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La problématique de l'intervention de l'O.N.U. dans le règlement des conflits en Afrique de l'ouest.

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par Arcel Thinard NDZOUBA OKAKINI
Université Cheikh Anta Diop - Master 2 en Relations Internationales 2011
  

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PARAGRAPHE II : Les changements inattendus des mandats en cours de l'O.N.U

Si l'E.C.O.M.O.G a été une opération caractérisée par la flexibilité controversée de son mandat, les opérations mises en place par les Nations Unies ont eu, au contraire des mandats clairs mais limités. Cette étroitesse va attirer notre attention dans les développements qui suivent. Au-delà de ces étroitesses des mandats des Nations Unies, nous nous engagerons à étaler les changements inconvenants des mandats soit par les représentants, soit les forces d'interposition.

La M.I.N.U.S.I.L (Mission des Nations Unies en Sierra Leone) a été créée par la résolution 1270 du 22 octobre 1999. Il ne s'agissait pas de la première opération des Nations Unies en Sierra Leone. La M.I.N.U.S.I.L venait remplacer la M.O.N.U.S.I.L (Mission d'observation des Nations Unies en Sierra Léone), créée une année auparavant par la résolution 1181 du 13 juillet 1998. La M.O.N.U.S.I.L a été une opération mort-née. Outre le nombre insignifiant d'observateurs déployés, un maximum de 210 observateurs militaires est autorisé en août 199962, le mandat de la M.O.N.U.S.I.L est étroitement limité. Elle doit suivre l'évolution de la situation sur le plan militaire et sur le plan de la sécurité, ainsi que superviser le désarmement et la démobilisation et aider à assurer le respect du droit international humanitaire ; ce qui, vu la situation de guerre civile, de cessez-le-feu constamment violés et d'anarchie politique, était difficilement réalisable.

62 S/RES/1260, du 20 août 1999, § 4.

C'est ainsi qu'en janvier 199963, le mandat de la M.O.N.U.S.I.L n'est prorogé que pour deux mois alors que le Secrétaire général avait recommandé une prorogation de six mois. Comme le souligne Louis Balmond, l'Organisation semble donc, pour le rétablissement de la paix, s'en remettre avant tout à la C.E.D.E.A.O et à l'E.C.O.M.O.G64.

Mais la M.I.N.U.S.I.L n'est pas sensée remplacer seulement la M.O.N.U.S.I.L, mais aussi l'E.C.O.M.O.G, qui se retirera une fois la M.I.N.U.S.I.L en place. Cependant, ce retrait n'était prévu, ni dans la résolution créant la M.I.N.U.S.I.L, ni dans l'accord de paix de Lomé du 7 juillet 199965. Au contraire, l'accord de Lomé dispose à l'article XIII que le mandat de l'E.C.O.M.O.G devra être révisé de la manière suivante : "(i) maintien de la paix ; (ii) sécurité de l'Etat sierra léonais ; (iii) protection de la M .I.N.U.S.I.L ; (iv) protection du personnel du Programme de Désarmement, Démobilisation et de Réintégration". On retrouve une situation déjà rencontrée en Bosnie-Herzégovine, à savoir une mission des Nations Unies protégée par un organisme régional ayant les moyens militaires appropriés. Il est difficile de déterminer la date exacte du retrait de l'E.C.O.M.O.G. Le dernier des documents officiels se référant encore à la présence du bras armé de la C.E.D.E.A.O en Sierra Leone date du 19 mai 200066.

Enfin, le mandat principal de la M.I.N.U.S.I.L est de coopérer à l'exécution de l'Accord de paix de Lomé avec le gouvernement sierra-léonais et les autres parties à l'Accord67. Suite à la débâcle des terroristes et du R.H.D.P, en Décembre dernier, à l'issue de la marche insurrectionnelle par eux organisée pour tenter de prendre possession de la R.T.I (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), Young Jin Choi, représentant spécial du Secrétaire général de l'O.N.U en Côte d'Ivoire, a décidé d'accroitre la capacité opérationnelle des forces subversives se faisant abusivement appeler Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Dans cette perspective, plusieurs mercenaires ressortissants de la sous-région ont été enrôlés dans les effectifs de l'O.N.U.C.I.

63 S/RES/1220, du 12 janvier 1999, § 1.

64 "Chronique des faits internationaux" (dir. Louis Balmond), RGDIP, 1999, n° 2, p. 485.

65 Accord de paix entre le gouvernement de la République de Sierra Leone et le Front révolutionnaire uni de Sierra Leone (RUF/SL), Lomé, le 7 juillet 1999 in AJICL, octobre 1999, tome 11, n° 3, p. 583-610. Conclu sous les auspices du Président en exercice de la CEDEAO, M. Gnassingbé Eyadema.

66S/2000/455, du 19 mai 2000, "Quatrième rapport du Secrétaire général sur la mission des Nations Unies en Sierra Leone". Il indique au paragraphe 18 que le 28 avril 2000, "un accrochage entre des soldats de l'ECOMOG et des membres de l'ex-armée sierra-léonaise au sujet d'un véhicule volé" a eu lieu.

67 67[26] S/RES/1270, § 8 a).

La stratégie consiste, selon des sources internes à l'organisation, à remplacer les soldats des contingents qui se retirent pour des raisons de fin de mission, par des mercenaires recrutés au sein de la rébellion ou de la sous-région. Cette opération est entrée dans sa phase active avec les effectifs du Niger, du Benin et du Sénégal. S'agissant du Niger, 13 soldats retournés dans leur pays ont été automatiquement remplacés par des mercenaires, avec la complicité du Commandant du contingent nigérien, Assoumane Abdou dont la troupe a formé le bataillon d'infanterie et de parachutistes. Selon des informations en provenance du Nord du pays, ils mènent des patrouilles ces derniers jours à la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso et escortent des missions de l'O.N.U à la ville frontalière de Tingrela.

Ce sont eux qui, au sein de l'O.N.U.C.I, facilitent le trafic économique au profit de l'opération de destruction dans le grand nord de la Côte d'Ivoire. Quant au Bénin, il a rappelé 15 hommes que Choi et ses lieutenants ont remplacés aussitôt, avec l'aval du Commandant du bataillon béninois, le Lieutenant-colonel Sanni Bachabi. Ces mercenaires sont chargés notamment de prendre part en secret, aux combats entre les F.D.S et les rebelles à Guiglo et Touleupleu, afin de favoriser l'avancée des rebelles avec l'appui logistique mis à leur portée. On note également la relève et le remplacement de 37 soldats sénégalais, avec la couverture du Lieutenant-colonel Sadio Diallo.

Ce sont ces mercenaires infiltrés au sein du contingent sénégalais qui, selon les mêmes sources, opèrent dans le district d'Abidjan. Sous les insignes de l'O.N.U.C.I, ils ont fait plusieurs victimes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité dans la commune d'Abobo aux premières heures de l'insurrection. Avec la complicité de Choi et des `'véritables» casques bleus mandatés par l'O.N.U, ils ont réussi à convoyer des armes dans certains quartiers du district d'Abidjan, attendant l'arrivée d'autres mercenaires recrutés pour entrer en scène. Comme on peut le constater, l'O.N.U est, en Côte d'Ivoire, en train de violer toutes les dispositions des accords et autres traités internationaux, y compris les accords de Vienne, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et la Charte même de l'Organisation des Nations Unies qui fait de la souveraineté des Etats, de la paix, de la sécurité et des droits de l'homme la raison d'être de sa création. Ceci, il le fait par le biais de la politique Française en Côte d'Ivoire68.

68 Hugo SADA, la coopération militaire française en Afrique

CONCLUSION

Après avoir incarné pendant de nombreuses années un modèle de stabilité politique et de prospérité économique, l'Afrique de l'Ouest a sombré dans le chaos de la guerre depuis un certain temps. Depuis la Guerre a éclaté dans la zone Ouest africaine, on note une continuation précoce des hostilités dans cette partie du continent. Ces conflits sont parfois d'une atrocité telle, qu'ils deviennent difficile voire impossible à résoudre. Face aux raisons qui peuvent animer les uns et les autres, les accords de paix restent le plus souvent difficiles à obtenir.

La majorité des conflits examinés (en 2000) sont difficiles à résoudre. Les regroupements rebelles actuels tendent à se fragmenter, chaque faction ayant accès à des revenus et à des armes, les combats se déroulent dans des régions éloignées et les belligérants sont convaincus que leurs intérêts sont menacés. Il n'est pas facile d'instaurer la paix lorsque les combattants veulent continuer à se battre et qu'ils en ont les moyens. Devant les conséquences humaines, économiques, environnementales, et même politiques, les acteurs africains comme transafricains se sont manifesté l'intérêt de trouver des solutions définitives aux conflits qui naissent dans le continent en général et en Afrique de l'Ouest en particulier.

Les Nations Unies, depuis un certain temps interviennent ou sont intervenues dans a zone Ouest-africaine pour mettre fin à des conflits faisant beaucoup de morts. C'est par exemple le cas, dans le conflit Libérien, Sierra Léonais, Ivoirien. Toutes ces interventions ont été faites en concert avec l'U.A ou la C.E.D.E.A.O même si parfois y'a eu des grincements de dents entre ces dites organisations. Toutefois, de plus en plus, on assiste comme à un désistement de l'O.N.U au détriment de la C.E.D.E.A.O ou de l'U.A.

En résumé, l'enthousiasme récemment suscité par l'idée de confier la promotion de la paix et de la sécurité sur le continent aux pays et organisations africains est imprudent. Boutros- Ghali, alors Secrétaire général, a certes eu raison d'affirmer que l'Organisation des Nations Unies « ne peut s'occuper de tous les conflits et de toutes les menaces de conflit »; mais il y a une marge entre cela et le fait que le Conseil de sécurité n'essaie plus de régler les nombreux conflits, en puissance ou réels, qui menacent le monde.

Il est particulièrement inquiétant qu'on mette autant d'insistance sur le partage du fardeau pour ce qui est de l'Afrique, continent où le besoin de soldats de la paix est sans doute le plus aigu et où les forces autochtones disponibles se heurtent au plus grand nombre d'obstacles.

Le Secrétaire général, Kofi Annan, a bien fait de rappeler que l'Organisation des Nations Unies n'avait « ni les moyens, ni les compétences requises pour régler tous les problèmes pouvant surgir » en Afrique, mais on pourrait en dire autant sinon plus des nouveaux « partenaires » africains de l'O.N.U.

Les organisations et groupements ponctuels africains font face, à la plupart des mêmes difficultés que les forces de maintien de la paix des Nations Unies, mais ils ont à surmonter de nombreux autres obstacles. Les efforts que font les pays africains et les pays occidentaux pour renforcer les capacités de l'Afrique en ce qui concerne le maintien de la paix constituent une assise. Il faut partir de là, mais le Conseil de sécurité des Nations Unies doit pour sa part s'affirmer de nouveau pour assurer le maintien de la paix sur le continent. Cette affirmation peut ne pas être le fait pour les Nations Unies de déployer des forces dans la zone Ouest-africaine. Il va consister pour le déploiement des Nations Unies, d'apporter aides et assistance conséquentes aux organisations de paix du contient africain. Le continent dispose d'hommes et de femmes capables de régler les problèmes auxquels il se trouve confronter. Seulement, un certain nombre de moyens manque aux africains que nous sommes. Il s'agit entre autre de la formation, de la logistique, des finances etc....

En ce qui concerne la formation, il faut noter que nos armées très en retard en termes de formation. Les militaires sont parfois envoyés sur le terrain des hostilités avec en ayant en conscience qu'ils n'ont pas acquis complètement leur formation. C'est par exemple ce que nous racontent beaucoup d'analystes sur la question du Mali. Ceci se confirme même avec les images montrées sur la chaîne Africable en fin du mois d'août de l'année de la crise. De ces images, on observe de jeunes volontaires enrôlés dans l'armée pour aller libérer le Nord du Mali alors même que le pays ne s'est pas engagé véritablement dans une guerre avec son armée. Les pays africains du fait de leur état de pauvreté, sont incapables de doter leurs armées de matériels logistiques modernes et de qualité.

C'est pour ces raisons parfois que leurs missions sont le plus vouées à l'échec. Les finances sont d'une importance capitale dans la lutte contre les guerres, conflits ou autre. Lorsqu'une guerre éclate, il faut mobiliser des militaires, des civiles soit médecins, soit des volontaires ou autres et tout ce personnel nécessite des moyens colossaux. Ainsi, les Nations Unies doivent apporter toute cette assistance t aides aux africains pour que les conflits puissent être stoppés le plus vite possible. C'est pour dire que les mécanismes africains de règlement des conflits existent, mais les moyens d'accompagnement sont le plus souvent inexistants.

En définitive, les Nations Unies doivent être au chevet des africains en termes de moyens et non en termes d'influence et de dicta pour faire face aux conflits qui guettent le continent. Il faudrait aussi une bonne coordination des actions des Nations Unies avec celles de l'Union africaine et de la C.E.D.E.A.O sur le terrain des opérations. Cette coordination doit aussi se sentir au niveau de la préparation des opérations de déploiement des forces sur le théâtre des opérations. Si toutes ces recommandations sont satisfaites, nous sommes convaincus que beaucoup de conflits n'auraient pas vu le jour. En définitive, les Nations Unies comme la C.E.D.E.A.O et l'U.A doivent, ensemble, prendre « à bras le corps », la sécurité du continent comme une de leurs priorités. Ceci pour dire que sans la paix, on ne peut asseoir un développement sûr et viable.

OUVRAGE

> Barry (M.A), « La prévention des conflits en Afrique de l'Ouest », Paris Karthala, 1997.

> Djena Wembou (Michel cyr) : « L'OUA à l'aube du XXI siècle : bilan, diagnostic et perspectives », Paris L.G.D.J, 1995.

> Kouassi (E.K) : « Les rapports entre l'ONU et l'OUA », Bruxelles, Bruylant, 1978.

> Pellet (A) : « Les Nations Unies », fondamentaux, Paris, Puf, Que sais-je? 1995.

> Nguyen (Q.D) Daillier (P) Pellet (A), « Droit international public », Paris, L.G.D.J., 5ème édition, 1994.

> Manin (P), « L'ONU et le maintien de la paix : le respect du consentement de l'Etat ». Paris, L. G.D.J., 1971.

> Doob (L W), « La résolution des conflits », Artigues, Nouveaux horizons, 1984.

> Bertrand (Maurice), « L'ONU., Paris, La découverte, 1994.

THESES ET MEMOIRES

> Aron (R), « Guerre et paix entre les Nations », Paris, calman Levy, 1992, 8ème édition.

> Adjovi (R), « Le projet d'une force Africaine d'intervention », Mémoire de DEA de Sciences Politiques de Paris I, 1997.

> Ayissi Ngah (A), « Les fondements de la guerre dans l'Afrique post-coloniale : esquisse d'une explication socio-politique », Thèse pour le Doctorat de 3ème cycle en Relations internationales, Université de Yaoundé, 1991.

> Koffi (K), « La stabilisation et le maintien de la paix en Afrique de l'Ouest ». Thèse de Doctorat en droit international, Lille II.

> Nganzi (K) : « L'Organisation de l'Unité Africaine et la recherche d'un système africain de sécurité collective »: Thèse pour le Doctorat de 3ème cycle en Droit, janvier 1985. Université de Droit, d'Economie et des Sciences d'Aix Marseille, 820 pp.

> Ndeshyo (Rurihose), « L'influence de l'Organisation de l'Unité Africaine sur les Etats membres ». Thèse de doctorat d'état, Grenoble II, 1973, 752 pp.

Okambi Donatien : « L'OUA et le règlement pacifique des différends à caractère non internationaux ». Thèse pour le Doctorat en Droit, nouveau régime, Université de Nice, 1995.

> Sady (S), « L'ONU, l'OUA et le maintien de la paix en Afrique »: les vicissitudes d'une coopération : mémoire de D.E.A. de science politique, université de Dakar, 1996, 81 pp.

ARTICLES :

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> De Saint Exupery (P), « Quatre ans après, de nouvelles questions sur la politique africaine de Paris ». Le Figaro n°16613- 16614- 16615 des 12, 13 et 14 janvier 1998.

> Jean-François OWAYE, «La régionalisation et l'africanisation de paix en Afrique dans les années quatre-vingt-dix », article, Libreville, Université Omar Bongo, 2004, p2.

> Communiqué de presse N°096/2009, Abuja, 29 septembre 2009, «La CEDEAO condamne les actes de répression en Guinée».

> Rapport de la Commission d'enquête internationale chargée d'établir les faits et les circonstances des évènements du 28 septembre 2009 en Guinée, Nations unies.

> Dr. Gilles Olakunle Yabi, le Rôle de la CEDEAO dans la Gestion des Crises Politiques et des Confits : Cas de la Guinée et de la Guinée Bissau, septembre 2010 mémoire sur le Libéria de Roland Jean-Baptiste ADJOVI, Université Paris XIII Villetaneuse (UFR Sciences Juridiques, Politiques et Economiques), pour l'obtention d'une Maîtrise de Droit Public (option International et Communautaire)

> L'article de Fabrice WEISSMAN, « Libéria : derrière le chaos, crises et interventions internationales », Relations internationales et stratégiques, n 23, automne 1996

> Hugo Sada, conflit ivoirien : enjeux régionaux et maintien de la paix en Afrique

> Daniel C. Bach, article sur régionalisme et régionalisation des conflits en Afrique, mars 2003.

> Document des Nations Unies A/50/711 et S/1995/911, Amélioration de la capacité de prévention des conflits et du maintien de la paix en Afrique : Rapport du Secrétaire général, 1er novembre 1995, par. 4.

Eric G, Bernan et Kari E SAMS, Le maintien de la paix en Afrique

> Les opérations de paix sur le continent africain : État des lieux, enjeux et perspectives Addis Abeba COLONEL ADAMA MBAYE Chef de la division Maintien de la paix Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest Intervention dans le cadre du panel 2 : La régionalisation des questions de paix et de sécurité

> Philippe Hugon, Géopolitique de l'Afrique, éd. Sedes, 2007, P 143 à 147.

> Commission pour l'Afrique, notre intérêt commun. Rapport de la commission pour l'Afrique, Londres, 2005.

> Daniel C. Bach, « Régionalisme et régionalisation des conflits en Afrique », Etudes internationales, Vol 34, N°1, mars 2003, page 129-134.

> L'Accord de Non-agression et d'Assistance en matière Défensive (ANAD), signé le 9 juin 1977 à Abidjan (Côte d'ivoire) par sept des neuf pays francophones de l'Afrique de l'ouest ;

> Le Protocole de Non Agression (PNA), signé par les Etats membres de la CEDEAO le 22 avril 1978 à Lagos au Nigéria ;

> Le Protocole d'Assistance Mutuelle en matière de Défense (PAMD), signé le 22 mai 1981 à Freetown en Sierra Leone (et entré en vigueur en 1986) par les Etats membres de la CEDEAO à l'époque sauf le Mali, le Cap Vert et la Guinée Bissau ;

> Le Traité révisé de la CEDEAO signé a Cotonou le 23 juillet 1993, notamment en son Article 58 ;

> Protocole relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion, de Règlement des Conflits, de Maintien de la Paix et de la Sécurité, signé le 10 décembre 1999 à Lomé au Togo par les Etats membres de la CEDEAO, abrogeant toute disposition antérieure contraire ;

> Protocole A/SP1/12/01 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance Additionnel au Protocole relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion, de Règlement des Conflits, de Maintien de la Paix et de la Sécurité, signé le 21 décembre 2001 à Dakar (Sénégal) par les Etats membres de la CEDEAO ;

> Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, signée par les Etats membres à Abuja (Nigéria), le 14 juin 2006.

Cadre de Prévention des Confits de la CEDEAO (CPCC), Règlement MSC/REG.1/01/08, Commission de la CEDEAO, Janvier 2008.

? Résolution 1509 (2003) du Conseil de sécurité sur la création de la Mission des Nations Unies au Liberia.

TABLE DES MATIERES

SIGLES ET ABREVIATIONS 4

INTRODUCTION 7

PREMIERE PARTIE : De la nécessité d'intervention de l'O.N.U dans la zone 17

CHAPITRE I : La défaillance des mécanismes juridiques et institutionnels africains 17

SECTION I : Les mécanismes juridiques africains 18

PARAGRAPHE I : Les mécanismes juridiques à vocation continentale 18

PARAGRAPHE II : Les mécanismes juridiques sous-régional 21

SECTION II : Des institutions africaines à l'inertie 24

PARAGRAPHE I : Des organes aux pouvoirs limités 25

PARAGRAPHE II : L'influence des puissances étrangères 27

CHAPITRE II : Faiblesses relatives aux moyens employés 29

SECTION I : Les moyens humains 29

PARAGRAPHE I : Un personnel mobilisable insuffisant 29

PARAGRAPHE II : Un personnel souvent peu qualifie 32

SECTION II : Les moyens financiers et matériels 34

PARAGRAPHE I : Des moyens financiers 35

PARAGRAPHE II : Des moyens logistiques et matériels insuffisants ou archaïques 37

DEUXIEME PARTIE : Les forces et faiblesses des interventions de l'O.N.U dans la zone 40

CHAPITRE I : Les forces de l'intervention de l'O.N.U dans la zone 40

SECTION I : Les actions politiques de l'intervention de l'O.N.U. 40

PARAGRAPHE I : Rapprochement des belligérants 41

PARAGRAPHE II : Défense des droits de l'homme 42

SECTION II : Les actions humanitaires et économiques de l'O.N.U. dans les crises Ouest-

Africaines 45

PARAGRAPHE I : Les apports humanitaires 46

PARAGRAPHE II : Les actions économiques des Nations unies dans les conflits 48

CHAPITRE II : Les faiblesses de l'intervention onusienne 51

SECTION I : Faiblesses dans l'autorisation des OMP 51

PARAGRAPHE I : Impossibilité d'agir promptement et efficacement 52

SECTION II : Neutralité et changements inattendus des mandats en cours de l'ONU 57

PARAGRAPHE I : Absence de neutralité des organes de l'ONU 57

PARAGRAPHE II : Les changements inattendus des mandats en cours de l'ONU 59

CONCLUSION 62

BIBLIOGRAPHIE 64

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