Croissance économique et amélioration de conditions de vie de population en république démocratique du Congo. Réalités, écueils et perspectives de 2007 à 2014.( Télécharger le fichier original )par Paulin KABAMBA KABAMBA Université Pédagogique Nationale - licence sciences économiques et de gestion 2015 |
2.2.3 Secteur tertiaire21(*)Ce secteur en RDC est caractérisé par les sous-branches en l'occurrence celle du commerce, de transport et télécommunications, autres services hors administration publique et celle de services hors administration publique et celle de services d'administration publique que nous allons détailler ci-dessous. a) Sous-branche commerce Cette dernière est également contributrice au PIB de la RD Congo, comme c'est le cas en 2013 où la valeur ajoutée de la branche « commerce » a connue une croissance de 8,3% ; avec une contribution à cette croissance avec un pourcentage de 1,2 point. Cette évolution s'explique par l'amélioration des infrastructures de base qui ont permis de stimuler les échanges tant nationaux qu'internationaux. b) Transports et télécommunications comme en 2012, le secteur des transports et télécommunications a poursuivi sa tendance expansionniste encore en 2013 et 2014. La valeur ajoutée de la branche s'est raffermie de 7,6% après une croissance de 5,9% en 2012. Et ceci s'est également reflété à travers sa contribution à la croissance qui s'était chiffré à 1,2 point de pourcentage. D'où le rapport de la Banque centrale du Congo nous affirme que ce bon comportement était favorisé par un apport de nouveaux investissements dans le secteur de la téléphonie mobile, avec l'arrivée de deux nouveaux opérateurs sur le marché22(*). v Transports Son activité a globalement était marquée en 2013 par une amélioration de ses activités, suite principalement à l'accroissement des activités liées au transport des personnes entre autres : le trafic des marchandises et des personnes qui en 2013 leur indice s'était établi à 155,6 points, faisant état d'une faible amélioration de 1,1% contre 14,3% en 2012, aussi la manutention dont l'évolution de l'indice d'activités renseigne une faible variation de 0,7% en 2013, résultant d'un niveau de 119,2 points contre 118,3 points une année auparavant. v Télécommunications Avec cette dernière, nous retrouvons les activités de la téléphonie mobile qui ont poursuivi leur mouvement haussier en 2013 grâce aux nouveaux investissements liés à l'arrivée de nouvelles sociétés et à la diversité des produits de consommation offerts sur ce marché. Il en a résulté une nette hausse du nombre d'unités consommées, lequel est passé de 9.304.236,7 milliers d'unités en 2012 à 11.619.142,5 milliers en 2013. De même, le nombre d'abonnés a suivi le même rythme d'accroissement, atteignant 29.778,9 milliers en 2013 contre 20.092,7 milliers l'année précédente. Tableau n° 2 : Taux de croissance en volume de différents secteurs et de leurs composantes
Source : Banque Centrale du Congo, rapport annuel, 2013, p8. Dans le tableau ci-dessus, la situation reste dominée par l'évolution de la croissance économique congolaise dont de 2007 à 2008 une stabilité a été constatée soit de 6,3% en 2007 et de 6,2% en 2008. En suite l'année 2009 a été caractérisée par une récession totale soit de 6,2 en 2008 et de 208 en 2009. Alors que de 2010 à 2014 une croissance expansive a été constatée soit de 7,2% en 2010, 6,9% en 2011, 7,2% également en 2012, 8,5% en 2013 et de 8,8% en 2014 c'est-à-dire que la courbe de cette croissance a été galopante ou fluctuante.c) Autres services hors administration publique A ces autres services hors administration publique, retenons que très particulièrement, ils contribuent au PIB avec une valeur ajoutée de 6,5% en 2013 contre 4,3% une année plus tôt. C'est ainsi que les efforts entrepris par le gouvernement dans l'amélioration du climat des affaires et la restauration de la pais sur toute l'étendue du territoire national ont contribué à l'épanouissement de certaines activités, notamment les services bancaires, la restauration, l'hôtellerie, etc. d) Services d'administration publique Ils sont comme valeur ajoutée au PIB de la RD Congo qui s'est accrue de 4,3% en 2013, après avoir enregistré une baisse de 1,2% en 2012. Retenons que cette évolution est liée à l'amélioration des services de l'Etat congolais, notamment la défense et la sécurité ainsi que la santé et l'enseignement. * 21A. OMOMBO OMANA, Op.cit., pp 12, 14 * 22 Banque Centrale du Congo, Rapport annuel, 2013, p.20 |
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