3.2.3. Agriculture
En 2013, l'indice d'activité de cette sous-branche
s'est établie à 103,2 points contre 102,7 une année
auparavant. Cet accroissement a résulté essentiellement de celui
de la composante « production agricole vivrière» qui a
pesé pour 96,3 % dans l'ensemble de la production agricole. Ce dynamisme
fait suite notamment aux actions engagées par l'Etat au plan national
à travers les différentes campagnes agricoles en vue
d'améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la
vigueur des filières d'exportation.
Graphique n°01. Evolution des indices de production
agricole globale et de production agricole d'exportation
Source : Banque Centrale du Congo, rapport annuel 2013,
p.10 pdf
3.2.4. Production agricole
vivrière
En 2013, l'indice d'activité agricole vivrière a
renseigné un accroissement de 4,3 % rapproché à son niveau
de 2012, en liaison essentiellement avec la hausse de la production des
oléagineux (4,2 %), racines et tubercules (2,4 %) et légumes et
légumineuses (2,6 %). Cependant, il a été observé
une tendance à la baisse au niveau de certaines productions, notamment
les fruits (2,2 %) et les céréales (2,0 %).
3.2.5. Culture de rente
Pour ce qui est de la sous-branche «cultures
d'exportation» ou «culture de rente», son indice
d'activité, de l'ordre de 101,4 points en 2013 contre 100,7 points en
2012, a affiché une faible progression de 0,7 %. Certains produits ont
accusé des variations positives en 2013, en l'occurrence : les
oléagineux (27,1 %), le café robusta (21,5 %), le café
arabica (8,2 %), les grumes (0,4 %) et l'huile de palmiste (53,2 %), en raison
notamment des efforts déployés par l'Etat pour soutenir le
rendement dans ce secteur.
Par contre, d'autres productions, comme celles de cacao et de
caoutchouc, se sont inscrites de nouveau en baisse respectivement de 0,7 % et
16,3 %, principalement imputable au vieillissement et au manque d'entretien des
plantations. Pour la redynamisation des activités agricoles en RDC,
notamment celles de rente ou agro-industrielles, en faible croissance depuis
plus d'une décennie, il est préconisé le
développement des stratégies visant à attirer les
investissements directs étrangers dans ce domaine.
A cet effet, la création des zones économiques
spéciales, faisant partie intégrante des programmes de
modernisation de plusieurs pays, serait la bonne option, car sa
réalisation permet de créer les conditions d'émergence et
de développement d'un axe de compétitivité et de
croissance capable d'exercer un puissant effet d'entraînement sur
l'économie nationale d'un pays. Elle constitue donc l'un des leviers
principaux de la stratégie de croissance
accélérée.
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