INTRODUCTION GENERALE
L'assurance est une question importante pour toutes les
nations modernes et se présente aujourd'hui comme une
réalité dont on ne peut pas se passer. Elle est devenue une
question importante de toutes les nations tant développées que
celles en voie de développement. Le marché d'assurance connait
actuellement une croissance partout dans le monde. C'est seulement en Afrique
où il n'est pas encore développé, cela constitue, en fait,
un des obstacles à la relance économique étant
donné que l'Afrique est à la recherche des capitaux.1(*)
En R.D.C, l'assurance est prise en charge par la SONAS qui
jouit du monopole depuis 1965 et qui assure la couverture des risques connus
par des assurés en contrepartie de la prime d'assurance que payeront ces
derniers.2(*)
Au Maniema, plus précisément dans la Ville de
Kindu, chef-lieu de la Province, l'assurance-automobile faisant l'objet de
notre étude, n'échappe pas à cette
réalité.
En outre, toute entreprise quels que soient sa taille, sa
forme et son régime juridique ; est continuellement appelée
à mettre sur pied plusieurs moyens pour assurer non seulement son
succès mais aussi sa pérennité. La politique commerciale
fait partie de ces leviers importants sur lesquels s'appuient les dirigeants
d'entreprises pour renforcer leur compétitivité commerciale. En
effet, négliger la question fondamentale de la politique commerciale
revient à ignorer les déterminants de la performance
commerciale.
Pour être commercialement performante, la SONAS
n'échappe pas à cette règle d'or de survie et de
croissance des entreprises. C'est ainsi qu'elle met en oeuvre une politique
commerciale aux fins de maximiser ses recettes, satisfaire les besoins des
assurés et payer ses fonctionnaires pour sa pérennité.
Notre étude tourne autour de l'impact de la politique
commerciale sur les recettes de l'assurance automobile.
Mais avant d'y arriver, examinons les conclusions de nos
prédécesseurs.
1. Etat de la question
Tout chercheur voulant réaliser un travail
scientifique, doit faire son état de la question afin de garantir son
originalité vis? à? vis de ses
prédécesseurs.3(*)
Il sied de noter que d'autres chercheurs ont
déjà mené des études sur la politique commerciale
et sur l'assurance. Nous prêtons ci-après ceux qui ont le plus
retenu notre attention.
BAKUKA SWEDI Esther4(*), qui, dans mémoire
intitulé : « Problématique de la maximisation
des recettes de l'Etat congolais : Essai d'analyse critique et suggestive
sur la Société Nationale d'Assurance Kindu de
2007-2008 », s'est posé les questions suivantes :
· Quelles sont les causes des manques à gagner
très importants en ce qui est les recettes liées aux taxes et
impôts provenant des utilisateurs des véhicules ?
· Quelles sont les mesures qui méritent
d'être prises en vue de réduire ces manques à
gagner ?
Son objectif était de savoir les causes de manques
à gagner des recettes liées aux taxes et impôts provenant
des utilisateurs des véhicules.
Elle avait abouti aux résultats selon lesquels les
causes de la non maximisation des recettes restent le dysfonctionnement de la
police de circulation routière en sigle PCR avec son attestation tenant
lieu de perte des pièces de bord qui mérite d'être
supprimée et à cela on ajoute l'absence de collaboration entre la
SONAS et la DGI par insuffisance de mise en oeuvre de la circulaire
précitée.
A. LAMINE BBABA BA5(*), qui, dans son mémoire intitulé :
« les difficultés de l'assurance automobile : les
différentes garanties de sinistre de 2007-2009 »,
s'était posé les questions qui suivent :
· Comment se présentent les difficultés
dans l'assurance automobile ?
· Pourquoi la SONAS au Mali n'arrive pas à
indemniser clairement ses assurés en cas des sinistres ?
Son objectif était de connaitre les difficultés
qui sévissait l'assurance-automobile au Mali.
Il avait abouti aux résultats selon lesquels les
différentes difficultés dans l'assurance automobile au Mali se
résumaient par le non respect des engagements entre les assurés
et l'assureur et la non libéralisation de ce métier d'assurance
automobile au Mali car le monopole a toujours été fait au
détriment de la population.
FUNDI AMISI Timothée 6(*), qui, dans son sujet intitulé :
« les facteurs déterminant l'évolution des recettes en
assurance transport à la SONAS/KINDU de 2005-2008 »,
s'était posé les questions suivantes :
· Quelle est la tendance qui se dégage de
l'évolution des recettes en assurance transport à la
SONAS/Kindu ?
· Quels sont les facteurs qui déterminent cette
évolution des recettes ?
Son objectif était de connaitre les facteurs
déterminants l'évolution des recettes en assurance transport et
susceptibles d'inspirer le responsable de la SONAS/KINDU à prendre
des mesures nécessaires pour maximiser les recettes dans la branche
d'assurance transport.
A l'issue de ses analyse, il avait conclu que les recettes
d'assurance transport avaient une tendance décroissante parce qu'il y
avait manque de sensibilisation des assurés.
Contrairement aux études antérieurs faites par
nos prédécesseurs, dans la présente étude
intitulée : «Politique commerciale et son impact sur la
maximisation des recettes de la SONAS, cas de l'assurance-automobile dans la
ville de Kindu de 2O12-2O14 », nous allons nous escrimer à
analyser l'apport de la politique commerciale dans l'optimisation des recettes
relatives de l'assurance-automobile.
2. Problématique
Selon M.GRAWITZ7(*), elle se conçoit comme une définition
d'un champ théorique suivi d'une mise en oeuvre d'une série de
questions qui, directement ou indirectement déboucheront sur les
hypothèses.
Certaines théories économiques traditionnelles
jugeaient peu productif le secteur d'assurance automobile et par
conséquent n'y attachait méritant aucune attention
particulière.
C'est tout récemment que les économistes ont
découvert l'importance de l'assurance-automobile et ont commencé
à s'intéresser à ce secteur dont l'importance fait
aujourd'hui l'unanimité dans les analyses, dans une large part dans
l'accumulation des richesses d'un pays. Par ailleurs, on reconnait que le
niveau de l'utilisation de l'assurance-automobile dans les pays
développés est sans doute différent de celui des pays sous
développés. Elle est obligatoire, mais globalement, on peut dire
que la population est plus consciente de l'utilité de ce type
d'assurance que dans les pays en développement qui comptent un grand
nombre de populations non instruites.
Cependant, il s'observe en R.D.C et spécifiquement
à Kindu, que le nombre d'automobiles est en constante progression
comparativement aux années précédentes. En effet, les
risques liés à l'utilisation des automobiles augmentent, sans
contredit, avec leur nombre. Il est ainsi logique que la SONAS s'y
intéresse.
D'aucuns n'ignorent qu'à l'heure actuelle, l'offre
d'assurance est le fait d'une seule compagnie à savoir la SONAS.
Autrement dit, le marché d'assurance en R.D.C est monopolistique, car
tous les assurés n'ont qu'à se confier à un seul
assureur.
Face à cette double réalité, expansion du
nombre d'automobiles avec les risques y afférant et le monopole
détenu par la SONAS, nous orientons notre travail autour des questions
ci-après qui constituent sa problématique même, à
savoir :
· Quelle est l'importance de l'assurance-automobile dans
les recettes réalisées par la SONAS/KINDU ?
· Quelle est la politique commerciale que la SONAS/Kindu
met en oeuvre pour maximiser les recettes de l'assurance-automobile ?
· Quel est l'impact d'une telle politique sur le niveau
des recettes globales de ladite entreprise ?
3. hypothèses de
travail
Par définition, une hypothèse est une
série de réponses provisoires conformes au regard des questions
soulevées dans la problématique.8(*)
En ce qui nous concerne et partant de notre
problématique, nous avons émis les hypothèses
suivantes :
·Compte tenu du nombre élevé des
véhicules en circulation dans la Ville de Kindu, l'importance de
l'assurance-automobile serait significative dans les recettes
réalisées par la SONAS/Kindu ;
· De plus, La forte sensibilisation des clients
potentiels, l'indemnisation des assurés en cas de sinistre seraient la
politique commerciale utilisée par ladite entité pour la
maximisation de cette assurance ;
·La politique utilisée par la SONAS pour la
maximisation de l'assurance-automobile aurait un impact positif sur l'ensemble
de la production de cette entreprise, durant la période
sous-étude.
4. Objectifs de la
recherche
Ce travail poursuit les objectifs suivants :
4.1. Objectif global
En menant nos investigations sur ce thème, notre
ambition est de jauger l'impact de la politique commerciale sur la maximisation
des recettes de la SONAS/Kindu relatives à la branche des assurances
automobile.
4.2. Objectifs spécifiques
De manière à parvenir aisément à
notre objectif global, nous nous sommes fixés les objectifs
spécifiques ci-après :
· donner un cadre théorique sur la politique
commerciale ;
· présenter la SONAS/Kindu ;
· mesurer la part de l'assurance-automobile dans les
recettes totales de la société ;
· s'imprégner de la politique commerciale
utilisée par la SONAS/Kindu pour maximiser ses recettes ;
· proposer des pistes de solution de manière
à accroitre davantage les recettes.
5. Méthodes et
techniques
Au regard de la complexité de la question
abordée, le chercheur doit répondre à l'exigence
méthodologique afin de rendre compréhensible son étude.
Autrement dit, le chercheur doit, pour atteindre l'explication de son objet
d'étude, se servir des méthodes et des techniques
scientifiques.
5.1. Méthodes
R. PINTO et M. GRAWITZ9(*) considèrent la méthode comme
étant l'ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles
une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie. Pour eux, la
méthode se conçoit comme un effort intellectuel qui organise le
choix du sujet et accompagne le chercheur dans la collecte des
données.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos
objectifs, nous avons fait recours principalement à la méthode
inductive, laquelle a été secondée par la méthode
analytique.
5.1.1. Méthode inductive
C'est une méthode qui consiste à étudier
un fait ou un phénomène du particulier au général.
Cette généralisation a été facilitée par la
technique statistique. D'où l'induction-statistique.
Dans le cadre de notre étude, elle nous avait servis
d'étudier notre champ d'investigation étant SONAS Kindu afin de
prendre nos conclusions générales sur la pratique de la politique
commerciale dans cette entité.
5.1.2. Méthode analytique
Elle consiste à l'analyse systématique des
données quantitatives et qualitatives.
Dans le cadre de notre étude, elle nous a servis
à analyser les données chiffrées collectées
auprès des différents services de la SONAS/Kindu.
5.2. Techniques
La technique s'entend comme les étapes
d'opérations limitées à des éléments
pratiques, concrets, adaptés à un but défini. Elles ne
sont donc que des outils mis à la disposition de la recherche et
organisés dans ce sens.10(*)
Quant à notre recherche, nous avons utilisé les
techniques suivantes ;
5.2.1. Technique documentaire
Elle nous a permis de consulter les différents
documents susceptibles d'intéresser notre étude.
Nous avons consulté à cet effet les archives,
les revues, rapports et autres publications.
5.2.2. Technique d'interview libre
Cette technique nous a permis d'établir l'interview
entre le personnel de la SONAS/Kindu et nous en vue de recueillir certaines
informations précises et détaillées.
5.2.3. Technique statistique
Cette technique statistique nous a été utile
pour le traitement des données.
6. Choix et
intérêt d'étude
L'homme vivant dans un environnement tel qu'il peut être
atteint dans sa personne en cas d'accident de son patrimoine à
l'occasion de certains risques, recherche tout naturellement le moyen de
supporter le poids du risque réalisé ou de la
responsabilité encourue.
Exposé aux conséquences de l'adversité,
il ne peut en assumer seul le fardeau. Ainsi, il se retourne en toute
circonstance, vers la collectivité qui prend en charge le dommage
résultant pour lui d'une éventualité qu'il redoute.
Le choix de notre sujet a été motivé par
la question de savoir comment la politique commerciale utilisée dans
l'assurance-automobile arrive-t-elle à Maximiser les recettes de la
SONAS/Kindu.
Notre travail présente ainsi deux intérêts
qui sont scientifique et pratique.
6.1. Intérêt scientifique
Ce travail constitue un apport, quelle que soit la taille,
à l'évolution de la science.
En outre, il servira de référence à tout
chercheur qui veut aborder ou approfondir une réflexion sur la politique
commerciale au sein d'une compagnie d'assurance.
6.2. Intérêt pratique
Ce travail permettra aux dirigeants de la
société sous examen de se rendre compte de l'efficacité de
la politique commerciale qu'ils mettent au point.
En plus, il met à leur disposition des pistes de
solution pour faire mieux dans l'avenir.
7. Délimitation
spatio-temporelle
La prise en compte de l'espace géographique et la
dimension temporelle est une nécessité dans l'élaboration
d'un travail scientifique.
En effet, elle permet au chercheur de mieux cerner son cadre
d'analyse et de relativiser, de surcroit, les résultats auxquels il
aboutit.
Ainsi, le présent travail
s'intéresse spécifiquement à l'assurance-automobile
couverte par la SONAS/Kindu pour la période allant de 2012 à
2014.
8. Difficultés rencontrées
Il est évident que les difficultés sont
inéluctables dans la vie humaine ainsi que la société qui
l'entoure. Suite à cela, les difficultés que nous avons
rencontrées sont les suivantes ;
· Le manque des moyens financiers importants permettant
de financer la saisie et impression du présent travail ;
· Le manque des documents plus saillants
intéressant notre étude ;
· Les difficultés d'accéder
également aux données auprès de la SONAS.
9. Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, le
présent travail comporte trois chapitres qui s'articulent de la
manière suivante :
Le premier chapitre aborde les considérations
générales. Nous y définissons les concepts clés et
y fournissons des théories indispensables à la
compréhension de notre étude.
Le deuxième chapitre présente la SONAS/Kindu de
manière à donner à nos lecteurs une vue panoramique de
notre champ d'investigation.
Le troisième chapitre portera sur la politique
commerciale en assurance automobile et son impact sur la maximisation des
recettes de la SONAS/Kindu.
Ceci étant, après cette brève
introduction à la présente étude, nous passons au premier
chapitre qui portera sur les considérations générales.
CHAPITRE PREMIER :
CONSIDERATIONS GENERALES
Dans ce chapitre, il est question de définir les
concepts de base en rapport avec notre étude d'une part et de
présenter un cadre théorique sur la politique commerciale d'autre
part.
I.1. Définition des
concepts de base
I.1.1. Assurance
I.1.1.1.
Définition
Selon le Professeur J. SERGES,11(*)l'assurance est une fonction économique dont la
finalité est de permettre l'indemnisation des dommages survenus aux
biens et aux personnes grâce à la prise en charge d'une prime ou
cotisation par l'assuré à l'assureur.
L'assurance est donc, une opération où un
assureur compense un ensemble de risques qu'il assure par son engagement en
contrepartie d'une rémunération appelée cotisation ou
prime en fournissant au bénéficiaire qui a été
désigné en cas de sinistre. Les assurances garantissent contre
certains événements fortuits ou une force majeure.
C'est aussi un contrat par lequel une personne (assureur)
s'oblige, moyennant une rémunération convenue (prime ou
cotisation) à indemniser une autre personne (assuré) des pertes
et dommages qu'elle peut éprouver par la suite de la réalisation
de certains risques relatifs à ses biens ou à sa personne ou
à indemniser en ses lieux et place des tiers victimes de sinistre
engageant sa personnalité.12(*)
L'assurance est un service qui fournit une prestation lors de
la survenance d'un événement incertain et aléatoire
souvent appelé risque. Prestation généralement
financière, peut être destinée à un individu, une
association ou une entreprise, en échange de la perception d'une
cotisation ou prime.13(*)
Selon notre travail, l'assurance est un moyen permettant
à une personne appelée (assuré) de gérer les
risques et de bénéficier de secours de l'assureur en cas de
survenance d'un sinistre moyennant une cotisation ou prime.
Le but essentiel de l'assurance est la réparation d'un
dommage, mais non une source d'un profit.
I.1.1.2. Fonctions
Les principales fonctions de l'assurance sont les
suivantes :
1) La fonction sociale : l'assurance est un acte
individuel de prévoyance. Elle est aussi un facteur d'équilibre
social, car elle évite à la victime d'un sinistre de se trouver
à la charge de la société ;
2) La fonction économique : elle est
double :
· Elle est souvent un moyen de crédit :
tantôt elle permet d'asseoir plus fermement le crédit personnel
(immeuble d'un débiteur assuré contre incendie) ;
tantôt elle rend plus solides les garanties réelles d'un
créancier privilégié (assurance d'un immeuble
hypothéqué ...) ;
· Les fonds collectés par les organismes
d'assurance (surtout assurance-vie) sont investis plus au moins directement en
moyens de production (immeubles, obligations).14(*)
I.1.1.3. Caractères
généraux de contrat d'assurance
L'assurance est un contrat :
a) Bilatéral entre assureur et
l'assuré ;
b) Synallagmatique : qui comporte les obligations pour
les deux parties en présence ;
c) Onéreux pour les deux contractants :
l'assuré doit payer la prime périodiquement pour être
couvert. L'assureur doit payer le montant convenu à l'assuré
(l'indemnité) si le risque se réalise ;
d) Aléatoire : les effets dépendent d'un
évènement incertain. Donc, le risque doit réellement
exister et rester incertain.
I.1.1.4. Obligations des
parties
I.1.1.4.1. Obligations de
l'assuré
a) Payer la prime ou cotisation aux époques
convenues ;
b) Déclarer exactement, lors de la conclusion du
contrat, toutes les circonstances connues de lui qui sont de nature à
faire apprécier par l'assureur les risques qu'il prend en
charge ;
c) Déclarer à l'assureur toutes les
circonstances aggravantes des risques ;
d) d) Aviser à l'assureur, dans le délai
habituel, du sinistre survenu.
I.1.1.4.2. Obligations de
l'assureur
Lors de la réalisation du risque ou à
l'échéance du contrat, l'assureur est tenu de payer, dans le
délai convenu, l'indemnité ou la somme déterminée
d'après le contrat. L'assureur ne peut être tenu au-delà de
la somme assurée.
I.1.1.5. La
réassurance et la coassurance
I.1.1.5.1. La coassurance
Elle est définie comme un contrat par lequel deux ou
plusieurs assureurs (coassureurs) se partagent la couverture d'un risque selon
les provisions déterminées, chacun s'engageant directement pour
sa part envers l'assuré et confie la gestion du contrat et des sinistres
éventuels à l'un d'eux appelé « compagnie
opératrice ».15(*) Il y a absence de solidarité de coassureurs
(si l'un n'a pas honoré ses engagements, les autres ne vont pas le
supporter). La solidarité entre les coassureurs est
généralement exclue par une clause du type ci-après :
la présente police ne crée aucun lieu de solidarité, les
compagnies d'assurances consignataires, chacun d'eux étant
réputé contracter individuellement ou sa participation.
La coassurance semble avoir déjà
été pratiquée par les marchands, les anciens produits et
dans le monde Anglo-saxon. La coassurance est une technique ancienne de
division de risque. Elle reste la première mise au point par les
assureurs pour niveler les risques souscrits de la capacité des
souscripteurs. En d'autres termes, la coassurance est la prise d'un grand
risque par deux ou plusieurs assureurs en vertu d'un contrat unique et à
concurrence d'un pourcentage déterminé de la valeur
ajoutée.
I.1.1.5.2. La
réassurance
La réassurance est une opération par laquelle
l'assureur demeure seul responsable vis-à-vis de ces assurés
auprès d'un tiers pour une partie plus importante de ses risques,
l'assureur qu'on appelle fondamentalement assureur direct et qui se fait
d'élever une garantie par le réassureur est appelé
« cessionnaire ». Il accepte de prendre les risques.
Lorsque le cessionnaire cède à son tour une partie du risque
accepté, à un autre réassureur, il s'appelle
« rétrocédant » celui sui reçoit est
appelé « rétrocessionnaire ». L'assureur
direct peut être simultanément réassureur dans ce cadre,
les comptes feront des acceptations en réassurance, ainsi que pour le
cas échéant de rétrocession.16(*)
I.1.2. La maximisation
Le terme maximisation provient du verbe maximiser qui
dérive du mot maximum signifiant ce qui se place au plus haut
point.17(*)
Le terme maximisation est un néologisme utilisé
par les économistes au 19ème siècle pour
désigner le phénomène d'augmentation des ressources
utilisées pour la production et la recherche obstinée du profit
par les partisans du système capitaliste de l'époque.
Dès lors, le terme a franchi les limites du monde des
financiers et gestionnaires pour signifier soit l'action d'augmenter les
capitaux par l'utilisation des différents facteurs de production ou
l'augmentation du profit par l'augmentation de taux d'intérêt
lorsqu'il s'agit d'un prêt.
A l'heure actuelle, on préfère utiliser le terme
optimisation en lieu du terme maximisation. Ce dernier ayant été
jugé comme renfermant les aspects trop capitalistiques.
Selon le Dictionnaire de français Larousse,18(*) la maximisation est aussi une
action de porter quelque chose à son maximum, au plus haut degré
possible. La maximisation de profit par exemple.
Selon notre travail, la maximisation est comprise comme un
résultat positif réalisé dans un point le plus
élevé possible.
I.1.3. Recettes
I.1.3.1.
Définition
Une recette est une somme attendue après avoir
recouvré l'impôt et taxe auprès du contribuable pour un bon
fonctionnement de l'Etat ou l'Etat perçoit mensuellement ou
trimestriellement pour la réalisation de bénéfice ou
profit.19(*)
La recette est définie comme ce qui est reçu en
argent ou en effet de commerce.
Certains procédés dont on se sert dans les arts
et dans l'économie domestique sont également
désignés par le terme « recette ».20(*)
Selon notre travail, la recette est définie comme un
mouvement financier entrant.
I.1.3.2. Classification
Dans le cadre de l'évolution des recettes en fonction
des quantités vendues, elles se présentent d'une manière
simple :
- La recette totale qui est définie comme le nombre des
unités vendues multiplié par le prix.
Mathématiquement, nous avons :
Recette totale = prix . quantités (RT=P.Q)
- La recette moyenne qui est définie comme la recette
par unité vendue appelée également le prix de vente, elle
est le rapport entre la recette totale et la quantité des produits
vendus ;
Par raisonnement mathématique, on a :
Recette moyenne = recette totale ( RM = RT )
Quantité Q
- La recette marginale : est l'accroissement de la
recette totale qui résulte de la vente d'une unité
supplémentaire. En d'autres termes, c'est la recette procurée par
la dernière unité des produits vendus ou encore l'accroissement
de la quantité vendue.
Mathématiquement, la recette marginale est la
dérivée de la recette totale par rapport à la
quantité, soit dRT
dq
Selon la nature des activités
génératrices des recettes, on distingue les recettes
d'exploitation et des recettes hors exploitation.
· Recette d'exploitation : est l'expression qui tire
son origine du domaine de finance. Elle représente tout l'argent
encaissé à la suite d'une opération de vente d'un bien et
d'un service et qui est en relation directe avec l'activité
principale.21(*) Une
recette est appelée recette d'exploitation par opposition à une
recette hors exploitation.
· Recette hors exploitation : en effet, les recettes
hors exploitation sont définies selon le plan comptable
général congolais comme étant toutes les recettes
encaissées par l'entreprise autre que l'activité principale de
l'entreprise.22(*) Le plan
comptable français de 1957 établit une distinction entre les
recettes d'exploitation et les recettes exceptionnelles. Les recettes
exceptionnelles sont celles qui correspondent aux recettes hors exploitation
tandis que les recettes d'exploitation prennent le sens leur
conféré par le plan comptable général congolais.
I.1.4. Impact
Un impact est une collision entre deux corps. Il est
utilisé en physique et au figuré par anglicisme, comme synonyme
de répercussion, etc.
Le mot impact a été utilisé par
l'extension dans la langue anglaise pour désigner les retentissements
(indirects ou non) d'un évènement, d'un processus, d'une
activité, d'une infrastructure sur l'environnement, la santé,
l'économie, etc.
Dans le domaine économique, du commerce et de la
gestion, l'impact concerne les effets sur les affaires d'une organisation,
notamment sur les niveaux de services convenus et attendus, les concurrents, le
marché et les clients. On distingue les effets ou conséquences
attendus et les effets inattendus d'un évènement sur le projet,
sur l'actif informationnel ou sur l'environnement, et qui peut influer sur
l'atteinte des objectifs de l'organisation.
En français, l'impact correspond souvent aux effets
négatifs d'une action, d'un évènement, d'une construction
ou d'un changement de contexte : impacts environnementaux (effets sur les
écosystèmes, les espèces, etc), impacts sanitaires (effets
sur la santé), impacts psycho-sociaux, impacts économiques (les
pertes financières induites) et plus généralement l'impact
sur les objectifs fondamentaux de l'organisation.23(*)
Dans le cadre du présent travail, l'impact
désigne une conséquence tant positive que négative
causée par un fait ou un phénomène.
I.2. Cadre théorique
sur la politique commerciale
I.2.1. Définition
Etymologiquement, le mot politique signifie manière de
gouverner, de mener les relations avec les autres, de construire une
affaire.24(*)
Dans le sens courant, la politique est l'art ou la science de
gouvernement d'un Etat. Elle a un caractère englobant déterminant
pour toutes les autres activités. Une décision politique est une
décision de nature générale prise à
l'échelon le plus élevé d'un système et
définissant les orientations du système.25(*)
En science de gestion, la politique est l'ensemble des
règles servant à orienter l'action. Elle fixe l'ensemble des
finalités, des buts et des objectifs en tenant compte des forces et des
faiblesses de l'entreprise, et des variables de l'environnement (concurrence,
législation, conjoncture économique, groupe de pression, demande,
condition de crédit, etc.)26(*)
En représentant l'entreprise par une pyramide, la
décision politique est au sommet, au milieu se trouve les
décisions de gestion et la base est constituée par
l'exécution. Les critères d'appréciation de
différentes activités sont la profitabilité pour la
politique, l'optimalité pour la gestion et la conformité pour
l'exécution. La politique globale de l'entreprise comporte des sous
politiques : politique financière, politique du personnel,
politique commerciale, politique du produit, politique de fabrication, etc.
La politique commerciale est définie comme un ensemble
des décisions prises et des pratiques relatives à la
commercialisation des biens et services.27(*)
La politique commerciale est un domaine d'étude qui se
situe entre la politique nationale et la politique internationale. Il existe
une riche théorie en analyse de la politique commerciale. En effet,
toute une littérature vise à expliquer les facteurs qui
influencent le choix de politique commerciale que font les Gouvernements.
La politique commerciale est d'abord et avant tout
perçu, dans la littérature spécialisée, commune
composante de la politique extérieure économique d'un pays.
A ce titre, elle sert les intérêts
économiques fondamentaux identifiés par l'Etat.
Robert A. PASTOR,28(*) dans un ouvrage incontournable, définit ainsi
la politique extérieure économique. Cette dernière est
l'usage de la politique d'établir des règles pour les
transactions économiques entre un Etat et ses citoyens et les citoyens
d'autres Etats. Il s'agit également de l'ensemble des actions
gouvernementales dont l'objectif est d'influencer l'environnement
économique international.
La politique commerciale est comprise selon cette
définition comme une composante fonctionnelle de la pratique
étrangère économique. Les politiques d'aide,
monétaire, agricole et industrielle comptent au nombre des autres
composantes fonctionnelles.
Plus spécifiquement, la politique commerciale a
été définie par Benjamin J. COHEN,29(*) comme : « La
somme des gestes posés par l'Etat dans le but d'influencer
l'étendue, la composition et la direction de ses importations et
exportations des biens et services ».
Du point de vue microéconomique, la politique
commerciale désigne un ensemble des stratégies mise en oeuvre par
une entreprise afin de maximiser ses recettes et conquérir un
marché concurrentiel.
I.2.2. Objectifs
Comme nous l'avons dit, la politique commerciale peut
être menée au niveau global, c'est-à-dire par l'Etat. Elle
peut également être menée au niveau individuel,
c'est-à-dire par l'entreprise.
Selon qu'elle est menée par l'Etat ou par l'entreprise,
ses objectifs diffèrent tout de même. Mais dans le cas de notre
étude, nous ne nous baserons que de la politique commerciale
appliquée par l'entreprise.
Les objectifs fixés par une entreprise sont à
savoir :
- Maintenir et conquérir une certaine part du
marché ;
- Répondre à une concurrence de taille afin de
maximiser son profit ;
- Stabiliser le prix et chercher à gagner ses marges
pour sa pérennité ;
- Réaliser un certain taux de profit sur les
investissements ;
- Favoriser un certain type de distributeurs pour implanter ou
se développer dans un marché de concurrence ;
- Créer et maintenir des bonnes relations avec les
intermédiaires (courtiers et commissionnaires) ;
- Accroître la capacité de production ;
- Améliorer l'efficacité de la distribution;
- Segmenter le marché afin de dissuader les concurrents
potentiels ou ceux existant déjà.
I.2.3. Instruments de la
politique commerciale
De la même manière que les objectifs poursuivis
par un Etat en mettant sur pieds une politique commerciale différent
profondément des objectifs que se fixent une entreprise, les moyens mis
en oeuvre, c'est-à-dire les instruments, pour atteindre lesdits
objectifs ne sont pas, eux- aussi, identiques.
Il sied de préciser que dans ce travail présent,
nous sommes intéressé par la politique commerciale
appliquée par l'entreprise.
Parlant des instruments d'une politique, nous voyons les
différents moyens à mettre en oeuvre et diverses actions à
mener pour rendre concrète ladite politique.
Ainsi, pour atteindre les objectifs commerciaux qu'il se fixe,
l'acteur économique (entreprise) se choisit un ou plusieurs instruments
sur lesquels il s'appuie.
Au final, la politique commerciale d'une entreprise se
concrétise dans le marketing mix, qui définit la nature exacte de
ses produits ou services, leur prix, les réseaux de distribution et les
moyens de communication.30(*)
Examinons en détail chacune des composantes du
marketing mix.
I.2.3.1. Le produit
On appelle produit tout ce qui peut être offert sur le
marché de façon à y être remarqué ou
identifié comme tel, acquis ou consommé en vue de satisfaire un
besoin.31(*) Cette notion
fait penser à des articles tangibles tels que : automobile, une
paire de chaussures, un livre, une boite d'allumettes, etc. mais il ne faut pas
oublier les services tels que le transport, l'assurance, les soins ou loisirs.
Dans ce cas, c'est la qualité de produit qui compte au
consommateur, ce dernier préfère le produit qui offre de
meilleures performances et l'entreprise doit consacrer à planifier en
priorité la qualité de son produit.
La stratégie commerciale à mettre en place dans
ce contexte prend l'une de trois formes distinctes que voici (ceci n'est
cependant pas possible qu'après que l'entreprise se soit rendue compte
de la place occupée par les concurrents et les opportunités du
marché).32(*)
· L'imitation
Consiste à occuper la même place qu'un produit
concurrent. L'avantage pour cette stratégie réside dans le fait
que les coûts de différentiation et de recherche de
développement sont réduits. La stratégie exige cependant
des efforts marketing importants et réguliers. Toutefois, elle peut se
révéler difficile à appliquer lorsque le (1) leader occupe
une place importante.
· La différentiation
Consiste à donner une personnalité au produit
grâce à une caractéristique spécifique (technologie,
service après-vente, ...). L'image de marque construite est originale,
difficile à imiter.
Des risques d'imitation étant élevés, des
efforts pour maintenir l'image auprès des consommateurs, de gros
investissements en communication sont indispensables.
· L'innovation
Elle consiste à lancer sur le marché un nouveau
produit qui occupe une place restée vacante ou qui remplacera un produit
existant. Par l'innovation, l'entreprise s'assure une certaine avance sur ses
concurrents.
I.2.3.2. Le prix
Le prix est la valeur d'une chose, exprimée en monnaie,
ce qu'il en coûte pour obtenir quelque chose : le prix de
liberté.33(*)
Dans l'optique marketing, les trois composantes majeures d'une
décision sur le prix sont :
· Les coûts ;
· La demande ;
· La concurrence.
Le prix est un élément important d'action sur le
marché, il doit être en cohérence avec les autres variables
marketing. Il a une incidence forte pour l'entreprise ; il procure des
revenus, il influe aussi sur la demande et sur la concurrence.
Quant au prix, plusieurs stratégies peuvent être
d'application notamment :
ü La stratégie de
pénétration de marché
Il s'agit de fixer un prix plus bas que celui pratiqué
par les concurrents afin de gagner rapidement des parts de marché. La
faible marge dégagée est compensée par d'importantes
quantités vendues.
Cette politique permet d'empêcher l'arrivée de
nouveaux concurrents dissuadés par la faible rentabilité
potentielle.
Elle nécessite, néanmoins de lourds
investissements (en particulier, en communication et des produits de grande
consommation de même que ceux pour lesquels la demande est trop sensible
au prix).
ü La stratégie
d'écrémage
C'est la politique inverse de la précédente,
l'entreprise fixe délibérément un prix élevé
au dessus de celui du marché. Cette stratégie peut être
appliquée dans deux cas distincts.
· Lors du lancement d'un produit réellement
innovateur et performant. Le consommateur accepte alors de payer un prix
élevé pour un produit original qu'il sera le premier à
posséder. Une fois ce segment de clientèle atteint, l'entreprise
baisse graduellement ses prix afin de conquérir de nouveaux segments de
produits jusqu'à ce que le produit se banalise.
· Pour des produits de luxe pour lesquels l'entreprise
souhaite créer et développer une image haut de gamme. Ces
produits ciblent un segment de clientèle peu sensible au prix dont le
comportement d'achat est souvent dicté par un certain snobisme.
La stratégie d'écrémage permet une
rentabilité unitaire élevée, ne nécessite pas une
importante capacité de production mais exige de leurs investissements en
communication afin de maintenir une image de qualité des produits.
ü La stratégie d'alignement sur le
marché
Ici l'entreprise fixe un prix sensiblement identique à
celui de la moyenne du marché ou s'aligne sur celui de son principal
concurrent.
La concurrence se déplace alors sur un autre
terrain : produit, communication ou distribution.
ü La stratégie de prix
différencié
La stratégie adoptée par l'entreprise n'est plus
la fixation d'un prix unique pour un produit ou service, mais des prix
différents selon les cibles de clientèle.
La différenciation du prix peut se réaliser
par :
· Le produit lui-même :l'entreprise propose
des modèles ou versions légèrement différentes afin
de satisfaire plusieurs segments de clientèles ;
· Les canaux de distribution : l'entreprise utilise
alors des marques différentes et une communication propre à
chaque canal. Cette technique permet de toucher des catégories de
clients distincts et de moduler la rentabilité de l'entreprise ;
· La nature de la clientèle : les tarifs de
l'entreprise dépendent de certaines caractéristiques de la
clientèle (l'âge, la situation familiale, la profession, ...)
I.2.3.3. La place ou la
distribution
Distribuer les produits c'est les amener au bon endroit, en
quantité suffisante avec le choix requis, au bon moment, et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et,
le cas échéant, à leur entretien.34(*)
En fonction des objectifs de l'entreprise, des canaux de
distribution choisis et de l'environnement dans lequel elle évolue, les
stratégies de distribution suivantes sont applicables :
· La distribution
sélective
Dans ce cas, le producteur limite le nombre de points de vente
où ses produits seront distribués à un ensemble de
distributeurs ayant des caractéristiques communes.
Les points de vente sont sélectionnés selon des
critères de taille mais aussi d'accueil, de conseils c'est-à-dire
orienter le choix des consommateurs et de services proposés à la
clientèle.
Cette distribution a certains avantages à savoir :
elle diminue les coûts de distribution pour le producteur, permet un
contrôle qualitatif des points de vente, mais la couverture de
marché reste limitée.
· Distribution intensive
Elle a ses caractéristiques et ses limites.
·
Caractéristiques :
- Consiste à distribuer les produits dans un maximum de
points de vente ;
- Bien adaptée aux produits de grande
consommation ;
- Permet de couvrir un large secteur géographique, de
conquérir de fortes parts de marché, de faire connaitre le
produit rapidement, d'augmenter le chiffre d'affaire.
· Limites :
- Coûte cher ;
- Exige que l'entreprise soit capable de fournir des grandes
quantités dans les délais très courts ;
- Nécessite une importante politique de communication
afin d'écouler de nombreuses unités ;
- Accès difficile pour les PME et les entreprises
artisanales.
· Distribution exclusive
Cette stratégie a également ses
caractéristiques et ses limites.
·
Caractéristiques :
- Le producteur choisit quelques distributeurs ayant
l'exclusivité géographique de la distribution sur un secteur
donné ;
- Permet de créer, de développer et renforcer
une image de marque ;
- Permet un excellent contrôle de commercialisation
(aspect qualitatif), un investissement allégé pour le producteur
(effectif de la force de vente limité, frais de transport et de
logistique réduits) ;
· Limites :
- N'assure qu'une faible couverture du marché en raison
du petit nombre de points de vente sélectionnés ;
- Source de difficultés de recrutement et de
contrôle des distributeurs.
I.2.3.4.Communication ou
promotion
1. Définition
La communication marketing consiste pour une organisation
à transmettre des messages à son public en vue de modifier leurs
comportements mentaux (motivation, connaissance, image, attitude, ...) et, par
voie de conséquence, leur comportement effectif.35(*)
· Les objectifs de la communication
o Faire aimer : la communication vise à faire
aimer l'entreprise et ses produits et à leur donner une bonne
image ;
o Faire connaitre : le but est de faire connaitre
l'entreprise, ses produits et ses services ;
o Faire agir : la communication vise à faire
acheter.
· Les cibles de la communication
o Cible interne c'est-à-dire la force de vente et les
associés ;
o Cible externe :
- Commerciales : clients actuels, clients potentiels,
distributeurs et prescripteurs ;
- Non commerciales : l'Etat, la Presse et les
associations de consommateurs.
Secteur publicitaire
I.2.3.4.1. Les annonceurs
On appelle annonceur tout organisme qui « fait la
publicité ». Loin de se limiter aux entreprises commerciales,
les annonceurs comportent aujourd'hui toutes sortes d'organismes publics (la
SNCC, la poste, la prévention routière) ou d'oeuvre à
caractère social, religieux ou politique.36(*) Les sommes investies dans la
publicité par les annonceurs varient généralement d'un
secteur à l'autre.
I.2.3.4.2.2. Agences
Une agence est un organisme indépendant, composé
de spécialistes chargés, pour le compte des annonceurs, de la
conception, de l'exécution et du contrôle des actions
publicitaires. Les agences comportent à la fois des services techniques
(études, création, fabrication, achat d'espace dans les
médias) et les services commerciaux qui sont en contact avec les
annonceurs pour la définition des objectifs, des budgets et la
stratégie de communication.
I.2.3.4.2.3.Les objectifs de la
publicité
Quelques objectifs publicitaires :
1. Publicité informative qui est surtout utile en
début du cycle de vie d'un produit, lorsqu'il s'agit d'attaquer la
demande primaire.
Elle a pour objectifs :
- Informer le marché de l'existence d'un nouveau
produit ;
- Suggérer de nouvelles utilisations ;
- Faire connaitre un changement de prix ;
- Expliquer le fonctionnement d'un produit ;
- Décrire des services offerts ;
- Résorber les craintes de l'acheteur ;
- Construire une image.
2. Publicité persuasive, beaucoup plus courante et
dominante en univers concurrentiel, lorsqu'i s'agit de favoriser la demande
sélective pour une marque particulière.
Elle a pour objectifs à savoir :
- Créer une préférence pour la
marque ;
- Modifier la perception des attributs de produit par le
marché ;
- Encourager une fidélité ;
- Stimuler un achat immédiat ;
- Faciliter un entretien avec le vendeur ;
- Etc.
3. Publicité de rappel se pratique surtout en phase de
maturité lorsqu'il s'agit d'entretenir la demande. Elle poursuit les
objectifs suivants :
- Rappeler les occasions prochaines d'achat et de
communication ;
- Entretenir la notoriété ;
- Rappeler l'existence des distributeurs ;
- Etc.
I.3. La politique commerciale
appliquée par la SONAS
La Société Nationale d'Assurance, à
l'instar d'autres Sociétés commerciales, a sa propre politique
qu'elle emploie en vue de bien écouler les services qu'elle offre
à sa clientèle.
Compte tenue de cette dernière (clientèle) qui
est très diversifiée : les hommes d'affaires, les
ménages, les groupes professionnels tels que médecins et avocats,
les sociétés de toute nature et catégorie, ...) la SONAS
se voit obliger de recourir à un certain nombre de techniques et
méthodes afin de réaliser des chiffres d'affaires
escomptés et aussi des résultats optimales.
C'est à ce titre que la SONAS réalise ses
objectifs et qu'elle n'a pas seulement à ouvrir ses bureaux pour
attendre des clients qui viennent acheter les assurances mais elle va aussi et
surtout vers le public solliciter les affaires nouvelles et rappeler aux
anciennes leur renouvellement.
Sa descente vers les clients consiste à des visites de
porte-à-porte à travers les domiciles des clients habituels ainsi
que ceux potentiels. Elle ne se limite pas par là, mais, comme toute
autre société commerciale qui se veut être rentable, elle
procède aussi à des campagnes publicitaires visant à faire
connaitre les services à la population.
Toujours dans le cadre de la maximisation des recettes, la
SONAS, ayant constaté à un moment qu'elle commence à
perdre de plus en plus la confiance de la population congolaise constituant ses
assurables et assurés, sa direction de marketing depuis 2008 compris
qu'en plus de tous les autres moyens précités, il fallait que la
société s'investisse dans l'indemnisation des victimes dont les
dossiers étaient en souffrance mais aussi, faire du paiement des
sinistres une priorité des priorités pour la SONAS.
C'est dans cet ordre d'idées qu'a été
institué `'LE JEUDI-SINISTRES'' qui consiste au paiement des sinistres
en publique devant le Bureau de la SONAS et en présence des
médias et ceci ne se fait que chaque jeudi de la semaine.
En outre, la SONAS, société unique d'assurance
jouissant encore du monopole du marché des assurances en R.D. Congo,
après usage de toutes les techniques et méthodes citées
ci-haut, elle recourt enfin au recouvrement forcé des primes
d'assurances obligatoires de part la loi. C'est à cet effet qu'elle
organise le bouclage automobile et le scellage des maisons commerciales non
assurées.
Maintenant que nous avons en esprit les fondamentaux de la
politique commerciale dans une entreprise et que nous connaissons le
fonctionnement de la SONAS/Kindu, il nous parait aisé d'aborder la
liaison existant entre la politique commerciale de l'entreprise sous-examen et
le volume des recettes en provenance de l'assurance automobile.
En dépit du monopole qu'elle détient depuis
plusieurs décennies dans le secteur des assurances en R.D.C et à
Kindu spécifiquement, la SONAS/Kindu met tout de même en oeuvre
une politique commerciale de façon à élargir sa
clientèle et accroitre en définitive, ses recettes.
Parmi les quatre composantes du marketing mix
développées ci-haut, la SONAS/Kindu s'appuie essentiellement sur
la communication ou la publicité à travers des agences
publicitaires.
A travers cette politique, elle parvient à rappeler
les clients actuels et faire connaitre les clients potentiels l'importance des
services qu'elle rend.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE LA SONAS/KINDU
Dans ce chapitre, il nous est question de présenter la
SONAS/KINDU dans le temps et dans l'espace ainsi que le fonctionnement de ses
services organisés.
II.1. Brève
historique de la SONAS
Avant la création de la SONAS, les accidents se sont
toujours produits, mais les activités d'assurance étaient
exercées dans les différentes branches par les
sociétés étrangères qui s'étaient
implantées avant l'indépendance du pays.
Les compagnies d'assurance étrangères qui
exerçaient les activités d'assurance sont : HELVETIA, UMAOF,
Charles le jeune, IMO-CONGO et autres.
Ces activités d'assurance s'exerçaient dans le
grand esprit de la conférence internationale de Berlin en 1885,
complétée par les grandes Chartes du 22 mars 1885 de Saint
Germain de la Haye portant la liberté du commerce dans tous les
territoires du bassin conventionnel du Congo.
L'exploitation de ces secteurs s'exerçait
également dans une structure à l'économie extravertie
où la plus-value de secteur d'exploitation était rapatriée
à l'étranger et l'Etat congolais ne bénéficiait de
rien.
Etant donné qu'il y avait fuite des capitaux vers
l'étranger, le Gouvernement congolais après l'indépendance
a décidé de créer le 31 Décembre 1960, une
société d'assurance dénommée « Compagnie
nationale d'assurance du Congo » SONASCO en sigle. Celle-ci
s'était spécialisée dans l'exploitation de trois branches
d'assurance à savoir :
v Assurance incendie ;
v Assurance accident et risques divers ;
v La réassurance.
En effet, la SONASCO n'était qu'une maison de courtage
au service des compagnies étrangères implantées au Congo.
Il a fallu attendre l'avènement de la deuxième
République précisément le 31 novembre 1966 pour qu'un
terme soit mis à cette situation, par la création de la
Société nationale d'assurance « SONAS »
en sigle, conformément aux Ordonnances no 66/662 bis.
Il y a lieu de signaler que l'Ordonnance no 66/662
bis porte sur la création d'une entreprise publique à
caractère technique et commercial.
Cette nouvelle société à caractère
technique et commercial dotée de la personnalité juridique et
jouissant du monopole des activités d'assurance est devenue la seule et
unique compagnie d'assurance au Congo.
La SONAS a été opérationnelle le 02
janvier 1967 avec un capital de 5.000.OOO Zaïres malheureusement souscrit
10% au montant prévu jusqu'à ce jour.
Dès la création, la SONAS couvre :
1. Assurance des biens :
v Assurance de transport ;
v Assurance automobile ;
v Assurance incendie ;
v Assurance risque.
2. Assurance de personnes :
v Assurance vie-groupe pension (retraité) ;
v Assurance accident du travail (extra-loi) ;
v Assurance de responsabilité ;
v Assurance accidents.
3. La réassurance :
Le 02/06/1967, l'Ordonnance-loi no 67/240 accorda à la
SONAS le monopole dans le secteur des assurances du Congo.
Vu la position qui était prise par la SONAS, les
anciennes compagnies d'assurances qui voulaient rester au Congo se sont
converties en agents généraux ou courtiers d'assurance
agréés par la SONAS et oeuvrant désormais pour son compte
moyennant une commission de courtage calculée sur le nombre d'affaires
qu'elles réalisent.
Pour faire face aux multiples solidarités et rapprocher
les assurances des assurés en matière d'administration des
sinistres, la SONAS étendue des activités sur l'ensemble du
territoire national.
Avant son existence au Maniema, précisément
à Kindu en 1983, la SONAS agence de Kindu dépendait de la SONAS
Bukavu, avait jugé bon de prendre des dispositions en signant un contrat
avec l'ENTRIACO (entreprise agricole) qui jouait le rôle du courtier et
devenue l'une de ses maisons qui agissait à sa place. Plus tard, la
SONAS Bukavu avait mis fin au contrat avec l'Entriaco.
Pendant l'année 1984, un groupe d'agents de la SONAS
Bukavu sont arrivés à Kindu, pour étudier le milieu avec
le Chef MUFAUME KABANGU, et dont le territoire le plus actif était le
territoire de Kasongo.
Cela qu'est né la SONAS, agence de Kindu où il y
avait une succession des Chefs d'agences de la manière
suivante :
v De 1884 à 1989 : Monsieur MUFAUME
KABANGU ;
v De 1989 à 1992 : Monsieur IBRAHIMU
DJUMA ;
v De 1992 à 1995 : Monsieur NGONGO
MALANYA ;
v De 1995 à 2002 : Monsieur RAMAZANI
KITUTU ;
v De 2002 à 2008 : Monsieur Pierre Lucien
LUKUNDULA AMISI ;
v De 2008 à nos jour : Monsieur PUIS MALALA
KAYOMBO Puis.
II.2. Situation
géographique
La SONAS se trouvant à Kindu dans la Commune de Kasuku,
Quartier Basoko, Bloc RVA au sien de l'immeuble réservé au chef
d'Agence sur l'Avenue de la Paix, numéro 09. Est
limitée :
v Au Nord : par l'aval de l'Avenue de la Paix ;
v Au Sud par l'immeuble Mukolonga ;
v A l'Est par le Camp Makuta ;
v A l'Ouest par l'aéroport.
Le Siège social se trouve à Kinshasa sur le
Boulevard du 30 juin dans la Commune de la Gombe au sein de l'immeuble Sankuru
situé au croisement de l'Avenue Bandundu et le Boulevard du 30 juin,
numéro 3473.
II.3. Statut juridique
La SONAS est définie par l'Ordonnance-loi no
68/029 du 09.01/1968 qui stipule que : la SONAS est une entreprise
publique à caractère technique et commercial dotée d'une
personnalité juridique propre et placée sous la tutelle du
ministère de l'économie du budget et celui du portefeuille. Elle
jouit du monopole du marché des assurances en République
Démocratique du Congo.
II.4. Mission et objectifs
de la SONAS
Comme vu précédemment, la SONAS n'a qu'une seule
mission qui est celle d'intérêt général de la
population dans la réparation des dommages qui arrivent de la part des
assurés. C'est-à-dire que la SONAS perçoit la prime ou la
cotisation venant de la part des assurés, en leur faisant un secours en
cas des sinistres qu'ils connaitront.
Les objectifs et la mission assignés à la SONAS
sont :
v Faire les opératoires relatives aux transactions
immobilières appartenant aux particuliers dans le souci de
contrôler l'économie national confiée la gestion en
marché des assurances nationales ;
v Contribuer par ses activités nationales et
internationales à la consolidation l'indépendance
économique du Congo et être revenu pour l'Etat ;
v Faire toutes les opérations des assurances et des
réassurances avec les sociétés d'assurances
étrangères ;
v Assurer la spécialisation de contrôle technique
des véhicules automobiles ;
v Faire les opérations financières et
d'investissements qui s'y rattachent.
II.5. Organigramme et
fonctionnement de la SONAS
II.5.1. Organigramme
Chef d'agence (CA)
Secrétariat
Chef d'Agence Adjoint (CAA)
Division Administrative et financière
Division technique
Gestion mobilière
Caisse
Budget
Comptabilité
Assurance automobile
Assurance incendie
Assurance sinistre
Assurance transport
Assurance Vie
ARD
Source : Archives de la
SONAS/KINDU
II.5.2. Fonctionnement
1) Chef d'agence
Le Chef d'agence est un représentant de l'ADG, il
s'occupe de :
v La politique de la vente des assurances ;
v La coordination des activités de l'agence ;
v Appliquer les instructions devant la
hiérarchie ;
v Gérer le personnel et les recettes ;
v Faire appliquer le budget ;
v Faire le contrat avec les partenaires clients ;
v Rapprocher les maisons des autorités
c'est-à-dire les entreprises de différentes
autorités ;
v Signer dans tous les documents comptables et
techniques ;
v Faire le suivi administratif et financier.
2) Chef d'agence adjoint
C'est une branche très importante de l'administration
dans une entreprise publique que privée, c'est le service moteur de
l'agence, il couvre :
v Des courriers reçus et
expédiés ;
v Les ordonnateurs, les fardes, les carnets de transmission,
les signataires (document qui permet de garder les lettres que le Chef doit
expédier) ;
v Il coordonne toutes les activités de l'agence et
gère le personnel en cas de l'empêchement du Chef titulaire.
3) Secrétaire
Le Secrétaire émet les lettres, attribue le
numéro, les soumet à la signature du Chef et les classe.
En plus, il les réceptionne et les enregistre, les
soumet à l'appréciation du Chef, y réserve la suite et les
classe, il garde en secret toutes les discussions de l'agence.
4) La Division technique
Elle est coordonnée par le coordonnateur technique (CT)
qui, de temps, se charge d'accroitre la production de l'agence.
Il a la maitrise des assurances et de coordonner toutes les
activités techniques ; il est le grand formateur des personnes sous
sa supervision entre autres, les proposés de l'automobile, de l'accident
et risques divers, de l'incendie, de transport, etc.
v Il veille à l'application du tarif soumis aux
assurés ;
v Il fait le contrat avec les clients difficiles ;
v Il fait la transaction avec les ayant droits quant il y a
sinistre ;
v Il est le conseiller du Chef d'agence et Adjoint.
5) La Division Administrative et
Financière
Cette branche couvre quatre services à savoir :
v La comptabilité ;
v La caisse ;
v La gestion immobilière ;
v Le budget et statistiques.
Il sied de signaler dans ces conditions que le responsable de
ladite branche est appelé « Administrateur
Financier » au Chef chargé de finances.
· La comptabilité
C'et un service qui s'occupe de :
v Contrôler le budget et imputation des
comptes ;
v Assurer une liaison étroite entre la banque ou
coopérative d'épargne ;
v Contrôler la situation des activités et la
caisse ;
v Classer les documents comptables et techniques ;
v Préparer la paie des agents ;
v Etablir le rapport de l'Etat de paie ;
v Faire les écritures comptables aux journaux.
Les comptes de la SONAS sont débités d'une
diminution (dépenses) et crédités des augmentations
(recettes).
La comptabilité joue un grand rôle au niveau de
l'agence, il s'agit de :
v Collaborer avec le caissier ou la caissière ;
v Enregistrer les dépenses et recettes de
l'agence ;
v Faire le rapport de tous les états financiers
(mensuels, trimestriels, annuels) et à la fin de la journée, le
rapport au Chef d'agence ;
v Faire le suivi de tout mouvement des recettes et
dépenses ;
v Prendre connaissance de toutes les factures et
déclarations ;
v Signer dans tous les documents financiers avec le Chef
chargé des finances ;
v Etc.
· La caisse
Ce service couvre les documents ci-après :
v Les reçus de la caisse ;
v Les différentes factures ;
v Le bon de caisse dans le cas contraire.
Pour ce faire, nous allons scinder ses attributs :
v Le caissier ou la caissière gère le
coffre-fort ;
v Enregistre ou encaisse les recettes ;
v Il perçoit les recettes dans le carnet ;
v Il paie les factures approuvées par le Chef
d'agence ;
v Il établit les bons des sorties de caisse ;
v Il dégage des aspects des différentes branches
des assurances.
A la fin de la journée, le caissier ou la
caissière donne la situation journalière de l'existence en caisse
pour dégager le solde.
· Le budget et statistique
Le terme budget a plusieurs acceptions, pour l'Etat, c'est la
loi budgétaire qui y figure, mais pour les entreprises, c'est un
programme ou une planification exprimée en terme monétaire.
Le budget joue un grand rôle de garde-fou dans une
entreprise publique ou privée.
Le chargé du budget gère le chiffre
d'enregistrement budgétaire.
Les documents utilisés sont les fiches
d'enregistrements budgétaires et le tableau synthétique qui lui
permet d'envoyer le rapport au siège à la fin de chaque mois.
Le chargé du budget a le rôle de faire respecter
les lignes de dotation du budget.
Le terme statistique constitue seulement une banque des
données, c'est aussi une branche très importante de la
comptabilité, les finances et elle est le miroir de l'entreprise.
· Gestion immobilière
Ce service s'occupe de la gérance des immeubles
laissés par les expatriés après l'indépendance, la
perception de l'argent de l'Etat, la gestion des maisons ou immeubles des
particuliers et enfin, ses propres immeubles. Le titulaire de ce service est
appelé « préposé de la gestion
immobilière ».
· Direction de transport
Elle comporte :
v Le maritime qui couvre dans le navire, que les
facultés des aéronefs, des transports des personnes et des
marchandises.
Cette Direction couvre tout ce qui concerne le transport des
personnes et de leurs biens.
Dans une agence aussi grande que la SONAS, le transport c'est
le poumon de l'économie.
Le titulaire de poste appelé « le
préposé de transport ».
· Direction d'incendie
Ce service couvre :
v Les risques simples ou particuliers ;
v Les industriels et commerciaux c'est-à-dire :
a) Les risques incendies des immeubles appartenant tant
à des particuliers qu'à des sociétés et des
entreprises commerciales ;
b) Les risques incendies portant sur les capitaux immobiliers
des commerçants.
L'assurance incendie a pour objet de couvrir tous les dommages
survenus aux objets assurés par suite d'incendie. Le
préposé de l'incendie fait le suivi de tous les dossiers de
l'incendie avec les fiches des propositions d'assurance et carnets
d'assurance.
· Direction d'agence des sortes
d'assurances
Cette forme d'agence couvre beaucoup de sortes d'assurance,
mais on ne saura donner tout, nous avons à savoir:
v Assurance sportive ;
v Assurance scolaire ;
v Assurance professionnelle ;
v Assurance famille ;
v Assurance contre vole ;
v Assurance Transfert de fonds ;
v Assurance domestique ;
v Assurance dégât des eaux (inondation) ;
v Assurance individuelle, accident, occupations ;
v Assurance risque chantier ;
v Assurance transport et minerais.
La suite de cette gamme d'assurances qu'elle renferme,
celle-ci peut générer beaucoup plus des recettes que d'autres
branches. L'Agence de sorte d'assurances est une assurance
supplémentaire et conventionnelle. Supplémentaire parce qu'elle
s'ajoute à d'autres branches d'assurances rendues obligatoires et
conventionnelles parce qu'on trouve les assurances qui ne sont pas
obligatoires. Le préposé de l'accident et risque divers fait le
suivi de tous les dossiers qui concernent sa branche.
· Direction vie
Ce service s'occupe des assurances vie des personnes. Elle
couvre les risques pouvant atteindre une personne ou l'assuré aux jours
futurs. Elle permet aux dirigeants et employés ou à leur ayant
droit de maintenir le niveau de vie auquel ils sont habités. Ce service
a comme avantage la vie des individus moyennant un contrat d'assurance vie. Le
préposé de cette Direction les mêmes procédures
comme dans d'autres Directions d'assurances avec les documents tels que
fixés de propositions d'assurances vie, le contrat et le carnet
d'assurance vie.
· Direction sinistre
Le sinistre est un événement malheureux qui se
produit de manière aléatoire (hasardeuse ou fortuit) portant
atteinte à l'homme et à son patrimoine.
Le sinistre a plusieurs formes :
v Sinistre automobile ;
v Sinistre transport ;
v Sinistre incendie ;
v Sinistre accident et risques divers (ARD);
v Sinistre vie.
Le sinistre est valable lorsqu'il relève de la forme
d'assurance (au garantie d'assurance) pris les éléments
constitutifs du dossier sinistre, en automobile sont par exemple : la
déclaration de l'accident dans les 8 jours, le PV de constant
envoyé avec l'OPJ de saisie ; le document n'en sera pas
indemnisé, c'est une pièce maitresse dans le dossier sinistre. Ce
PV doit :
v Porter la mention du parquet ;
v Etre certifié pour être authentique.
Tel est l'objet du chapitre suivant.
CHAPITRE TROISIEME :
LA POLITIQUE COMMERCIALE EN ASSURANCE AUTOMOBILE ET SON IMPACT SUR LA
MAXIMISATION DES RECETTES DE LA SONAS/KINDU.
Dans ce chapitre pratique de notre travail, il est question de
présenter les données chiffrées qui nous ont
été fournies par la SONAS/ Kindu pour la période de notre
étude d'une part et de procéder à leur traitement ainsi
qu'à l'interprétation des résultats d'autre part.
Parmi les quatre composantes du marketing mix
développées dans notre cadre théorique de la politique
commerciale étant à savoir : le produit, le prix, la place
ou distribution ainsi que la promotion ou communication.
En dépit du monopole que détient la SONAS depuis
plusieurs décennies dans le secteur des assurances en R.D.C et à
Kindu spécifiquement, la SONAS/KINDU met tout de même en oeuvre
une politique commerciale de façon à élargir sa
clientèle et accroitre énormément ses recettes, pour ce
faire, elle s'appuie également à la promotion ou communication
à travers ses agences publicitaires.
C'est dans cet ordre d'idées que la SONAS/KINDU
organise « LE JEUDI-SINISTRE » qui consiste au
paiement des sinistres en publique devant son bureau et cela en présence
des médias ainsi que la presse et ceci se fait chaque Jeudi de la
semaine.
III.1. présentation
des données
Tableau n°1 : les recettes
réalisées par la SONAS/ KINDU en 2012 en USD
BRANCHES
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
TOTAL
|
%
|
AUTO
|
11837
|
7958
|
39968
|
13963
|
8701
|
7047
|
14525
|
7476
|
12375
|
13260
|
85128
|
8793
|
230345
|
80,7
|
TRANSPORT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - - - - 0
|
INCENDIE
|
360
|
1331
|
2009
|
1017
|
973
|
3036
|
627
|
2070
|
460
|
1839
|
800
|
1010
|
15532
|
5,4
|
VIE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - - - - 0
|
ARD
|
|
- 3931
|
1673
|
591
|
13107
|
87
|
|
- 5000
|
|
|
- - 14075
|
930
|
39394
|
13,8
|
TOTAL
|
12197
|
13220
|
42957
|
1557
|
22818
|
8107
|
13103
|
14445
|
61767
|
101042
|
10521
|
10733
|
285271
|
100
|
Source : Archives de
la SONAS/ Kindu
En observant ce tableau, le volume des recettes
réalisées par la SONAS/ Kindu se situe autour de USD
285271 toutes les assurances confondues. Ces recettes proviennent des
branches automobile, incendie et, A.R.D respectivement dans l'ordre de
80,7% ; 5,4% et 13,8%. Les branches transport et vie n'ont pas enregistre
d'assurés pendant l'année 2012, D'où les recettes nulles
en ce qui les concerne.
Cette réalité est visualisée à
travers ce graphique ci-après :
Graphique n°1 : Evolution des recettes
de la SONAS/Kindu de 2012
Tableau n°2 : Recettes
réalisées par la SONAS/Kindu en 2013 en U.S.D
BRANCHES
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
TOTAL
|
%
|
VIE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - - - - 0
|
AUTO
|
11636
|
9875
|
41786
|
14864
|
8960
|
13566
|
17207
|
11415
|
11781
|
5483
|
107668
|
21110
|
263936
|
93,2
|
TRANS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - - - - 0
|
INC
|
|
- 300
|
60
|
730
|
2070
|
3409
|
2875
|
350
|
3500
|
1600
|
1619
|
1104
|
17617
|
6,2
|
A.R.D
|
-
|
-
|
669
|
-
|
-
|
-
|
17
|
-
|
-
|
92
|
351
|
677
|
1806
|
0,6
|
TOTAL
|
11636
|
10175
|
42515
|
15994
|
11030
|
16975
|
20099
|
11765
|
16531
|
7175
|
109638
|
22891
|
283109
|
100
|
Source : Archives de la
SONAS/Kindu
De la lecture du tableau n°2, il ressort que, les
recettes réalisées de janvier à décembre se sont
élevées à USD 283 109.Dans cet ensemble, la branche
automobile représente 93,2%, suivie de la branche incendie 6,2% et des
ARD 0,6% .De même qu'en 2013 les branches transport et vie ont
été caractérisées par des recettes nulles.
D'où le diagramme ci-après :
Graphique n°2 : Evolution des recettes
de la SONAS/Kindu de 2013
Tableau n°3 : Recettes
réalisées par SONAS/KINDU en 2014 en USD
BRANCHES
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
TOTAL
|
%
|
VIE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - - - - 0
|
AUTO
|
19959
|
53416
|
17982
|
32269
|
24531
|
13631
|
11369
|
17540
|
13663
|
9924
|
15280
|
15038
|
244601
|
91,9
|
TRANS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - - - - - 500
|
|
- 500
|
0,19
|
INC
|
450
|
|
|
- - 476
|
966
|
1465
|
450
|
2300
|
50
|
360
|
1100
|
900
|
8517
|
3,2
|
A.R.D
|
-
|
-
|
-
|
19
|
10000
|
-
|
1000
|
60
|
225
|
475
|
835
|
108
|
12519
|
4,7
|
TOTAL
|
20409
|
53416
|
17982
|
32705
|
16046
|
35497
|
15096
|
12819
|
1990
|
13968
|
17216
|
16046
|
266137
|
100
|
Source : Archives de la
SONAS/KINDU
En observant ce tableau, le volume des recettes
réalisées par la SONAS/Kindu 2014 se situe autour d'USD 266137,
toutes les assurances confondues. Ces recettes proviennent également des
branches automobile, incendie, transport et A.R.D respectivement dans des
proportions de 91, 9%, 3,2%, 0,19% et 4,7%. La branche vie n'a pas
enregistré d'assurés pendant l'année 2014.
Le graphique suivant est éloquent quant à ce.
Graphique n°3 : part de
chaque branche d'assurance dans les recettes réalisées en
2014
Tableau n°4 : recettes mensuelles
réalisées en Assurance automobile de 2012 à 2014 en
USD
Mois
|
2012
|
2013
|
2014
|
J
|
12 197
|
11 636
|
20 409
|
F
|
13 220
|
10 175
|
53 416
|
M
|
42 957
|
42 515
|
17 982
|
A
|
1 557
|
15 994
|
32 705
|
M
|
22 818
|
11 030
|
16 046
|
J
|
8 107
|
16 975
|
35 497
|
J
|
13 103
|
20 099
|
15 096
|
A
|
14 445
|
16 531
|
12 819
|
S
|
61 767
|
7 175
|
1 990
|
O
|
101 042
|
109 638
|
13 968
|
N
|
10 521
|
22 891
|
17 216
|
D
|
10 733
|
11 765
|
16 046
|
TOTAL
|
285 271
|
283 109
|
266 137
|
Moyenne
|
23 772,58
|
23 592,42
|
22 178,08
|
Source : par nous
même sur base de tableaux précédents
Graphique n°4 : l'évolution
mensuelle des recettes de 2012 à 2014
Tableau n°5 : Recettes
réalisées par la SONAS/Kindu pour l'assurance-automobile de 2012
à 2014 USD
|
Recettes
|
Variation Absolue (Va)
|
Variation relative (Vr)
|
2012
|
230 345
|
-
|
|
2013
|
263 936
|
33 591
|
14,5
|
2014
|
244 601
|
14 256
|
6,18
|
TOTAL
|
738 882
|
|
|
Source : par nous
même sur base de tableaux précédents
Va = Rn - Rn-1
Vr = ( ) x 100
La lecture de ce tableau montre que les recettes provenant de
l'assurance-automobile sont passées d'USD 230345 à USD 263936
entre 2012 et 2013, soit une hausse de 14,5%. En 2014, par con tre, il
s'observe une baisse de l'ordre d'USD 19335 comparativement aux recettes de
2013, représentant une régression de7,3%. Cependant, les
recettes de 2014 restent supérieures à celles de 2012.
Il va sans dire, que sur les trois années sous revue,
l'assurance automobile a contribué respectivement à hauteur de
80,7% en 2012 ; 93,2% en 2013 et 91,9% en 2014.Elle constituent donc
la branche la plus importante de la SONAS/KINDU et c'est d'elle qu'il s'agira
dans les lignes qui suivent. Toutefois, il sied de faire remarquer qu'alors
que les recettes globales sont décroissantes sur toute la
période, celles de la branche automobile ont commencé par croitre
en 2013 pour en suite chuter en 2014Après avoir montré
l'évolution des recettes, il nous est important d'analyser
également les dépenses engagées par ladite entité
pour indemniser ses assurés en cas de survenance d'un macabre ainsi que
pour son bon fonctionnement.
Tableau n°6 : Dépenses
engagées en 2012 en USD
Mois
|
Auto
|
Vie
|
Transport
|
Incendie
|
ARD
|
Total
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
Janvier
|
898
|
-
|
898
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
22
|
-
|
22
|
-
|
-
|
-
|
920
|
Février
|
773
|
-
|
773
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
117
|
-
|
117
|
305
|
-
|
305
|
1195
|
Mars
|
1180
|
470
|
1650
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
49
|
-
|
49
|
305
|
-
|
305
|
2004
|
Avril
|
565
|
-
|
565
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
41
|
-
|
41
|
-
|
-
|
-
|
606
|
Mai
|
1035
|
800
|
1835
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
87
|
-
|
87
|
1292
|
-
|
1292
|
3214
|
Juin
|
775
|
29
|
804
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
05
|
29
|
31
|
835
|
Juillet
|
783
|
-
|
783
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
259
|
-
|
259
|
-
|
-
|
-
|
1042
|
Août
|
618
|
-
|
618
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
85
|
-
|
85
|
494
|
-
|
494
|
1197
|
Sept
|
1064
|
-
|
1064
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
175
|
-
|
175
|
-
|
-
|
-
|
1239
|
Octobre
|
217
|
-
|
217
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
11
|
-
|
11
|
04
|
-
|
04
|
232
|
Novembre
|
506
|
1000
|
1506
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
153
|
-
|
153
|
43
|
32
|
75
|
1734
|
Décembre
|
1246
|
-
|
1246
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
108
|
-
|
108
|
8
|
-
|
8
|
1362
|
Total
|
9660
|
2299
|
11959
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1107
|
-
|
1107
|
2456
|
61
|
2517
|
15580
|
Source : Archives de la
SONAS/KINDU
CNT : Charges Non Techniques
CT : Charges Techniques
La lecture de ce tableau nous montre que certaines branches
d'assurances, notamment la branche transport et la branche vie, n'ont
consommé aucune charge. En plus, il s'observe visiblement que durant
certains mois les charges techniques et/ou non techniques n'ont pas
été engagées. Selon les explications recueillies, cette
absence des charges indique que les sinistres ne se sont pas produits dans les
branches ou mois considérés. Elle signifie aussi que les
campagnes de sensibilisation n'ont pas été menées.
Il sied de signaler que ce tableau renferme deux colonnes des charges
supportées par la SONAS/Kindu, il s'agit des charges techniques et
celles non techniques. Les charges techniques sont celles engagées par
la SONAS/Kindu pour le paiement d'un sinistre. Elles sont constituées de
l'indemnité remise ou payée à la victime ou aux victimes
ainsi que toute autre dépense occasionnée par le traitement d'un
dossier sinistre. Les charges non techniques quant à elles, sont des
dépenses relevant du fonctionnement normal et courant de la SONAS,
principalement pour la mise en action des campagnes de sensibilisation.
Cependant, la branche automobile s'avère la plus
consommatrice des dépenses ; soit 76,8% durant la même
période. Elle est suivie par la branche ARD qui, elle, consomme 16,2%
des charges. Les restes, soit 7%, est consommé par la branche
incendie.
Tableau n°7 : dépenses
engagées en 2013 en USD
Mois
|
Auto
|
Vie
|
Transport
|
Incendie
|
ARD
|
Total
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
Janvier
|
761
|
-
|
761
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
15
|
-
|
15
|
2284
|
Février
|
710
|
221
|
931
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
25
|
-
|
25
|
-
|
30
|
30
|
986
|
Mars
|
2673
|
179
|
2852
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2852
|
Avril
|
973
|
1000
|
1973
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
61
|
-
|
61
|
-
|
-
|
-
|
2034
|
Mai
|
585
|
-
|
585
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
66
|
-
|
66
|
-
|
-
|
-
|
651
|
Juin
|
565
|
-
|
565
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
182
|
-
|
182
|
-
|
-
|
-
|
747
|
Juillet
|
722
|
-
|
722
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
256
|
-
|
256
|
-
|
-
|
-
|
978
|
Août
|
1559
|
-
|
1559
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
17
|
-
|
17
|
-
|
-
|
-
|
1576
|
Sept
|
820
|
-
|
820
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
256
|
-
|
256
|
-
|
-
|
-
|
1076
|
Octobre
|
380
|
-
|
380
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
78
|
-
|
78
|
46
|
-
|
46
|
504
|
Novembre
|
115
|
1500
|
1615
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1615
|
Décembre
|
1144
|
320
|
1464
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
113
|
-
|
113
|
1577
|
Total
|
11007
|
3220
|
14227
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
941
|
-
|
941
|
1682
|
30
|
1712
|
16880
|
Source : Archives de la
SONAS/KINDU
Les observations faites pour l'année 2012 par rapport
aux vides retrouvés dans certaines branches d'assurances et pour
certains mois sont aussi valables pour l'année 2013. Néanmoins,
la branche incendie n'a pas enregistré de sinistres. Par contre, la
SONAS/Kindu a indemnisé seulement aux mois de Janvier, Octobre et
Décembre les assurés inscrits à la branche ARD.
S'agissant du taux de consommation des dépenses
effectué pour l'année 2013, le tableau nous montre que la branche
automobile occupe toujours la tête du classement avec 84,3%. Les branches
Incendie et ARD se partagent le reste des dépenses respectivement dans
l'ordre de 5,6% et 10,1%.
Tableau n°8 : Dépenses
engagées en 2014 en USD
Mois
|
Auto
|
Vie
|
Transport
|
Incendie
|
ARD
|
Total
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
CNT
|
CT
|
TOT
|
Janvier
|
2565
|
1025
|
3590
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
300
|
-
|
300
|
-
|
-
|
-
|
6590
|
Février
|
2544
|
1141
|
3685
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
94
|
-
|
94
|
-
|
-
|
-
|
3685
|
Mars
|
1080
|
952
|
2032
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
77
|
-
|
77
|
-
|
-
|
-
|
2032
|
Avril
|
1243
|
2400
|
3643
|
-
|
-
|
-
|
24
|
-
|
24
|
126
|
-
|
126
|
-
|
-
|
-
|
3667
|
Mai
|
1708
|
-
|
1708
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
156
|
-
|
156
|
8
|
-
|
8
|
1810
|
Juin
|
1916
|
-
|
1916
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
170
|
-
|
170
|
989
|
-
|
989
|
2982
|
Juillet
|
607
|
-
|
607
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
162
|
-
|
162
|
86
|
-
|
86
|
819
|
Août
|
799
|
50
|
849
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
32
|
-
|
32
|
-
|
-
|
-
|
1005
|
Sept
|
740
|
256
|
996
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
91
|
-
|
91
|
-
|
-
|
-
|
1166
|
Octobre
|
1263
|
-
|
1263
|
-
|
-
|
-
|
44
|
-
|
44
|
-
|
-
|
-
|
676
|
-
|
676
|
2145
|
Novembre
|
742
|
-
|
742
|
-
|
-
|
-
|
41
|
-
|
41
|
-
|
-
|
-
|
27
|
-
|
27
|
842
|
Décembre
|
1145
|
-
|
1145
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
130
|
-
|
130
|
1336
|
Total
|
1635
|
25824
|
22176
|
-
|
-
|
-
|
109
|
-
|
109
|
3908
|
-
|
3908
|
1916
|
-
|
1916
|
28109
|
Source : Archives de la SONAS/KINDU
Toutes les remarques précédentes sont
également valides pour l'année 2014 à la seule
différence qu'au niveau de la branche transport, les charges non
techniques ont été engagées au courant des mois d'avril,
octobre et novembre.
Tableau n°9 : Dépenses
engagées par la SONAS/Kindu en assurance-automobile de 2012 en 2014 en
USD
|
Dépenses
|
Variation Absolue
|
Variation relative
|
2012
|
11 959
|
-
|
-
|
2013
|
14 227
|
2268
|
18,96
|
2014
|
22 176
|
10217
|
85,4
|
TOTAL
|
48 362
|
|
|
Source : Par nous
même sur base des données recueillies
La lecture de ce tableau montre que les dépenses en
branche automobile sont passées d'USD 11959 à USD 14227 entre
2012 et 2013, soit une hausse d'USD 2268 représentant 20% de croissance.
En 2014, il s'observe également une hausse d'USD 10217 et USD 7949
comparativement aux dépenses de 2012 et 2013.
Il sied de signaler un fait important, c'est la part de
l'assurance-automobile dans les dépenses engagées par la
SONAS/Kindu qui se révèle très supérieure durant la
période sous étude. Elle représente 76,75% en 2012, 84% en
2013 et 79,1% en 2014.
Graphique n°6 : évolution des
dépenses engagées pour la branche automobile de 2012 à
2014
Ce diagramme en bâtons montre une évolution
positive des dépenses consommées par la branche automobile en
termes absolus.
III.2. TRAITEMENT DES
DONNEES
Après avoir montré la manière dont ont
évolué les recettes provenant de l'assurance-automobile ainsi que
l'allure suivie par les dépenses engagées pour la mise en
application de la politique commerciale dans la branche
considérée, il nous est utile à ce niveau de peaufiner
l'analyse ci-haut en proposant de mettre en lumière la relation existant
entre le volume de dépenses supportées pour la branche automobile
et les recettes correspondantes. Cela n'est aisé qu'en recourant
à la méthode de moindres carrés ordinaires (MMCO).
Outre la méthode précitée, nous avons
également jaugé le degré de dépendance entre les
évolutions de chacune des variables ayant intéressé notre
étude. Pour y parvenir, nous avons fait appel au coefficient de
corrélation étant un instrument par excellence permettant de
mesurer pour ce genre. Ce faisant, dans une entreprise si grande que la SONAS,
il lui s'avère important pour en faire.
Dans le cadre de notre travail, le coefficient de
corrélation s'expliquant par l'intensité de la relation entre
les variables à savoir :la politique commerciale utilisée
ainsi que le niveau des recettes réalisées dans la branche
automobile.
Ainsi, nous avons :
rxy= coefficient de corrélation
rxy = ; les xi et yi
étant des écarts à la moyenne
=
=
= 0,5
Le coefficient de corrélation trouvé est d'environ
0,5, il traduit une corrélation positive c'est-à-dire une
augmentation (diminution) simultanée de nos 2 variables : la
politique commerciale et le niveau de recettes de la SONAS/Kindu.
Tableau n° 10 : Détermination de
la tendance générale
Mois
|
Y
|
X
|
Y-Y
|
X-X
|
(Y-Y) (X-X)
|
(X-X)2
|
(Y-Y)²
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
|
12197
132220
42957
15571
22818
8107
14445
61767
13103
101042
10521
17521
1706
11636
10175
42515
15594
11030
16975
20099
11765
16531
10638
22891
20409
53495
17982
32765
16046
35497
15096
12819
1990
13968
17216
16046
|
920
1195
2004
606
3214
835
1042
1197
1239
232
1734
1362
2284
986
2852
2034
651
747
978
1576
1076
504
1615
1577
6590
3685
2032
3667
1810
2982
819
1005
1166
2145
842
1366
|
- 10984
- 9961
+19776
- 7610
- 363
- 15074
- 8736
+38586
-10078
+77861
- 12660
- 5660
- 21475
-11545
- 13006
+19334
- 7587
- 12151
- 6206
- 3082
- 11416
- 6650
+86457
- 290
- 2772
+30314
-5199
+9581
-7135
+12316
- 8085
- 10362
+21191
- 9213
- 5965
- 7135
|
- 762
- 487
+322
-1076
+1532
- 847
- 640
- 485
- 543
- 1450
+52
-320
+602
-696
+1170
+352
- 1031
- 935
- 704
- 106
- 606
- 1178
- 67
- 105
+4908
+2003
+350
+1985
+136
+1300
- 863
- 677
- 516
+463
- 840
- 316
|
+8369808
+4851007
+6367872
+8188360
- 556116
+12767678
+5591040
-18714210
+5472354
- 112898450
- 658320
+1811200
-12927950
+8035320
-15217020
+6805568
+7822197
+11361185
+4369024
+326692
+6918096
+7833700
-5792619
+30450
-13604976
+60718942
-1819650
+19018285
-670360
+16010800
+6977355
+7015074
+10934556
-4265619
+5010600
+2254660
|
580644
237169
103684
1157776
2347024
717409
409600
235225
294849
2102500
2704
102400
362404
484416
1368900
123904
1063961
874225
495616
11236
367236
1387684
4489
11025
24088464
4012009
122500
3940225
18496
1690000
698896
458329
266256
216369
705600
99856
|
120 648 256
99 221 521
391 090 176
57 912 100
131 769
227 225 476
76 317 696
1 488 879 396
101 566 084
6 062 335 321
160 275 600
32 035 600
461 175 625
133 287 025
169 156 036
373 803 556
57 562 569
147 646 801
38 514 436
9 498 724
130 325 056
44 222 500
7 474 812 849
84 100
7 683 984
918 938 596
27 029 601
91 795 561
50 908 225
151 683 856
65 367 225
107 371 044
449 058 481
84 879 369
35 581 225
50 908 225
|
T
|
834517
|
60569
|
|
|
47436533
|
50797676
|
19 841 083 892
|
Source : par nous-mêmes
sur base de tableaux précédents
avec n = 36
Yt= ? + xt
et ? = Y - x
Y = ?y
n
?x
n
Où
· Yt= Recettes de la branche automobile au
temps t
· Y = la moyenne de recettes de la branche automobile
· Xt= les dépenses engagées pour
la mise en application de la politique commerciale dans la branche
automobile
· = la moyenne des dépenses engagées pour la branche
automobile ;
· ? = une constante ou l'ordonnée à
l'origine
· = la pente ou coefficient angulaire de la droite de
régression
On sait que Yt= ? + xt
= 47436533
50797676
= 0,934
Connaissant qui est de (0,934), ? sera égale à ?=Y- bx
= 23181-0,934 (1682)
?= 23181-1571
= 21612
Connaissant qui est de (0,934) et ? qui est de (21610), alors l'équation de
la tendance générale s'écrit.
Yt= 21610 + 0,934 Xt
L'équation de la tendance générale met en
lumière un lien statistique positif entre la politique commerciale et
les recettes de la branche automobile. Ce lien est traduit par le signe pris
par le coefficient angulaire qui est d'USD 0,934. Ceci signifie que chaque
dollar dépensé pour la politique commerciale sur l'assurance
automobile procure 0,934 dollars supplémentaires.
III.3. Critiques et
Suggestions
Les critiques que nous adressons à la SONAS/Kindu sont
les suivantes :
v Malgré le niveau des recettes réalisées
par la SONAS/Kindu, cette dernière a intérêt à
revoir sa politique commerciale afin de maximiser davantage ses recettes
étant donné qu'elle évolue dans une situation
monopolistique ;
v Elle doit procéder à la sensibilisation des
clients potentiels en leur montrant l'importance de l'assurance dans leur vie
courante car c'est ne pas tout le monde qui en connait ;
v Respecter le jour fixé de l'indemnisation
étant le jeudi de chaque semaine en faisant réellement appel au
média et à la presse car, il arrive un certain moment où
la SONAS n'en fait pas régulièrement, alors que cela constitue
également sa publicité.
Eu égard à ce qui précède nous
suggérons à cette entité ce qui suit :
Ø Améliorer sa politique commerciale en
s'appuyant sur d'autres composantes de mix marketing notamment le prix, la
qualité de ses produits ou services de façon à accroitre
davantage ses recettes étant donnée la concurrence qui va
bientôt envahir son secteur d'activité ;
Ø Faire une bonne sensibilisation afin de faire
connaitre aux clients potentiels l'importance de chaque assurance ou chaque
type d'assurance, car certaines assurances ne sont que fictives (inexistantes)
dans la période étudiée. C'est notamment l'assurance vie,
transport, même la branche A.R.D (autres risques divers).
Ø Créer un service marketing au niveau
provincial pour lui permettre de se pérenniser surtout lors qu'elle se
retrouvera dans une situation concurrentielle.
Ø Respecter les jours fixés de l'indemnisation
de ses sinistrés en cas de survenance d'un risque. Cela peut constituer
également une publicité pour sa part et enfin faire à
chaque fois qu'elle veut indemniser ses sinistrés, appel à la
presse, aux médias et autres pour sa pérennité. Telle est
la politique par excellence pouvant lui permettre de fidéliser non
seulement ses clients, mais aussi attirer la curiosité des clients
potentiels pour que ceux-ci deviennent un jour des clients fidèles.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre étude
portant sur la politique commerciale et son impact sur la maximisation des
recettes de la SONAS : cas de l'assurance automobile dans la ville de
Kindu de 2012 à 2014.
A cet effet, la décision de mener cette étude
à été motivée par notre souci de jauger de l'apport
de la politique commerciale à la maximisation des recettes provenant de
l'assurance automobile, dans un environnement préconcurrentiel et
où le nombre de véhicules automoteurs est en pleine
expansion.
Pour mener convenablement notre réflexion et atteindre
notre objectif, nous avons résumés notre problématique par
les trois questions suivantes
- Quelle est l'importance de l'assurance automobile dans les
recettes réalisées par la SONAS/Kindu ?
- Quelle est la politique commerciale que la SONAS met en
oeuvre pour maximiser les recettes de l'assurance automobile ?
- Quel est l'impact d'une telle politique sur le niveau des
recettes globales de ladite entreprise ?
Au regard des questions soulevées ci-dessus, nous avons
formulé nos hypothèses de la manière suivante :
Compte tenu du nombre élevé de véhicules
en circulation dans la ville de Kindu l'importance de l'assurance automobile
serait significative dans les recettes réalisées par la
SONAS/Kindu ;
De plus, la forte sensibilisation des clients potentiels,
l'indemnisation des assurés en cas de sinistre seraient la politique
commerciale utilisée par ladite entité pour la maximisation de
recettes sur cette assurance ;
En fin, la politique commerciale utilisée par la SONAS
pour la maximisation des recettes relatives à l'assurance automobile
aurait un impact positif sur l'ensemble de la production de cette entreprise,
durant la période sous étude.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos
objectifs, nous avons fait recours principalement à la méthode
inductive, laquelle a été secondée par la méthode
analytique, ces méthodes ont été étayées par
les techniques documentaires, l'interview libre et la statistique.
Quant à sa structure, notre travail, en dehors de
l'introduction et la conclusion, a été subdivisé en 3
chapitres qui se sont agencés de la manière suivante :
Le premier chapitre a abordé les considérations
générales relatives à notre étude. Nous y avons
défini les concepts clés et y avons fourni des théories
indispensables à la compréhension de notre étude ;
Le deuxième chapitre a présenté la
SONAS/KINDU de manière à donner à nos lecteurs une vue
panoramique de notre champ d'investigation ;
Le troisième chapitre a porté sur la politique
commerciale en assurance automobile et son impact sur la maximisation des
recettes de la SONAS/KINDU.
Après analyse et traitement des données, nous
avons abouti aux résultats que voici :
Pour l'année 2012, la branche automobile a, à
elle seule, généré des recettes de l'ordre de USD 230345,
soit 80,7% des recettes totales. En 2013, les recettes en provenance de la
branche automobile se sont chiffrées à USD 263936
représentant 93,2% des recettes réalisées au cours de
l'année 2013 et donc une hausse de 14,5% par rapport aux recettes de
l'année précédente. En 2014, il s'observe une baisse
comparativement à l'année 2013. En termes relatifs, cette baisse
se situe autour de 7,3%.
Ainsi, force nous est de constater que la part de la branche
automobile est dans l'ensemble plus considérable que celle des autres
tranches
S'agissant de la politique commerciale utilisée par la
SONAS/Kindu, elle s'appuie, en dépit du monopole dont elle jouit jusque
là, principalement sur l'indemnisation des sinistres de manière
à fidéliser les clients actuels et attirer les clients
potentiels. Dans cette même lancée, elle organise
régulièrement des compagnes de sensibilisation destinées
à informer le public sur le bien - fondé des assurances.
Certes, il va sans dire que ces deux stratégies sont
consommatrices des charges pour leur mise en application. Ces charges sont de
deux ordres : techniques et non techniques. Il s'est avéré
que la branche - automobile est celle qui consomme plus de charges durant la
période sous - examen.
Pour quantifier l'impact de la politique commerciale sur le
niveau des recettes réalisées dans la branche automobile, nous
avons fait appel à la Méthode des Moindres carrés
ordinaires. Après estimation des paramètres, nous avons
trouvé une liaison positive entre les charges engagées pour la
mise en oeuvre de la politique commerciale dans l'assurance automobile et les
recettes en provenance de cette même branche. Ainsi, chaque dollar
dépensé en politique commerciale a généré en
moyenne 0,934 dollar additionnel de recette, sur la période sous
examen.
De manière à peaufiner notre analyse, nous avons
résumé le degré de dépendance des 2 variables
à travers le coefficient de corrélation. Ce dernier, a
été pour notre cas de 0,5, soit une corrélation positive,
c'est-à-dire une variation simultanée des recettes
engrangées en assurance automobile consécutive de la
dépendance de la politique commerciale.
Au regard de tous ces résultats, nos hypothèses
de départ ont été confirmées et tous nos objectifs
atteints.
Pour finir, nous n'avons aucune prétention d'avoir fait
un travail sans défaut du fait que l'imperfection caractérise
l'action de l'homme. Les remarques et les suggestions qui émaneront de
nos lecteurs nous permettront de fignoler nos recherches à venir.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
Ø AHMED SILEM et J.M. ALBERTIN, Lexique
d'économie, éd. Dalloz, Paris, 2008.
Ø BUSSENAULT C. et PREFET M., Economic et gestion
de l'entreprise, Educapole, Paris, 2002
Ø GRAWITZ M., Méthodes de recherche en
sciences sociales, 2ème éd. Dalloz, Paris,
1974.
Ø KAYUMBA B. et SHOMBA K., Initiation aux
méthodes de recherche scientifique, Kinshasa, PUZ, 1999.
Ø LAKE D.A., The state and americain foreign
economic policy, Thaia Cornell, university press, 1989.
Ø NELSON et MILNER HH.V., political science,
the state of the discipline, New York, w. NORTON et company, 2002
Ø Plan Comptable général Congolais,
2e édition 1978.
Ø PASTOR R.A., Understanding international trade
policies; an emerging syntheses, word politics, vol 43, October 1990
Ø PINTO R. et GRAWITZ M., Méthode de
recherche en sciences sociales, 4ème édition,
Dalloz, Paris, 1971.
Ø REY A., Robert de poche, éd. Larousse, Paris,
2006.
Ø SERGES J., circuit économique,
éd. LOYALA, Dalloz, 1992.
Ø WALLIER B. et PROW C., la science
économique, éd. Seuil, Paris 1988.
II. Notes de cours
Ø DJUMA IDI Y., Notes de cours de gestion
marketing, G3, FSEG, UNIKI, 2010-2011, Inédit
Ø ESISO ASIA AMANI, Cours de méthodes de
recherche en sciences sociales, G2, FSEG, UNIKI, 2013-2014,
Inédit
Ø ESISO ASIA AMANI, notes de cours d'initiation
à la recherche scientifique, G1, FSEG, UNIKI, 2012-2013,
Inédit
Ø SAIDI KIBANDWA, Notes de cours des documents
commerciaux et mathématiques financières, G1, FSEG, UNIKI, ,
2012-2013, Inédit
III. Mémoire ET TFC
Ø BAKUKA SWEDI E., Problématique de la
maximisation des recettes de l'Etat congolais : Essai d'analyse critique
et suggestive de la SONAS KINDU, UNIKI, L2 DROIT, 2008-2009,
Inédit
Ø DJUMA IDI Y., Etudes du système
d'assurance, Mémoire de licence, FSEG, ULPGL, 2003,
Inédit
Ø FUNDI AMISI T., les facteurs déterminant
l'évolution des recettes en assurance transport à la
SONAS/KINDU, TFC, FSEG, UNIKI, 2007-2008, Inédit
Ø LAMINE BBABA Ba, Les difficultés de
l'assurance automobile : les différentes garanties de
sinistre, Mémoire de licence, FCM, UNIMA, 2011-2012,
Inédit
IV. Webographie
Ø http// : Fr. wikipédia.org
Ø http// :
www.recettes.org/cd
Ø http://www.google.cd
Ø www.cadre expert. Com
V. Autres documents
Ø DICTIONNAIRE DE FRANÇAIS Larousse, éd.
2007
Table des matières
In mémorium
......................................................................................................................................................I
Dédicace
.............................................................................................................................................................II
Remerciements
................................................................................................................................................III
Liste des sigles
...................................................................................................................................................V
INTRODUCTION GENERALE
1
1 .état de la question
2
2.
problématique
4
3. hypothèses de
travail
5
4. objectifs de la recherche
6
5. Méthodes et
techniques
7
6. choix et intérêt
d'étude
9
7. délimitation
spatio-temporelle
10
9. subdivision du travail
10
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS
GENERALES
12
I.1. Définition des concepts de base
12
I.1.1. Assurance
12
I.1.1.1. Définition
12
I.1.1.2. Fonctions
13
I.1.1.3. Caractères
généraux de contrat d'assurance
13
I.1.1.4. Obligations des parties
14
I.1.1.4.1. Obligations de
l'assuré
14
I.1.1.4.2. Obligations de l'assureur
14
I.1.1.5. La réassurance et la
coassurance
14
I.1.1.5.1. La coassurance
14
I.1.1.5.2. La réassurance
15
I.1.2. La maximisation
16
I.1.3. Recettes
16
I.1.3.1. Définition
16
I.1.3.2. Classification
17
I.1.4. Impact
18
I.2. Cadre théorique sur la politique
commerciale
19
I.2.1. Définition
19
I.2.2. Objectifs
21
I.2.3. Instruments de la politique
commerciale
22
I.2.3.1. Le produit
22
I.2.3.2. Le prix
24
I.2.3.3. La place ou la distribution
26
I.2.3.4.Communication ou promotion
28
I.2.3.4.1.Les annonceurs
28
I.2.3.4.2.2Agences
29
I.2.3.4.2.3.Les objectifs de la
publicité
29
I.3. La politique commerciale appliquée
par la SONAS
30
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA
SONAS/KINDU
33
II.1. Brève historique de la
SONAS
33
II.2. Situation géographique
36
II.3. Statut juridique
36
II.4. Mission et objectifs de la SONAS
36
II.5. Organigramme et fonctionnement de la
SONAS
38
II.5.1. Organigramme
38
II.5.2. Fonctionnement
39
CHAPITRE TROISIEME : LA POLITIQUE COMMERCIALE
EN ASSURANCE AUTOMOBILE ET SON IMPACT SUR LA MAXIMISATION DES RECETTES DE LA
SONAS/KINDU.
46
iii.1. présentation des
données
47
III.2. TRAITEMENT DES DONNEES
62
III.3. Critiques et Suggestions
66
CONCLUSION GENERALE
68
BIBLIOGRAPHIE
72
Table des matières
.............................................................................................................75
* 1 Http//: fr.
wikipedia.org/wiki/assurance-auto. Consulté le 05/12/2014 à 20
heures 5'
* 2 DJUMA IDI yve,
Etudes du système d'assurance, Mémoire de licence, FSEG,
ULPGL, 2003, Inédit, p.20
* 3 ESISO ASIA AMANI,
Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, G2, FSEG
UNIKI, 2013-2014, P.23, Inédit
* 4 BAKUKA SWEDI Esther,
Problématique de la maximisation des recettes de l'Etat
Congolais : Essai d'analyse critique et suggestive de la SONAS KINDU,
L2 DROIT, UNIKI, 2008-2009, Inédit
* 5 A. LAMINE BBABA BA,
Les difficultés de l'assurance automobile : les
différentes garanties de sinistre, Mémoire de licence, FCM,
UNIMA, 2011-2012, Inédit
* 6 FUNDI AMISI
Timothée., Les facteurs déterminant l'évolution des
recettes en assurance transport à la SONAS/KINDU, TFC, FSEG, UNIKI,
2007-2008, Inédit
* 7 M. GRAWITZ,
Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Dalloz,
2ème éd., 1974, P.85
* 8 B.KAYUMBA et K.SHOMBA,
Initiation aux méthodes de recherche scientifique, Kinshasa,
PUZ, 1999, P.26
* 9 R.PINTO et M. GRAWITZ,
Méthodes des sciences sociales, 4ème
édition, Dalloz, Paris, 1971, p. 289
* 10 ESISO ASIA AMANI,
Notes de cours d'initiation à la recherche scientifique, UNIKI,
G1, 2012-2013, Inédit, P.24, .
* 11 J. SERGES, Circuit
économique, éd. LOYALA, KIN, 1992, p.18
* 12 SAIDI KIBANDWA ,
Notes de cours des documents commerciaux et mathématiques
financières, G1, FSEG, UNIKI, 2012-2013, Inédit ,
P.37
* 13
http://fr.wikipedia.org/wiki/ass.
le 16 Décembre 2014 à 15 heures 23'
* 14 SAIDI KIBANDWA ,
Op.cit, p.70
* 15 Sin.nom., cours de
théories mathématiques des assurances, L2 Economie, UNIKI,
2011-2012, Inédit, p.58
* 16 B. WALLISER et C. PROW,
La science économique, éd. Seuil, Paris, 1988, p.33
* 17 C. BUSSENAULT et M.
PREFET, Economic et gestion de l'entreprise, Educapole, Paris, 2002,
p.39
* 18 Dictionnaire de
français Larousse, Ed. 2007, p.262
* 19 http// :
www.recettes.org/cd..., le 12
janvier 2015 à 16heures 20'
* 20 Idem
* 21 Plan comptable
général congolais, édition 1978, p.197
* 22 Idem
* 23 http// :
fr.wikipedia.org /wiki/ impact ... 2015, 14heure 56'
* 24 A. REY, Robert de
poche, éd. Larousse, Paris, 2006, p.576
* 25 A. SILEM et J. M.,
ALBERTIN, Lexique d'économie, Ed. Dalloz, Paris, 2008, p.593
* 26 Idem, Op cit,
p.596
* 27 D. A., LAKE, The
state and americain foreign economic policy, Thaia cornell, university
Press, 1989, pp. 139-145
* 28 R. A. PASTOR,
Understanding international trade policies; an emerging synthesis,
word politics, vol 43, Octobre 1990, pp. 1138-169
* 29 Cité par NELSON
et HH.V. MILNER, Politicol science, the state of the discipline, Ne
York, www Norton et company, 2002, p. 216
* 30
http://fr.google.cd / protectionnisme.
2015, 13 heures 40'
* 31 Sin.nom., Notes de
cours de gestion commerciale, L1 comptabilité, ISC kindu,
2012-2013, Inédit, p.68
* 32 DJUMA IDI, Notes
de cours de gestion marketing, G3, FSEG, UNIKI, 2010-2011,
Inédit , p.25
* 33 http : //
www.google.com /prix-profit
2015, 16 heures 10'
* 34
www.cadre expert. Com//
distribution, le 17 / 02 / 2015 à 18 heures 20'
* 35 DJUMA IDI, Op
cit, p.40
* 36 Idem, Op cit,
p.40
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