4.2.3. L'activité
économique 2012
L'activité économique en République
Démocratique du Congo a poursuivi son expansion, dans un contexte de
ralentissement de la croissance économique mondiale. En effet, le taux
de croissance du PIB s'est établi à 7,2 % contre 6,9 %
l'année précédente. Cette croissance a été
impulsée par la performance des secteurs des mines, du commerce de gros
et de détail, des bâtiments et travaux publics ainsi que de
l'agriculture.
a. Le taux d'inflation 2012
Sur le marché des biens et services, il a
été enregistré un taux d'inflation de 2,72 % sur
l'ensemble du territoire national face à un niveau programmé de
9,90 % retenu dans le cadre du Programme Economique du Gouvernement. Ce taux
d'inflation est sensiblement faible en comparaison à ceux
observés dans la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne.
b. Les finances publiques 2012
Les opérations financières de l'Etat se sont
clôturées par un excédent budgétaire
représentant 2,5 % du PIB. Ce solde résulte essentiellement
d'importants ajustements à la baisse des dépenses
budgétaires dont le taux d'exécution n'a atteint que 51,0 %.
Ce faible taux d'exécution des dépenses
publiques est partiellement expliqué par l'adoption tardive du budget
2012 qui a retardé la planification des projets, le lancement des
marchés publics et les engagements financiers.
c. Le secteur extérieur 2012
En ce qui concerne le secteur extérieur, il s'est
observé la poursuite de la stabilité de la monnaie nationale sur
le marché des changes. La balance des paiements s'est sensiblement
améliorée suite au bon comportement du compte capital et
opérations financières. Cette situation a induit des flux
importants des devises ayant conduit l'autorité monétaire
à accroître ses interventions à l'achat des devises.
d. Le secteur monétaire 2012
Au plan monétaire, la Banque Centrale du Congo a
poursuivi l'assouplissement de sa politique. Elle a revu successivement
à la baisse son principal taux de référence, lequel est
passé de 20,0 % à fin décembre 2011 à 4,0 %
à fin décembre 2012. Néanmoins, dans le cadre de sa
stratégie de prudence, elle a maintenu le coefficient de la
réserve obligatoire à 7,0 % dans un contexte de
flexibilité du Billet de trésorerie.
Cette orientation stratégique, laquelle a
bénéficié du renforcement de la coordination des
politiques macroéconomiques, s'est traduite par la réalisation de
toutes les cibles de la politique monétaire au cours de la
période sous revue. En effet, les prix à la consommation ont
connu un ralentissement notable. Aussi, l'offre de monnaie est globalement
demeurée sous contrôle. En effet, le stock monétaire et la
base monétaire ont été contenus en deçà de
leurs cibles annuelles.
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