4.3. L'APPROCHE
D'INCIDENCE DU SECTEUR AGRICOLE DANS LE PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)
4.3.1. Evolution du PIB
Selon cette approche, l'analyse de la croissance
révèle que la fermeté de l'activité
économique en RDC a été principalement acquise grâce
à la robustesse des secteurs primaire et tertiaire, lesquels ont
contribué à la croissance et 3,0 points respectivement comme nous
l'avons dit.
![](Rle-des-finances-publiques-dans-la-relance-du-secteur-agricole-en-republique-democratique-du-Con7.png)
Source : réalisé à partir des
données de la BCC
Dans
la période sous-étude, ce graphique indique la part ou la
contribution du secteur agricole dans la formation du produit intérieur
brut en République Démocratique du Congo. En 2010 et 2011, la
part du secteur agricole était identique soit 1,1%, mais en 2012 et 2013
sa contribution a connu une pente descendante respectivement de 1.04% et 0.8%.
C'est en 2014 qu'il y a eu une légère performance et la part du
secteur agricole dans le PIB a atteint une fois de plus le 1%.
4.3.2. Sous-branche
agriculture
Les deux dernières années, dont 2013 et 2014
cette sous-branche s'est manifestée comme contributeur au PIB en
établissant à 103,2 points contre 102,7 une année
auparavant. La production agricole vivrière quant à elle a
pesée pour 96,3% dans l'ensemble de la production agricole.
Actuellement retenons que cette branche fait et pourrait faire
de plus grâce aux actions engagées par l'Etat congolais au plan
national à travers les différentes campagnes agricoles en vue
d'améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la
vigueur des filières d'exportation.
4.3.3. Sous-branche agricole
vivrière
Il est aussi vraie que cette sous-branche contribue au PIB
comme l'indice d'activité agricole vivrière nous a
renseigné un accroissement acquis en 2013 de 4,3% tel que
rapproché à celui de 2012, en liaison essentiellement avec la
hausse de la production des oléagineuses (2,6%). Quelques soit cette
baisse au niveau de certaines productions, notamment les fruits (2,2%) et les
céréales (2,0%).
4.3.4. Sous-branche culture de
rente
De celle-ci appelée aussi « cultures
d'exportation » contribue avec un indice important d'activité,
comme en 2014 de l'ordre de 102,4 points contre 101,7 points en 2013. Quelque
soit une faible progression de 0,7%.
Dans la même perspective nous avons trouvé que
certains produits de la culture de rente ont accusé des variations
positives en 2013 et 2014, en l'occurrence les oléagineux (27,1%), le
café robusta (21,5%), le café arabica (8,2%), les légumes
(0,4%) et les huiles de palmistes (53,2%), en raison notamment des efforts
déployés par l'Etat pour soutenir le rendement dans ce secteur.
Quelque soit l'inscription de nouveau en baisse des certaines productions entre
autres celles de cacao et de caoutchouc, respectivement de 0,7% et 16,3%,
principalement imputable au vieillissement et au manque d'entretien des
plantations.
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