Croissance économique et amélioration de conditions de vie de population en république démocratique du Congo. Réalités, écueils et perspectives de 2007 à 2014.( Télécharger le fichier original )par Paulin KABAMBA KABAMBA Université Pédagogique Nationale - licence sciences économiques et de gestion 2015 |
Section 3 : Evolution du PIB selon l'approche de la demandeL'évolution de la demande globale a été marquée, en 2013, par la vigueur de la demande intérieure, dans son contexte de dégradation des échanges avec l'extérieur. En effet, la demande intérieure a poursuivi son dynamisme à travers sa contribution de 8,3 points de pourcentage à la croissance, grâce essentiellement à la consommation des ménages et à a formation brute de capital fixe. Parallèlement, la contribution de la demande extérieure nette a été quasiment nulle, soit 0,2 point, en raison essentiellement d'un contexte économique international difficile. Tableau N°3 : Structure du produit intérieur brut selon l'approche de la demande(en pourcentage)
Source : Banque Centrale du Congo, rapport annuel 2013, p32. Le tableau ci-haut donne la situation qui est restée dominée par la progression d'après le résultat réalisé ; c'est-à-dire que les investissements privés ont connus un pourcentage moyen de 14,3% ; les investissements publics de 4,4% ; la variation des stocks de 0,7% ; la demande de l'extérieur nette de -3,1% ; la consommation publique de 11,0% ; et de la consommation privée de 72,7%. 3.1. Demande intérieureLa demande intérieure, en 2013 ; a connu une progression de 7,2% en volume contre 3,5% en 2012, sous l'impulsion conjointe de la consommation finale et des investissements. v Consommation finale La consommation finale a affichée un accroissement de 7,1% contre 3,5% en 2012. La consommation des ménages s'est accrue de 7,2% avec une part contributive de 7,7 points de pourcentage dans la croissance, sous l'effet notamment de l'amélioration de leurs revenus disponibles, dans un contexte de stabilité du taux de change et d'accroissement du niveau d'emplois. A l'opposé, la consommation publique, dont la contribution à la croissance n'a été que de 0,5 point, s'est accrue de 6,4% contre 3,5% en 2012. N'eût-été le ralentissement dans l'exécution de certains projets, ce niveau serait beaucoup plus important. Cependant, cette évolution est en liaison avec, d'une part l'accroissement des dépenses liées au fonctionnement courant des institutions et services publics, et d'autre part au financement des reformes de l'administration publique. v Investissement bruts Une progression de 7,4% des investissements bruts, en volume, a été notée en 2013, à mettre en liaison avec celle de la formation brute de capital fixe (7,4%) et de la variation des stocks (63,3%). En particulier, les investissements privés se sont accrus de 7,4% en 2013 pour se situer à 2.244,0 milliards de CDF en raison de l'extension des activités de certaines sociétés minières, de la poursuite des travaux de reconstruction et de modernisation du pays, et de la création de certaines entreprise notamment dans le secteur de la téléphonie mobile. Quant à ceux du secteur public, ils n'ont été que de 330,0 milliards de CDF, soit 7,1% d'accroissement, suite notamment à certaines pressions sur les recettes publiques, entrainant du retard dans le démarrage de certains projets publics déjà programmés23(*). v Demande extérieure nette La demande extérieure a baissée de 1,1% contre une chute de 15,2% en 2012. En termes de contribution, sa part a été marginale, autour de 0,2 point, attribuable essentiellement à la baisse des exportations de certains produits miniers, notamment le cobalt, le diamant, le pétrole, et au faible développement des infrastructures de transports. En volume, les exportations totales des biens et services ont progressé de 3,8% contre une baisse de 1,4% en 2012, suite essentiellement à la baisse des cours de certains produits d'origine minière et agricole sur le marché mondial, affectant de ce fait leur demande extérieure. De même, le volume d'importation totale en biens et services s'est accru de 16,0% en 2013 contre un recul de 9,0% l'année précédente. Conclusion partielle Dans le chapitre qui vient de s'achever, nous avons eu à énumérer différents secteurs contribuant au PIB congolais pour une période allant de 2010 à 2014. Il sied de signaler que la contribution de secteur primaire dans la sous-branche extractive excellent par rapport aux autres secteurs. * 23 Banque centrale du Congo, Rapport annuel, 2013, p.23 |
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