Conclusion:
Pour conclure cette recherche, j'ai voulu dans le premier
chapitre montrer les prémices qui ont conduit à la mondialisation
que nous connaissons de nos jours. De tout temps la mondialisation a
85 Annexe 32, schéma représentant les
étapes du « culture shock» Source: Duane Elmer Cross-Cultural
Connections (Downers Grove: InterVarsity Press, 2002.
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existé, avec juste une frontière un espace
réduit. N'oublions pas qu'il y a à peine quelques centaines
d'années les peuples pensaient que la terre était plate, qu'au
bout de la mer se trouvait le vide. Le commerce n'était
développé que sur la partie « visible ». La
mondialisation était là avec des frontières
réduites. Je me suis attaché à montrer que la
mondialisation est un système très complexe avec ses
côtés positifs et négatifs.
Durant ce premier chapitre j'ai tenu à comparer les
différentes théories sur la mondialisation, comparés les
avis d'économistes comme Bodin, Smith, Apparudai, Rodrick. Ces
différentes théories je les développe en profondeur dans
l'annexe 1 avec un chapitre intitulé « L'Affrontement des
théories ».
Parmi les points positifs nous avons pu voir la volonté
internationale d'aider les pays émergeant à accéder
à de meilleures conditions de vie, un accès au minimum vital
comme l'eau, la nourriture, ou encore améliorer le revenu par habitants.
Le principal default de cette mondialisation que nous connaissons aujourd'hui
est la priorité qui est donné au global au détriment du
local. La dimension globale fait prévaloir sur la dimension nationale.
Les bonnes intentions ont portées leurs fruits dans beaucoup de pays,
comme je l'ai montré dans ce mémoire, l'Emirat de Dubaï en
est un exemple.
Les côtés négatifs hélas sont
pléthore, je me suis attaché à essayer de montrer
l'importance de l'avidité de certaines compagnies ou nations afin de
détourner la politique d'entraide à leurs fins personnelles,
ayant pour conséquence l'appauvrissement de peuples entier, ou limitant
au strict minimum l'apport de la mondialisation pour garder un contrôle
sur l'économie du pays. Même les structures internationales comme
le FMI, ONU, OCDE, OMC, ne peuvent à ce jour s'imposer face aux puissant
lobbying ou compagnies.
Dans le deuxième chapitre je traite du tourisme en
commençant par sa définition, ses différentes facettes,
comme le tourisme d'affaire qui sera confronté au tourisme de loisir.
J'ai traité également tourisme solidaire ou équitable, car
il est une des conséquences des échecs de la mondialisation. Ce
tourisme apparu récemment est une pommade qui essaye de soulager les
maux de la mondialisation mais qui ne fait qu'atténuer les effets et non
guérir. J'ai voulu expliquer l'avidité mondiale de toute forme
d'économie, même le tourisme équitable, solidaire qui
à la base sont des bonnes intentions, sont déjà
détournés en partie de leurs buts.
Je parle dans ce deuxième chapitre de la connexion
entre le tourisme et la mondialisation qui donnera naissance à la
mondialisation touristique, avec ses acteurs (politique, économique,
culturels, écologiques ou encore technologique), ses impacts positifs ou
négatifs. J'évoque également la dépendance de cette
activité à des facteurs incontrôlable, tels les facteurs
naturels comme les moussons, tremblement de terre, sécheresse...
Dépendance face aux facteurs de stabilité politique,
dépendance technologique ou face aux problèmes de santé
avec les épidémies par exemple.
J'ai montré au travers de ce chapitre l'importance de
cette première économie mondiale, qui se trouve néanmoins
très disputée avec une concurrence de plus en plus forte, la
possibilité à toutes nations d'en tirer les fruits avec toutefois
comme impératifs, de respecter certaines conditions de la mondialisation
comme vu dans le premier chapitre. Chaque nation peut en tirer parti de cette
manne, mais pour faire venir le voyageur, il lui faudra lui offrir un minimum
de garantie à la fois sécuritaire, sociale ou sanitaire.
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Dans le troisième et dernier chapitre je parle de
l'Emirat de Dubaï. Je me suis intéressé à
étudier et à faire ce mémoire sur cette Cité-Etat.
Comment un Emirat pas plus grand qu'un village de pêcheurs aux traditions
ancestrales fortes et ancrés à put devenir un jardin d'Eden
à partir d'un simple oasis. Il me paraissait fascinant de traité
de ce sujet et de s'intéresser particulièrement à
l'acceptation de la mondialisation par Dubaï et de voir son
évolution politique, culturelle, sociale, démographique,
structurelle et économique.
Le succès de l'Emirat fut tel, que sa superficie ne lui
a pas suffi, pour cela il lui a fallu s'agrandir, je traite de ce choix
également. J'ai évoqué le tourisme d'affaire dans l'Emirat
avec tous les événements crées pour attirer les
sociétés, les « business man » et la réforme
fiscale obligatoire. J'y ai traité également de la place de la
femme aujourd'hui, avec les idées préconçues et la
réalité.
Enfin j'ai fait le dernier sous chapitre de ce mémoire
en traitant du phénomène appelé « Culture shok
». Il est important de connaitre les traditions, us et coutumes lorsque
l'on se rend dans un pays à la culture différente du sien. J'ai
voulu traité de l'aspect culturel qui me paraissait indispensable, car
elle ci est étroitement liée au commerce international. La
culture comme en France comme dans d'autres pays, est exploitée à
des fins commerciales, par le biais du tourisme en général, comme
nous le voyons avec Le Louvre, La Tour Eiffel ou encore la Cathédrale
Notre Dame à Paris, le Taj Mahal en Inde, Le Pèlerinage à
la Mecque pour l'Arabie Saoudite, le Vatican à Rome, L'Abbaye de
Westminster pour l'Angleterre ou encore la Muraille de Chine.
Il m'apparaissait opportun, de mettre en avant l'importance de
la culture dans le processus de mondialisation. L'acceptation, la
tolérance, et la découverte d'une autre culture sont les signes
d'une nation ouverte et tolérante. Cette acceptation ne signifie en rien
le changement de sa propre culture ou de ses valeurs à partir du moment
où celles-ci sont compatibles aux valeurs internationales. Ces valeurs
internationales chèrement défendues comme la déclaration
des droits de l'homme, la charte contre l'esclavagisme de L'ONU sont des
valeurs faisant parties de la culture et qui sont non négociables
à toutes nations désirant profiter pleinement des bienfaits de la
mondialisation.
Pour conclure, je dirais qu'il me parait important de prendre
en exemple Dubaï pour voir comment il a su tirer parti de la
mondialisation pour en faire profiter tout son peuple. Nous avons vu le
changement radical qui a été opéré par des
améliorations économiques, structurelles, sociale ou encore
l'évolution culturelle notamment la place de la femme dans cet
état arabe. Je pense intéressant d'analyser cette réussite
pour se projeter sur d'autres nations.
Bien entendu Dubaï n'a pas fini son évolution et
devra encore améliorer, peaufiner ses réformes. Mais un tel
changement en si peu de temps ne peut qu'être félicité.
J'ai traité également du futur de cette émirat face
à des concurrents ayant compris le choix stratégique de
Dubaï et commençant à l'imiter comme le Qatar par exemple.
Si ces concurrents suivent sont parcours, quelle meilleures preuves
d'avancées démocratique ? Finalement si chaque nation arrive
à profiter de la mondialisation tout en se conformant aux valeurs
internationales, il est évident qu'il saura en tirer parti, tout comme
Dubaï a su le démontrer par ses réformes.
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