4.1.2. Quantité de concentré
ingérée par chevrette
La quantité de concentré B ingérée
a été de 44.96 #177; 3.27 g et de 34.76#177; 4.80 g ; pour le
concentré D de 108.26#177; 8.58 g et de 123.20#177; 24.06 g,
respectivement pour le limbe vert et les résidus séchés.
Au seuil de P<0.05, l'analyse de variance de l'ingestion des chevrettes a
montré qu'il y a eu des différences significatives pour la
consommation du concentré B comparé a celle du concentré D
(Tableau 17).
L'ingestion de concentrés par chevrette a
augmenté suivant que leur teneur en PB diminue. En fait, les proportions
de concentrés ont été estimées suivant la
quantité de résidus consommée par les chevrettes de
manière à avoir des régimes à 15% de PB. Donc, plus
la teneur en PB du concentré est élevée, moins il en faut
pour ramener la teneur en PB de la ration à 15%.
Tableau 17. Quantité de concentré
ingérée par chevrette en g /jour
Concentrés LVB LVD RSB RSD
Quantité 44.96 #177; 3.27 b 108.26#177; 8.58a 34.76#177;
4.80 b 123.20#177; 24.06a
ingérée
4.1.3. Quantité d'aliments totaux (résidus
séchés ou limbes verts +concentré) ingérée
par chevrette
La valeur de l'ingestion totale a été de
263.00#177;20.62 g pour le régime LVB, de 309.11#177;22.03 g pour le
régime LVD, de 212.49#177;34.09 g pour le régime RSB et de
274.645#177; 58.21 g pour le régime RSD. Les analyses statistiques ont
montré qu'il n'y a pas eu de différence significative au seuil de
P<0.05 pour les régimes de limbe vert ainsi que les régimes de
résidus séchés (Tableau 18). Toutefois, une
différence significative a été
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
30
observée pour la consommation du régime LVD
comparé à celui RSB. Les consommations moyennes pour les quatre
régimes ont augmenté de résidus séchés
à limbe vert (suivant le type de résidus) et de concentré
B à concentré D (suivant le type de concentré).
Tableau 18. Ingestion totale en g/j par
chevrette
Régimes LVB LVD RSB RSD
Quantité ingérée
|
263.00#177;20.62ab 309.11#177;22.03a 212.49#177;34.09b
274.64#177;58.21ab
|
Cet essai expérimental afin de trouver le niveau de
complémentation pour des chevrettes recevant des résidus de
bananiers a donné pour l'ingestion des valeurs rapprochant les
données trouvées par Jean Pierre (2015). Lors du travail de ce
dernier sur l'influence du traitement à l'urée sur le
comportement alimentaire, l'ingestion des chevreaux de 13.2 Kg recevant des
résidus de bananiers séchés a été de 369.97
#177;4.29 g et 355.41 #177;23.51 g respectivement pour les feuilles
séchées et les feuilles séchées et traitées
à l'urée ; et de 270.74 #177;27.35 g et 291.76 #177; 12.66 g
respectivement pour les stipes séchés et les stipes
séchés et traités à l'urée. Il en est de
même pour les résultats, soient une ingestion globale de
292.76#177;20.92 g à 403.07#177;71.12 g de résidus de bananiers
bouillis complémentés, fournis par Philoné (2016)
alimentant des chevrettes. Il faut souligner, toutefois, que les
résultats de l'étude sont inferieurs à ceux obtenus par
Joseph en 2013. Il a obtenu une consommation alimentaire moyenne de
325.8#177;47.3 g et de 689.4#177;70.2 g pour les stipes/fourrages et les
feuilles respectivement lors de son essai d'alimentation des chevreaux à
base de résidus de bananiers verts complémentés. En outre,
ce sont des résultats généralement plus faibles que la
capacité d'ingestion d'une chevrette en croissance qui varie de 1000
à 1300 g par jour, selon Fehr et Duborgel, 1974 repris par Jarrige, 1980
cité par Jean Pierre (2015).
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