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INTRODUCTION GENERALE
Le système bancaire s'est
régulièrement confronté à des difficultés
bien que ce secteur soit l'un des plus réglementés de
l'économie. La complexité de l'environnement des affaires marque
une rupture générant des incertitudes sur la croissance, la
rentabilité et la pérennité des entreprises. De nos jours,
les investisseurs sont devenus plus exigeants et plus sensibles à la
notion création mais surtout à celle de préservation de
valeur. Pour ce faire il est incontournable pour les gestionnaires d'anticiper
et de gérer les risques.
Selon Helen KELLER, « la
sécurité est essentiellement une superstition. Elle n'existe pas
dans la nature, et les enfants des hommes dans leur ensemble n'en font pas
l'expérience. Eviter le danger n'est pas plus sûr dans le long
terme que de s'y exposer catégoriquement. La vie est une aventure
courageuse ou elle n'est rien, tenir bon face au changement et se comporter
comme des esprits libres en présence du destin est une force imbattable
»1.
Le risque peut se définir comme un danger
éventuel plus ou moins prévisible. La caractéristique
propre du risque est donc l'incertitude temporelle d'un événement
ayant une certaine probabilité de survenir et de mettre en
difficulté une organisation. Le risque inhérent au secteur
bancaire se distingue par sa multiplicité et par son caractère
multidimensionnel ne pouvant être mesuré par un seul
indicateur.
C'est pourquoi notre passage au sein de la BSIC, une
entité qui vient à peine d'exercer, nous a permis en commun
accord avec les dirigeants de développer un thème sur les
risques, afin de prévenir l'adaptation aux éventuels changements,
étant donné que les risques dans une banque sont de nature
différente.
Nous envisagerons dans ce mémoire d'analyser
les risques bancaires, parce que ceux-ci sont fréquents et sont
directement attachés à la survie de l'organisation, car ils
affectent facilement la situation financière de l'organisation, et peut
conduire très rapidement à la faillite de cette dernière.
S'en occuper serait un enjeu crucial dans la problématique de
réduction de la pauvreté par les établissements de
crédits.
1 Helen Adams Keller dans " let Us Have Faith(1940)" et
le chapitre intitulé "Faith fears not"
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Dès lors, qu'est ce qu'on entend par la gestion
des risques dans les banques ?
Quels sont les différents risques que rencontrent
les banquiers ?
Quels sont les outils de gestion devant
prévenir, détecter voire résoudre les problèmes de
risques dans les banques?
A ces questions, nous avons retenu deux(2)
hypothèses :
1- Une mauvaise gestion des risques est fonction
essentiellement de la méconnaissance de ce risque par les banques
;
2- L'exigence de l'organe de réglementions par
rapport aux risques permet la maitrise desdits risques.
Notre démarche s'appuiera sur des revues de
littératures sur la question des risques bancaires. Quant au cadre
empirique, nous exploiterons les informations recueillies au cours de notre
recherche en entreprise à travers des manuels de procédure, des
comptes rendus de réunions et des entretiens individuels avec le
personnel impliqué dans la procédure.
Ainsi, notre travail comportera deux(2) parties
:
La première qui comporte deux(2) chapitres,
retracera le cadre théorique de l'étude à travers
l'historique et l'objet de la BSIC et les types des risques rencontrés
dans une banque ;
La seconde avec elle aussi deux(2) chapitres traitera
des outils de gestion en matière des risques, enfin les alternatives
pour la réduction des risques bancaires.
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