V.6. Solution
proposée
La solution est de recourir à un système de
gestion de bases de données. Ce dernier ayant prouvé au fil du
temps son efficacité par rapport aux systèmes de gestion des
archives-papiers et aux systèmes de gestion des fichiers :
· Indépendance physique : Le SGBD offre une
structure canonique permettant la représentation des données
réelles sans se soucier de l'aspect matériel.
· Indépendance logique : Chaque service doit
pouvoir se concentrer sur ce qui l'intéresse uniquement. Il doit pouvoir
arranger les données comme il le souhaite même si d'autres
utilisateurs ont une vue différente.
· Manipulable facilement, même par des
non-informaticiens.
· Accès aux données efficace.
· Administration centralisée des données.
Le SGBD offre aux administrateurs des outils de vérification de
cohérence des données, de restructuration éventuelle de la
base, de sauvegarde ou de réplication.
· Non redondance des données. Le SGBD permet
d'éviter la duplication d'informations qui, outre la perte de place
mémoire, demande des moyens humains importants pour saisir et maintenir
à jour plusieurs fois les mêmes données.
· Cohérence des données. Cette
cohérence est obtenue par la vérification des contraintes
d'intégrité.
· Partage des données. Le SGBD permet à
plusieurs personnes (ou applications) d'accéder simultanément aux
données tout en conservant l'intégrité de la base. Chacun
a l'impression qu'il est seul à utiliser les données.
· Sécurité des données. Les
données sont protégées des accès non
autorisés ou mal intentionnés.
Il existe actuellement plusieurs types de bases de
données, le choix a été porté sur la base de
données relationnelle répartie qui permet une bonne
disponibilité et une meilleure performance d'accès aux
données tout en assurant la sécurité et la
cohérence locales et globales.
La ville de Kinshasa avec ses quatre parquets de grande
instance et deux parquets généraux permettra la mise en
place d'une base de données répartie sur les différents
PGI et le parquet général de la Gombe avec une manipulation
fiable, efficace, sécurisée des dossiers judiciaires hautement
disponibles.
V.7. Conception
Pour la conception de notre future base de données
répartie, il est fait appel au langage UML.Trois niveaux d'abstraction
(conceptuelle, logique et physique) ont été définis en
1974 pour la conception d'une base de données. Un découpage
légèrement différent a ensuite été
proposé par l'ANSI, en 1975, qui fait désormais
référence en la matière. Ce dernier décrit un
niveau externe, un niveau conceptuel et un niveau interne. Nombre de
méthodes de conception ont vu le jour et ont associé une forme de
représentation appelée « schéma » à
chacun de ces niveaux. Un niveau logique est présent dans certaines de
ces méthodes.
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