I.3.5. Etat de latrine aux marchés de Bunia
Selon BANO'ABA, (2010) de l'Université Shalom de Bunia
de la faculté des Sciences, qui a travaillé sur
« connaissances attitudes et pratiques d'Hygiène et
Assainissement au marché Central de Bunia et du Marché de
SAÏO » l'auteur décrit que la minorité des
enquêtés, soit 5,45 des enquêté du marché
Central et 2,27% de ceux du marché de SAÏO affirment que les
latrines du marché sont a un bon état hygiénique; la
majorité, soit 39,09% des enquêtés du Marché Central
reconnaissent que leur latrine sont très mal entretenues, 40% de ceux de
SAÏO affirment que quelques latrines du marché sont dans un
état hygiénique qui est assez bon.
I.3.6. Entretien de latrine à domicile
« Encourager une bonne Hygiène et
Assainissement » un guide PILIER (Carter, 2006) qui conclut en ce
terme : dans beaucoup de situations, on enseigne aux gens comment avoir
une bonne hygiène plutôt que de leur laisser l'opportunité
de prendre leur propres décisions concernant l'assainissement,
l'hygiène et les approvionnement en eau. Ce guide encourage les gens
à être responsable de leur propre existence sur base d'une bonne
compréhension de l'hygiène et de façon dont la maladie se
propage. Il aide les gens a prendre de bonne orientation concernant
l'accès à l'assainissement, à une bonne hygiène et
à l'aprovionnement en eau sûr qui peuvent avoir un impact de
grande envergure sur la santé et la vie de leur famille.
I.3.7. Accessibilité des latrines aux philippines
Dans ouvrage intitulé « Des solutions
adaptées pour l'assainissement aux philippines »,
environ 30% de la population n'a pas accès à un assainissement
approprié. Dans la province de SAN FERNANDO (province de l'Union) le
pourcentage de personnes n'ayant pas accès à un assainissement
approprié est plus faible, estimé à 10%. Environs 2500
ménages, principalement dans les Barangays (village
côtière pauvre) et les zones du DELTA de l'intérieur
éloignées, n'ont pas d'infrastructure d'assainissement
amélioré et le gens défèquent à ciel ouvert
dans les champs, utilisent des fosses ouvertes ou encore des toilettes
communautaires insalubres.
1.3.8. Effets néfastes
du non respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du
quartier Kahembe
Une étude menée GOMA par Karim
BITEKO en 2013, 90% de ses enquêtés font le
nettoyage de leurs latrines et 10% ne le font pas, parmi ses
enquêtés qui font le nettoyage, il n'y a que 48,9% qui le font
chaque jours ; 70% des ses enquêtés nettoient leurs latrines
uniquement avec le balai et 81,2% de ses enquêtés font le
nettoyage de leurs latrines sans équipement de protection.
Cette même étude montre que 22,1% ont dit qu'ils
ne se lavaient pas les mains après avoir été aux toilettes
pendant que 77,9% disent qu'ils le font et parmi ceux là qui le font 72%
utilisent le savon, 26,9% l'eau et la cendre pour 1,1% des
enquêtés.
48% des enquêté ont affirmés qu'il ya
présence des mouches dans leurs latrines, 41% disent qu'il ya contact de
ces mouches avec leurs ustensiles de cuisine, 36,4% font la vaisselle au savon
pour lutter contre les germes.
Les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines du
quartier Kahembe avec un taux de 33,9% pour les rats, 31,9% pour les mouches,
23% pour les moustiques et 11,2% pour la présence des cafards ;
81,9% des enquêtés ont affirmé que cette
prolifération est bel et bien la conséquence du non respect de
l'hygiène des latrines et ont donné à 23,2% la mauvaise
construction des latrines comme cause, 14,7% disent que cela viens de
l'état sale des latrines et les latrines les plus proches sont
à moins d'un mètre de leurs maisons pour 29% des
enquêtés.
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