
M
|
422.016
|
ATB2
|
Contrôleur
|
06
|
MWILAMBWE-KATO.
|
M
|
690.977
|
AGB1
|
Enquêteur
|
07
|
KAMIN-NYENGA
|
F
|
N.U
|
N.U
|
contrôleuse
|
Source : Service de l'économie, C/Lubumbashi.
Comme nous pouvons le constater, le personnel du service
communal de l'économie est insuffisant, car la commune de Lubumbashi
étant parmi les communes les plus vastes, l'effectif de 7 agents ne peut
pas couvrir toute l'étendue de la commune pour accomplir efficacement la
mission qui leur est due. D'où, un besoin s'impose de compléter
l'effectif des agents pour la commune de Lubumbashi.
b) Entités économiques, unités
commerciales et financières
La commune de Lubumbashi connait une influence
d'activités commerciales et financières. Les jours se suivent pas
ne se ressemblent pas, dit un adage français.
Les operateurs économiques se basculent presque chaque
jour dans la commune de Lubumbashi pour y exercer leurs activités. Il y
en a qui exercent et s'installent légalement, c'est-à-dire, en
signalent leurs activités à l'autorité municipal, d'autres
par contre, exercent clandestinement et dans la fraude.
Dans ce sens, il est hasardeux, pour ce service, de faire une
liste exhaustive de toutes les entités économiques et
unités commerciales; car il y en a qui s'installent et
déménagent de temps à autres.
Néanmoins, à l'issu des enquêtes
effectuées par ce service au cours de l'année dernière,
soit 2014 ; qui comme toutes les autres années a été
clôturée par un rapport annuel, dont le secteur d'habillement
représente une part importante de cette économie en particulier,
avec un effectif d'au moins 671 sur 2742 maisons commerciales, soit 24.4
% ; suivi des alimentations avec 515 maisons, soit 18.7 % et les
autres.
§ Marchés locaux :
1) Marché kasangulu ;
2) Marché golf terminus ;
3) Marché central M'Zee Kabila ;
4) Marché Eureka/Kiwele ;
5) Marché Double Poteaux/Kalubwe.
§ Centre d'activités et de négoce
:
1) Centre Ville ;
2) Entrée de la Ville (Texaco & Express) ;
3) Quartier Mampala GCM ;
4) Route kasapa et de l'Eglise.
2.1.2. COMMERCE D'HABILLEMENT A
LUBUMBASHI
2.1.2.1. MISSION ET OBJECTIF DE CES
COMMERÇANTS
2.1.1.1.17. Mission
Kotler & al. (2012), pensent que, une organisation trouve
sa raison d'être dans l'accomplissement d'une tache spécifique au
sein de son environnement : fabriquer et/ou distribuer de biens ou
services ; mais avec le temps, la mission peut évoluer pour saisir
des opportunités ou s'adapter à l'évolution du
marché;
A cet effet, il est donc évident pour ces auteurs que,
définir la mission d'une entreprise consiste à répondre
aux questions, telles que : « Quel est notre métier ?,
Qui sont nos clients ?, Quelle valeur leur apportons-nous ?, Que
deviendra notre métier ?, Que devrait-il
être ? ».
Commercialiser un habillement de meilleure qualité,
mais à un prix raisonnable pour satisfaire bon nombre de clients.
Cependant, il convient de noter qu'il n'est toujours pas
aisé de répondre à ces questions, car elles sont
extrêmement difficiles; mais les entreprises doivent se les poser
régulièrement, avec tout le soin nécessaire; sur ce, la
mission globale de ces commerçants d'habillement peut être
définie comme suit :
2.1.1.1.18. Objectifs
Une fois qu'une organisation connaisse sa mission et son
applicabilité, l'équipe dirigeante est en mesure de
définir ses objectifs. Les plus courants sont la rentabilité, la
croissance du chiffre d'affaires, la conquête de parts de marché,
la pénétration de nouveaux marchés, la limitation des
risques, la construction de l'image, l'innovation etc.
En effet, pour être véritablement utiles et
intégrés un système de gestion, Kotler & al. (2012)
pensent que les objectifs doivent être :
§ Hiérarchisés ; par
exemple, un objectif de taux de rentabilité peut être atteint en
augmentant le bénéfice ou en réduisant le capital investi.
Le profit résulte lui-même du chiffre d'affaires et des
coûts. Le chiffre d'affaires s'obtient en multipliant un volume par un
prix. Et donc, en procédant ainsi, on peut spécifier de plus en
plus finement les objectifs.
§ Quantifiés dans la mesure du
possible; c'est-à dire, déclarer qu'il
faut « accroitre la rentabilité des produits »
n'est jamais satisfaisant; mais préciser qu'il s'agit de la
« faire progresser de 15% en deux ans » est vraiment
clair.
§ Réalistes; autrement, fixer un
objectif de rentabilité impossible à atteindre engendre des
frustrations. Le choix final devra se faire à partir de l'analyse des
opportunités offertes sur le marché et sur les ressources
internes de l'entreprise.
§ Cohérents ; c'est que,
l'entreprise ne peut pas optimiser tous les indicateurs à la fois.
De ce fait, les objectifs de ces commerçants
d'habillement peuvent être formulés comme suit :
Faire progresser leur rentabilité d'un certain taux
dans un temps précis ; accroitre leur chiffre d'affaire d'un
certain pourcentage bien déterminé; arriver à
conquérir plus de parts de marché possible;
pénétrer des nouveaux marchés; limiter ou minimiser les
risques; enfin construire une image de leur enseigne.
Ce qui implique, pour ces auteurs, que toute entreprise doit
trouver un équilibre entre la marge unitaire et la part de
marché; la pénétration des marchés existants et le
développement des nouveaux marchés; les objectifs financiers et
les objectif à caractère non lucratif ; la croissance et la
limitation des risques. De ce fait, chacun de ces objectifs suppose une
stratégie marketing différente.
2.1.2.2. ENVIRONNEMENT EXTERNE ET INTERNE
Dans ce point, il est question d'analyser l'environnement
externe et interne de ce commerce d'habillement d'une manière
générale. Il est donc évident que cette étape est
appelée analyse SWOT, Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats (en
anglais) ou forces, faiblesses, opportunités et menaces.
2.1.1.1.19. Analyse externe (opportunités et
menaces)
Kotler & al. (2012), définissent une
opportunité, pour une entreprise, comme un phénomène
externe susceptible d'avoir une influence favorable sur son activité ou
sa rentabilité; quant à la menace, il est un problème
posé par une tendance défavorable ou une perturbation de
l'environnement qui, en l'absence d'une réponse marketing
appropriée, conduirait à une détérioration de la
position de l'entreprise.
Toute organisation doit analyser à la fois le macro
environnement ( environnement Politico-réglementaire, Economique,
Socioculturel, Technologique, Ecologique et/ ou démographique et
Légal ayant un impact sur l'activité) et le microenvironnement
(clients, concurrents, circuits de distribution, les fournisseurs), en
identifiant tous les phénomènes susceptibles d'affecter son
activité et donc il faut à chaque fois identifier les tendances
actuelles et déterminer les opportunités et les menaces qu'elles
impliquent pour l'entreprise.
Soit une analyse de l'environnement externe par le
modèle PESTEL ;
Politique : incertitude Politique au Katanga (les
Bakata Katanga)
Figure 5. Analyse par le
modèle PESTEL
Légal : adhésion à
l'OHADA, législation comptable et économique
Economique : croissance économique
favorable (à deux chiffres)
Secteur d'habillement: commune de Lubumbashi
Ecologique:
Socioculturel : esprit de bien
s'habiller « la Sapologie ».
Technologique : communication à grande
vitesse (nouvelle mode à l'échelle mondiale : le fashion)
2.1.1.1.20. Analyse interne
Kotler & al. (2012), pensent que, dans toute organisation,
il est toujours important de faire une évaluation périodique en
termes de forces et faiblesses par rapport à son domaine
d'activité. A cet effet, ces commerçants d'habillement peuvent
examiner individuellement leurs compétences dans les différents
domaines (marketing, finance, ressources humaines,..)
Cependant, il ne nous a pas été possible de
réaliser une analyse interne, qui étant basée sur les
forces et faiblesses de ces commerçants, car les forces ou faiblesses
des uns peuvent constituer les faiblesses ou les forces des autres ; puis
qu'il s'agit d'un marché concurrentiel.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre était consacré à la
définition des concepts clés de notre étude,
notamment : le marché, la distribution et le mix de communication,
et aux stratégies marketing autour desquelles notre étude est
axée, en l'occurrence de stratégies génériques et
celles du marketing de distributeur ; enfin, on a eu à
traité du cadre empirique de cette étude, qui reprend
l'environnement relatif à l'administration et au fonctionnement de la
commune de Lubumbashi; enfin, celui relatif au commerce d'habillement dans
cette commune.
CHAPITRE TROISIÈME :
RÉSULTATS DE L'ÉTUDE
Ce chapitre est consacré à la
présentation des données, l'analyse et interprétation des
résultats, ainsi que, à la validation de l'hypothèse qui
sera suivie des discussions et suggestions.
3.1. PRÉSENTATION
DES DONNÉES
Tout au départ, nous nous sommes posé la
question de savoir les raisons qui font que certains commerçants
d'habillement ne recourent pas à la communication media afin d'accroitre
leurs chiffres d'affaires.
En fait, l'interrogation autour de laquelle ce présent
chapitre tente d'apporter un éclairage est celle de comprendre et
d'expliquer les facteurs qui font que les chiffres d'affaires de certains
commerçants d'habillement s'accroissent malgré qu'ils ne fassent
pas recours à la communication media ; autrement dit, qu'est-ce
qu'ils appliquent comme stratégies marketing afin de gagner plus de
parts du marché, par ricochet accroitre leurs valeurs de vente ?
bref, atteindre un certain bon nombre d'objectifs qu'ils se fixent dans cet
environnement hyperconcurrentiel.
Il s'agit donc de vérifier, partant de
l'hypothèse selon laquelle certains commerçants d'habillement,
afin d'accroitre leurs chiffres d'affaires, minimiseraient d'avantage leurs
dépenses communicationnelles par la non-application de la communication
media mais plutôt celle dite hors media (PLV et B à O) ; et
tout en recourant aussi aux politiques de coûts et de
différenciation; certes, il s'agira donc de vérifier plus
concrètement l'applicabilité des politiques du mix marketing et
d'attester leurs influences relatives au contexte de distribution.
Sur ce, cette analyse pourra nous démontrer si le
commerce d'habillement dans la ville de Lubumbashi en général et
plus particulièrement dans la commune de Lubumbashi fonctionne
réellement sur base de toutes les politiques du mix marketing dans les
moindres détails.
En outre, les données de notre enquête proprement
dite se présentent en respectant un certain nombre de thèmes
préétablis lors de la structuration du questionnaire
d'enquête ; hormis la description et/ou l'identification des
sociétés enquêtées, il y a 5 thèmes
principaux sur lesquels nos données se fondent, à
savoir :
Thème 1 : La politique de produit
Au travers de ce thème, il a été question
de connaitre la qualité des produits que nos enquêtés
préfèrent vendre dans leurs établissements d'habillement.
Thème 2 : La politique de prix
Ce thème nous a permis de savoir la façon dont
ces commerçants d'habillement tarifient leurs produits en moyenne.
Thème 3 : La politique de
distribution
Sur ce point, il a été question de savoir de la
part de nos enquêtés si l'emplacement de leurs
établissements avait une influence dans leurs politiques de vente et
dans quelle mesure.
Thème 4 : La politique de
communication
Par ce thème, il nous s'agissait donc de prendre
connaissance de la politique communicationnelle favori pour nos
enquêtés à l'égard de leurs établissements ou
maisons commerciales.
Thème 5 : Le chiffre
d'affaires
Enfin, par ce cinquième thème, il nous a
été important de connaitre la situation des ventes en valeurs
réalisées mensuellement par nos enquêtés à
une échelle d'intervalle donnée ainsi que leurs avis sur
l'accroissement de leurs chiffres d'affaires mensuels à une
échelle d'intervalle donnée en pourcentage.
3.2. ANALYSE ET
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Cette partie va nous permettre de dégager les tendances
des commerçants d'habillement dans la commune de Lubumbashi relativement
aux 5 thèmes principaux de notre enquête tels que
déjà développés précédemment.
3.2.1. TAUX DE
RÉPONSE
Après dépouillement, l'analyse des
résultats de cette enquête a révélé que seuls
77 questionnaires sur les 96 administrés ont été
retournés, soit un taux de réponse de 80% ; A cet effet, ce
taux est jugé satisfaisant pour la représentation des maisons
d'habillement dans les différents centres d'activités et de
négoce soumis à notre étude.
3.2.2. L'ÉCHANTILLON
PAR CENTRE D'ACTIVITÉS ET DE NÉGOCE
Les maisons d'habillement ayant répondu à
l'enquête ont était reparties selon leurs centres
d'activités et de négoce de la manière suivante :
Tableau 10.
Échantillon pratique par centre d'activités et de
négoce
Centre d'activités et de
négoce
|
Échantillon Théorique
|
Échantillon Pratique
|
%
|
Taux de Réponse
|
Centre ville
|
85
|
66
|
86%
|
78%
|
Entrée de la ville (express, Texaco etc.)
|
7
|
7
|
9%
|
100%
|
Route Kassapa et Avenue de l'église
|
4
|
4
|
5%
|
100%
|
Total
|
96
|
77
|
100%
|
80%
|
Figure 6. Répartition des maisons par centre
d'activités et de négoce
Le tableau et la figure ci-dessus montrent que, le centre
d'activités et de négoce de l'Entrée de la ville
représente 9% de l'échantillon pratique; celui de la Route
Kassapa et Avenue de l'église 5%, tous deux avec un taux de
réponse de 100% tandis que le centre d'activités du Centre
ville représente 86% de l'échantillon pratique avec un taux de
réponse de 78%, malgré ce taux de réponse, le Centre ville
représente un pourcentage dominant de notre échantillon pratique,
puis que ayant une forte concentration d' activités commerciales pour
notre étude.
3.2.3. DISTRIBUTION DES
FRÉQUENCES PAR MODALITÉS
Après que le dépouillement qui est en fait,
l'opération consistant à repartir les unités statistiques
soit effectué, suivant les modalités observées du
caractère tout en les comptant, la répartition de
différentes fréquences suivant les modalités
observées des variables statistiques s'est fait en respectant les deux
axes du questionnaire comme suit :
1er axe : identification et/ou description
de l'entreprise
Tableau 11. Type
d'habillement vendu (ciblage)
Habillement vendu
|
fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Pour homme
|
10
|
13
|
13
|
Pour femme
|
2
|
3
|
16
|
Pour enfant
|
00
|
00
|
16
|
Pour homme et femme
|
24
|
31
|
47
|
Pour tous
|
41
|
53
|
100
|
Total
|
77
|
100
|
|
Figure 7.
Répartition des entreprises par habillement vendu
Il ressort du tableau et de la figure ci-dessus que 53% de
l'échantillon pratique de notre enquête cible une clientèle
générale, c'est-à-dire une vente d'habillement pour tout
le monde (homme, femme et enfant) ; 31% pour un habillement homme et
femme ; 13% pour homme et 3% pour un habillement de femme ;
cependant, une vente d'habillement exclusivement pour enfant est quasiment
inexistante dans notre échantillon d'enquête, soit 0%.
Tableau 12. Age de
l'entreprise
Age de l'entreprise
|
fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Moins de 5 ans
|
26
|
34
|
34
|
5 à 10 ans
|
28
|
36
|
70
|
11 ans et plus
|
23
|
30
|
100
|
Total
|
77
|
100
|
|
Figure 8.
Répartition des entreprises par âge
Le tableau et la figure ci-dessus, indiquent que 36% des
entreprises de vente d'habillent soumis à notre enquête ont un
âge qui varie entre 5 et 10 ans; 34% existent depuis moins de 5
ans et, 30% ont un âge qui varie de 11 ans et plus.
Tableau 13. Effectif des
employés de l'entreprise
Effectif des employés
|
fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Moins de 5 employés
|
55
|
71
|
71
|
5 à 10 employés
|
16
|
21
|
92
|
11 employés et plus
|
6
|
8
|
100
|
Total
|
77
|
100
|
|
Figure 9.
Répartition des entreprises par effectif des employés
Cette répartition sur base du tableau ci-dessus montre
que 71% constituant l'échantillon pratique de notre enquête ont un
effectif de moins de 5 employés; 21% ont un effectif qui varie entre 5
et 10 employés et, 8% sont constitués d'un effectif variant de 11
employés et plus.
Tableau 14. Capital
investi par l'entreprise
Capital investi
|
Total des enquêtés
|
Media
|
Hors média
|
Nb
|
%
|
% cumulé
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Moins de 10.000$
|
26
|
34
|
34
|
5
|
24
|
21
|
38
|
10.000$ à 20.000$
|
26
|
34
|
68
|
4
|
19
|
22
|
39
|
20.001$ à 40.001$
|
12
|
15
|
83
|
8
|
38
|
4
|
7
|
40.002$ et plus
|
13
|
17
|
100
|
4
|
19
|
9
|
16
|
Total
|
77
|
100
|
|
21
|
100
|
56
|
100
|
Ce tableau nous montre une mention spéciale selon
laquelle dans la catégorie des entreprises faisant de la communication
media, on y trouve 24% des entreprises ayant un capital investi de moins de
10.000$, 19% ayant un capital qui varie entre 10.000 et 20.000$, 38% dont leur
capital varie entre 20.001 et 40.001$ et 19% ayant un capital de 40.002$ et
plus; cependant, dans la catégorie de celles faisant de la communication
hors média (PLV et Bouche à oreille), on y trouve 38% pour le
capital de moins de 10.000$, 39% variant entre 10.000$ et 20.000$, 7% variant
entre 20.001 et 40.001$ et 16% ayant un capital qui varie de 40.002$ et
plus.
Il est à noter que, ce tableau a été
confectionné d'une manière particulière juste dans le seul
but de faire ressortir les différentes catégories de capitaux
investis par les entreprises de la communication media en comparaison de
celles du hors média.
Figure 10.
Répartition générale des entreprises par capital
investi
L'indication générale faite par le tableau et la
figure ci-dessus est que 34% d'entreprises de notre échantillon ont un
investissement en capital de moins de 10.000$ et encore 34% dont leur
investissement varie entre 10.000 et 20.000$ ; 17% ont un capital investi
variant de 40.002$ et plus ; enfin, 15% ayant un capital investi qui varie
entre 20.001 et 40.001$.
2e Axe : enquête des entreprises
sur leur politique de communication, de distribution, de prix, de produit,
enfin l'estimation de leur chiffre d'affaires et leur
évolution.
Tableau 15. Politique de
communication pratiquée par les entreprises
Politique de Communication
|
fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Media (la publicité)
|
5
|
6
|
6
|
Hors media (PLV et bouche à oreille)
|
56
|
73
|
79
|
Toutes (media et hors media)
|
16
|
21
|
100
|
Total
|
77
|
100
|
|
Figure 11.
Répartition des entreprises par politique de communication
L'observation du tableau et de la figure ci-dessus montre que
la majorité de l'échantillon pratique de notre enquête fait
plus recours à la communication hors media soit 73% ; 21% essayent
de combiner les deux communications à la fois, intégralement le
media et le hors media; et finalement, 6% font uniquement de la communication
media.
Tableau 16. Motivation du
choix pour la politique de communication par l'entreprise (Media et hors
media)
Motivation du choix de la communication
|
fréquence
|
%
|
% cumulé
|
Minimiser les dépenses
|
56
|
73
|
73
|
Renforcer l'image
|
21
|
27
|
100
|
Total
|
77
|
100
|
|
Figure 12.
Répartition des entreprises par motivation du choix de
communication
En observant le tableau et la figure ci-dessus, il ressort que
les 73% recourant au hors media, ont une principale raison qui est celle de la
recherche de la minimisation des coûts; par contre, les 21%
pratiquant toutes les deux communications et les 6% pratiquant uniquement la
communication media tel que indiqué précédemment,
constituent tous un bloc de 27%, lequel bloc est plus guidé par la
théorie du renforcement de l'image et non celle de la minimisation des
coûts lors d'une pratique de communication commerciale.
Tableau 17. Estimation du
chiffre d'affaires mensuel par l'entreprise
Chiffre d'affaires
|
Media
|
Hors media
|
Total des enquêtés
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
% cumulé
|
Moins de 10.000$
|
9
|
43
|
38
|
68
|
47
|
61
|
61
|
10.000 à 20.000$
|
8
|
38
|
14
|
25
|
22
|
29
|
90
|
20.001 $ et plus
|
4
|
19
|
4
|
7
|
8
|
10
|
100
|
Total
|
21
|
100
|
56
|
100
|
77
|
100
|
|
Figure 13.
Répartition des entreprises par estimation du chiffre d'affaires
mensuel
Le tableau et la figure ci-dessus nous montrent que dans la
catégorie des entreprises recourant aux medias, on y trouve 43% de ces
entreprises estimant faire mensuellement un chiffre d'affaire qui est moins de
10.000$, 38% ayant une estimation du chiffre d'affaires mensuel variant entre
10.000 et 20.000$ et 19% estimant en faire dans une variation de 20.001$ et
plus; cependant, dans la catégorie de celles faisant les hors medias, il
ya 68% qui estiment faire un chiffre d'affaires mensuel de moins de 10.000$,
25% estiment en faire dans une variation de 10.000 à 20.000$ et 7%
estimant en faire dans une variation de 20.001$ et plus.
Tableau 18. Application de
la politique de prix par l'entreprise
Politique de prix
|
Media
|
Hors media
|
Total des enquêtés
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
% cumulé
|
Prix fort
|
00
|
00
|
4
|
7
|
4
|
5
|
5
|
Prix du marché
|
16
|
76
|
48
|
86
|
64
|
83
|
88
|
Prix faible
|
5
|
24
|
4
|
7
|
9
|
12
|
100
|
Total
|
21
|
100
|
56
|
100
|
77
|
100
|
|
Figure 14.
Répartition des entreprises par politique de prix
Il ressort du tableau et de la figure ci-dessus que dans la
catégorie des entreprises faisant recours aux medias, la politique du
prix fort ou élevé est presque inexistante soit de 0% ; par
contre, on y trouve 76% pratiquant la politique du prix de marché et 24%
pour celle du prix faible; cependant, dans la catégorie des hors medias,
86% recourent à la politique de prix du marché, 7% de ces
entreprises font de la politique de prix fort et encore 7% pour le prix
faible.
Tableau 19. Application de
la politique de produit (qualité) par les entreprises
Politique de produit
|
Media
|
Hors media
|
Total des enquêtés
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
% cumulé
|
Haute qualité
|
17
|
81
|
20
|
36
|
37
|
48
|
48
|
Qualité ordinaire (moyenne)
|
4
|
19
|
36
|
64
|
40
|
52
|
100
|
Basse qualité
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
100
|
Total
|
21
|
100
|
56
|
100
|
77
|
100
|
|
Figure 15.
Répartition des entreprises par politique de produit
L'indication faite par le tableau et la figure ci-dessus est
que 81% d'entreprises de la catégorie media recourent à la
politique de produit de haute qualité; 19% pour les produits de moyenne
qualité et pourtant, dans la catégorie hors media, on y trouve
36% pour les produits de haute qualité, 64% pour les produits de
qualité ordinaire (moyenne), mais il convient de noter que, les produits
de basse qualité ne sont pas vendus dans les cas, soit 0%.
Tableau 20. Estimation de
l'accroissement du chiffre d'affaires mensuel par l'entreprise
Accroissement du chiffre d'affaires mensuel
|
Media
|
Hors media
|
Total des enquêtés
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
% cumulé
|
Moins de 10%
|
5
|
24
|
15
|
27
|
20
|
26
|
26
|
10 à 21%
|
12
|
57
|
36
|
64
|
48
|
62
|
88
|
22 à 32%
|
4
|
19
|
00
|
00
|
4
|
5
|
93
|
33% et plus
|
00
|
00
|
5
|
9
|
5
|
7
|
100
|
Total
|
21
|
100
|
56
|
100
|
77
|
100
|
|
Figure 16.
Répartition des entreprises par accroissement du chiffre d'affaires
mensuel
L'observation du tableau et de la figure ci-dessus montre que
dans la catégorie des entreprises recourant aux medias, 24% estiment un
accroissement mensuel de moins de 10% de leur chiffre d'affaires, 57% pour un
accroissement variant entre 10 et 21%, 19% pour l'accroissement du chiffre
d'affaires estimé dans une variation de 22 à 32% et 0% pour
l'estimation d'un accroissement de 33% et plus; quant à la
catégorie des entreprises hors medias, 27% estiment un accroissement de
moins de 10%, 64% pour un accroissement variant entre 10 et 21%, mais aucun
pourcentage pour un accroissement ayant une variation de 22 à 32%, soit
0% de ces entreprises, néanmoins, on y trouve 9% pour un accroissement
variant de 33% et plus.
3.3. VÉRIFICATION
DES HYPOTHÈSES
Au travers de cette section, nous voulons montrer dans quelle
mesure nos hypothèses d'étude ont été
vérifiées; lesquelles hypothèses se basant sur le choix du
hors media dont en premier lieu il s'agissait de la minimisation du budget en
communication ; et par la suite, c'est que cette minimisation pouvait
expliquer le choix de la publicité sur le lieu de vente et du marketing
viral (B à O) en tenant compte du mix marketing (produit, prix et
distribution).
Et donc, après analyse et interprétation des
résultats, nous disons en termes de la vérification de nos
hypothèses, comparativement à c'est qu'a approuvé la
majorité de commerçants d'habillement que la communication
adaptée au contexte de distribution d'habillement à Lubumbashi
et/ou dans la commune de Lubumbashi est celle dite hors media (voir
tableau 15), avec la seule motivation basée sur la minimisation
des dépenses (voir Tableau 16), laquelle minimisation
est aussi pratiquée lors de l'achat de produit de bonne qualité
mais à un coût réduit (voir tableau 19),
ce qui leur permet de vendre à un prix du marché (voir
tableau 18) et d'arriver à accroitre leur chiffre d'affaires
et/ou rentabilité (voir tableau 20).
A la lumière de ce qui précède, notre
première hypothèse est vérifiée et confirmée
au travers du tableau n°16 et ; la deuxième est à son
tour vérifiée et confirmée au travers des tableaux
n°15, 18 et 19.
3.4. DISCUSSIONS
En se basant sur notre revue de littérature telle que
déjà développée précédemment, nous
essayons au travers de cette section de corroborer les résultats de
notre étude avec les points de vue de différents auteurs ayant
fait des recherches sur la communication commerciale dans la création de
l'avantage concurrentiel.
Les résultats de notre étude corroborent avec le
point de vue de Debos (2007) qui a pensé que la communication d'un
distributeur passe par la théâtralisation de son point de vente ou
du lieu d'achat pour les consommateurs qui sont en fait des
« consommacteurs », permettant ainsi à ce
distributeur de gagner une certaine confiance des consommateurs puisque mettant
en valeur les produits à vendre et faisant vivre à ces
consommateurs une expérience gratifiante et hédoniste, au travers
de l'ambiance et de l'atmosphère qui y sont créés.
Et le distributeur obtient par ce fait un certain avantage par
rapport à ces concurrents, dit avantage concurrentiel tel
que Michael Porter l'avait développé ; ce qui a remis
en cause l'idée de Amabile & Gadille (2008), qui ont pensé en
termes de la recherche d'un avantage concurrentiel par les medias.
En outre, ces résultats nous confirment que, la
structure organisationnelle de l'entreprise est dynamique et évolutive,
tenant ainsi compte du changement dans un environnement (Lawrence &
Lorsch ; Brouwers & al, cités par Sem 2013),
3.5. SUGGESTIONS
Au travers de cette section, nous essayons de faire des
suggestions aux commerçants d'habillement Lushois qui pensent que la
croissance du chiffre d'affaires ne résulte que par la communication
media, et pourtant ce commerce d'habillement a d'autres réalités,
lesquelles réalités demandant à ces commerçants
d'être toujours guidé par une certaine logique, qui se veut
économiquement rationnelle.
En effet, après le dépouillement et l'analyse
quantitative de cette présente étude portant sur les
différentes stratégies marketing pouvant influencer le commerce
d'habillement dans la commune de Lubumbashi, il ressort que la majorité
des commerçants d'habillement fait preuve d'une applicabilité
harmonieuse de deux types de stratégies, lors de leur prise de
décisions marketing afin d'atteindre un certain nombre d'objectifs
fixés tels que: accroitre le chiffre d'affaires, faire progresser
la rentabilité à un pourcentage donné et dans un temps
précis, conquérir des parts du marché etc. .
En premier lieu, la majorité de ces commerçants
est guidée par la logique des stratégies génériques
telles que Porter les avait développées, et deuxièmement,
la majorité d'eux est éclairée par différentes
stratégies relatives au marketing mix tel que Kotler et ses
collaborateurs, les ont adaptés au contexte de distribution.
Ainsi donc, par les stratégies
génériques, il est préférable de chercher
à réduire au minimum les coûts d'achat et coût de
distribution afin d'offrir des prix inferieurs à ceux des concurrents et
d'obtenir une forte part de marché (La domination par les
coûts) ; mais réduire les coûts ne veut pas dire qu'il
faudrait recourir aux produits de basse qualité, au contraire, il est
toujours important d'avoir le contrôle sur la qualité des produits
qu'on vend par rapport à ceux de concurrents (La
différenciation), tel que désirée par la majorité
des demandeurs Lushois (La focalisation).
Par les stratégies du marketing mix
adaptées à la distribution, le commerçant
d'habillement doit comprendre que ses décisions marketing à
prendre doivent être contextualisées par rapport à sa cible
géographique ou sa clientèle dans une zone géographique
(Les clients Lushois), autrement, il s'agit du marché visé et de
la zone de chalandise ; et encore, ce vendeur doit essayer de
découvrir les meilleurs circuits des produits qu'il vend afin
d'optimiser son approvisionnement.
Il doit enfin comprendre que tout a de l'influence sur la
vente d'un produit dans son magasin, tels que l'atmosphère et l'ambiance
du magasin, qui sont inévitablement un outil de différenciation
privilégié puisque permettant aux magasins de sortir d'une
logique fonctionnelle dans laquelle le client compare les coûts et les
avantages de sa visite pour privilégier un positionnement
expérientiel ; a cet effet, la visite du magasin procure au
consommateur une expérience gratifiante, hédoniste,
composée de loisir et d'interaction sociale.
Ainsi, cette approche nous laisse comprendre que les produits
présentés sont parfois vendus plus chers qu'ailleurs, puis que le
client étant enchanté par le marchandising, l'ambiance et
l'atmosphère du magasin. Les services ne doivent pas être
oubliés du panier stratégique d'un distributeur, car constituant
un important moyen de différenciation et permettant de s'adapter aux
tendances actuelles de consommation.
CONCLUSION PARTIELLE
Par ce troisième et dernier chapitre, nous avons eu
à présenter les données issues de nos enquêtes,
à analyser et interpréter les résultats de cette
étude, à valider notre hypothèse qui a été
suivie par des discussions et suggestions selon lesquelles la croissance du
chiffre d'affaire dans le commerce d'habillement à Lubumbashi passe
rationnellement par la minimisation de l'ensemble des coûts en
l'occurrence du coût d'achat et/ou coût de distribution des
produits, mais tout en ayant un contrôle parfait de la qualité de
produits à vendre.
En outre, nos suggestions ont été encore
formulées dans le sens que le commerce d'habillement au contexte Lushois
est plus influencée par les hors médias (PLV et B à O) et
non par les medias puisque ne faisant que gonfler les dépenses
inutilement, c'est-à-dire pas d'accroissement de chiffre d'affaires
correspondant.
D'où le mieux est de chercher à gérer son
entreprise de vente d'habillement, selon le régime des stratégies
génériques et celles du marketing mix au contexte de
distribution.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Ce présent travail est le fruit de notre observation
active produite par une curiosité de pouvoir comprendre scientifiquement
la vente d'habillement, d'où cette étude est intitulée
« les stratégies marketing influençant le commerce
d'habillement à Lubumbashi, cas de la commune de
Lubumbashi ».
Nous sommes partis de l'observation faite depuis plus ou moins
cinq ans, selon laquelle jour après jour, le commerce d'habillement
devient davantage un des marchés de grande concurrence que ce soit au
niveau local ou mondial ; de ce fait, ce marché dit
hyperconcurrentiel, demande à ses agents afin d'accroitre leurs chiffres
d'affaires, de pouvoir recourir aux différentes stratégies
marketing relatives au produit, au prix, à la distribution et à
la communication (media et hors media).
Toute fois, sur un marché de grande concurrence, la
communication media s'avère toujours l'une des stratégies
marketing la plus puissante, à laquelle une entreprise pourrait
inévitablement recourir en vue de ressortir une certaine
différence d'offre de ses produits par rapport à la concurrence.
Et d'arriver à accroitre son chiffre d'affaire.
Au départ nous nous sommes posé la question de
savoir les raisons qui font que certains commerçants d'habillement ne
recourent pas à la communication media afin d'accroitre leurs chiffres
d'affaires.
Nous avons par la suite cherché à construire un
cadre théorique de l'étude afin d'arriver à mieux
comprendre notre thématique d'étude, et cela nous a
été possible grâce à l'exploration de la revue de
littérature existante en sciences économiques et de gestion en
termes de communication commerciale et d'avantage concurrentiel.
Après avoir parcouru la revue de littérature, la
question de recherche ou d'étude a été formulée de
la manière que voici: « Quels sont les facteurs qui expliquent le
fait que les chiffres d'affaires de certains commerçants d'habillement
s'accroissent sans recours à la communication média
? ».
La réponse provisoire émise à cette
question qui constituait notre hypothèse était la suivante :
« Certains commerçants d'habillement, afin d'accroitre leurs
chiffres d'affaires, minimiseraient plus leurs dépenses
communicationnelles par la non-application de la communication media mais
plutôt celle dite hors media (PLV et B à O), et tout en
faisant aussi recours aux stratégies de coûts et de
différenciation ; certes, il s'agit de la pratique du mix marketing
au contexte de la distribution.
Pour nous permettre de matérialiser la recherche et
vérifier la proposition de la réponse, méthodologiquement,
nous avons fait recours à la recherche documentaire et l'approche
quantitative qui nous ont permis, sur base des techniques d'enquête par
questionnaire soumis aux responsables d'entreprises de vente d'habillement
à Lubumbashi pour une période de l'année en cours, de
recueillir les informations nécessaires en vue de confirmer ou infirmer
notre hypothèse.
Nos données recueillies ont fait l'objet d'une analyse
selon la méthode de statistique descriptive qui, consistant à
réunir des données chiffrées à partir d'un
échantillon, puis à les analyser, commenter et critiquer sur base
d'une saisie informatique à l'aide du MS-Excel avec des tableaux et des
graphiques.
Les résultats de cette étude montrent que
l'accroissement du chiffre d'affaires dans le commerce d'habillement à
Lubumbashi et/ou dans la commune de Lubumbashi, passe par la minimisation de
l'ensemble des coûts, en l'occurrence du coût d'achat et coût
de distribution des produits mais tout en ayant un contrôle parfait de la
qualité de ces produits à vendre et que la seule forme de
communication qui soit cohérente avec cette théorie de
minimisation est bien évidemment les hors medias (PLV et B à
O).
Cette approche nous laisse comprendre en toute évidence
que, l'ambiance et l'atmosphère sont plus importantes que les produits
présentés (parfois même vendus plus chers qu'ailleurs),
puis que révélant de l'enchantement de distribution faisant ainsi
du point de vente un lieu de stimulation sensorielle et esthétique ainsi
qu'un espace d'interaction entre le client et les produits propices à
une expérience agréable. On parle de ce fait, en termes de
fun-shopping (divertissement) et retailing (distribution) ; certes, il
s'agira donc de faire preuve du « marketing relationnel ».
Eu égard à ces résultats, nous confirmons
l'hypothèse retenue pour cette étude.
Nous ne pouvons terminer ce présent travail sans
évoquer les forces et faiblesses inhérentes à tout projet
de recherche, ces forces et faiblesses constituent certes les limites pour
notre travail de mémoire que nous situons sur trois plans :
§ Sur le plan théorique, les
différentes théories que nous avons mobilisé telles
que : la théorie de la contingence, la théorie
contextualiste et celle des avantages concurrentiels, ne nous ont permis que
d'être plus focalisé sur le couple dirigeants/actionnaires (les
propriétaires) de l'entreprise ; d'autres chercheurs peuvent
approfondir cette présente étude en se basant sur la
théorie des parties prenantes de Richard Freeman qui place la
réflexion au delà de ce couple pour intégrer la nouvelle
donne caractérisant l'entreprise moderne ; par ce fait, de se
focaliser sur les autres personnes impactées par l'activité de
l'entreprise, comme par exemple : les clients, les fournisseurs, les
employés etc.
§ Sur le plan méthodologique,
nous avons mené des enquêtes sur les différentes
stratégies marketing en faisant recours à l'approche
quantitative, qui nous a permis de mesurer des opinions ou comportements,
décrire les caractéristiques d'une population ayant une opinion
ou un comportement particulier (Couvreur & Lehuede, 2002). Mais une
enquête quantitative ne suffit pas pour appréhender toute la
problématique des différentes stratégies marketing dans sa
globalité;
Des études plus approfondies peuvent enrichir encore
plus nos résultats en utilisant une approche qualitative en vue de
donner un sens à notre questionnement à travers les entretiens
laissant la possibilité à nos enquêtés d'exprimer
chacun ses opinions sur les différentes stratégies marketing au
contexte de distribution d'habillement et d'arriver ainsi à
respecter le sens de cette approche qui est une démarche discursive de
reformulation, d'explication ou de théorisation d'un témoignage,
d'une expérience ou d'un phénomène (Paillé,
2006).
§ Sur le plan empirique, nos
enquêtes sur cette problématique ont été
menées à Lubumbashi, plus précisément dans la
commune de Lubumbashi ; Les chercheurs trouvant mieux d'enrichir la
problématique de cette présente étude peuvent prendre
comme champ d'expérimentation, une autre commune d'une ville
donnée se trouvant de préférence dans une province.
Eu égard à ce qui précède, les
perspectives des recherches futures peuvent être formulées de
la manière que voici : « Quels sont les facteurs qui influent
les choix des consommateurs pour l'habillement ? »,
« Quelle est la perception des commerçants d'habillement pour
les produits de luxe ? ».
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Aktouf (2006) : Méthodologie des sciences sociales
et approches qualitative des organisations, Paris : Editions des sciences
sociales.
2. Albarrelo (1999) : L'acteur social et la recherche
scientifique, Bruxelles : édition De Boeck.
3. Cliquet & al. (2006) : Management de la
distribution, Paris : 2e édition, Dunod.
4. Combessie (2007) : la méthode en sociologie,
Paris : La Découverte, 5e édition.
5. Couvreur & Lehuede (2002) : Essaie de comparaison
des méthodes qualitatives et quantitatives, cahier de recherche
n°17, Paris : édition Credoc.
6. Demeure (2003), marketing, Paris : 4e édition,
Dalloz.
7. Depelteau (2010) : La démarche d'une approche
en sciences humaines : Bruxelles : édition De Boeck.
8. Gavard & al. (2012) : méthodologie de la
recherche en sciences de gestion, Paris : 2e édition,
Pearson.
9. Grawitz (2001) : Méthodes des sciences
sociales, Paris: 11e édition, Dalloz.
10. Kotler & al. (2012) : marketing management,
Paris : 14e édition, Pearson.
11. Lendrevi & Brochand (2001) : Publicitor,
Paris : 5e édition, Dalloz.
12. Lendrevi & al. (2009) : Mercator,
théories et nouvelles pratiques du marketing, Paris : 9e
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13. Mace & Petry (2010) : Guide d'élaboration
d'un projet en sciences sociales, Québec : 4e
édition, De Boeck.
14. Martinet & Silem (2000) : Lexique de gestion,
Paris : 5e édition, Dalloz.
15. Paillé (2006) : La méthodologie de
recherche dans un contexte de recherche professionnalisant, Paris :
Gallimard.
16. Quivy & Campenhoudt (2010) : Manuel de recherche
en science sociale, Paris : Dunod.
17. Silem & Albertini (1999): Lexique d'économie,
Bruxelles: 6e édition, Dalloz.
18. Védrine (2009) : initiation au marketing,
Paris: 4e édition, Eyrolles.
II. THÈSES
1. Debos (1993) « L'impact des facteurs situationnels sur
la fréquence et les moments d'achat des produits courants : le cas de la
grande distribution » Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion.
2. Sem (2013), Pratique des GRH, dans les entreprises
minières du Katanga : analyse micro-économique des salaires
déficients, thèse de doctorat, UNILU.
III. MÉMOIRE
Lukya (2014) : Perception des étudiants sur
l'enseignement universitaire du système LMD en RDC, cas de l'ECOPO,
Ecopo-Lubumbashi.
IV. ARTICLES
1. Amabile, S. & Gadille, M. (2008), les NTIC dans les
PME : Stratégies, capacités organisationnelles et avantages
concurrentiels. Revue Française de Gestion, Lavoisier.
2. Debos (2007), L'intégration de la sémiotique
et des figures de style dans la stratégie Marketing des distributeurs et
des fabricants : des marques " mythiques " aux points de vente, espaces de
narration et de langage. Marketing et communication, Volume 1 (Numéro
1).
V. AUTRES DOCUMENTATIONS
1. Archives de la commune de Lubumbashi.
2. Kering, société anonyme (2013), Document de
référence de la société (PDF), Paris : Marc
Praquin Agence.
3. Kohler (2014), Collecte de données/Echantillonnage,
Université-Paris.
4. M'Bayo & Sem (2014), rapport d'enquête sur le
besoin en ressources humaines dans les entreprises, cas de la ville de
Lubumbashi, Université de Lubumbashi.
VI. SITES INTERNETS
1. http:// Tel.archives-ouvertes.fr
2. http://Hal.archives-ouvertes.fr
3. http://Kering.com
4.
http://www.uvp5.univ-paris5.fr/staticmed/E-STAT/statistiques/echantillonnage.ppt
ANNEXE 1 :
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET
DE GESTION
Gestion Marketing
Mesdames, Messieurs,
En vu de nous aider à approfondir notre travail de
mémoire, portant sur : « les
stratégies marketing influençant le commerce d'habillement
à Lubumbashi: cas de la commune de
Lubumbashi » ; nous vous prions de participer
à notre enquête, en nous consacrant quelques minutes pour
répondre à ce questionnaire;
En outre, le secteur de vente d'habillement est un des
marchés de grande concurrence dans la ville de Lubumbashi en
général et spécifiquement dans la commune
Lubumbashi ; de ce fait, ce marché concurrentiel demande à
ses agents d'employer des multiples stratégies marketing, relatives
à la variable produit, prix, distribution et communication, afin
d'arriver à gagner d' importantes parts du marché.
A cet effet, ce questionnaire est indispensable à la
réalisation de notre présente étude, car la
réussite de cette dernière, dépend de votre
précieuse collaboration. Pour vous faciliter au maximum la tâche,
nous nous sommes limités aux questions essentielles. Nous vous serions
reconnaissants de bien vouloir le remplir malgré vos multiples
occupations, et nous vous rassurons que ces données seront
traitées de façon strictement confidentielle et seront utiliser
à des fins scientifiques.
Merci pour votre précieuse collaboration !
Ci-joint le protocole d'enquête.
PROTOCOLE D'ENQUETE
MODULE 1 : IDENTIFICATION DE
L'ENTREPRISE
|
N°
|
VARIABLES
|
MODALITES
|
CODE
|
Q.1
|
Où situez-vous votre Etablissement/Entreprise ?
(type d'habillement vendu).
|
1=Pour Homme
2=Pour Femme
3=Pour enfant
4=Pour Homme et Femme
5=Pour Tous
|
/____/
|
Q.2
|
A quel intervalle d'âge, votre Entreprise peut
appartenir ?
|
1=Moins de 5 ans
2= De 5 à 10 ans
3= De 11 ans et plus
|
/____/
|
Q.3
|
Dans quelle tranche d'effectifs des employés, votre
Entreprise peut se trouver ?
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1=Moins de 5 employés
2=De 5 à 10 employés
3= De 11 empl. et plus
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Q.4
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Que peut être l'intervalle du capital investi pour votre
Entreprise ?
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1=Moins de 10.000 $
2= De 10.000 à 20.000 $
3=De 20.001 à 40.001 $
4=De 40.002 $ et plus
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MODULE 2 : ENQUETE PROPREMENT DITE
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Q.5
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Quelle communication commerciale faites-vous, pour votre
Entreprise ?
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1=Communication media ou Publicité
2= Communication hors-média (sur le lieu de vente ou
bouche à oreille)
3= Toutes les deux
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Q.6
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Dans l'éventualité de Q.5, qu'est-ce qui
animerait vos choix ?
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1=Minimiser les Dépenses
2=Renforcer l'image de l'Entreprise
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Q.7
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Dans quel intervalle situez-vous la valeur des ventes
réalisée par votre Entreprise mensuellement ?
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1=Moins de 10.000 $
2=De 10.000 $ à 20.000 $
3=De 20.001 $ et plus
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Q.8
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Quelle politique du prix préférez-vous appliquer
sur vos produits ?
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1=Prix fort
2=Prix du marché
3=Prix faible
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Q.9
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Quelle qualité des produits préférez-vous
vendre dans votre Etablissement ?
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1=Haute qualité
2=Qualité ordinaire
3= Basse qualité
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Q.10
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Que peut être la tranche d'accroissement de la valeur de
vos ventes mensuellement ?
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1=Moins de 10 %
2=De 10 à 21 %
3=De 22 à 32 %
4=De 33 % et plus
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Note : faites un choix au maximum et
notez son numéro d'ordre dans la rubrique Code.
Une fois de plus, nos sincères remerciements ;
contact : +243990530029.
ANNEXE 2 : IMAGES DE
PLV
Source : nous-mêmes à partir de
l'enquête, C/Lubumbashi
* 1 Source :
http://www.kering.com