Contrôle de gestion et performance d'une institution financière. Cas de la banque commerciale du Congo de 2008 à 2010.( Télécharger le fichier original )par Excellent Gaston NKUBA KATONDESA Institut supérieur de commerce - Licence en comptabilité 2011 |
2.2. Le contrôle de gestion dans les différentes entreprises2.2.1. Le contrôle de gestion dans les grandes entreprisesA) Les spécificités des grandes entreprises : Les analyses contemporaines18(*) de l'organisation ont montré qu'il n'y a pas de modèle standard de contrôle de gestion applicable dans toutes les entreprises. En effet pour les grandes entreprises, la taille est le facteur essentiel qui conditionne l'organisation d'un contrôle de gestion. Il en découle : - Une structure lourde, rigide, parfois éclatée en plusieurs sites. - Des processus décisionnels long avec de nombreux acteurs. - Des systèmes d'information complexes. - Ces spécificités rendent difficile la mise en place d'un contrôle de gestion complet et intégré. B) La position de contrôle de gestion dans l'organigramme des grandes entreprises. Le contrôle de gestion doit aider les responsables fonctionnels « aide à la prise de décision » et opérationnels « contrôle de l'action ». Le système d'information du contrôle de gestion utilise la structure de l'entreprise. De ce fait, sa place et celle du contrôleur varient selon les structures adoptées par les organisations. Dans la plupart des grandes entreprises le choix de la position du contrôle de gestion se fait entre deux possibilités : · Une position fonctionnelle : soit le contrôle de gestion est intégré à la fonction financière, soit il est indépendant si l'entreprise est très grande. Il est donc une fonction comme une autre au-dessous de la direction générale. · Une position de conseil : directement rattaché à la direction générale, le service contrôle de gestion, décentralisé, travaille à tous les niveaux de la structure puis globalise les informations. C) Le contrôle de gestion dans les groupes internationaux. Plusieurs difficultés apparaissent pour gérer et contrôler les filiales à l'étranger d'un groupe : · L'autonomie de décision : la délégation des responsabilités et des décisions est plus ou moins importante selon l'identité du groupe et le comportement des leaders mais il est un domaine qui reste généralement de la compétence de la maison-mère : le budget d'investissement. La gestion des investissements d'une filiale permet de contrôler les activités et les grandes orientations. · Le système d'information : la difficulté essentielle est de rendre homogène le contrôle de gestion d'un groupe aux multiples activités, surtout s'il est international. Malgré ces difficultés, il est souvent difficile de contrôler la gestion et d'apprécier la performance d'une unité établie à l'étranger pour de multiples raisons : - Les différences entre les systèmes comptables des pays. - Les différentiels des taux d'inflation des différents pays. - La fluctuation des monnaies et donc des changes. - Les différences de comportements humains et de culture entre les pays. Avant toute analyse des coûts et des budgets, il faut donc procéder à des corrections et à des réajustements. * 18 ABDELEHAMID EL Gadi, « Audit et contrôle de gestion » cité par EL Bachir, p. 34 |
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